Sur la route de Wewak [3/3]

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 30-07-2015

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Troisième partie : De Bogia à Wewak

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Cet article fait directement suite à l’article précédent : « De Madang à Bogia »

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Quitter Bogia

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Village de Bogia, au bout de la route. En attente d’une barque pour progresser vers l’ouest…

A quelques dizaines de mètres seulement de la grande Maison Commune où j’ai passé la nuit infestée de moustiques, sont stationnés sur la berge 5 ou 6 jolies barques à moteur, actuellement dépourvues de leur moteur… Si je comprend bien les quelques informations obtenues au compte goute auprès des Papous, et en synthétisant les différentes versions, il semble que nous soyons en train d’attendre : soit un moteur pour pouvoir partir, soit une autre barque arrivant de l’exterieur, mais pas seulement ! Nous attendons aussi et surtout le propriétaire de l’une de ces barques et accessoirement quelques jerrycans de fuel importés de je ne sais où afin d’alimenter la machine.

Dans l’après-midi, après déjà une grosse demi-journée d’attente, j’entends et je comprend de loin qu’une première barque est enfin équipée de son moteur et qu’elle est déjà en cours de chargement, prête à prendre la mer. A la fois impatient de quitter ce village fantôme et légèrement stressé à l’idée de rater mon bateau et d’avoir à passer une nuit de plus au milieu des moustiques et sans nourriture, j’attrape aussitôt mon sac-à-dos et me précipite vers la barque sans me poser de questions !

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Du bateau-stop en Papouasie-Nouvelle-Guinée [3/3] : Au coeur de la jungle

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 19-03-2014

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P1170325Introduction

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Trois jours se sont écoulés depuis que j’ai quitté Daru. Trois jours et trois nuits passés sur le cargo à bivouaquer en compagnie de l’équipe de travailleurs papous (voir l’article précédent).

Comme toujours depuis mon arrivée en Papouasie-Nouvelle-Guinée, je découvre au compte-goute les informations concernant mes prochains mouvements, j’avance à l’aveugle. En l’occurrence, c’est sur le cargo que j’apprends que le cargo en question n’ira pas plus loin qu’Umuda, son lieu d’ancrage actuel. On m’explique alors avec de grands sourires chaleureux, mais très peu de détails, le déroulement de la suite de mon voyage sur un petit bateau-remorqueur jusqu’au camp forestier de Kamusi, ou serait-ce celui de Panakawa ? Ou bien l’un des camps secondaires dont les noms m’échappent ? Les avis diffèrent. Par contre on me fait savoir avec plus de certitude que je vais remonter l’immense rivière Fly jusqu’à l’endroit où elle devient trop étroite pour la navigation des bateaux. A moins que ce ne soit sa petite sœur la rivière Bamu? Ou l’un de ses affluents… ? Rien n’est moins sur !

Comme le disait Confucius dans d’autres termes : « Peu importe la destination, ce qui compte c’est le chemin à parcourir pour y arriver » . Le voyage -géographique- permet de concrétiser ce proverbe qui peut s’appliquer aussi à tout autre projet dans la vie.

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Kodari-Katmandou : 130 km à pied du Tibet jusqu’à la capitale népalaise

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Publié par Froggy | Classé dans Asie | Publié le 26-11-2010

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En route pour Katmandou !16 Novembre 2010. Après notre petit périple au Tibet, nous arrivons à la frontière népalaise dans le village de Zhangmu, où nous faisons nos adieux à notre guide Kunzé qui, lui, n’a pas le droit de passer la frontière… Il a le ‘malheur’ d’être Tibétain, et la Chine lui interdit bêtement et simplement de sortir des frontières chinoises, comme tous ses compatriotes tibétains…

Après avoir fait contrôler nos visas auprès des autorités chinoises, nous passons à pied le « Friendship bridge », le pont qui enjambe la rivière Bhote Kosi et qui relie le Tibet au Népal.
Nous voilà sortie de Chine, mais on n’est pas encore officiellement au Népal ! En effet nous n’avons pas encore notre visa népalais. Nous sommes pour l’instant dans une sorte de zone internationale qui n’appartient à personne, un ‘no man’s land’ où nous croisons militaires Chinois et Népalais, ainsi que de nombreux camions de marchandises qui transitent d’un pays à l’autre.

Heureusement, le visa népalais s’obtient facilement à la frontière, en quelques minutes et après avoir déposés nos passeports et photos d’identités au bureau d’immigration, nous voilà munis de nos nouveaux visas népalais ! Pour 40 $US, nous aurons droit à 30 jours sur le territoire népalais.

Ca y est, nous sommes officiellement au Népal ! Et après 3 mois en Chine il était temps d’en finir avec tout ce bruit, cette foule, ces grandes villes et ces klaxons incessants pour trouver un peu de calme au milieu de l’Himalaya ! Du moins, c’est ce que nous imaginions…

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