Tour du monde de FroggyLe blog d'un long voyage autour du monde avec Julien et Adrien. 2010-2014. Autostop, bivouac, vélo, musique, randonnée, volontariat, wwoofing, petits boulots…
Chinggis Khaan, c’est le héros national en Mongolie. Son visage est partout, son nom aussi : des banques et autres établissements portent son nom (la « Khaan Bank », le « Khaan Market »,etc..), ainsi que des rues ou des parcs.
De nombreuses Vodka mongoles et autres boissons portent son nom. On retrouve aussi son effigie sur les billets de banque, certains produits alimentaires et autres objets en tout genre : briquets, crayons, vêtements, etc…
De grandes statues le représentent, et l’aéroport d’Ulan-Bator porte même son nom : « Aéroport international Chinggis Khaan » !
Chinggis Khaan, c’est une idole, en Mongolie ! Il est en quelque sorte le ‘père’ de tout le peuple mongol.
Mais au fait, c’est qui exactement ce Chinggis ? Et pourquoi est-il si populaire ?
La Mongolie se visite habituellement avec un tour organisé, c’est à dire -au minimum- en louant les services d’un chauffeur (+ une voiture ou un mini van) pour parcourir une partie du pays pendant une à 4 semaines.
Avec Julie, après avoir visité le parc de Terelj et le désert de Gobi, nous avons voulu découvrir le centre de la Mongolie à plusieurs centaines de kilomètres à l’ouest d’Ulan-Bator. Et nous avons décidé, pour des raisons de budget et de conviction, de tout faire par nous même ! Bien prétentieux que nous fûmes ! Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’en Mongolie on ne peut pas faire grand chose par soit-même si on a pas de voiture.
Le désert de Gobi est situé dans le sud de la Mongolie. Avec Julie, Nicolas et Guillaume, nous avons pris un bus pour rejoindre Dalanzadgad la principale ville du Gobi : 15 heures de route sur une piste en terre de 500 km de long, à travers la steppe, et parfois quand la piste en terre disparait, le bus roule alors directement sur l’herbe. 15 heures à rouler sur des bosses et dans des nids-de-poule, dans des flaques d’eau qui ressemblent parfois à des mares, à l’arrière d’un petit bus bondé où il est presque impossible de lire ou de dormir tellement les secousses sont fortes ! Sur le trajet nous avons croisé seulement 3 villages… Et des centaines de yourtes de nomades. Déja malade à cause d’un bol de lait de jument fermenté bu 2 jours avant à Terelj, ce trajet ne m’a pas fait beaucoup de bien !
Terelj est une petite ville située à 80 km à l’est d’Ulan-Bator, dans un parc naturel national.
Nous avons raté le seul bus de la journée pour y aller, n’ayant pas les bons horaires à cause d’un guide de voyage un peu ancien. Nous avons donc tenté l’autostop pour sortir de la ville mais il fût impossible de trouver une voiture allant dans la bonne direction. Le stop s’est donc transformé en stop payant, plus cher qu’un bus mais plus intéressant qu’un taxi !
Il faut savoir qu’en Mongolie, comme dans beaucoup d’autres pays que nous avons traversé avant, il n’y a pas d’arrêts de bus, pas de plan de la ville, pas de plan des lignes de bus, les horaire sont indiquées nulle part. RIEN!. Il faut donc se renseigner avant de prendre le bus, dans les hôtels, les boutiques, ou en demandant aux passants, ce qui n’est pas facile à cause de la barrière de la langue. Pour les tickets, on paye au chauffeur directement car il n’y a pas de guichet.
La seule différence est pour les bus ‘très longues distances’, dans ce cas les choses sont parfois un peu plus claires et organisées.
Voici une petite présentation de la yourte mongole : une construction légère en bois, en feutre et en tissus, facilement démontable et transportable par les nomades.
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Retrouvez toutes les photos de Mongolie dans l’album-photo !
Nous voilà arrivés, avec Julie, à Ulan-Ude à l’est du lac Baïkal. Nous quittons donc la ligne du transsibérien, et c’est maintenant le transmongolien qui nous attend : une ligne ferroviaire qui va d’Ulan-Ude (Russie) Jusqu’à Pékin, en traversant toute la Mongolie du nord au sud.
Nous ne passerons que quelques heures à Ulan-Ude malgré les 3 jours qu’il nous reste sur notre visa russe. En effet nous sommes tous les 2 très pressés de rentrer en Mongolie, de changer de décors, et d’oublier toutes les mésaventures sibériennes.
En attendant que Julien revienne des steppes mongoles, voici les dernières news sous forme d’interview.
1/ Adrien: Comment as-tu obtenu ton visa pour la Mongolie?
Julien: Le visa mongol a été obtenu à Irkutsk, sans problème (à part les horaires d’ouvertures aléatoires du consulat)
2/ As tu fais du stop en Mongolie?
Oui, en ville le stop est payant mais à un prix fixe, +ou- aligné sur celui des taxis. Il est intéressant quand on est nombreux.
A l’extérieur des villes le stop est facile sur les petits axes, et gratuit la plupart du temps. On a testé le stop à 4 personnes + plein de bagages : aucun problème. Par contre, sur les longues distances c’est impossible. Il n’y a pas de vraies routes, que des chemins, et pas de voitures. Il y a seulement des bus, assez cher mais on a pas le choix.
-> Nos bons plans :
Voir nos bons plans de ces 4 années et demi sur les routes du monde : rencontrer l'habitant grace à Couchsurfing, WWOOFing ou HelpX, randonner sur la grande muraille de Chine, être instit en Afrique, jouer de la musique dans la rue, faire des petits boulots en Australie, découvrir les joies de l'autostop, du train-stop, du bateau-stop, de l'avion-stop, ...et tant d'autres sujets encore !