[Papouasie-Nouvelle-Guinée] Enquête à Kamusi : comment sortir de la jungle ?

7

Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 14-06-2014

Mots-clefs :, , , , , , , ,

Introduction

.
Comme décrit dans l’article précédent, je me trouve en ce moment dans le village de Kamusi, petit camp forestier perdu au milieu de la jungle. Touristiquement parlant, Kamusi n’est pas un choix stratégique… Mais c’est une étape obligée dans mon périple vers le nord, c’est l’un des seuls endroits habités de toute la région, je peux notamment y trouver: un toit pour dormir, de la nourriture, et une aide indispensable pour préparer la suite de mon parcours. Et puis, Kamusi, c’est tout simplement là où mon dernier conducteur m’a déposé

Pour mieux comprendre la situation, je vous invite à jeter un oeil à cette carte de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sur laquelle j’ai tracé mon itinéraire parcouru depuis Daru (en ligne continue) ainsi que mon itinéraire prévisionnel (en pointillé) vers les villes de Mendi et Mount Hagen dans la région des Highlands, les hautes montagnes au centre du pays:
.

PNG_map_zone_trek

map_daru_kamusi_mendi_PREVISIONEL

.
Mon objectif étant de rejoindre Mount Hagen, je devrai quitter la région de Kamusi en direction du nord.

Si je consacre un article entier à ces recherches c’est parce que la solution n’est pas si évidente que ça. En effet, aucune route ne connecte le camp de Kamusi au reste du pays. Quant à la rivière Bamu, qui m’a permis d’arriver jusqu’ici depuis la côte au sud, elle ne permet pas de continuer plus au nord, elle est maintenant trop petite et trop sauvage pour permettre la navigation des bateaux. Il n’y a donc aucun moyen de transport, quels qu’ils soient, pour aller vers le nord. Je devrai continuer à pied, à travers la jungle et pendant plusieurs jours… Je ne sais pas encore s’il est possible d’y aller seul ou pas, mais il serait de toute façon très risqué de me lancer seul sans savoir dans quoi je m’embarque. D’où l’importance de bien préparer mon itinéraire.
.

Enquête à Kamusi : comment sortir de la jungle ?

.
Le 17 Septembre 2013, au lendemain de la fête nationale, commencent pour moi les recherches d’informations pour savoir comment rejoindre la région des « Highlands » : les hautes montagnes au coeur du pays, et ainsi rejoindre le réseau routier national sur lequel je pourrai à nouveau voyager « facilement ».

Je me retrouve un peu dans la même situation qu’à Daru 3 semaines plus tôt : je ne sais pas encore comment sortir d’ici, je ne sais pas combien de temps il me faut pour trouver une solution, ni combien de temps il me faudra pour traverser la jungle. Je n’ai pas de temps à perdre… Car ça n’est pas ici, au milieu de la forêt, à des centaines de kilomètres de la capitale, que je vais pouvoir renouveler mon visa en cas de problème.

.
P1170461
.
Il n’est pas difficile de faire le tour de Kamusi à pied, la partie habitée étant constituée d’une seule rue principale et de quelques minuscules rues secondaires. Rues bordées de nombreux bananiers, de quelques très haut cocotiers, au milieu d’une parcelle de forêt dans laquelle apparaissent ici et là des cahutes en bambou couvertes de toits en chaume et quelques belles maisons en bois à plusieurs étages comme celles du quartier Philippin où se trouvent mes appartements. Dans la rue principale, aux abords du terrain de rugby, s’étale une poignée de petits stands de nourriture, pains sucrés ou biscuits minimalistes, bananes fraiches à prix imbattable, noix de coco rafraichissantes, et surtout de nombreux vendeurs de noix de bétel (ces petites noix vertes qu’on mâche comme du tabac-à-chiquer et qui fait cracher tout rouge).

Je rencontre et interroge au hasard les gens croisés dans la rue, des marchands de noix de bétel souriants et décontractés jusqu’aux agents en uniforme du poste de police. Ces derniers, armés de fusils mitrailleurs longs comme le bras, l’un d’entre eux en étant d’ailleurs amputé, m’inviteront à l’intérieur pour un improbable entretien questions-réponses. Leurs visages durs et figés laisserons apparaitre au cours de la discussion de larges sourires et c’est dans la bonne humeur que se déroulera l’interview (les questions étant pour eux, les réponses pour moi!). Etre assis dans une chaise en face de quatre Papous, mastodontes lourdement armés, debout et me fixant dans les yeux pour mieux m’interroger sur les raisons de ma présence ici… Même si je sais que je n’ai rien à craindre en compagnie des Papous, je ne fais pas le malin !

Au gré des rencontres je parviens à noter quelques informations concernant la suite de mon périple : de vagues données kilométriques, des noms de villages ou de lieu-dits dans la jungle, des nombres de jours de marche approximatifs entre 2 camps, des noms de rivières à traverser ou encore ceux des hauts sommets de la région qui servent de points de repère géographiques.

Malgré le manque d’information précise je commence à me faire une idée beaucoup plus claire de ce qui m’attend. Chaque personne rencontrée apportant sa nouvelle idée, son opinion sur tel ou tel itinéraire, sa petite histoire ou son anecdote personnelle.

Après quelques jours d’enquête, je peux déjà écrire noir sur blanc les différentes possibilités  qui s’offrent à moi, et il n’y en a pas beaucoup…
.

Trois options pour sortir de Kamusi vers le nord

.
L’objectif est simple : rejoindre n’importe quel village situé sur la route nationale, d’où je pourrai ensuite continuer mon voyage sur quatre roues.

1) Kamusi > Kawalasi > Wawei Falls > Lake Cambell > Tari
–> Une première partie en 4×4 sur les pistes de l’exploitation forestière, puis une petite marche de 90-100 km à travers la jungle

2) Kamusi > Bloc 3 > Musula > Fukumayo > Waro > Mendi
–> Une première partie en 4×4 jusqu’au camp Bloc3 puis jusqu’au village de Musula, et ensuite une marche de 3 à 7 jours (suivant les sources)

3) Kamusi >  Bloc 3 > Moka > Kuri
–> Une première partie en 4×4 jusqu’à Moka, une traversée/remontée de rivière en canot à moteur, puis une longue marche jusqu’au village de Kuri
.

P1170448
.

Rencontre avec le groupe des Highlands

.
Après quelques jours d’enquête je déciderai de suivre une piste conseillée par plusieurs personnes en allant à la rencontre d’un groupe de Papous originaires des Highlands. Les Highlands, c’est justement la région que je cherche à rejoindre, alors ces gens auront surement de bons conseils à me donner pour y aller…

Je fais d’abord connaissance avec Henry et Rachel qui tiennent une boutique de vêtements à Kamusi. Vêtements et accessoires importés de Mount Hagen, dans les Highlands, d’où ils sont originaires.

Nous discutons un long moment et je leurs parle bien sur de mon projet, mais c’est surtout à l’ensemble de mon voyage qu’ils s’intéressent au point qu’ils m’inviteront à diner le soir même dans leur modeste maison sans lumière et sans électricité.

Invitation acceptée ! Au cours de la soirée je ferai connaissance avec tout le groupe des Highlands : Henry et Rachel, Charles, David, Boyboy, Gibbaru, Becky, Simon et Katerine. Issus originairement de différentes familles et de différents villages dans les Highlands, ils se retrouvent à vivre ensemble à Kamusi, ayant recrée ici leur petite communauté dans laquelle ils parlent le même langage et partagent leurs joies et leurs peines d’être déracinés.

Le repas simple mais savoureux est constitué de riz, de patates douces et de légumes verts en branche appelés « kumu ». Le plat quotidien des Papous des montagnes.

Nous mangeons à la main et à la lueur d’une lanterne, assis en tailleur sur le plancher en bois de cette petite maison surélevée dans le pur style Papou. La conversation s’étendra à toute la soirée et, me laissant guider par leurs nombreuses questions, je leurs explique mon voyage, la façon dont je suis arrivé ici en bateau depuis Daru, en avion-stop depuis l’Australie, et pourquoi c’est important pour moi de continuer ce périple à pieds à travers la jungle. Henry et Rachel s’occupent de traduire la conversation en temps réel pour tous les autres qui ne parlent pas anglais.

Ils sont sidérés, tant par mon voyage que par le fait que je n’ai pas hésité à accepter leur invitation, et que je consacre maintenant toute ma soirée à leurs raconter mes histoires, comme ça, sans rien demander en retour, répondant à toutes leurs questions sans jamais regarder ma montre (je n’en ai pas!).

Ils m’avouent, les larmes aux yeux, que c’est la première fois qu’ils reçoivent un « Blanc » chez eux et que ce n’est pas chose courante par ici, qu’ils sont fiers et tellement émus par cette rencontre. Je leur explique à mon tour à quel point je suis ému et heureux d’être invité à diner par des gens d’ici, que cela rend mon voyage incroyablement riche et qu’un jour je raconterai toute cette soirée à ma famille et à mes amis de l’autre coté de la planète. Sans aucune intention de ma part, je les fais fondre en larmes.

En effet ils ont beaucoup de mal à comprendre pourquoi je suis, comme eux, si heureux de partager cette soirée avec eux. Dans leurs yeux, un Blanc devrait être en train de travailler bien au frais dans un bureau climatisé et gagner des milliers de dollars et ne pas se soucier d’une famille ordinaire … Ils me proposent en fin de soirée de ramener mes affaires et de rester à dormir chez eux autant de temps que je le souhaite ! Mais je ne peux pas quitter comme ça mes amis philippins qui m’hébergent avec grand plaisir de l’autre coté du village, et qui en plus m’invitent chaque soir à jouer au ping-pong !

.

P1170450
Le groupe des Highlands (ou plutôt une partie du groupe) …

.

P1170460
… et la maison familiale qu’ils partagent

.

Cherche compagnon de voyage

.
Je revois dans les jours qui suivent le groupe de Hagen avec qui je rentre de plus en plus en profondeur dans la discussion concernant mon échappée dans la jungle. ils se démènent pour me trouver une solution, et rapidement des idées fusent dans toutes les têtes : des itinéraires, des conseils, des avertissements, des noms de personnes susceptibles de m’accompagner.

Je réaliserai plus tard à quel point j’ai été chanceux de les rencontrer, que je suis véritablement tombé sur les bonnes personnes. Non seulement ils connaissent parfaitement la région et ont de bonnes connaissances de la jungle, mais certains d’entre eux ont même déjà fait le trajet à pieds quand ils étaient plus jeunes…

Et je comprend maintenant que seul, je n’avais aucune chance d’arriver à destination. Il y a plusieurs jours de marche à travers la forêt dense et aucune piste n’est balisée, seuls quelques sentiers très peu pratiqués, à peine visibles, qui se croisent et partent dans toutes les directions… La zone étant quasiment inhabitée, mis à part quelques minuscules villages dispersés dans la jungle, il est très probable que je ne croise pas un seul être humain pendant plusieurs jours. Sans parler des nombreuses rivières à traverser, des serpents, des cochons sauvages et des crocodiles, et surtout de mon approvisionnement en nourriture… Il me faut donc un « guide », quelqu’un qui connait parfaitement la forêt, quelqu’un qui est né dans cette jungle et y a passé sa vie… Sans guide, je n’en sortirai pas vivant.
.

Henry

.
Henry, qui parle un très bon anglais et ayant de grandes connaissances de la forêt, de son pays et de sa culture, ferait un très bon guide. Il meurt d’envie de m’accompagner mais il m’explique que, malheureusement, ses genoux ne le supportent plus très bien, il aurait grande difficulté à marcher pendant plusieurs jours dans cette jungle. Pour compenser cette déception il se lance avec moi dans d’hypothétiques projets d’avenir, quand, un jour, je reviendrai en PNG avec beaucoup d’argent et que nous pourrons ensemble faire du « business » : ouvrir une petite entreprise de transport ou faire du commerce de noix de bétel, de vêtements, ou de bilums… Ses ambitions pour le futur sont gigantesques et j’ai bien du mal à calmer ses ardeurs, même si au fond de moi je ne suis pas contre l’idée de vivre un jour en PNG et d’y trouver un moyen de gagner ma vie. Je me rend compte de plus en plus que ce cher Henry, avec ces grandes phrases philosophiques et moralisatrices, ses grandes promesses, tente de m’embarquer dans son rêve de millionnaire, son rêve d’être un jour riche et puissant.

Malheureusement les clichés ont la vie dure, même ici en PNG, et je comprend qu’il voit en moi, le Blanc, un futur businessman qui deviendra un jour forcément très riche… Finalement, ça n’est peut-être pas plus mal qu’il ne puisse pas m’accompagner jusqu’à Mount Hagen.
.

P1170453
Henry avec sa femme Rachel posent pour la photo dans la petite boutique de « vêtements et accessoires » qu’ils tiennent à Kamusi

.

Simon

.
La deuxième personne en lice, c’est Simon, que tout le monde ici surnomme Tassi. Simon est un gros gaillard très chaleureux, le sourire facile, la force tranquille. Un ours. Ou plutôt un Bisounours. Lui aussi est originaire de la région des Highlands et y passé toute son enfance. Plus jeune qu’Henry, il n’a semble-t-il aucun problème de santé qui l’empêcherait de faire cette randonnée avec moi. Et il se fait une joie de m’accompagner dans ce périple hors du commun. Seul problème : il ne parle pas anglais mais pidgin seulement, la langue nationale en PNG. Langue qui ressemble parfois à l’anglais et qu’il me tarde d’apprendre…

Le gros avantage c’est qu’en plus d’être un bon marcheur, il a de la famille dans toute la région, il connait du monde dans chaque village de cette jungle que nous allons traverser. Nous n’aurons donc aucun mal à être hébergés ou à obtenir de l’aide en cas de besoin.

Enfin, c’est l’occasion idéale pour lui de rendre visite à tous ces gens, cousins ou parents éloignés, amis d’enfance, qu’il n’a pas revu depuis des années. Tous ces gens qui vivent dans cette jungle reculée sans électricité, sans téléphone portable, sans aucun moyen de communication autre que le bouche-à-oreille.

Simon Tassi devient officiellement mon « guide » dans ce périple vers les montagnes des Highlands. Il traversera cette jungle avec moi et m’accompagnera jusqu’à Mount Hagen où il a encore de la famille.

.

P1170464
Simon et sa femme Katerine tous deux occupés à préparer le repas. Epluchage de petites bananes vertes (une variété bien spécifique) qui seront cuites à l’eau puis mangées en accompagnement du riz, avec quelques légumes verts. Rien de très raffiné, mais ça rempli l’estomac.

.

Mise à jour de l’itinéraire…

.
Je laisse Simon décider de l’itinéraire à suivre : d’après lui il est préférable de rejoindre le village de Musula qu’il connait très bien, puis de suivre un sentier qui nous mènera jusqu’à Fukumayo, Waro, et enfin la ville de Mendi de l’autre coté de la forêt. Il est certain ainsi de rencontrer des gens qu’il connait. C’est aussi la seule route pour laquelle nous n’aurons à passer qu’une seule nuit dehors, car il sera possible d’être hébergé dans des camps ou villages le reste du temps.

D’abord nous devrons rejoindre à l’aide d’un véhicule tout terrain, à travers les pistes de boue de l’exploitation forestière, le minuscule camp forestier que l’on appelle ‘Bloc 3′, où nous passerons une nuit dans l’un des bungalows vide destinés aux travailleurs. De là, nous devrons négocier avec le chef de camp pour dégoter un autre véhicule qui nous emmènera jusqu’au village de Musula qui se trouve -théoriquement- à 2 heures de voiture et qui est littéralement situé au bout de la piste. La compagnie d’exploitation forestière n’a pas creusé plus loin dans la forêt. A partir de là le paysage devient trop montagneux, de plus cette région est maintenant protégée par des accords officiels qui interdisent toute déforestation.

C’est à partir de Musula proprement dit que le trek commencera. Simon m’explique que nous devrons demander l’aide des locaux pour nous escorter jusqu’au village suivant dans la jungle. Qu’il serait trop risqué d’y aller seulement à deux. Nous pourrons y passer la nuit en compagnie de ses amis d’antan qui n’ont jamais quitté le village. Et puis nous continuerons comme cela pendant plusieurs jours, de village en village, ou de camp en camp, à l’aide d’une escorte locale qui nous ouvrira le chemin dans la jungle, jusqu’à ce que nous arrivions au bout du trek, dans les Highlands, au pied de la chaine montagneuse…
.

Histoires de serpents

.
Je souhaite finir cet article en vous relatant un bout d’une conversation incroyable que j’avais eu avec mes amis de Daru quelques semaines plus tôt, lors d’une discussion nocturne, assis autour du feu de bois dans la cabane où nous campions. Le thème était le suivant : « Les dangers et les désagréments d’une randonnée dans la jungle en Papouasie-Nouvelle-Guinée »

Ils me mettaient alors en garde contre les pythons géants qui vivent dans la forêt, loin des villages et des habitations. Ils peuvent atteindre 6 ou 7 mètres de long, être larges comme des crocodiles, et occasionnellement avaler des êtres humains… Même s’ils ne « chassent » pas les humains, si par malchance on croise leur route et qu’on les surprend, et si de plus ils sont affamés, alors ils peuvent attaquer n’importe quelle proie y compris un être humain adulte, qu’ils doivent d’abord étouffer par enroulement et compression.

Voici la technique de survie qu’on m’a appris, en cas d’attaque de python géant. Attention, ouvrez bien vos oreilles, ça pourrait peut-être vous servir un jour !

–> Toujours garder à l’esprit qu’une attaque de python géant peut se produire à tout moment… Lorsque vous voyez le serpent vous attaquer vous n’aurez alors que quelques secondes pour réagir. Il faut attraper rapidement des brindilles sèches sur le sol avant ou pendant l’attaque du serpent. Quand il commence à s’enrouler autour de votre corps puis à compresser, il ne faut surtout pas vous débattre, dans quel cas il serrerait encore plus fort. Attendez le bon moment puis cassez les brindilles dans vos mains pour imiter le bruits des os brisés, le serpent pense alors que vous êtes mort ou mourant, il vérifie en approchant sa tête de la votre afin de tâter votre respiration… Il faut donc retenir son souffle et faire le mort pour le duper, ainsi le serpent pense qu’il en a terminé avec vous et cesse de vous compresser… Il faut savoir qu’il n’a de toute façon pas l’intention de vous manger tout de suite, car pour gober une proie aussi grosse il a d’abord besoin d’engloutir un gros paquet de feuilles fraiches afin de faciliter la digestion… C’est à ce moment là qu’il vous relâche et vous dépose sur le sol pour aller chercher sa ration de verdure. Et c’est maintenant que vous devez déguerpir… le plus vite possible !

De plus, l’idéal est d’avoir toujours une machette dans la main lors de déplacements dans la jungle… Les Papous ne dérogent jamais à cette règle. A bon entendeur !

.

.

<— Article précédent | Article suivant —>

.


Commentaire(s) (7)

Tu nous fais un peu peur surtout dans la finalité de ton histoire avec ces « monstres ». Tu nous tiens toujours en haleine et on s’imagine mal, soi-même, vivre pareille aventure. Je crois qu’il est inutile de te conseiller la prudence…. mais même avec la tête bien sur les épaules, on peut être un jours surpris. Et je ne crois pas que là, ça pardonnerait !
Et on attend, toujours pressés de lire la suite…..

On attend la suite des aventures d’Indiana Jones!

Salut Julien,
Toujours aussi passionnantes tes aventures. Comme dans un bon roman, on commence avec la mise en place. On attend avec impatience la suite de ton aventure, quand tu seras au cœur de la jungle ;-)
Je retiens l’anecdote pour les pythons ! Si jamais j’en croise 1 un jour :-D
Bonne continuation,
Nico

Salut Nicolas !

A priori peu de chance d’en croiser un à Chartres, mais on sait jamais ! Avec le réchauffement climatique, les organismes génétiquement modifiés, et autres tests en laboratoire sur animaux… qui sait !?

Mieux vaut être prévenu ! ;-)

A bientot, merci pour les messages :-)

De rien pour les messages ;-) Et surtout, merci à toi pour les articles !
Sinon, je vis maintenant en Alsace, dans le Haut-Rhin. Si tu reviens en France à moyen terme, je pense que j’y serai toujours et tu es le bienvenu :-)

Toujours aussi génial de vous lire!!!!

Incroyable!
Fascinant, passionnant et palpitant, je me précipite pour lire les articles suivants.
Quelle aventure, mais quelle aventure.

Ecrire un commentaire