Fête nationale et danses traditionnelles en Papouasie-Nouvelle-Guinée

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Article-vidéo, Océanie | Publié le 06-06-2014

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P1170413Kamusi – Western Province

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Nous sommes le 15 Septembre 2013 et je pose enfin le pied à terre après plusieurs jours de bateau-stop depuis mon départ de Daru. Voir l’article précédent

Kamusi est un important camp d’exploitation forestière au coeur de la jungle, quelque part à la frontière entre la Province Western et la Province du Gulf, dans le sud-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Au milieu de la jungle épaisse et humide, de nombreuses zones défrichées, des étendues de boue, des débris de bois et d’écorce, des hangars, des camions, des grues et machineries diverses, ici les hommes abattent tous les jours des arbres majestueux bien plus âgés qu’eux, qui seront transportés par barge vers la côte et irons rejoindre les grands ports asiatiques sur des cargos chinois.

Aucune route ne sort de ce camp, seules quelques pistes de boue permettent de rejoindre les petits camps forestiers secondaires de la région, les campements de travailleurs, et les quais de chargement/déchargement sur les affluents de la rivière Bamu.

Nous sommes le 15 septembre 2013 et j’arrive enfin à Kamusi, un jour seulement avant la fête nationale papoue, la célébration d’indépendance du 16 Septembre. Pour rappel, La Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) appartenait autrefois à l’Australie, jusqu’en 1975 où le pays a obtenu son indépendance dans le calme et la diplomatie. La PNG est toujours aujourd’hui un état du Commonwealth, tout comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, avec à leur tête la -très symbolique- reine d’Angleterre.


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Camp forestier de Kamusi

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Camp forestier de Kamusi

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The Land of Unexpected : « Le pays de l’imprévu »

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Drapeau de la PNG

Je dois me rendre à l’évidence : mon plan ne se déroule pas du tout comme prévu… Je comptais être à Goroka pour la fête nationale, dans la région des Highlands (les hautes montagne au centre du pays). Mais j’ai pris beaucoup de retard sur le programme…

J’ai d’abord consacré plus de temps que prévu à Daru -2 semaines- à chercher un moyen de m’évader de l’ile en bateau. J’ai ensuite passé plusieurs jours sur différents bateaux sans savoir vraiment où j’allais, mais toujours avec l’espoir d’être le 16 Septembre à Goroka… Je me rend compte maintenant que c’est totalement impossible ! Nous sommes le 15 et je débarque tout juste à Kamusi…

J’ai maintenant, dans le meilleur des cas, entre quelques jours et une semaine de marche pour rejoindre le premier village situé derrière la jungle, dans les montagnes, et ainsi retrouver le réseau routier national. Il faudra encore compter 2 jours de route, au minimum, pour arriver à Goroka…

J’ai donc une bonne grosse semaine de retard ! Impossible d’assister aux célébrations de Goroka : le célèbre « Goroka Show », grandiose parait-il, c’est le plus grand festival culturel de PNG et sa renommée a atteint un niveau mondial… Je suis sacrément déçu. C’était pour moi un passage obligé et l’un des événements les plus importants à voir en PNG… Etre là pour le 16 septembre et manquer la fête de Goroka, c’est vraiment du gâchis. Mais je me console en me disant que je n’ai pas tout perdu, je vais bien y assister à cette fête nationale… seulement, ça ne sera pas à Goroka, l’une des plus grandes villes du pays, mais à Kamusi, petit camp forestier perdu dans la jungle ! Au moins, je vais voir de l’authentique ! Et puis, à vouloir à tout prix voyager en stop et/ou en surface, sans prendre l’avion, dans un pays comme la PNG il faut s’attendre à tout, surtout ne pas avoir peur de bouleverser ses plans… « Papua New Guinea : The land of unexpected »

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Chez les Philippins de Papouasie-Nouvelle-Guinée

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A Kamusi, pas d’hôtel ni d’auberge ! Pas non plus, à ma connaissance, de maisons communes pour les voyageurs de passage (sortes de refuges) appelées « hausman » . Je serai hébergé gracieusement par le conducteur/manager qui m’a ramené du camp de Panakawa jusqu’à Kamusi à bord de la Jeep qui transporte les travailleurs d’un camp à l’autre. Bonni, c’est son nom, est un travailleur philippin expatrié en PNG depuis une dizaine d’années. Les Philippins sont nombreux en PNG, ils sont de bons travailleurs, parlent anglais, ont des qualifications professionnelles que les Papous n’ont pas, et choisissent de travailler à l’étranger car il est plus facile d’y trouver du travail et les salaires y sont également plus élevés que dans leur pays. Rappelons que les Philippines est un pays très pauvre et surpeuplé. Alors que la PNG a des richesses inestimables (bois, or, cuivre, gaz, etc.) et, étant un pays économiquement très jeune, peu industrialisé, tout y est encore à construire. De plus les Philippins sont toujours très chaleureux et appréciés des Papous, contrairement aux Chinois…

La porte extérieure de ma chambre, située à l’étage, donne sur un balcon qui m’offre une vue sur le jardin luxuriant dans l’enceinte du bâtiment philippin : bananiers, papayes, ananas, patates douces, piments, légumes et herbes aromatiques en tout genre, le jardin est une micro-jungle abondante où feuilles et branches et herbes s’entremêlent dans un désordre vert et humide, donnant l’impression d’être à l’abandon et livré aux poules qui fouillent la terre et se nourrissent des restes du dernier repas.

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La maison de Bonni et Zaldi, dans le « quartier philippin ». Le logement de fonction est gratuit pour tous les travailleurs du camp.

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Ma petite chambre confortable… Trois semaines que je n’avais pas dormi sur un matelas (aussi fin soit-il). Je redécouvre aussi mon visage dans le miroir, sale et fatigué, après 3 semaines de conditions de vie ultra-précaires.

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Bonni et son collègue Zaldi m’invitent chaque soir à jouer au ping-pong dans la cour du bâtiment philippin, sur une table toute neuve, fabriquée sur place. Je suis fier de constater que je n’ai pas trop perdu la main après des années sans toucher à une raquette ! Je partage avec eux les délicieux repas philippins, que Bonni prépare chaque jour avec beaucoup d’amour et de sérieux.

Les activités au sein du camp sont assez limitées, il n’y a ici ni bar, ni restaurant, ni karaoké, ni piscine, ni supermarchés, ni clubs ou quoi que ce soit du genre. Les Philippins associent ping-pong, jardinage et cuisine pour se distraire, sans oublier les 2 semaines de vacances annuelles qu’ils passent au Pays au moment de Noël avec leur famille (le billet d’avion étant payé par la compagnie). Quant aux Papous ils se contentent, pour passer le temps, de discuter à chaque coin d’ombre en mâchant des noix de bétel, entre deux rafistolements de toiture, et semblent bien satisfaits de cette vie simple et communautaire. Les Chinois quant à eux ne semblent pas avoir de loisirs, ils travaillent, travaillent, travaillent et ne sourient jamais. Des machines à travailler et à exploiter.

Décidément ce début de parcours en PNG se veut très multi-culturel ! Après ma rencontre avec l’équipage nord-coréen du cargo de Daru, me voilà dans une communauté de travailleurs expatriés Philippins, accompagnés de quelques Chinois venus gagner de l’argent dans cet endroit reculé du monde. Qui eût cru que je rencontrerais autant de nationalités différentes en traversant les régions les plus reculées de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ? Le monde est petit et parfois bien surprenant !

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Fête nationale du 16 Septembre

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N’ayant pas eu encore le temps de me faire des amis parmi les Papous de Kamusi, c’est en compagnie des mes camarades philippins que j’irai assister aux célébrations de la fête nationale, sur la place du village qui sert habituellement de terrain de rugby. Ce qui est intéressant à Kamusi, malgré l’isolement et la petite taille du lieu, c’est le coté inter-culturel induit par l’exploitation forestière et les nombreuses opportunités de travail qui attirent des Papous depuis les 4 coins du pays. Il y a ici des travailleurs et des familles de toutes les provinces ou presque, même des régions les plus lointaines comme les iles de New Britain, New Ireland et Bougainville. A Kamusi les cultures se mélangent et de nombreux styles de danses y sont représentés lors de la fête nationale.

Chaque groupe ethnique, chaque tribu, nous présente une danse différente, accompagnée de chants traditionnels liés à leur histoire et à leur province d’origine, souvent chantés dans leur dialecte local. Il y a en PNG plus de 800 langues distinctes, il y a autant de langues qu’il y a de groupes ethniques et de cultures différentes… Les costumes traditionnels portés lors des cérémonies, tous plus beaux les uns que les autres, permettent souvent de deviner d’où le groupe est originaire. Le spectacle est fabuleux ! Je sais au fond de moi que celui de Goroka est encore bien plus grandiose mais je ne regrette rien, j’aime cet endroit, c’est unique, je sais que je n’y reviendrai jamais. Une fois de plus, j’ai le sentiment d’avoir atteint le bout du monde… Le bout du monde, c’est l’éphémère, c’est le sillage dans la mer qu’on laisse derrière soit et qui disparait sur l’horizon, ce sont tous ces lieux dans lesquels on passe mais où l’on ne remettra jamais les pieds.

Concernant le festival de Goroka, j’aurai bien d’autres occasions dans ma vie de revenir en PNG et d’assister à l’événement dans l’une des grandes villes du pays.

Ci-dessous une sélection de quelques photos du festival de Kamusi :
(Retrouvez toutes les photos dans l’album-photo à la fin de cet article)

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Admirez le style : Costume traditionnel agrémenté de baskets blanches et de grosses chaussettes bleues ! Imaginez-le danser comme un excité pendant plusieurs heures dans un style bien personnel que je ne saurais décrire !

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Même si la cérémonie se veut traditionnelle, nous sommes bien au 21eme siècle et comme partout ailleurs les gens ne peuvent se passer de leur téléphone portable !

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La légendaire timidité des Papous se lit sur leurs visages. Ils apprécient beaucoup les photos mais ont parfois du mal à sourire. Ils sont cependant très fiers de présenter leurs traditions devant un public « international »

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Photo avec le groupe papou en compagnie d’Alex, l’un des médecins philippin au service du petit hôpital de campagne de Kamusi.

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Cette très gentille danseuse viendra naturellement vers moi à la fin du spectacle pour m’expliquer les symboles et les couleurs de sa tribu, insistant pour avoir droit à sa photo elle aussi !

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La journée se déroule en fanfare. Les gens heureux admirent l’événement sous un soleil de plomb en engloutissant des sodas glacés et des noix de coco fraiches pour se désaltérer, les enfants s’amusent à suivre la musique et les pas de danses tandis que leurs parents prennent quelques photos sur leur téléphone portable avec un regard qui semble très admiratif sur leur propre culture.

D’ailleurs, le représentant politique local tiendra un discours officiel dans la petite tribune, devant une centaine de personnes, afin de saluer l’événement culturel qu’il considère comme « très important pour le peuple Papou » et qu’il espère que « ses enfants et toute la nouvelle génération se préoccupera plus de son histoire et de sa culture que de matchs de foot ou de rugby sans intérêt ». Ca, c’est dit !

Autre anecdote intéressante : à la fin des célébrations, quand les danses sont terminées, un groupe de danseurs-acteurs amateurs nous racontent en sketch, et tout en humour, l’histoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée depuis l’époque pas si lointaine des chasseurs-cueilleurs, jusqu’au moment de la colonisation européenne et enfin celle de l’époque moderne. On y voit par exemple un acteur mimant un Papou « primitif » tout nu avec un arc et des flèches, rencontrant pour la première fois un Européen (joué par un autre Papou) qui lui tend des vêtements en lui expliquant comment les enfiler et à quoi ça sert. Auto-dérision et fou-rires garantis lorsque le Papou primitif enfile le pantalon par les bras et pose le caleçon sur sa tête, ignorant tout de ces étranges morceaux de tissus venus d’un autre monde ! Une autre partie du spectacle retrace l’époque des missionnaires européens arrivant avec leur Bible et introduisant pour la première fois la religion, l’Eglise et la foi en Jésus Christ, enseignant ce qui maintenant semble être pour les Papous la seule et unique façon d’atteindre le Paradis. Drôle de spectacle… Triste spectacle de mon point de vue. Alors, avant le débarquement des colons, ils n’allaient pas au Paradis, les Papous ?…

Tout au long de la journée les gens m’accostent timidement, me saluent, humblement, la plupart d’entre eux pensent que je suis un travailleur étranger, probablement un Australien fraichement débarqué pour une courte mission au sein de la compagnie d’exploitation forestière. Surprise quand ils apprennent que je ne suis qu’un simple voyageur égaré, qui plus est arrivant de Daru en bateau-cargo. Double surprise quand je leur fait part de mes intentions de quitter Kamusi à pied vers les montagnes du nord. Alors les questions se multiplient et la conversation devient intéressante ! La France est un pays dont le nom n’évoque pas grand chose pour la plupart des Papous. Je crois que, mise à part quelques clichés, l’inverse est toute aussi vraie.

Une jeune fille dont j’ai oublié le nom m’offrira ce jour là un Coca et un joli sac en osier fabriqué à la main, dans le simple but de venir discuter avec moi, l’étranger. Timide mais curieuse, elle me donnera rendez-vous le soir même pour danser sur la place du village mais je ne la retrouverai jamais au milieu de toute cette foule amassé devant la scène. Je danserai ce soir là avec mes amis philippins ! Toujours de bonne humeur, pleins d’énergie, ils m’embarqueront dans leurs pas de danse sur des musiques reggae/rock « made-in-PNG » !

La fatigue extrême accumulée ces derniers jours lors de nuits blanches à répétition aura encore raison de moi ce soir. J’aurai pourtant voulu rester là plus longtemps, profiter de ces moments uniques jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute. Malgré les festivités et la musique entrainante, malgré un ultime effort pour rester éveillé, vainement, c’est dans mon lit que je finirai la soirée, noyé dans un profond sommeil alors que dehors musique et danse continuerons jusqu’au lever du soleil. .

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La fin du jour approchant, les danses traditionnelles se terminent et c’est le groupe de musique local qui prendra le relais pour animer le village toute la nuit, à l’aide de guitares et de percussions…

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Quitter la jungle

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Le jour suivant commenceront mes recherches auprès des habitants du village, et ma quête de réponses à cette question toute simple : comment sortir de Kamusi ?

Enquête dont je vous parlerai dans le prochain article.

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En attendant, je vous laisse découvrir quelques unes de ces danses traditionnelles en vidéo :

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Commentaire(s) (7)

Tes descriptions sont telles que nous avons l’impression d’y être et de participer.
C’est vraiment un monde complétement différent du notre mais qui parait captivant. Ces gens paraissent heureux de leur vie qui, je pense, est plus simple que celle que nous vivons.
Toutefois le téléphone portable dans leurs mains, donne malgré tout la nette impression qu’ils ne sont pas si éloignés de la « civilisation ».
Et on attend encore la suite…..
Bon courage pour l’aventure qui…..dure

Merci beaucoup Julien de nous faire partager ces moments uniques et fabuleux.
En plus, je le répète, tu as une belle plume, ton récit est agréable à lire et joliment décrit.
Bonne chance au Myanmar.

Merci beaucoup Yogo ! :-)

Par contre je suis de moins en moins sur de passer par le Myanmar finalement, la sortie terrestre a l’air vraiment trop incertaine, et même si c’est possible après des semaines de gestion de paperasse et de permis, plus les visas, etc. je n’ai pas le courage de me lancer dans une telle aventure administrative.

Surtout que d’après quelques infos très récentes, même l’entrée terrestre est toujours incertaine, ou disons à « conditions changeantes »… (je sais que tu l’as fait récemment mais comme ca peut changer je ne suis sur de rien!)

Autre point négatif: impossible de quitter le Myanmar vers le Bangladesh, c’est forcément vers l’Inde, et impossible de rentrer au Bangladesh depuis l’Inde à moins d’y rester 2 mois puisque c’est la durée minimum autorisée avant de re-rentrer en Inde.

Bref, c’est trop compliqué, trop incertain, et trop limité. Je crois que je vais juste « oublier » cette région de l’Asie pour l’instant. Et filer tout droit vers le Sri Lanka et l’Inde…

C’est sûr, c’est compliqué.

Petite précision, les deux mois d’attente avant de ré-entrer en Inde n’existe plus, je suis déjà ré-entrer deux fois, et toujours avec moins d’un mois d’intervalle, que ce soit avec un visa multi entrée au Népal et en démarrant mon second visa depuis le Bangladesh.

Je confirme, pas de poste frontière entre Myanmar et Bangladesh. cela dit, j’ai entendu parler de la possibilité de passer en Bateau, et maintenant que le Bangladesh propose un visa à l’arrivée, ça fait sens, à vérifier tout de même.

N’oublie pas l’option Andaman qui est sans doute un petit paradis sur terre :-)

Tiens moi au courant,
Yogo

Tu me mets le doute, tu me mets le doute…
L’un des éléments qui me motivait à NE PAS passer par cette région c’est aussi l’histoire du délai de 2 mois avant re ré-entrer en Inde. Donc, ca change tout !

Merci beaucoup pour les infos !!

Cher Julien, je suis attendrie et contente qu’il y ait encore des papoues heureux en 2019 comme à Kamusi et les danses et les descriptions que tu commentes avec brio. Moi quand j’ai fait mon second tour du monde : 1991 1992 j’étais seule femme : personne ne pouvait ou ne voulait partir avec moi ou pour être plus franche : on est mieux parfois seul ; on rencontre plus de personne. Ce passage personnel en Papouasie se fit sur Wamena Vallée avec les Danis, rencontre aussi avec des chefs d’autres régions car il y avait un évènement à ce moment là et Biak ou un touriste tous les 3 mois à l’époque était là. Je voulais voir comment était l’homme sans civilisation et c’était un régal à l’époque : aucun danger, aucune demande d’argent et quand je les ai quitté j’avais la larme à l’oeil car j’ai fait seule un trekking avec deux porteurs et je n’ai jamais été autant en sécurité pendant mon tour du monde !! La civilisation est décevante parfois car maintenant tout à changé…. J’ai eu moi aussi beaucoup de chance.

Je vous félicite pour la manière dont vous décrivez les personnes que vous avez rencontrées : vous êtes quelqu’un de bien

Marianne

Bonjour Marianne,
Merci beaucoup pour votre message, c’est très gentil.
Encore aujourd’hui je pense que la Papouasie-Nouvelle-Guinée est un Paradis sur Terre, même si l’industrialisation et l’exploitation forestière massive transforment le pays petit à petit. Le tourisme aussi, un peu, mais sans excès je trouve, pour l’instant.
Mais ca devait être tellement différent encore dans les années 1990…
C’est vrai, parfois, on est mieux seul(e) à voyager : la liberté, déjà immense en voyage, n’a alors presque plus aucune contrainte :-)

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