Sept jours dans la jungle en Papouasie-Nouvelle-Guinée [1/5] – Bain de boue !

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 22-06-2014

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P1170476Introduction

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Récapitulatif : Je me trouve dans le sud-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans le petit camp forestier de Kamusi que je cherche à quitter vers le nord pour rejoindre la région des Highlands, les hautes montagnes au centre du pays. Voir l’article précédent

Voici la première partie de cette aventure terrestre à travers la jungle, accompagné de mon camarade Simon qui s’est porté volontaire pour m’accompagner jusqu’au bout, jusqu’à ce que nous atteignions, à pied, la route située de l’autre coté de la forêt. Puis nous continuerons ensemble vers la ville de Mount Hagen, notre destination finale, où sa famille pourra nous accueillir pendant quelques temps après cette fatigante expédition.
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Au revoir Kamusi

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Simon et moi sommes tous les deux très excités à l’idée de faire cette marche ensemble, nous avons conscience tous les deux qu’une grande aventure est sur le point de commencer. Aventure physique qui s’annonce difficile mais qui se révèlera surement être une belle aventure humaine avant tout.

Quant au groupe des Highlands, ils sont tellement heureux de ma présence parmi eux mais aussi tellement attristés par mon départ qu’ils m’offriront quelques petits cadeaux d’adieu : des « bilum » (sacs en bandoulière traditionnels), un peu d’argent qu’il me sera impossible de refuser, et même une carte SIM pour que je puisse les appeler quand je serai sorti de la jungle ! Dommage, je viens justement d’offrir mon téléphone portable à l’un de mes amis papous de Daru, pensant à tord que je n’en aurais plus besoin en PNG. Je pourrai toujours en racheter un plus tard !

Au moment de mon départ l’émotion est plus que palpable parmi mes camarades qui restent au village, les larmes leurs coulent des yeux… larmes de joie ou larmes de peine, la différence est minime et n’a que peu d’importance, il s’agit surtout d’émotion pure, de compassion et de fraternité.

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Première étape : Départ pour le ‘Bloc-3′

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Bob et Lucie, rencontrés quelques jours plus tôt, sont eux aussi originaires des Highlands. Ils m’avaient promis d’apporter leur ‘petite’ contribution à ce voyage en m’aidant à rejoindre le prochain camp forestier appelé ‘Bloc 3′, ils m’avaient assurés qu’ils trouveraient un moyen de transport et se sont démenés pendant plusieurs jours pour obtenir l’autorisation d’emprunter une voiture de service, un véhicule tout terrain qui nous permettra de rejoindre le camp suivant qui est la première étape de ce périple vers le nord.

Notre départ avait d’ailleurs été programmé puis annulé plusieurs fois, plusieurs jours de suite, à cause du véhicule en question qui n’était d’abord pas disponible et qui avait ensuite nécessité de longues réparations.

Le voilà maintenant en parfait état de marche et nous partons bien mais avec encore quelques heures de retard sur le planning, ce qu’on appelle ici le « PNG time », c’est à dire qu’un rendez-vous à 10h00 aura lieu à 11h00 ou 12h00 dans le meilleur des cas. Nous embarquons donc à l’arrière du pick-up, dans la remorque avec Simon, Lucie, Henry et plusieurs de leurs amis. C’est Bob qui conduit et nous quittons Kamusi en milieu d’après-midi (le départ ayant été fixé à 7h00 du matin!) pour arriver au camp ‘Bloc 3′ après un court trajet d’une demi-heure sur une piste de terre pour l’instant en bon état.

Nous nous arrêtons en fait un peu avant le camp forestier car une large rivière coupe la piste en deux et la compagnie d’exploitation forestière n’a pas jugé nécessaire de construire un pont. C’est donc une minuscule barge qui fait les aller-retours entre chaque rive lorsque quelqu’un souhaite traverser, ce qui n’arrive pas souvent… Il faut alors contacter à l’avance le responsable de la barge pour prendre « rendez-vous » ou bien patienter un long moment au bord de la rivière en attendant le batelier qu’on fait venir à grand coups de klaxon !

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Simon, Lucie et Bob m’accompagnent jusqu’au ‘Bloc 3′ à bord du véhicule de service

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Arrivés au bout de la piste, nous traversons la rivière à bord d’une petite barge

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Nous voilà de l’autre coté de la rivière, à présent nous sommes presque arrivés au ‘Bloc 3′

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Nous abandonnons le 4×4 sur la rive droite et traversons la rivière tous ensemble sur cette barge rouillée, cabossée, usée jusqu’à l’os, que quelque miracle ou magie noire maintient encore à la surface de l’eau.

Et puis nous finissons le trajet à pied vers le camp situé à quelques minutes de marche derrière la rivière. La piste de terre ocre-brune est sèche et poussiéreuse, la forêt qui nous entoure est magnifique, verdoyante, et semble pleine de vie. Les oiseaux nous accueillent de leurs cris rauques ou stridents, proches ou lointains, mais ne montrent jamais le bout de leur ailes.

Je découvre ce nouveau camp forestier constitué d’une trentaine de cahutes en bois où logent les travailleurs, d’un grand hangar sous lequel dorment de très vieux camions, des restes de véhicules en pièces détachées et quelques anciennes machines hors d’usage.

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Camp d’exploitation forestière du Bloc 3

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Bob et Lucie, qui m’accompagnent toujours, me demandent de les attendre dans le hangar avec Simon pendant qu’ils s’en vont discuter un long moment avec le responsable du camp. Ils tentent alors de négocier pour nous obtenir un véhicule et un chauffeur dans le but de rejoindre le village de Musula, notre prochaine étape. Mais il aurait été presque impossible de négocier avec le chef de camp, un misérable petit chef chinois aigri et antipathique, si nous n’avions pas obtenu l’aide du propriétaire des terres arrivé un peu plus tard dans l’après-midi : un très sympathique Papou qui par chance se trouvait dans le camp à ce moment là… Etant le chef de sa tribu, et donc officiellement le propriétaire des terres exploitées par la compagnie forestière, il a presque ‘tous les droits’ sur ces terres, en tout cas il est en position de force pour négocier quoi que ce soit avec la compagnie… Je lui dois une aide précieuse, que dis-je, indispensable, dans ma progression vers le nord.

Le véhicule est obtenu mais il est trop tard pour partir aujourd’hui, il y a encore plusieurs heures de route sur une piste de boue exécrable et notre chauffeur, un Malais-Chinois, nous averti tout de suite : il ne prendra pas la route à cette heure tardive pour risquer de finir embourbé et passer la nuit dehors au milieu des bois… c’est hors de question ! Aucun problème, ca nous va, nous partirons le lendemain matin.

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« Hangar aux véhicules et petite fille au papillon »

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Peu avant la tombée de la nuit nous disons au revoir à tous ceux qui nous ont accompagné jusqu’ici, qui se sont impliqués dans mon aventure afin de la rendre possible, qui se sont dévoués corps et âmes pendant plusieurs jours pour me permettre de continuer mon périple et qui doivent maintenant rentrer chez eux à Kamusi, après avoir accompli leur « mission », j’ai nommé : Lucie, Bob, et Henry. Seuls Simon et moi-même resterons à dormir au Bloc 3 ce soir.

Je leur promets à tous l’envoi d’un colis rempli de photos d’ici quelque semaines, une fois que j’aurai rejoint l’une des grandes villes indonésiennes de l’autre coté de la frontière. C’est la seule chose qu’ils acceptent de ma part, refusant absolument toute aide financière. Ils attendent surtout de moi que je les appelle quand je serai sorti de la jungle, que je leurs donne de bonnes nouvelles afin de les rassurer.

Ces gens sont incroyables et je n’oublierai jamais leur aide, leur dévouement, et leur grand coeur.

Une nouvelle journée se termine et me voilà ce soir enfoncé dans la jungle encore un peu plus. Dans cet endroit étrange, ce minuscule camp de travailleurs au milieu des bois, il n’y a tellement « rien » ici. Ce hangar et ces quelques cabanons et puis tous ces troncs alignés empilés les uns sur les autres et puis quelques vieux camions. Voilà, c’est tout. L’atmosphère n’est pas des plus chaleureuses, c’est un camp de travail et rien d’autre.

Dernière consolation de la journée, nous allons avec Simon prendre notre diner à la « mess room » , la petite cantine du camp où le cuisinier, un vieux Chinois, a préparé quelques délicieux plats traditionnels.

La lune apparait maintenant derrière une légère épaisseur de brume au dessus de la cime des arbres et illumine le camp de sa lueur blanche diffuse. Me voilà seul avec Simon qui ne parle pas anglais mais qui tente de m’enseigner le pidgin avec beaucoup d’enthousiasme. Nous partagerons cette nuit là, avec de nombreux moustiques : un cabanons vide, 2 petits lits en bois sans matelas et une douche froide et crasseuse à l’extérieur du bâtiment. Premiers moments entre nous et première soirée officiellement sur la route, que nous consacrons, faute de vocabulaire suffisant, à regarder des clips de musique sur son petit téléphone portable jusqu’à épuisement de la batterie. Je passerai personnellement la nuit à me battre contre les moustiques tandis que Simon ira dormir dehors où il sera un peu plus tranquille.

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Deuxième étape : En route pour Musula

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Après un très rapide petit déjeuner composé de quelques biscuits salés dont nous avions fait tout un stock à Kamusi, sous rencontrons notre chauffeur aux premières lueurs du jour. Il n’est visiblement pas très enthousiaste pour prendre la route vers Musula et nous le fait comprendre de suite. Mais les ordres sont les ordres alors il obéit et nous fait signe de monter en voiture. Nous grimpons dans la remorque après y avoir jeté nos sac-à-dos, puis nous allons chercher une quatrième personne, le « copilote », qui nous attend devant son bungalow de l’autre coté du camp.

C’est parti, nous quittons le Bloc 3 et filons maintenant vers le nord à bord du véhicule de service et je me fais alors la réflexion que, depuis Daru, depuis mon arrivée en PNG, je n’ai pas quitté une seule seconde les pistes de l’exploitation forestière et plus largement le réseau de transport du bois, que ce soit par mer, rivière, ou sur la terre ferme.

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La piste de terre se dégrade rapidement, et si nous avançons parfois très vite sur sol sec, nous faisons du surplace lorsque nous devons traverser d’immenses zones de boue dans lesquels la voiture s’enfonce et reste embourbée de longues minutes avant que le chauffeur ne trouve l’angle idéal pour débloquer les 4 roues motrices pleines de glaise.

La forêt de chaque coté de la piste est magnifique, si dense et parfois tellement haute, plus belle encore quand nous avons la chance de l’apercevoir depuis quelque hauteur, lorsque nous traversons des zones vallonnées. Quelques chemins secondaires partent dans toutes les directions à travers les bois, vers les zones de défrichage que nous ne voyons pas depuis notre piste.

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Nous profitons pleinement du paysage depuis notre place privilégiée… debout dans la remorque du 4×4 ! Accrochés des 2 mains pour ne pas être projetés sur la route à chaque virage. Il nous est impossible de nous assoir à cause de la vitesse et des secousses et des nombreux bonds que fait le véhicule à chaque imperfection sur la route. Nids de poules ou nids d’autruches, profondes tranchées de boue laissées par les camions lacérant la piste de part et d’autres, rivières à traverser à gué… les « imperfections » ne manquent pas. Impossible de lâcher la barre une seule seconde pendant tout le trajet.

Nous profitons tellement bien du décors que nous avons même droit aux giclées de boue dans la figure à chaque fois que le véhicule « tombe » dans une marre de glaise ou tente de s’en dépêtrer en faisant tourner ses roues à toute allure jusqu’à ce que les pneus reprennent leur prise.

Le chauffeur s’énerve un peu plus à chaque fois que nous nous embourbons et cherche maintenant à nous convaincre de repartir sur nos pas, il n’en peut plus de conduire dans cette boue et a perdu tout espoir d’arriver… au bout ! Mais Simon est déterminé à rejoindre Musula aujourd’hui, il est pour lui hors de question que nous fassions marche-arrière. L’ambiance dans la voiture est tendue.

Et puis, à force de tenter le diable, à force de vouloir aller toujours plus loin sur cette piste boueuse à l’extrême, ce qui devait arriver arriva… Le véhicule s’embourbe dans 50 cm de glaise collante et reste totalement bloqué malgré tous les efforts du chauffeur pour l’en sortir. Situation particulièrement stressante car nous sommes loin de tout, aucun camion n’emprunte cette piste à cette saison de l’année et nous ne savons pas si nous allons pouvoir repartir. Le chauffeur est à bout de nerf. Simon prend le volant mais sans plus de résultat. A force de pousser sur l’accélérateur, toute la terre se trouvant sous les roues a été évacuée vers l’arrière et notre véhicule repose maintenant entièrement sur son ventre, sur un dôme de glaise compacte.

Simon, plus déterminé que jamais, retire alors ses vêtements déjà pleins de boue sans perdre une seconde et s’allonge en caleçon sur la piste pour tenter de retirer, à mains nues, la montagne de glaise qui retient notre voiture en otage. Notre copilote papou et moi-même en faisons maintenant autant, allongés à plat ventre dans la boue, nous retirons des paquets de terre de sous le véhicule, que nous envoyons valser le plus loin possible dans le fossé, nous creusons, poussons, raclons la boue avec toute la longueur de nos bras pour être aussi efficaces que nous le pouvons. Quand il devient possible de se glisser sous le véhicule alors nous continuons notre travail de forçat un peu plus en profondeur, libérant petit à petit notre voiture de son emprise en échange de quelques litres de sueur versés et d’un sacré bain de boue.

Une heure pour libérer le véhicule. Une heure à racler cette glaise lourde et collante à pleines mains sous un soleil de plomb. Le chauffeur, qui n’a pas voulu mettre les mains à la pâte, est très en colère mais ne parvient toujours pas à convaincre Simon de rebrousser chemin. Ce dernier restant toujours positif, déterminé et plein d’énergie.

Notre voiture repart enfin, doucement mais surement, glissant à nouveau dans d’autres tranchées de glaise, dont nous mettons à chaque fois plusieurs minutes pour nous libérer, priant pour pouvoir en sortir et ne pas rester bloqué une heure de plus…

Nous continuons notre petit bonhomme de chemin dans les mêmes conditions extrêmes pendant un bon moment avant de nous retrouver à nouveau sur de la piste « carrossable ». C’est là, alors que nous gagnons de l’altitude et que le paysage devient plus vallonné, que nous prenons en stop trois passagers supplémentaires : des chasseurs papous armés de leurs arcs et de leurs flèches, revenant bredouilles de la chasse. Ils rentrent à pieds vers Musula, le village où ils habitent, et ont tout de même ramassé quelques légumes dans les bois, qu’ils partagent avec nous en guise de remerciement. Nous faisons acquisition d’une poignée de gros concombres juteux et rafraichissant que nous dégusterons tranquillement une fois arrivés à Musula.

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Tout au bout de la piste, il y a Musula

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Nous arrivons enfin à Musula après 3 ou 4 heures de route pour ce qui n’aurait du être qu’un petit trajet d’une heure ou deux. Le village est situé au bout de la piste, il est techniquement impossible d’aller plus loin en voiture. Je remercie humblement notre chauffeur qui, malgré sa mauvaise humeur, s’est donné du mal pour nous conduire jusqu’ici. Je préfère par contre ne pas lui souhaiter « bonne chance » pour le trajet du retour, de peur de le voir exploser de fureur… Le pauvre s’apprête en effet à refaire toute la route dans l’autre sens mais avec 2 personnes de moins à bord, et autant de bras en moins en cas de problème. Je prie pour qu’ils ne s’embourbent pas… Mais je ne saurai jamais comment s’est passé leur voyage de retour.

Musula est un tout petit village sans aucun magasin mais qui a quand même la « chance » d’être connecté par piste à Kamusi. Même si le chemin est très long les habitants de Musula font parfois le trajet à pied, pendant plusieurs jours, pour aller acheter des produits ou des vêtements à Kamusi.

Nous prenons notre déjeuner au village où Simon retrouve des amis qu’il n’avait pas vu depuis plusieurs mois, plusieurs années pour certains. Repas très simple à base de sagou et de kumu (légumes verts). Pendant que nous mangeons, Simon explique à ses amis la raison de notre venue et leur demande une escorte pour aller jusqu’au prochain village. Deux jeunes gaillards se portent volontaires pour nous accompagner à travers les bois pour une demi-journée de marche.

Après un repas bien nourrissant et une petite toilette à la rivière, nous sommes enfin prêts à partir, et cette fois nous allons user nos jambes…
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La suite au prochain article !

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Commentaire(s) (6)

Une sacrée aventure avec ce 4X4. Paris-Dakar, à coté de cela, c’est du pipi de chat….
Nous sommes toujours dans l’histoire à chaque lecture de tes écrits.
Toutes ces familles sont toujours aussi accueillantes, c’est vraiment une leçon pour nos pays occidentaux.
On te souhaite une bonne continuation.

C’est vrai que les coureurs du Paris-Dakar, au moins ils ont une place DANS la voiture, pas SUR la voiture…
Mais il faut bien reconnaitre que celui à qui tout le mérite revient dans cette « course » contre la boue, c’est le pilote, enfin, le conducteur… qui doit faire preuve de beaucoup de patience mais aussi avoir une conduite très technique pour déplacer le véhicule dans cette rivière de glaise.

Et bien, ça, c’est de l’aventure ! :-)
Je me pose juste une petite question au fur à mesure que ton récit avance : Comment Simon a t’il prévu de rentrer ? A-t-il prévu de faire demi-tour dès votre arrivée à Mount Hagen ? D’attendre un peu des conditions plus favorables (piste + sèche) ? De passer par un autre chemin / autre moyen de locomotion ?
Bonne continuation,
Nico

Salut Nicolas…

En effet, bonne question !
Simon a prévu de revenir à Kamusi en avion, mais plus tard après au moins 1 ou 2 mois passé dans sa famille à Mt Hagen.

Il y a en effet une micro piste d’atterrissage à Kamusi (comme dans presque toutes les villes/villages de PNG) qui peut accueillir des petits avions d’une dizaine de personnes maximum.

Cet aérodrome est le SEUL moyen de transport officiel pour entrer ou sortir de Kamusi, c’est par là que sont arrivés tous les travailleurs du camp et c’est par là qu’ils en sortent s’ils veulent en sortir.

Il n’y aucune liaison régulière et il faut donc contacter la compagnie locale pour « louer » l’avion comme on loue un taxi, c’est donc assez cher mais je crois que les gens se débrouillent en général pour partager la « course » et partager les frais.

De plus, quand les gens reviennent à Kamusi, ils rapportent toujours avec eux des biens en tout genre, des vêtements, des noix de bétel, de la nourriture en boite, etc., n’importe quoi qui puisse être revendu sur place, ce qui permet de faire du business et de rembourser (en partie ou complètement) le prix du vol (voire même avec bénéfices). C’est ce qu’à prévu de faire Simon lorsqu’il reviendra à Kamusi.

Voilà ! ;-)

Depuis 20 min, je souffre d’une maladie terrible, la jalousie :-)
Je garde la fin pour plus tard, mais c’est vraiment parce que je dois filer.

Au fait, pour tes histoires de visa indien : les ambassades du Népal et du Sri Lanka ne délivre que des visas de 3 mois et simple entrée. Au Bangaldesh l’ambassade m’a délivré, ma demande étant accompagnée d’une lettre manuscrite, et après une interview, et après avoir guardé mon passeport 18j, un visa de 6 mois double entrée. Enfin, sans aucune difficulté, au Myanmar j’avais eu un visa de 6 mois multi entrées à l’ambassade de Yangon, et mon frère, un visa de 4 mois triple entrées au consulat de Mandalay. Je crois qu’en Thaïlande et en Malaisie, tu as aussi à peu près ce que tu veux. Le problème, ce sont les pays frontaliers.

Merci pour les infos ! Je crois bien finalement que je vais passer par le Myanmar/Bangladesh… J’ai quelques questions à te poser, pour les visas entre autres, je t’envoie un e-mail !

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