Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 25-06-2013
Introduction
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Après avoir quitté Cairns 5 jours plus tôt et roulé 2500 km vers le cœur de l’Australie, me voilà à Alice Springs, dans la région qu’on appelle le « Red Center », le Centre Rouge de l’Australie, à cause de la couleur rouge de cette terre brulée par le soleil.
Toujours accompagné de Corentin, Karl et Annika, mes compagnons de route, nous louons ensemble une voiture pour aller visiter les paysages uniques de cette région désertique. Nous verrons notamment le célèbre rocher d’Uluru, un monolithe gigantesque et sacré pour le peuple aborigène, les formations rocheuse de Kata Tjuta et de Kings Canyon.
Comme il n y pas grand chose d’original à dire, et que les photos parlent d’elles-même, je vous laisse découvrir notre petite aventure en images :
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- Nous louons cette fois une voiture pour aller visiter la région d’Uluru, un mini 4×4 est nécessaire pour pratiquer les pistes en terre qui séparent les différents lieux d’intérêt.
- Notre première destination : Uluru, à 450km au sud-ouest d’Alice Springs
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- Nous empruntons des portions de pistes de plusieurs dizaines de kilomètres, certaines sont en bon état, d’autres moins. Nous sommes parfois obligé de rouler très lentement. Aussi, nous gardons toujours un œil sur les animaux qui peuvent débouler sur la route à tout moment, notamment les kangourous…
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- Température de croisière : 45°C !
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- La terre est sableuse, orange ou rouge, et toujours brulante sous le soleil du désert.
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- Le mont Conner, posé tout seul au milieu de la plaine, qui de loin ressemble un peu à Uluru mais nous n’y sommes pas encore.
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- Enfin, nous y voilà, Uluru, Ayers Rock, l’un des symboles de l’Australie, l’une des attractions les plus populaires, et surtout l’un des endroits les plus sacrés pour le peuple aborigène. La vue du Rocher est magnifique, nous sommes émus. Il est posé là devant nous comme un bijou de grès, étalant sa splendeur au milieu de son écrin rouge et jaune, désert aride parsemé de végétation desséchée.
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- La route nous fait faire le tour impatiemment avant d’arriver au parking/spot-photo où tout le monde s’arrête pour la fameuse photo au coucher du soleil, qui donne à la roche cette teinte si rouge.
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- Eh oui aujourd’hui Uluru c’est avant tout une attraction touristique, je suis quand même agréablement surpris qu’il n’y ait pas plus de monde devant ce symbole de l’Australie connu dans le monde entier.
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- Nous passerons la nuit sur un terrain vague à quelques dizaines de kilomètres du Rocher, car il est interdit de camper dans le parc national. Mais nous reviendrons le lendemain pour une petite ballade ! Après que le vent se soit levé très fort, que les tentes se soient envolées et que l’orage ait éclaté au milieu de la nuit, nous dormirons tous les 4 dans la voiture sous une chaleur étouffante. Le lendemain matin la voiture ne démarre plus, batterie complétement vidée… La foudre se serait-elle abattue sur nous pendant la nuit..?
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- Après qu’un aimable chauffeur de bus ait accepté de nous dépanner, nous repartons vers Uluru et arrivons juste à temps pour admirer le lever du soleil sur le Rocher.
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- « Comment ca, c’est ca Uluru ? boaf, c’est qu’un gros caillou ! »
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- Nous sommes au pied du Rocher, c’est d’ici que partent les randonneurs qui se risquent à l’escalader via ce petit sentier aménagé sur la roche. Grimper au sommet D’Uluru est un sacrilège absolu pour les Aborigènes, c’est comme si vous bruliez une Bible sous le nez d’un Chrétien, en fait bien pire encore. Malgré les consignes et les panneaux encourageant à NE PAS GRIMPER le Rocher, quelques touristes peu scrupuleux y vont quand même…
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- Nous ferons le tour du rocher à pieds, une ballade d’une dizaine de kilomètres où nous apprenons, grâce aux nombreux panneaux d’information, des tas de choses sur l’histoire aborigène locale, ou encore sur la végétation, la géologie et la géographie de cette région. Le rocher agit comme un récupérateur d’eau de pluie (quand il pleut, parfois), ce qui permet à la végétation de proliférer et aux animaux de s’y abriter. Cette trace noire sur le Rocher là, c’est des sédiments déposés par le ruissellement de l’eau de pluie qui forme comme une cascade.
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- Non seulement il fait très chaud mais nous sommes aussi envahis par les mouches, c’est terrible…
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- Mais qu’est ce que c’est beau !
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- On se rend mieux compte, en faisant le tour à pieds, à quel point le Rocher est immense, massif et imposant.
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- Par endroits la surface du Rocher est creusée par d’énormes trous causés par l’érosion. Certains sont même des grottes dans lesquels des cérémonies aborigènes avaient lieu autrefois. Certaines portions du Rocher sont tellement sacrées qu’il est demandé aux touristes de ne pas prendre de photos, afin de respecter les croyances ancestrales.
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- Etrange végétation, parfois brulée par les feux de bush mais jamais vaincue !
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- Certaines grottes sont accessibles aux marcheurs et offrent le spectacle de peintures rupestres aborigènes.
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- Nous avons quitté Uluru et roulons maintenant en direction des Kata Tjuta, une autre formation rocheuse impressionnante.
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- Un petit trek de quelques heures nous emmène au cœur des Kata Tjuta (ou Monts Olga), le vent est fort dans ces petites vallées rocheuses, il n’y a absolument personne et certains points de vue sont à couper le souffle.
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- Nous sommes restés plus d’une heure dans cet endroit qu’aucune photo ne pourrait présenter à sa juste valeur. Les 2 parois qui nous entourent sont gigantesques et quasiment à la verticale, à quelques mètres en face de nous le sentier tombe en pente dure et continu son chemin sur des kilomètres à travers la forêt qu’on voit au fond de la vallée. Au loin, tout au bout, d’autres sommets majestueux ferment l’image et forment comme une immense arène tout autour de nous. Endroit absolument indescriptible sorti tout droit d’un film de science-fiction se déroulant sur une planète lointaine…
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- Le sentier nous ramène tranquillement jusqu’au point de départ et jusqu’à la voiture où nous pourrons prendre notre gouter bien mérité !
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- Nous avons passé la nuit sur ce bord de route désert, sur ces bancs en béton inconfortables, surpris et réveillés par un chien sauvage en pleine nuit. Malgré une belle petite peur collective l’animal ne nous voulait aucun mal, seulement à la recherche de nourriture.
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- Après plusieurs heures de route nous voici au Kings Canyon où nous attaquons une autre belle ballade, sacs-à-dos chargés d’eau, crème solaire, lunettes de soleil et chapeaux, c’est parti !
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- Karl notre camarade japonais a beaucoup de mal dans la grosse montée du début, le pauvre, il nous confit en haut que c’est la première fois de sa vie qu’il fait une « randonnée », la première fois qu’il a autant marché!
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- Annika, notre camarade allemande, elle pète la forme ! Malgré la chaleur étouffante nous sommes tous gonflés d’énergie par la beauté du lieu.
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- Nous grimpons et découvrons des mini « clairières », et puis ces arbres et ces buissons qui poussent sur de la roche, il n’y a pas d’eau, pas de terre, même pas de sable, rien.
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- Des passages entre les rochers nous emmènent vers des endroits nouveaux, des points de vues différents à chaque fois.
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- Splendeur indescriptible de la nature…
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- Karl s’amuse comme un fou à courir de rocher en rocher, mais il nous fait un peu peur le petit, nous devons faire attention à lui à chaque fois qu’il s’approche du précipice!
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- Si Dieu existe, c’est un artiste…
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- Nous nous sentons tout petits au milieu de ces géants de pierre, en face de ces vallées infinies.
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- Entre 2 sommets, au milieu des amas de roche rouge, nous découvrons ce petit oasis, non nous ne rêvons pas, c’est bien de l’eau !
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- Ici le seul moyen de passer est d’emprunter cet escalier construit sur la paroi rocheuse. Nous arrivons à la fin de notre ballade qui aura durée 4 ou 5 heures en prenant notre temps.
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- Quelque part sur la route du retour. « Attention, traversée de chameaux ! »
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- Eh oui, on nous avait prévenu ! … Nous croiserons plusieurs fois des troupeaux de chameaux sauvages au milieu de la route (en fait plutôt sur les pistes en terre). Il ne sont pas craintifs, il faut s’approcher très prêt pour les faire sortir de la route.
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Dans quelques heures nous serons de retour à Alice Springs, après avoir parcouru 600 km dans notre petite voiture de location. Nous déposerons Annika à l’aéroport car elle rentre ce soir à Cairns, en avion. Et puis nous dirons au revoir à Karl qui a réservé une chambre dans un hôtel en attendant de prendre une décision sur la suite de son voyage. Corentin et moi-même continuons la route ensemble, nous camperons dehors ce soir à la sorti de la ville, prêts à quitter Alice Springs en autostop le lendemain, direction : Adélaïde !
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Si vous n’en n’avez pas encore mare de regarder des photos, vous pouvez aller jeter un œil à l’album-photo intégral, ci dessous :
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Les photos parlent d’elles-mêmes. Elles sont bien jolies et nous font rêver. Couleurs et immensités…Un sentiment de solitude semble y régner. A part les moustiques et les mouches qui doivent être les seuls habitants du coin.
Uluru est toujours, sur toutes les revues où photos, ainsi que dans votre blog, aussi surprenant. Dommage que vous nous donniez pas plus d’informations sur « son origine, et sa composition ».
Bonne continuation.
Je crois bien que ton anniversaire se rapproche Julien.
Un nouveau 9 juillet s’additionne au 3 précédents.
Troisième année d’aventures et d’absence mais quatrième fois que ces vœux te parviennent.
Bon courage pour la suite de ton long voyage et de tes si nombreuses découvertes.
Merci beaucoup pour votre message! Un nouvel article arrive très bientot sur le blog… A bientot
Hello Julien,
Un joyeux anniversaire à Monsieur l’aventurier !!
Continue de rêver ta vie et de vivre ton rêve
Tchoo !
Merci Nico super content de voir que tu suis le blog toujours et toujours après plus de 3 ans, merci pour tes nombreux messages qui me font plaisir à chaque fois et qui contribuent aux discussions et à l’intérêt des articles. J’espère qu’on se croisera un de ces jours si tu te décide à voyager