Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Bon plan, Océanie | Publié le 20-06-2013
Mots-clefs :Alice Springs, Australie, australie_julien, camping-car, désert, Julien, Marble devils, outback, relocation, road-trip
Introduction :
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Le 20 Novembre 2012, je quitte Cairns avec mon pote Corentin, ancien collègue de travail conducteur de pédicab, ainsi que Karl, japonais, et Annika, allemande, 2 autres voyageurs rencontrés sur le site web Gumtree après avoir laissé une annonce pour du covoiturage.
Ensemble, nous partons pour un road-trip de 2500 km qui nous emmènera à Alice Springs, en plein milieu du désert australien, d’où nous irons visiter le célèbre monolithe d’Uluru et les magnifiques paysages de cette région.
Mais dans un premier temps je vous propose un article-photos sur la première partie du road-trip, notre voyage en camping-car de Cairns jusqu’à Alice Springs.
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C’est quoi la « relocation » de véhicule ?
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Avec mes camarades de voyage, Corentin, Karl et Annika, nous louerons un camping-car pour faire ce trajet qui nous prendra 4 jours. Pour ne pas payer trop cher de location de véhicule et d’essence, nous décidons tous ensemble de louer un camping-car via ce qu’on appelle la « relocation ».
Comment ca marche : En Australie (ou ailleurs) les touristes louent des véhicules pour voyager d’une ville à une autre, mais ils ne reviennent pas forcément à leur ville de départ. Du coup les compagnies de location se retrouvent toujours confronté au même problème : elles accumulent des véhicules dans certaines villes alors que d’autres villes manquent de véhicules au même moment. En effet la circulation de ces véhicules n’est pas parfaitement équilibrés dans les 2 sens.
Le problème est encore plus marqué en Australie où les distances entre 2 villes sont souvent énormes (plusieurs milliers de kilomètres).
Pour palier à ce problème les agences de location ont mis en place un système intelligent, qui arrange le touriste autant que la compagnie elle-même : une location de véhicule à très bas prix pour aller d’une ville A à une ville B. La ville A étant en surabondance de véhicules, la ville B étant en déficit de véhicules. C’est ce qu’on appelle la relocation.
Pour organiser tout cela, des sites internet répertorient le trop plein de véhicules des différentes compagnies sur une même liste, avec les dates de départs souhaités par la compagnie, le prix de la relocation, le nombre de jours alloué au voyage, etc.
Quelques sites internet de relocation en Australie :
- http://www.imoova.com/
- www.jayride.com.au/
- http://www.drivenow.com.au/
Il est donc possible de louer un véhicule pour quelques dollars par jour ! Par exemple notre camping-car nous coutera 5$/jour pendant 5 jours, soit 25$ de location ! De plus la compagnie de location nous rembourse 300$ d’essence, environ la moitié de ce que nous avons consommé (600$ d’essence en tout). Nous déciderons aussi de prendre l’assurance (25$/jour mais facultative) ce qui nous donne un total de : 25$ (location) + 125$ (assurance) + 300$ (essence) = 450$. Comme nous sommes 4 personnes à partager les frais, nous ne payerons que 110$ chacun ! Pour une location de camping-car sur 5 jours, 2500 km de route et autant d’essence payé au prix fort au milieu du désert, ca n’est vraiment pas cher, 110$/personne, c’est presque donné !
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- Cliquez sur la carte pour l’agrandir
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Le road-trip en images !
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- Quelque part du coté de Townsville, un peu dans les terres : les Wallaman falls, une chute d’eau de 268 mètres de hauteur. Impressionnant !
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- Corentin et moi-même nous relayons pour conduire l’énorme camping-car. Pas évident à manier au début, mais ensuite ça roule tout seul sur les interminables lignes droites du désert australien.
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- Annika et Karl à l’arrière du camping-car
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- Une pause déjeuner sur le bord de la route, au milieu du désert par 40°C
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- Des restes d’animaux morts jonchent les bords de la route. Le terrain est hostile et la chaleur n’y est surement pas pour rien ! Nous verrons beaucoup de carcasses de kangourous mais aussi des vaches, des chameaux et d’autres petits animaux.
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- La route est parfaitement droite et immaculée, le paysage est plat et monotone. Les souvenirs de mon voyage à vélo me reviennent. Mais cette fois c’est tellement facile, trop facile même, je suis presque mal à l’aise de me déplacer aussi vite et sans effort dans ce paysage qui impose le respect.
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- Deuxième soir, quelque part au milieu de l’outback…
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- Coco à Karl : « Attend attend, non, pas maintenant ! »
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- Nous dinons sur une petite aire de repos à la nuit tombée, quand la chaleur est un peu plus supportable.
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- Le croisement des routes au milieu du désert : » Three Ways Roadhouse ». A l’est il y a Townsville/Cairns (d’où nous venons), au nord il y a Darwin, et vers le sud c’est Alice Springs, notre destination (voir la carte, quand la route prend un angle de 90° vers le sud)
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- Des termitières géantes sur le bord de la route, par milliers, par millions ! … mais pas une seule termite, mais où sont-elles passées ?
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- Certaines termitières sont plus hautes que nous !
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- Des mini-tornades font rage dans l’outback, elles deviennent parfois noires en aspirant les cendres de la végétation carbonisée par les feux de bush.
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- Un des nombreux road-trains croisés sur la route
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- Nous avons passé la nuit sur ce terrain abandonné, juste derrière le bar-restaurant du village
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- Les « Marble Devils » : des formations rocheuses étonnantes
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- C’est ce qui s’appelle « avoir la tête dans le cul » !
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- Les « Marble Devils », en francais les Diables de Marbre, tirent certainement leur noms de leur couleur rouge, ou encore de la température infernale qu’il y fait en été.
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- La végétation est carbonisée, non seulement il fait très chaud mais il n’y a pas d’air, pas de vent, on peut voir les cendres de cet arbre encore intactes le sol
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- Etonnant rocher, n’est ce pas ?
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- Annika sur les hauteurs des Marble Devils
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- Les termitières sont partout, elles résistent à la chaleur et aux feux de bush. Mais nous n’avons toujours pas vu une seule termite…
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- Coco fait sa gym !
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- Il fait chaud, tellement chaud… Le thermomètre indique 45°C. L’air est tellement sec que lorsque nous sommes au soleil nous ne transpirons pas, nous brulons ! Une fois à l’ombre, la température descend légèrement et notre corps est de nouveau capable de transpirer. Alors nous baignons dans notre sueur.
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- Une station-service farfelue aux couleurs extra-terrestres, agrémentée de toute l’histoire paranormale locale…
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- Il fait tellement chaud que le frigo parvient difficilement à rester au dessous de 25°C. Le lait frais s’est transformé en fromage après 3 jours de route ! (Délicieux fromage blanc, nous l’avons d’ailleurs mangé). Quant à l’eau qui sort du robinet du camping-car, elle est tellement chaude qu’elle en est imbuvable (60, 70°C ou plus?). Nous devons attendre qu’elle refroidisse à l’ombre avant de la boire. Pas très rafraichissant… mais cependant très pratique pour le café.
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- Nous voilà arrivés à Alice Springs après 4 grosses journées de route. Nous avons décidé de dormir dehors ce soir pour économiser notre argent mais nous hésitons encore… La chaleur, les moustiques, les histoires d’insécurité, que faire ? Nous rêvons à un endroit frais pour nous poser, d’une piscine, d’une bière fraiche, nous rêvons, nous rêvons…
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- Après une demi-heure de marche pour rejoindre le centre-ville, le miracle se produit : une femme s’arrête en voiture et nous propose de nous prendre en stop. Non seulement elle nous propose un lift mais aussi l’hébergement dans sa maison ! Par politesse nous hésiterons longuement avant d’accepter… Une fois chez elle, nous hallucinons : petit jardin vert, piscine, le mari nous sort des bières du frigo et commence à préparer le barbecue… Nous hallucinons ! Il y a bien un bon dieu pour les âmes vagabondes !
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- Après quelques bonnes bières extra-fraiches et une heure passée dans la piscine au fond du jardin, nous attaquons le diner. C’est magique !
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- Merci à toute la petite famille qui nous a accueilli si chaleureusement à Alice Springs
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Voir l’album-photo complet :
Nous sommes complétement avec toi, on vit vraiment ton aventure ; avec cette façon (-photos + commentaires-) que tu nous proposes, nous aussi on a chaud, nous aussi on a soif.
Cette chaleur doit être vraiment à la limite du supportable. Mais alors quel bonheur de trouver une famille qui vous accueille avec boissons fraîches, repas et surtout piscine. Cela parait presque irréel.
Oui, les photos sortent également de l’ordinaire et c’est un vrai régal pour tous ceux qui sont dans leur fauteuil.
Bon courage à toi et à ton copain Adrien qui est bien loin de l’Australie.
Nous aurons bientôt de ses nouvelles, et des récits de ses aventures, je pense.