Julien et David en Nouvelle-Zélande : (2/3) D’Invercargill à Picton

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 23-01-2012

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Ceci est la 2eme partie de l’aventure fraternelle. Pour lire ou relire la 1ere partie, cliquez ici.

Dans cet article, nous vous emmenons sur les sentiers de randonnée de l’ile du sud. Du trek de Kepler à Te Anau, ses fjords et ses sommets enneigés, jusqu’au Moonlight track de Queenstown et sa végétation désertique, des routes dépeuplées au sud traversant des pâturages infinis jusqu’aux collines verdoyantes de Picton au nord, découvrez la beauté et la variété des paysages de l’ile du sud de Nouvelle-Zélande, sac sur le dos, pouce tendu, et chaussures bien accrochées !

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Itinéraire – 2eme partie : d’Invercargill à Picton (ile du sud)

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Imgp0463Une petite pause pipi en pleine nature, sur la route de Te Anau. Nous avons quitté Invercargill après avoir racheté un litre d’alcool à brûler pour notre réchaud et de quoi réparer la gourde. Nous sommes prêt à reprendre l’aventure ! Après avoir eu comme seul et unique objectif d’aller vers le sud, après avoir ateint l’extrêmité sud de la Nouvelle-Zélande, nous repartons maintenant vers le nord. Direction Te Anau où nous avons prévu de faire un trek au milieu des fjords. Notre premier conducteur à la sortie d’Invercargill est un jeune électricien aux cheveux longs écoutant du métal sur son vieux poste radio. Il nous embarque dans sa petite voiture bordelique et grincante pour nous déposer quelques dizaines de kilomètres au nord d’Invercargill. Notre 2eme conducteur, que nous n’attendrons pas longtemps, n’est ni plus ni moins que le directeur de l’université de Wellington! Il nous explique qu’il fait l’aller-retour en avion tous les week-end entre Wellington (où il habite) et Queenstown, une ville balnéaire de l’ile du Sud où il aime venir se relaxer au bord du lac Wakatipu après sa semaine de travail. Un personnage très interressant, plein d’humour, qui s’exprime dans un anglais littéraire facile à comprendre ; c’est avec tristesse que nous lui dirons au revoir au moment où nos chemins devront se séparer.

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P1130300Plus que 74 km avant d’arriver à Te Anau. Un objectif assez proche mais que nous n’atteindrons que le lendemain. Faute de trafic, l’autostop se transforme en randonnée sur ces routes extrêmement peu empruntées de l’arrière pays néo zélandais.

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P1130301Sur la route nous croisons de nombreux élevages de moutons, de vaches, de cerfs, d’élans, et même de lamas. Des animaux destinés à la boucherie pour le marché océanien et européen.

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Imgp0468Fatigué d’attendre désespérément une éventuelle voiture qui ne passera pas, nous déciderons de passer la nuit sous ce porche en face du terrain de rugby. En Nouvelle-Zélande même le plus petit des villages possède son terrain de rugby. Nous reprendrons donc le stop demain matin après une bonne nuit de sommeil et un café chaud. Nous sommes encore très au sud de la Nouvelle-Zélande et il fait très froid la nuit. C’est avec impatience que nous attendons le retour sur l’ile du nord pour un peu plus de chaleur !

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P1130317Avec l’aide de quelques fermiers locaux nous sommes enfin arrivés à Te Anau, cette petite ville construite au pied des fjords et des lacs de la côte ouest. Nous avons récupéré des cartes et des informations auprès de l’office du tourisme et sommes prêt à nous lancer dans ce trek de 60 km qui nous emmènera à plus de 1400m d’altitude. Malheureusement les infos ne sont pas très bonnes : le sommet est inaccessible à cause de la neige depuis le début de l’hiver, la piste est donc fermée sur toute la partie haute du trek. De plus, la météo ne s’annonce pas très bonne pour les prochains jours : nous aurons surement de la pluie et il faudra faire avec. Allez, ca n’est pas un peu d’eau qui va nous arrêter, quelle que soit ca forme, pluie, glace ou neige, on avance et on verra sur place, c’est encore le meilleur moyen de se faire une idée de la situation !

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P1130335Le Kepler track (piste de Kepler). Début du trek et déjà quelques heures de marche dans les jambes et la fin du jour qui s’annonce. En mode Robinson Crusoé nous ferons du feu sur cette plage déserte pour faire griller nos tartines de pain de mie et faire chauffer notre café. C’est ici que nous ferons notre première rencontre avec les fameux « sand flies » (mouches des sables) qui sont en fait une sorte de tout petit moustique qui pique douloureusement. Au coucher du soleil nous aurons à faire à d’incessantes attaques de sand flies à l’orée du bois mais il nous suffira de nous réfugier sur la plage, loin des arbres, ou juste au bord du feu pour être un peu plus tranquille. Nous passerons la nuit dans une cabane en bois dans cette même forêt, un plancher, 4 poutres et un toit aménagé pour les randonneurs de passage. Notre sac de couchage nous protègera des sand flies aussi bien que du froid pendant la nuit.

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P1130362Après une demi-journée de marche à l’ombre des arbres nous sortons enfin de la forêt pour découvrir cet impressionnant décor. Du jaune, du vert, du rouge, un joli lac dans le creux de la vallée et une chaine de montagne enneigée tout au fond ; plus nous montons en altitude et plus la vue est impressionnante.

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P1130352Notre objectif, le Mont Luxmore à 1472m d’altitude, se trouve juste derrière ce massif montagneux. Nous espérons y être avant ce soir. Nous marchons vite dans ce décor époustouflant qui nous gonfle d’énergie mais les gros nuages gris qui s’avancent vers nous ne nous rassurent pas vraiment !

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P1130371Une petite pause dans un refuge nous permettra de nous reposer et de manger un peu avant d’attaquer la partie difficile. En discutant avec le Ranger, qui est le seul occupant du refuge, nous apprenons que la piste est recouverte de neige juste après le chalet, et que le Mont Luxmore est très difficilement accessible. De plus, nous n’avons aucun équipement de haute montagne, guêtres, chaussures à crampons ou raquettes, il va falloir se débrouiller avec les moyens du bord !

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P1130384Les « moyens du bord », c’est un bout de ficelle enroulé autour de chaque chaussure qui nous servira en même temps d’antidérapant sur la couche de neige glissante et de guêtres improvisées pour éviter d’avoir trop de neige dans les chaussures. Sans aller jusqu’à dire que c’était inefficace, le résultat s’est avéré plutôt médiocre !

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P1130450Allez, on n’a pas peur, on y va ! Etant un peu plus rassuré que David, j’irais devant pour ouvrir la voie. Le sentier n’est plus visible, il est complétement recouvert par la neige, entre 20 cm et un mètre de neige. Mais quelques anciennes traces de pas sont encore présentes et nous permettent de deviner le chemin, à défaut de le voir. Il faut faire très attention à chaque enjambée et ne pas être trop brutal pour ne pas s’enfoncer la jambe dans la neige jusqu’à la ceinture. Une cheville tordue ou un genou blessé serait catastrophique dans un endroit pareil… Nous aurons quelques frayeurs par moment en traversant d’un seul coup la couche de neige ou en voyant l’autre disparaitre dans le sol, donnant lieu à de bonnes rigolades après s’être assuré que tout allait bien.

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P1130380_BISDavid en mode « Man vs Wild » cherchant à survivre au milieu des massifs enneigés de Nouvelle-Zélande. La relève de Bear Grylls est assurée !

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P1130424Après plus de 2 heures de marche éreintante dans la neige, après avoir traversé de nombreux ruisseaux en sautant de pierre en pierre et survécu aux nappes de glace extrêmement glissantes menant tout droit au fond de la vallée, nous sommes arrivés sain et sauf au sommet du Mont Luxmore. Et quelle vue depuis là-haut ! Les fjords à l’ouest, recouverts de forêts impraticables, la plaine à l’est sur laquelle on peut apercevoir au loin quelques zones habitées, la chaine des Southern Alps qui domine l’ensemble sur l’axe nord-sud, là, nous sommes vraiment au coeur de la Nouvelle-Zélande, celle qui fait rêver, celle qui fait qu’on a traversé la moitié de la planète pour s’y rendre et qui fait qu’on y reviendra un jour !

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Imgp0590Vue depuis le Mont Luxmore. L’impression d’avoir atterri au milieu d’une bande dessinée d’Hergé. Tintin au Tibet. L’expédition pour retrouver Chang. Les traces fraiches du Yéti dans la neige et un hurlement lointain qu’on ne saurait décrire… Le soleil de fin de journée fait briller la neige et renforce les contrastes naturels de ce paysage d’un autre monde. Le vent souffle ses rafales qui couvrent tous les bruits extérieurs, il nous apportera aussi une compagnie inattendue…

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Imgp0560Les Kéas. De magnifiques oiseaux aux reflets multicolores qui semblent tout droit tombés du ciel dans ce terrain rocailleux où l’on n’imagine pas la moindre trace de vie animale. Ils passeront leur temps à essayer de chaparder les lanières de nos sacs-à-dos, il n’y a surement pas profusion de nourriture dans les parages… Du moment qu’ils ne s’en prennent pas à nous, tout va bien !

.Imgp0582Le plus beau moment, c’est quand ils prennent leur envol et nous présentent toute la splendeur de leurs ailes déployées…

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Imgp0595Après le Mont Luxmore, nous tenterons de continuer la marche vers le sud, mais nous n’avons pas d’information précise sur la distance du prochain refuge et surtout nous arrivons à un point où les traces de pas dans la neige ont disparues. Plus aucun repère pour avancer, pas de balises, pas de panneaux, pas de sentier, et toujours une couche neigeuse atteignant les 1 mètre d’épaisseur. De plus, nous nous rappelons avoir lu à l’office du DOC (Departement Of Conservation) que le risque d’avalanche est, en ce moment, assez élevé. La fin de journée approchant, nous ne prendrons pas le risque de continuer. C’est à contre-coeur que nous reviendrons sur nos pas pour rejoindre le même chalet où nous avions fait une pause en début d’après-midi.

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Imgp0611Arrivant au chalet un peu avant la tombée de la nuit, nous faisons connaissance avec Mike, un touriste américain venu de Hawaï pour visiter la Nouvelle-Zélande. Il est arrivé au refuge dans l’après-midi avec sa femme et il nous explique que, après avoir discuté avec le Ranger et appris que nous avions tenté l’ascension du Luxmore, il avait allumé le feu pour nous en prévision de notre retour dans la soirée ! Sympa le Mike ! Nous pourrons ainsi faire sécher nos chaussettes, chaussures et pantalons complétement trempés au bord du feu pendant la nuit. Nous lui expliquerons aussi en détail la situation et l’état de la piste vers le mont Luxmore. Il décidera de tenter l’aventure le lendemain, mais sans sa femme.

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Imgp0628Un des symboles de la Nouvelle-Zélande : le coeur enroulé du silver fern, la fougère argentée. Dans la culture maori il symbolise l’énergie, l’éveil, la croissance. Dans notre descente qui marquera la fin du trek et le retour à la civilisation nous traverserons ces forêts de fougères, parfois immenses, que l’on trouve partout en Nouvelle-Zélande.

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P1130499Sur la route de Queenstown. Des moutons, encore des moutons, toujours des moutons…

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Imgp0650Sur la route de Queenstown. Un couple de visiteurs américains nous a pris en stop et comme ils sont fans de la France et du bon vin, on s’entent bien ! Ils nous racontent qu’ils ont déjà visité l’hexagone plusieurs fois et qu’ils gardent des souvenirs fabuleux de Paris, des Champs-Elysées, de Nice, du foie gras, des truffes, du Champagne…, et de tout de qui fait notre bonne vielle France ! Même si on ne peux pas les contredire sur tous ces sujets, nous leurs expliquerons quand même que vivre à Paris n’est pas aussi fabuleux que de visiter Paris, et que nous n’avons jamais mangé de truffes parce que c’est beaucoup trop cher ! Madame nous a même avoué qu’elle regrettait de ne pas être née en France tellement elle adore la culture et la gastronomie française. Nous passerons un très bon moment à discuter avec ce couple bourgeois super sympa et faisant des efforts appréciables de communication (en anglais).

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P1130514Queenstown, sur les rives du lac Wakatipu. Son authentique bateau à vapeur rentre au port en crachant sa fumée noire au nez des mouettes. Queenstown est une charmante ville balnéaire située au bord de la chaine alpine et c’est le point de départ de nombreux treks et activités de plein air comme le ski, le saut en parachute, le canyoning… Il y a 4 ans nous avions fait un saut à l’élastique de 134m au dessus d’une vallée à quelques kilomètres de Queenstown. Cette année comme notre budget est un peu plus limité nous choisirons de faire l’un des nombreux treks que propose la région.

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P1130555 Cette piste part directement de Queenstown et monte fort pendant quelques heures à travers la forêt de pins, avant de nous faire découvrir cette magnifique vue du lac Wakatipu.

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P1130558La carte nous aide à connaitre notre position approximative dans un terrain où le sentier a disparu au profit de la végétation. Nous étions parti pour un trek qui devait durer au moins 3 jours mais le mauvais temps aura raison de notre motivation…

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P1130559Après une matinée ensoleillée à grimper à travers les bois, nous traverserons sous un ciel orageux une immense cuvette désertique à la végétation minimaliste desséchée et jaunie par le soleil. Puis nous passerons l’après-midi à redescendre de l’autre coté sous des trombes d’eau au milieu de pâturages à moutons extrêmement pentus devenues boueux et glissants par les coulées de pluie.

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P1130561Les pluies diluviennes qui s’abattent sur nous depuis plusieurs heures ont transformé les ruisseaux en des rivières de plusieurs mètres de large. La route est inondée en de nombreux endroits. A l’aide des pierres ramassées sur place nous devrons nous construire nos propres « ponts » pour pouvoir traverser les torrents plus facilement. Après encore plusieurs heures de marche sous le déluge nous atteindrons une ferme isolée et un petit terrain de camping en construction. La « chance » nous permettra de croiser la route de John, un charpentier qui nous prendra en stop dans sa camionnette et nous ramènera à Queenstown. Trempés jusqu’à l’os et exténués de cette journée de marche sous la pluie, nous aurons au moins la consolation de passer la nuit au sec… tout en haut de la cage d’escalier d’un centre commercial dans le centre de Queenstown.

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Imgp0738Ces 2 Kiwis nous ont pris en stop parce que nous avions le drapeau francais. Ils nous expliquent qu’ils n’ont pas la même sympathie pour les Anglais ou les Allemands… En fait ils sont même passés devant nous une 1ere fois sans s’arréter puis ont fait demi-tour quelques km plus loin pour revenir nous chercher ! Ils nous proposeront de faire quelques pauses le long de la route pour prendre des photos et nous en apprendrons encore beaucoup sur la Nouvelle-Zélande, de ses capacitées hydro-électriques à ses joueurs de rugby, grâce à notre bavard mais néanmoins sympahique conducteur. Ils nous emmènerons jusqu’à Oamaru sur la côte Est.

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P1130574Une belle rencontre d’autostop avec 2 autres Francais parcourant la Nouvelle-Zélande à petit budget. Sten et Adrien. L’un d’eux avait loué une voiture, l’autre faisait du stop, ils se sont rencontré 2 semaines plus tôt et ont continué le voyagent ensemble. Nous rejoignons l’équipage pour une virée de quelques jours tous ensembles, avec au programme : camping sauvage dans la région du Canterbery, barbecues, parties de cartes, partage d’expériences et longues discussions autour du voyage, et surtout de nombreuses heures passées à table autour d’une bouteille de vin rouge et d’un saucisson ! Entre Francais, le naturel revient vite. Nous passerons aussi une journée entière dans les bains chauds d’Hanmer Spring et ses eaux thermales naturellement chauffées par l’activité géothermique du sous-sol. Hanmer Spring, une étape incontournable sur l’ile du sud où nous avions déjà passé un bon moment il y’a 4 ans.

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P1130576Longues soirées autour du feu à boire de la bière et du vin rouge, à faire griller les tartines de pain de mie pour en faire de délicieux sandwichs au thon ou à préparer ce dessert exquis qu’on appelle « bananes au chocolat » !

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Imgp0763Notre parcours sur l’ile du sud se terminera à Picton, tout au nord de l’ile. Après avoir quitté nos 2 camarades francais nous serons pris en stop à la sortie de Kaikoura par un chauffeur de camion maori aux cheveux longs, plein « d’humour » et jouant à éteindre et à rallumer ses phares pour disparaitre de la vue de son collègue qui le suit à quelques minutes d’écart. Du « camion-stop » : une première pour David, et une surprise pour moi qui disait encore, quelques minutes avant, qu’on avait aucune chance d’être pris en stop par un camion en Nouvelle-Zélande à causes des règles d’assurance qui n’autorise qu’un seul passager. C’était sans compter l’ignorance de ce chauffeur en matière d’assurance ! Picton est notre dernière étape avant de prendre le ferry pour l’ile du nord. Nous passerons la nuit dans la marina, sous le porche juste devant le bureau du superviseur ; le meilleur squat qu’on ai trouvé en vadrouillant dans Picton. A 7h00 du matin c’est un ouvrier de la marina qui nous reveillera avec le sourire pour nous demander si tout va bien et nous proposer d’aller boire une coupe de thé en cuisine. Encore un exemple parmi tant d’autres de l’incroyable hospitalité néo-zélandaise.

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P1130620Dernières heures sur l’ile du sud et dernière ballade aux alentours de Picton pour cloturer en beauté cette épisode « trekking ». Ca grimpe dur pour monter là-haut mais la vue en vaut le coup !

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P1130636Nous quitterons Picton en ferry et traverserons le détroit de Cook pour rejoindre Wellington sur l’ile du nord. 83 kilomètres, 3 heures et demi de bateau entre les 2 iles, et une nouvelle aventure qui commence de l’autre coté !

(suite de l’aventure au prochaine article…)

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Commentaire(s) (6)

On devine une belle aventure en particulier dans la montagne. Peut-être encore une fois
un peu risquée, vu les annonces de la météo et avec si peu d’équipement…
Oui, nous sommes impressionnés par l’hospitalité de tous les habitants.
Impressionnés aussi, sur l’une des photos, du diamêtre de cet arbre. Lui qui ne peut voyager, mais qui a vu tellement de gens différents passer à ses pieds.
Comme d’habitude, on attend la suite…..

Salut Julien et David !
Vous n’avez pas fait les choses à moitié sur ce coup là ! Un peu flippant quand même ^^ Mais quand je vois le résultat en photos, je ne peux qu’applaudir !
Dommage que tu sois déjà en Australie, sinon, je t’aurais bien demandé de passer le bonjour à quelques Chevaliers du Rohan ;)
Tchoo !

Je surfais un peu sur tout les site de tourdumondistes pour y prendre des infos car je prépare actuellement un voyage d’un durée indéterminée avec comme point de départ le Québec en stop ensuite on verra si je poursuis ou si je rentre =). Merci pour toutes ces infos et ce superbe retour, ça donne encore plus envie de se lancer.

Merci ^^

A chaque fois que je lis vos récits, je suis émerveillé. J’ai fait la nouvelle Zélande en Décembre 2011 et je n’ai pas eu la chance de voir autant de choses. Comme quoi, l’autostop, ça a du bon pour rencontrer de nouvelles personnes !
Rémi

C’est vrai que l’autostop ca permet de faire énormement de choses en peu de temps, et sans forcément préparer un itinéraire : quand tu fais du stop tu enchaines les rencontres, tu te déplaces assez vite (plusieurs centaines de km par jour), tu obtient plein d’informations grace aux conducteurs (sites intéressants à visiter, treks ou musées dans la régions, spécialités culinaires du coin, etc…)
C’est un vrai accélérateur de voyage, où presque tout ton temps est consacré à faire des choses intéressantes ou à avancer.

Notons une chose importante : ce n’est pas QUE l’autostop, mais aussi le mode de voyage « à l’arrache » SANS HOTEL, qui permet de ne pas s’enraciner quelque part par simple confort, et de toujours être en mouvement.

Evidemment c’est assez fatiguant et vient toujours le moment où tu as besoin de retrouver un peu de confort et de stabilité. Notre voyage est une alternance de « mode à l’arrache »/ »mode stabilité », qui se succèdent par périodes de quelques jours à quelques semaines.

Superbe!
Je connaissais pas ces oiseaux, ils sont magnifiques. La photo du Kéa en grand est magnifique.
Courageux mais pas téméraires, vous avez bien fait de faire demi-tour!

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