Sept jours dans la jungle en Papouasie-Nouvelle-Guinée [3/5] – A marche forcée

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 22-06-2014

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A marche forcée

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Première partie : « Retour aux sources »

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P1170577Introduction

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Deux jours et trois nuits se sont écoulés depuis que nous sommes arrivés à Watubu. La pluie torrentielle nous a bloqué au village alors que nous aurions du normalement n’y passer qu’une seule nuit. Voir l’article précédent.

Nous voilà maintenant prêt à reprendre cette longue marche vers le nord pour laquelle nous allons attaquer la partie la plus difficile. Notre objectif est à présent de rejoindre le village de Fogomayo situé à 3 jours de marche. Enfin, une fois arrivés à Fogomayo il ne nous restera plus qu’une grosse journée de marche pour arriver à Waro et sortir une fois pour toutes de cette jungle.

Entre Watubu et Fogomayo, il n’y a pas de village, pas de ville, pas route, rien. Rien à part un petit camp de récolte de sagou dont nous ne savons pas encore s’il est occupé à cette période de l’année.

En théorie, et si nous marchons assez vite, nous devrions passer notre première nuit dans ce que les gars appellent la « Cave House » c’est à dire dans une sorte de grotte dans la paroi rocheuse. Puis, si nous suivons encore la cadence le jour suivant nous passerons notre deuxième nuit dans le camp de sagou, avant d’arriver le lendemain à Fogomayo. Par contre, si nous trainons un peu ou qu’il nous arrive quelque chose en chemin, nous devrons tout simplement dormir dehors au milieu de la jungle. Sachant que nous sommes en zone tropicale et qu’il peut pleuvoir fort et à tout moment, et qu’en plus nous n’aurons pas de ravitaillement de nourriture en chemin… nous ne pouvons pas nous permettre de trainer !

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A marche forcée – Jour 1 : « Objectif Cave-House »

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Nous reprenons la randonnée après 2 jours de fortes pluies et même si le ciel est en partie découvert, le sentier est encore totalement imprégné d’eau.

Simon est toujours à mes cotés pour cette aventure, il le sera du début jusqu’à la fin, cependant notre escorte locale a changé : nous voilà maintenant accompagnés de 3 jeunes gars originaires de Watubu : Kimsley, Gassie, et Gopek. Ces 3 là connaissent parfaitement le chemin jusqu’à Fogomayo et Waro puisqu’ils ont passé toute leur jeunesse à jouer, à chasser, et à parcourir cette forêt de part et d’autre.

Ne pouvant transporter suffisamment de nourriture pour 3 jours et pour 5 personnes, les gars prennent avec eux, en plus du sagou : une lance-harpon pour la pèche, un arc, et quelques flèches. Ils espèrent bien chasser du sanglier dans la jungle ! Et si ça n’est pas du sanglier ce sera n’importe quoi d’autre, des oiseaux, des poissons, des rongeurs… Nous ne ferons pas les difficiles !

Non seulement la route va être très longue aujourd’hui, mais en plus les gars savent que Simon et moi ne pourrons pas marcher aussi vite qu’eux. Malgré tout, nous devrons absolument arriver aux grottes avant la tombée de la nuit car il n’est pas question de dormir dehors, au milieu de la végétation, dans la boue, et potentiellement sous la pluie.
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Kimsley, Gassie, et Gopek se sont portés volontaires pour m’accompagner à travers la jungle pendant 5 jours, jusqu’à notre arrivé à Waro dans la région des Highlands.

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Cette première journée de marche est une véritable épreuve physique et psychologique, marchant plus de 8 heures sans répis, d’une traite et à une vitesse quasi « militaire », avec en permanence les pieds dans la boue, sur un minuscule sentier couvert de millions de racines glissantes et dures comme de la pierre, tellement douloureuses pour la plante des pieds à chaque fois qu’il faut « bondir » de racine en racine afin d’éviter de nous enfoncer dans les profondes mares boue jusqu’à mi-tibia. Sans oublier les centaines (milliers?) de sangsues qui se collent à nos pieds, nos chevilles, nos jambes, et nous vident de notre sang du matin jusqu’au soir. Nous nous arrêtons régulièrement pour les retirer, en les décollant à l’aide de la lame aiguisée d’une machette, mais quelques minutes seulement suffisent à en récupérer tout autant. J’ai très souvent eu plus d’une dizaine de sangsues simultanément sur mes pieds, gonflant à vu d’œil en absorbant mon sang, d’abord de la taille d’un minuscule ver de terre pour finir plus gros qu’une chenille.

Le sang des morsures de sangsues coule à flot pendant plusieurs heures à cause de l’anticoagulant injecté par la bête, et se mélange avec la boue liquide dans laquelle nous marchons quasiment en permanence. Mes jambes ne ressemblent plus qu’à une palette de peinture couverte de marron et de rouge qui ne s’estompent en partie que dans le courant froid des rivières lors des traversées à gué.
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A la sortie d’une rivière, mes jambes ressortent « propres » mais on peut encore distinguer la hauteur de boue dans laquelle nous marchons en permanence, et les morsures de sangsues qui n’en finissent pas de saigner.

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Les mouches et surtout les moustiques se font une joie de nous dévorer à chaque fois que nous prenons une micro-pause ou que nous ralentissons le pas. Une motivation supplémentaire pour ne pas nous arrêter, pour ne jamais trainer, même si la fatigue se fait sentir de plus en plus fort durant la journée et que les obstacles sont nombreux à nous ralentir.

Le sentier est aussi jonché de pointes tranchantes, hautes de quelques centimètres, qui sont le résultat de l’ouverture de la piste à la machette, et notamment de la coupe des petits arbres ou arbustes qui bloquent le passage. Je ne sais pas comment les gars font pour éviter de mettre les pieds dessus, mais j’ai personnellement une malchance extrême (ou un manque d’expérience en milieu forestier…) qui m’amène à marcher régulièrement sur ces pointes de bois à peine visibles, noyées dans la boue et dans la végétation, et qui m’abiment la plante des pieds dans des douleurs à la limite du supportable. Douleur qui se répète comme un horrible écho à chaque pas sur le sol et que la boue fraiche fini par atténuer légèrement, jusqu’au prochain choc… Je hais ces pointes qui me font souffrir plus que tout durant cette marche et je vocifère toujours plus fort chaque fois que mes pieds s’abiment dessus.

Seule l’idée inconcevable de passer la nuit dehors ce soir me motive encore suffisamment pour avancer et pour garder le rythme malgré la douleur et la fatigue qui sont maintenant une constante avec laquelle je dois m’accommoder.

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Nombreuses sont les rivières peu profondes que nous pouvons traverser à gué, en prenant quand même toutes les précautions nécessaire pour ne pas être renversé par le courant ou déraper sur les galets glissants.

Mais nous aurons aussi droit cette fois à quelques belles rivières troglodytes, magnifiques mais terrifiantes, incrustées dans de profonds couloirs de roche que nous devrons traverser sur de minuscules ponts de bois improvisés ou parfois sur de simples troncs d’arbres posés en travers de la crevasse… priant pour ne pas perdre l’équilibre et tomber de plusieurs mètres dans cette eau froide sans savoir où le courant nous porterait avant de pouvoir en sortir…
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Je m’imagine alors comme un Frodo sorti tout droit du Seigneur des Anneaux qui aurait atterri dans ce monde lointain et merveilleux qu’est la Terre du Milieu. Pieds nus et couverts de boue, un bâton de marche à la main, embarqué malgré moi dans une marche pénible et interminable au cœur cette forêt dense. Accompagné de ma troupe, de mon escorte, de ma communauté… Que vais-je découvrir dans cette forêt reculée ? Où vais-je dormir ce soir et que va-t-il encore m’arriver ? Je ne connais pas le scénario… je le découvre en avançant.
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Voici le type de serpent que nous croisons parfois dans la jungle. Rien de très impressionnant mais attention quand même aux morsures, il n’y a pas beaucoup d’hôpitaux aux alentours…

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On a retrouvé Froggy !

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Ce fardeau de sac

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C’est vers la fin de cette première journée de marche que je décide d’abandonner mon sac-à-dos et de le laisser à l’un des gars qui se proposent sans cesse de le porter à ma place. Ainsi je cède, c’est trop…

C’est trop lourd pour une marche aussi rapide, aussi accidentée, aussi technique. C’est trop douloureux pour mes pauvres plantes de pieds qui n’ont jamais connues ce genre de surface avant, qui ont passées leur vie dans des chaussures confortables sur une épaisseur de semelle qui les a toujours bien gardé du contact direct avec le sol brut de la nature. C’est trop compliqué pour toutes les fois ou je dois escalader des roches glissantes, descendre des pentes abruptes et boueuses sur lesquelles mes 2 pieds et mes 2 mains ne sont pas encore assez de points d’appuis pour garder le contrôle et l’équilibre. C’est surtout trop risqué pour toutes les traversées de rivières, de marres de boue, de failles dans la roche, de zones de ronces impraticables, de passages impossibles ou que sais-je encore, en équilibre précaire sur un tronc d’arbre glissant.

J’ai voulu garder ce fardeau avec moi le plus longtemps possible sans abuser de la bonté de mes camarades, je ne voulais surtout pas qu’ils deviennent mes « porteurs ». Je m’étais pourtant entrainé au préalable, en Australie, à marcher pendant plusieurs jours et en conditions difficiles (forêt, montagne, pluie, terrain humide, camping sauvage) avec ce même sac-à-dos sur mes épaules et tout s’était déroulé pour le mieux. Mais là on ne joue plus dans la même cour… et je dois dire que j’atteins mes limites. Si je ne veux pas prendre de risque inconsidéré et ne pas tous nous ralentir à cause de mon sac, du poids, de la douleur, de la fatigue, des problèmes d’équilibre, alors je n’ai plus le choix, je dois leurs laisser le porter à ma place…  Et ça n’est pas avec plaisir que je m’en débarrasse, je suis vraiment aux limites de mes capacités, encore suffisamment conscient pour faire le bon choix et ne pas me mettre en danger.
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Première nuit dans les bois – « Notre petite cabane troglodyte »

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Ayant bien gardé le rythme toute la journée malgré les difficultés, nous arrivons en fin d’après-midi, comme prévu, à la paroi rocheuse que les gars surnomment « Cave House » (c’est à dire « la cabane troglodyte »).

P1170579Je découvre cette immense paroi rocheuse verticale, haute d’une vingtaine de mètres au moins, qui surplombe un lit de rivière asséchée ne laissant apparaitre que rochers et galets, au milieu desquels ont poussé quelques arbres téméraires.

En contrebas de cette rivière de cailloux, à une centaine de mètre, coule une autre rivière, belle et bien remplie d’eau celle-ci. Nous pourrons y prendre un bain après avoir déposé nos affaire dans la grotte, racler la boue dont notre peau et nos vêtements sont couverts et puis remplir nos bouteilles d’eau en amont. L’eau est froide et les galets toujours aussi glissants mais prendre un bain après une telle journée de marche est un véritable soulagement, c’est un luxe qui ne se refuse pas !

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Cet endroit est absolument incroyable… La grotte n’en est pas une à proprement parler puisqu’il s’agit surtout d’une haute paroi rocheuse légèrement creusée vers l’intérieur, qui permet tout juste d’être abrité de la pluie, en cas de pluie, et qui se révèle surtout être le seul endroit à des kilomètres à la ronde où il est possible de s’allonger sur le sol dans des conditions acceptables : zone sèche et relativement plate, sans trop d’aspérités, sans cailloux, sans racines, sans végétation. Une fois le feu allumé, on s’y sent comme dans un cocon, confortable et en sécurité. De plus la paroi rocheuse nous aidera à dormir au chaud en rayonnant toute la nuit la chaleur de notre petit brasier.

Juste en face de nous, à quelques mètres de la grotte, la forêt reprend nettement ses droits en affichant quelques très hauts arbres solitaires au milieu d’une végétation dense et humide. Nous sommes comme enfermés, pris en sandwich entre un immense mur rocheux marron-gris et un mur végétal verdoyant dont nous ne pouvons même pas imaginer les limites.
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Les gars se sont occupés de transporter depuis Watubu le sagou sous forme de poudre sèche que nous devrons encore faire cuire avant de pouvoir nous remplir l’estomac. Alors que les Papous modernes, ou Papous des villes, utilisent généralement des poêles à frire pour faire cuire la poudre de sagou sous forme de galettes, les Papous des forêts continuent d’appliquer la recette traditionnelle de leurs ancêtres qui consiste à remplir de poudre l’intérieur d’une tige de bambou, puis de la poser au bord des braises jusqu’à ce que le bambou change de couleur, signe que le sagou à l’intérieur est cuit.

Comme nous ne transportons pas avec nous les fameuse tiges de bambou, par commodité, les gars devront retourner dans la jungle avant le diner pour une petite expédition à la recherche de bambou, ce qui leur prendra une bonne demi-heure, pendant que Simon et moi sommes à la douche et ramassons du bois mort pour alimenter le feu.

Une fois le sagou cuit et retiré de son emballage végétal, nous le « dégustons » (c’est un grand mot) accompagné de viande hachée en conserve dont nous nous étions approvisionnés à Kamusi. C’est un repas qui n’est ni savoureux, ni sain, ni reconstituant (le sagou ne contient aucun élément nutritif, seulement des glucides) mais qui rempli l’estomac et c’est tout ce qu’on lui demande.
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Nous préparons un grand feu de bois à l’entrée de la grotte dans laquelle nous allons passer la nuit

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La poudre de sagou cuit à l’intérieur du tube de bambou. Il suffit ensuite de casser le tube et de le décortiquer pour en retirer ces sortes de « saucisses de sagou » qui n’ont absolument aucun gout.

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Les 3 jeunes gars qui nous escortent passent la soirée à fumer du tabac sauvage et de la marijuana dans leur pipe en bambou et partent dans des délires incontrôlés et des fou-rires bruyants qui, en plus de les rendre joyeux, aura au moins l’avantage d’éloigner tous les animaux sauvages à des kilomètres à la ronde !

Simon et moi nous lançons dans de laborieuses discussions en pidgin, comptant le nombre de blessures et d’entailles sur chacun de nos membres en rigolant, énumérant toutes les douleurs accumulées pendant la journée dans une sorte de « concours du plus amoché » !

Le sol de notre abris, sur lequel nous allons passer la nuit, n’est constitué que de roche brute, froide et dure… comme de la pierre ! Nous n’utilisons pour cette expédition ni tente, ni matela de sol, ni sac de couchage, ni vêtements chauds. Le seul élément dont dépend notre confort (et accessoirement notre survie) pendant la nuit, c’est l’énorme feu de bois à coté duquel nous dormons, que nous devrons donc alimenter toute la nuit pour le maintenir à bonne température. Il faut savoir que nous avons déjà pris pas mal d’altitude, que la forêt est humide et que les nuits sont très froides, je n’irai pas jusqu’à dire « glaciales » mais dormir dehors dans cette forêt m’a effectivement laissé un souvenir glacial. Pour lutter contre le froid nous dormons tous collés les uns aux autres, à seulement quelques centimètres du feu qui parfois nous brule les orteils ou nous projettent sur la figure des cendres et autres petites particules incandescentes.

Evidemment, je dors très mal ! Le froid me réveille toutes les demi-heures et je cherche désespérément un coin de chaleur entre les bras et les jambes de mes compagnons. Mes chaussures trempées, recouvertes de quelques babioles, me servent d’oreiller et j’arrive ainsi à trouver une sorte de « position optimale » (je n’irai pas jusqu’à dire confortable) en coinçant ma tête entre une grosse roche lisse et cet oreiller minimaliste.

Je crois que mes camarades ont relativement bien dormi, à part Simon que j’ai vu gigoter toute la nuit, comme moi cherchant la position idéale d’un coté, la chaleur de l’autre, remuant jambes et bras chaque fois que les muscles deviennent douloureux ou endoloris.

Malgré cette nuit plus que médiocre je ne peux qu’apprécier la beauté du lieu, la magie de ces instants, et savourer la chance que j’ai d’être ici, de passer la nuit dans cette grotte, dans cette jungle, le ventre plein et le feu crépitant, en sécurité avec mes compagnons… Une situation que je ne revivrai surement jamais.

Alors, même si cette nuit n’est avant tout que fatigue, douleur et inconfort, j’essaye de l’apprécier pour ce qu’elle a de positif : une expérience unique dans ma vie, ainsi mon souvenir le restera également.
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Suite de l’aventure dans le prochain article…
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Commentaire(s) (12)

Plus vraiment sûr d’être jaloux :-)
Mais quelle histoire géniale. Je saisi complètement l’analogie du Hobbit.
Désolé pour tes plantes de pieds, ces pointes devaient être causes de véritables souffrances.
Et bravo pour ton humilité quant au sac, c’était une sage décision je suppose.

Cooool !!!!

Je trouve également que le refus jusqu’au dernier moment de « refiler » le sac à l’un des jeunes accompagnateurs est tout à ton honneur.
Oh que oui, tu n’as pas dû prendre ton pied, avec toutes ces bestioles….et surtout l’anticoagulant, qui avait comme résultat d’avoir de multiples plaies, aurait pu être à l’origine d’infections (vu la boue et l’humidité environnante).
Mais, tu n’expliques pas l’origine des dessins gravés, je pense, sur les roches de la caverne. Cela doit être très ancien.
Cette aventure à surement été bien dure, heureusement Simon et le restant de l’équipe ont été de sacrés bons compagnons.
Il va falloir peut-être arrêter de courir après les « aventures extrêmes » …. ? tu ne crois pas ?!!!
Prudence pour la suite.

Non, ca ne fut pas une partie de plaisir !

Quant aux sangsues, elles ne sont pas tellement un problème, la morsure n’est pas douloureuse (totalement indolore), ca ne gratte pas, et à ma connaissance elles ne transmettent pas de virus. Aussi, je n’ai jamais eu d’infection suite à une morsure de sangsue, contrairement aux piqures de moustiques et sandflies (mouches qui piquent). Il faut juste accepter l’idée de voir son sang couler.

Pour les gravures dans la paroi rocheuse, il s’agit en fait de dessins de sexes féminins, probablement pas très anciens… Pas de quoi se lancer dans une étude archéologique !!

Et en effet après la PNG, j’ai eu ma dose d’aventures extrêmes… je suis pas prêt de me relancer dans une telle expédition avant des années !

Effectivement, quelle aventure !
Heureusement que tu n’avais pas d’orques à tes trousses :-D
En tout cas, quel roman pour nous lecteur :-) C’est génial à lire, voir passionnant. Tu réussis à insuffler toute la dimension épique de cette expédition à travers ton récit. Et je ne peux qu’imaginer ce que cela peut-être de vivre de tels moments.
En tout cas, malgré la difficulté, je ne doute pas une seconde que cela te fera de supers souvenirs.
Je te tire mon chapeau aussi pour cette qualité que tu as à être toujours positif, même confronté à des difficultés extrêmes.
En tout cas, j’ai hâte de découvrir la suite de cette histoire ;-)
A bientôt,
Nico

Oh punaise !!! enfin je devrais dire sangsue ;op
Et bien, quel périple! En effet, une vrai aventure de Hobbit, ton surnom de Mr l’aventurier prend vraiment tout son sens là ;op
Bravo pour la performance aussi bien physique que celle de nous faire partager cette expérience !!
;)

Souhaitons que tu gardes tous tes documents et photos de ces nombreux pays que tu as visité, car à ton retour il faudra obligatoirement écrire un livre.
Et peut-être que ce dernier deviendra une référence pour d’éventuels futurs grands voyageurs et aventuriers. Tout comme le livre de Ludovic Hubler avec son  » le monde en stop » qui a été à l’époque ton livre de référence je crois.
Pour le moment il y a un autre détail important :

BON ANNIVERSAIRE pour tes 29 ans.

Tout le monde pense à toi et aussi on te souhaite une bonne continuation.

Merci beaucoup !

C’est marrant j’ai justement passé ces derniers jours dans la jungle en Malaisie, le parc national Taman Negara, connu pour être la plus ancienne foret tropicale du monde. Je me suis relancé dans un petit trek de 2 jours seulement, 43 km au total et une nuit passée dans une immense grotte au milieu de la jungle, tout seul cette fois !
Mais c’était quand même infiniment plus facile que de marcher dans la boue en PNG. D’ailleurs, j’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce petit trek, et très peu de bobos, seulement quelques saignées de sangsues… encore et encore, mais il parait que c’est bon pour la santé !

Le 9 juillet, juste après ce trek donc, j’ai quitté la jungle dans une sorte de grosse pirogue à moteur (pour touristes), 2 heures de pirogue sur une rivière tropicale chargée de boue après une nuit d’orage, ce fut une sorte de cadeau d’anniversaire à moi-même… J’avais envie de revoir un peu de jungle avant de quitter la région.
J’ai fini la journée par 350 km de stop sur les routes malaisiennes, pour rejoindre la ville de Kota Bharu au nord-est du pays, pret de la frontière avec la Thailande. Et j’ai eu beaucoup de chance pour le stop en ce 9 juillet, très belles rencontres sur la route et très peu d’attente, les malaisiens sont vraiment sympas. J’ai fini la journée avec un bon petit repas malay et une part de gateau à la mangue (patisserie) en dessert, mais sans bougie.

Je quitte la Malaisie dans quelques jours, direction la Thailande.

Joyeux anniversaire Julien !
Profite bien de cette année en plus en Malaisie :-)
Nico

Merci beaucoup Nico ! Eh oui, 29 ans déjà…

très bon anniversaire Julien (en retard encore …)
Merci pour ce récit et ces photos quasiments irréelles, ça donne vraiment l’impression d’une autre planète préservée de l’humanité

Merci Nicolas ! Pas de problème pour le retard, c’est à cause du décalage horaire et de la distance ;-)

Et toutes mes félicitations pour l’arrivée de la petite nouvelle. Je t’enverrai bientot un message un peu plus long.

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