Bodhgaya, une ville sacrée pleine de misère

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Publié par Froggy | Classé dans Asie, humanitaire | Publié le 09-02-2011

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Le temple principalAprès quelques jours d’autostop, nous avons décidé de rester une dizaine de jours à Bodhgaya, une petite ville de 30 000 habitants. Bodhgaya est la ville où Bouddha a atteind l’ « illumination » il y a 2500 ans après avoir médité 6 ans sans manger dans une grotte située à une dizaine de kilomètres.

Aujourd’hui, il y a des dizaines d’hôtels dans la ville et nous remercions notre chauffeur de rickshaw ainsi que Dada de nous avoir hébergé en échange d’une donation. Boddgaya étant une ville touristique, les prix sont relativement élevés pour l’Inde.

A Bodhgaya, il est possible de visiter plus d’une dizaine de magnifiques temples bouddhistes. De nombreux pays ont leur propre temple : Bhoutan, Thailande, Chine, Tibet, Vietnam, Thailande, Japon…

Le temple thailandais
Le temple thailandais
Dans un temple tibetain
Dans un temple tibetain

C’est la ville parfaite pour pratiquer la méditation.
Nous aurions aimé découvrir cette activité, cependant la disponibilté des profs de méditation anglophones et notre manque de temps ne nous ont pas permi de pratiquer la méditation dans un monastère. Nous nous sommes donc contenté d’une heure de médiation au temple japonnais avec un prof parlant japonnais !

Notre voyage durera sans doute au moins 3 ans et pourtant nous n’avons pas assez de temps ! Pour découvrir le Népal, il nous a fallu 2 mois ; il est donc impossible de découvrir l’Inde, un pays 10 fois plus grand que la France, en seulement 2 mois.

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Volontaire dans une école


Faute d’avoir découvert la méditation, nous avons profité de ce séjour à Bodhgaya pour visiter 3 écoles.

Les trois écoles sont des écoles privés. Etant donné que le système scolaire national n’est pas suffisant, de nombreuses associations souvent d’origine européenne s’occupent de l’éducation pour compenser l’inaction du gouvernement indien.

Bien sûr, il y a quelques écoles publiques mais tous nous ont dit que le niveau et le sérieux des profs étaient vraiment faibles. De plus, il n’y en a pas assez, loin de là.

Afin de connaitre un peu mieux l’Inde, nous avons été volontaires avec l’école Swarashati, une des écoles de l’association suisse « Ecoles de la Terre » .

Priere et hymne national avant de commencer les cours
Priere et hymne national avant de commencer les cours

Pendant six jours, nous avons rencontré les classes 5 à 9 (environ 10 à 14 ans). Durant cette semaine, nous avons joué au « Pendu » et au « Baccalauréat ». Grâce à ces jeux, nous avons ainsi pu aborder de nombreux sujets et ainsi découvrir la culture Indienne ou parler de notre culture européenne.

Baccalaureat avec la classe 9
Baccalaureat avec la classe 9

Comme au Népal, nous avons demandé aus enfants de dessiner leurs rêves.

Cette activité nous a permis de nous appercevoir que les enfants n’avaient pas l’habitude de dessiner. Sans livres pour copier les images, ils ont beaucoup de difficultés à representer leurs rêves. Cependant on peut apprécier leur joie d’apprendre. Beaucoup ont conscience que c’est une chance de pouvoir aller à l’école, ainsi ils pourront avoir une meilleure vie que leurs parents. Avoir un boulot qu’ils aiment et gagner plus d’argent. On a également remarqué que les filles étaient beaucoup plus timides que les garçons et qu’elles n’osaient pas discuter avec nous. Du fait de leur timidité, leur niveau en anglais semblent souvent plus faible.

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Les classes sont classes séparées. D'un coté les garçons, de l'autre, les filles.
Les classes sont classes séparées. D’un coté les garçons, de l’autre, les filles.
Préasentation de la France et de l'Europe
Présentation de la France et de l’Europe

Les enfants ont également été ravis d’apprendre la géographie grâce à notre voyage ou de résoudre nos problèmes en mathématiques.

Cette semaine dans l’école a été extrèmement enrichissante et nous esperons qu’elle fut de même pour les enfants.

Si vous souhaitez être volontaire, vous pouvez contacter Ecole de la Terre, ou l’école Lord Bouddha (association toulousaine) via leur site internet : ecoledelaterre.ch et lbwf.blogspirit.com. Ces deux associations sont présentes à Bodhgaya mais elles ont aussi des écoles dans d’autres villes d’Inde et également dans d’autres pays tel que le Laos.

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Un peuple qui souffre


En sortant de l’école (à 14h30), et en allant nous promener dans les rues pour acheter à manger ou pour visiter quelques temples bouddhistes, nous avons pu nous apercevoir qu’il y a beaucoup d’enfants qui souffrent. Certains ont la chance d’avoir une place dans une école, mais beaucoup ont le devoir de ramener de l’argent à la maison pour pouvoir survivre.

Il n’est donc pas rare de voir des enfants parfois très jeunes nous demander 5 roupies (0,1€) pour pouvoir manger. Parfois, ils marchent 100 mètres avec nous pour essayer de nous aracher des mains le paquet de pain de mie ou les bananes que nous venons d’acheter. On pourrait parfois leur donner un peu à manger, mais on prend le risque d’avoir une dizaine d’autres enfants nous courir après pour avoir leur part du gâteau.

Un jour, que les enfants de l’école nous avaient prèté des vélos, nous sommes partis faire un tour dans la campagne loin de la ville et des touristes. Malgré cet éloignement, à chaque fois que nous rencontrions un enfant, il nous demandait des biscuits, du chocolat ou de l’argent parce qu’il avait faim.

A gauche, le coiffeur. A droite, le garage ou nous avons changé une piece du velo en 15 minutes et 1€
A gauche, le coiffeur. A droite, le garage ou nous avons changé une piece du velo en 15 minutes et 1€
Ballade à vélo en direction de la montagne ou Bouddha à médité
Ballade à vélo en direction de la montagne où Bouddha à médité

Pour résoudre les problèmes d’éducation ou de famine, il faudrait que les familles soient moins nombreuses.
Pour résoudre le problème des familles nombreuses, il faudrait éduquer la population.

Face à ce cercle viscieux, le gouvernement devrait donc prendre au sérieux ces problèmes en investissant massivement dans l’éducation sinon le nombre d’enfants souffrant de la faim et n’ayant pas d’éducation augmentera rapidement chaque année.

En plus des enfants qui mendient, il y a également de nombreuses personnes handicapées.

Quand on visite le temple bouddhiste principal, des dizaines et des dizaines de gamelles apparaissent devant nous en espérant recevoir une petite pièce.

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Au milieu de ces nombreux mendiants, il y a également de nombreux enfants qui essaient de vendre des cartes postales ou autres biblots pour financer leur « études » dés l’âge de 8 ans ! Nous avons donc rencontré certains de nos élèves qui travaillaient l’après midi, après l’école, pour gagner quelques roupies.

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Rencontre avec Kumar


P1090553Afin de mieux comprendre la vie de ces enfants, nous avons discuté avec l’un d’entre eux parlant un excellent anglais.

Il s’appelle Kumar, il a 12 ans et chaque après midi il essait de vendre ses cartes postales ou ses bracelets boudhhistes. Il gagne entre 20 et 50 roupies (0,4-1€) par après-midi. Cet argent lui permet d’acheter des stylos et les livres pour aller à l’école (environ 400 roupies par an) mais lui permet surtout, à lui et à sa famille, de pouvoir manger un peu mieux.

Il vit avec ses parents, sa petite soeur, son grand-père et sa grand-mère, mais seul lui et son père travaillent. Son père nettoie les chambres dans un hôtel 8h par jour pour un salaire de misère : 50 roupies (1€). La famille a également un buffle pour le lait et un jardin pour avoir un peu de riz et des légumes. Cependant avec les problèmes de sécheresse, les récoltes sont très faibles.

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Le kilo de riz coute environ 20 roupies et le kilo de légumes environ 30, mais avec leur petits revenus, l’enfant nous racontera qu’ils vont souvent se coucher en ayant encore faim.

Alors que la nuit était tombée, Kumar devait payer un Rickshaw pour rentrer chez lui. Nous avons donc préféré le raccompagner chez lui à pied et lui éviter de dépenser 5 roupies. Arrivés dans sa petite maison, nous nous sommes aperçu que la famille vivait à 6 dans une pièce de 6m² ! La pièce est à la fois la cuisine et la chambre. Il y a 2 petits lits sans matelats, de fines couettes, une ampoule et un peu de vaisselle. Dans une autre pièce, aussi petite, il y a le buffle…

La mère de Kumar a déjà préparé le repas. Au menu, environ 1kg de riz (poids après cuisson), accompagné d’un litre de soupe de tomate et pomme de Terre pour 6 ! Quant à l’eau, elle a du aller la chercher à environ 500 mètres et elle est loin d’être très saine. Comme chaque jour, Kumar mangera sa petite portion avant d’aller se coucher et rêver un peu. Grâce à l’école, il espère pouvoir devenir médecin et avoir une meilleure vie. Cependant il souhaiterait avoir des cours de soutien, mais il n’est pas assez riche…

Pour remercier Kumar de nous avoir fait partager ces moments de vie, nous avons offert un bon dîner pour l’ensemble de sa famille. Ce n’est certes pas assez. Il faudrait pouvoir l’accompagner pendant l’ensemble de ses études mais cette expérience nous a permis de nous rendre compte de la chance qu’on a en France. En plus d’avoir un bon système scolaire, on peut bénéficier d’allocations « rentrée », ou de bourses d’études. On ne peut pas dire que le gouvernement indien aide sa jeunesse pleine de rêves et de volonté !

Même si d’après les chiffres, le Népal est plus pauvre, la misère est beaucoup plus présente en Inde. Au Népal, les familles sont pauvres mais les enfants peuvent se nourrir grâce à leurs cultures et savent qu’ils peuvent avoir un travail à la ferme quand ils seront adultes. En Inde, beaucoup d’enfants espèrent ne pas être obligés de mendier toute leur vie. De plus, les Népalais sont fiers de leurs montagnes alors que les Indiens sont conscients que leur environnement et leur eau sont extremements sales et pollués.

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La vie dans les rues de Bodhgaya


P1090667En se balladant dans la rue, et même dans les petites rues secondaires, les Indiens aiment parler. Ils ont pour la plupart du temps aucune conversation mais ils aiment savoir d’où est ce qu’on vient, où est ce qu’on va, comment on s’appelle, si on est marié, pourquoi on l’est pas, pourquoi on voyage, dans quel hôtel on est…

Si on commence à s’asseoir dans un parc pour lire, on sait que moins de 5 minutes plus tard, quelqu’un sera venu nous parler pour savoir ce qu’on lit. Nous avons apprécié de rencontrer des Indiens si facilement mais c’est vite devenu fatiguant. Même si on a des vêtements un peu sales, qu’on est malade et qu’on a pas envie de parler, il y aura toujours quelqu’un sur notre chemin pour nous poser des questions inutiles quand il n’a pas un service à nous vendre.

Cependant, malgré les dizaines de rencontres, nous n’avons jamais eu l’occasion de parler à une femme indienne à part pour nous vendre des cartes postales ou autres biblots pour touristes.

P1090634Au cours de ces nombreuses rencontres, la plupart sans intérêts, nous avons rencontré un peintre indien. Il nous a confié ses difficultés d’être peintre en Inde. Il aimerait pouvoir s’asseoir dans un coin de rue pour pouvoir peindre pendant des heures comme le font les peintres dans les petites rues de Montmartre. Cependant, en Inde, il est impossible de peindre plus que quelques minutes sans attirer une foule de curieux posant autant de questions inutiles. Pourquoi peignez vous ? Est ce que ça rapporte de l’argent ? Pourquoi ne prenez vous pas une photo ? Quel est votre nom ? …

Les Indiens ne comprennent pas pourquoi on a fait le choix de voyager avec peu d’argent et ils ne comprennent pas non plus qu’il est possible de peindre uniquement pour le plaisir.

Au Népal ou en Inde, on ne peut pas se ballader dans les rues sans voir les vaches se nourrir des déchets. Comme l’éducation, le traitement des déchets ne fait pas vraiment parti des préoccupation du gouvernement. Par conséquent, la ville se transforme en une décharge publique où les rats, les cochons et les vaches se promènent pour se nourir. Heureusement que nous ne sommes pas encore en été…

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Le mariage


Nos deux semaines à Bodhgaya nous ont permis de comprendre un peu le quotidien des Indiens, mais nous avons aussi eu la chance d’assister à deux mariages.

Adrien étant malade, il n’a pas pu assister au premier mariage. Quant à Julien, étant toujours un peu malade, il n’a pas pu profiter du buffet à volonté de plats raffinés. Mais ce premier mariage a été une bonne occasion pour rencontrer des Indiens différents de ceux qu’on croise tous les jours dans la rue : des Indiens riches !

Le couple qui se mariait faisait parti de riches familles de politiciens et semblait ne pas avoir de problème d’argent… En effet pour accueillir leurs centaines d’invités ils avaient loué les 3 plus grands hotels de la ville et avaient fait monter de grandes salles en préfabriqué avec de magnifiques décorations. Un buffet à volonté avec des dizaines de plats différents (dont beaucoup à base de viande : des plats « haut de gamme » en Inde), une salle de spectacle avec une célèbre chanteuse indienne et de nombreux musiciens étaient invités pour animer le mariage qui durait 24 heures ! (de 8h00 du matin au lendemain matin même heure).

P1090617En plus des invités officiels, l’entrée au mariage était libre et gratuite pour tout le monde. En tant que seul étranger à la soirée (le seul blanc parmis les 3000 personnes qui étaient présentes), il est facile de se faire accoster pour discuter avec les invités. Beaucoup d’entre eux étaient habillés en costume, trés propres et soignés, et l’ambiance était bien différente de celle qui règne dans les rues de la ville. La voiture des mariées (une sorte de gros 4×4 Ford) coutait à elle seule 3 millions de roupies, c’est à dire 60 000€.

Ayant discuté juste la veille avec un garcon qui vendait des souvenirs dans la rue pour pouvoir survivre, on n’a pas pu s’empécher de faire un petit calcul rapide :
Un kilo de riz coute 20 roupies, cette voiture correspond donc à 150 tonnes de riz. Un Indien mange 2 portions de riz par jour, en tout environ 500g de riz. Les 150 tonnes de riz équivalent à 300 000 repas et pourraient donc nourrir 820 Indiens pendant une année entière…

Et ce calcul ne prend en compte que le prix de la voiture. Mais si on ajoutait tous les couts du mariage (feux d’artifices toute la soirée et toute la nuit, hotels, traiteurs, spectacles, etc…) on atteindrait des sommes astronomiques.

Quand on connait tous les problèmes de corruption au niveau politique en Inde, on peut facilement imaginer que cet argent n’est pas très propre. Et comment ne pas se révolter quand on voit l’inneficacité du gouvernement indien (éducation, santé, électricité, routes, eau potable, etc.) alors que ceux qui sont censés améliorer le pays, les politiciens, sont pleins aux as, les poches débordant de billets à ne plus savoir quoi en faire…

Et à quelques centaines de mètres de là, de très nombreux enfants ne peuvent pas aller à l’école faute d’argent, ou sont obligés de travailler après l’école, tous les jours, pour avoir quelque chose à manger dans leur assiète, d’autres sont malades ou handicapés mais n’ont aucun soin car il n’y a pas vraiment d’hopitaux et les médecins sont beaucoup trop chers pour eux. Evidemment il n’y a aucune aide financière du gouvernement et de ces politciens verreux qui ont trop besoin de cet argent pour organiser des fêtes monumentales afin de bien montrer à quel point ils sont riches et puissants, et pour s’acheter d’énormes voitures qu’ils ne pourront jamais faire rouler très vite sur les routes défoncées… faute de moyens pour les entretenir.

Une nouvelle fois, ce voyage nous a permis de connaitre un peu mieux le monde immense dans lequel nous vivons. Nous voyageons depuis déjà 9 mois, mais ce 18ème pays nous offre encore une fois une nouvelle vision du monde.

Après ces deux semaines à Bodhgaya, nous nous dirrigeons vers l’ouest de l’Inde. L’Inde est avant tout le pays de l’Hindouisme. Nous allons donc visiter Varanasi, la ville sacrée des Hindous.

300 km de stop nous attendent entre la ville de Bouddha et la ville de Shiva…

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Commentaire(s) (19)

coucou à tous les 2. J’adore l’article et les photos sont parfois surprenante!Continuez ainsi et à bientôt dans le prochain article (j’attends tous le temps la suite avec impatience!!!). Gros bisous.

Vos commentaires donnent l’impression que c’est encore pire que dans le livre « La cité de la joie », malgré le nombre d’années qui se sont écoulées.
Nous avons le sentiment d’y être, avec vous, et vos récits restent poignants. Que de castes dans ce pays…!
En ce qui vous concerne, où dormez-vous depuis que vous êtes en Inde ? Et pour la nourriture, vous consommez quoi en priorité ? Avez-vous des pilules pour rendre l’eau potable ? Soyez prudents !

Nous n’avons pas encore achete La Cite De La Joie, mais ca ne s’aurait tarder.

Nous, nous mangeons de la nourriture pas chere qu’on trouve partout dans le rues, des sortes de beignets ou de crepes/galettes fourrees aux legumes, ou plus rarement a la viande. (samosas, walapas, rolls, …). Et puis des restos pas chers ou l’on mange des plats de riz en sauce avec des legumes (Thali) ou des nouilles, on peux aussi manger des plats thailandais ou japonais pour pas chers, etc…

On dort dans les auberges 1er prix (100 a 200 roupies la nuit), souvent des dortoires. On a aussi dormi dehors quelque fois en ville car il fait chaud et plein de gens dorment dehors (les Indiens).

Pour l’eau, on varie : moitiee eau minerale, moitiee eau du robinet (on demande toujours avant si elle est potable).

On est malade assez souvent mais on sait jamais si c’est a cause de l’eau ou de la nourriture pas fraiche, ou des epices… (la nourriture est parfois tres epicee).

Quel courage vous avez tout les deux pour voir tant de misère.
Vous dite que vous êtes malade,c’est du a quoi?Climat?nouriture? entout cas soignez vous bien.
A bientot pour la suite de vos aventures.

Climat, chaleur, nourriture, epices, eau, manque d’hygiene, pollution et poussieres, fatigue, mauvaises nuits (moustiques, etc…)…
C’est surement un mix de tout ca !

Episode parfaitement bien relaté. On se sentirait presque honteux après la lecture de cette article devant l’opulence du monde occidental.

3 ans ou plus donc ?! Fantastique !

C’était prévu dès le départ que ça dure aussi longtemps ?

Si non, ne regrettez-vous pas d’avoir passé moins de temps dans les premiers pays (Russie, Mongolie inclus) ?

Pour la Russie on ne pouvait pas passer plus d’un mois a cause du visa, mais le pays est tellement grand qu’il faudrait beaucoup plus de temps pour le visiter. Et on aurait bien aime y passer plus de temps.

Pour la Mongolie, un mois c’est assez long pour voir beaucoup de choses, meme si le pays est fascinant et quand meme tres varie suivant les regions.

Dans chaque pays on voudrait rester plus longtemps car a chaque fois on est frustre de ne pas avoir vu telle ou telle partie du pays… Plus on en decouvre et plus on a envie d’en decouvrir plus.
Mais il faut aussi se limiter car sinon on aura jamais assez d’argent pour boucler le tour du monde.

Au debut, on ne pensait pas rester aussi longtemps dans chaque pays donc ne pensait pas que le voyage durerait si longtemps.

Salut !

Votre article est tout simplement génial ! Encore une fois ^^ Pour la remarque très critique et sensée de votre part sur l’écart de richesse en Inde, généraliseriez vous ce point de vue à l’échelle mondiale ? Ayant un point de vue plutôt sombre sur le monde, c’est plutôt ce que je pense, à savoir que nous ne sommes nous mêmes (nous les occidentaux) pas mieux que ce riche couple indien. Peut-être que la « distance » par rapport à cette pauvreté nous rend plus excusable. Mais je ne suis pas certains, même si on avait cette pauvreté devant nous, que beaucoup de nous accepterait de céder leur confort. Confort de vie qui ne l’oublions pas est quelque part lié à notre part de vouloir fonder une vie stable pour nous même et nos proches, voir les générations futures. A la finale, on pourrait résumer cela finalement à une quête de la Légende Personnelle (quête du bonheur abordée dans l’article précédent). Donc sommes nous si mauvais que ça ? Le déséquilibre du monde est il un mal nécessaire pour que certains puissent être heureux ? Enfin, je finirai par vous demander votre point de vue à vous en tant que voyageur : après avoir vu tant de pays et de cultures différentes, cela vous a t-il permit d’élargir votre esprit et de trouver de nouveaux éléments de réponses ? Car je suppose que les choses sont loin d’être aussi simples que ce que j’ai dit ^^

Bref, je serais curieux de connaitre votre point de vue ! :)

Tchoo !

Il y a des écarts de richesses dans tous les pays, ce qui est tout a fait normal, c’est impossible que tout le monde soit au meme niveau de vie, meme salaire, etc…
Ou alors dans un régime communiste mais l’histoire a montré que ca ne marchait pas sur du long terme (et n’empêchait pas les dérives).

Plus nous nous éloignons de la France, plus nous allons dans des pays pauvres et plus nous constatons les écarts de richesses.
Car meme dans les pays les plus pauvres il y a des gens trés riches. Mais les systèmes politiques ne sont pas bons (pas ‘justes’) et l’argent n’est pas réparti comme il faudrait.

Cependant en Inde l’écart est beaucoup plus important que dans les autres pays. Par exemple un gérant d’hotel peut gagner 1000€/mois et employer des agents d’entretien pour moins de 30€/mois. Ce qui est une sorte d’esclavage, meme si cela semble les satisfaire.

En France meme les plus modestes peuvent vivre dignement. Les écarts de salaires entre les plus riches et les plus pauvres sont moins importants (1 à 5, alors qu’en Inde ca serait plutôt 1 à 50).

En France nous sommes peut-etre aussi riches que ce couple d’Indiens mais l’argent que nous possédons n’est pas de l’argent sale et ne provient pas de l’exploitation d’autres personnes.

Le problème en Inde comme dans d’autres pays vient donc aussi de la corruption, des politiques qui gardent l’argent pour eux (voitures, mariage…) au lieu de l’utiliser pour le peuple (écoles, hopitaux, routes, eau potable…).

On ne peut que souhaiter au peuple indien de se réveiller et de se révolter (s’il le souhaite) comme la France l’a fait il y a déja bien longtemps et comme beaucoup de pays sont en train de le faire en ce moment (Egypte, Libye, Algérie, etc.).

Vos articles sont poignants! ce que vous vivez et trés fort, et je crois que vous n’etes pas encor au bout de vos surprises! ( Nous non plus!)
Alors je vous envoie tout le courage que je peux et l’energie, pour continuer à aller dans les écoles, ce que vous leurs apportez est trés interessant!

bonne continuation les gars, et n’oubliez pas de vous marrer quand même!
;)

Super article.
Je pars dans une ONG à Jaipur en Mai prochain pour 3 mois dans le cadre de mes études (ESC LA ROCHELLE).
Bon courage

Pour répondre à GUIZMO concernant les écarts de revenus en Inde, ne nous voilons pas la face, ceux-ci deviennent aussi importants dans notre pays.
SMIG : 1O76 euros 35/ 39 h )
Cadres : 2OOOO/25OOO euros (moyenne) )mois
Sportifs: 38OOO euros (haut niveaux) )
A retenir aussi que les entreprises offrent actuellement beaucoup de contrats basés sur 2O/25 heures -autant de revenus en moins-
Mais aussi à déduire le loyer de 5OO/6OO euros, l’amortissement de la voiture (nécessaire au boulot)
Assurances, nourriture….etc
Que reste -t-il ?…
Chez nous, nous distribuons des millions de repas aux défavorisés (c’est en nette augmentation).
Les restau du coeur, secours catho., secours Pop.
n’ont jamais autant fonctionné.
Et la France « n’a que » 65 Millions d’habi. L’Inde plus du Milliard….
La création du R.M.I (du 1.12.88) a permis de « calmer » les esprits des plus démunis. Avec ça, pas d’émeutes à la Tunisienne.
Malgré cettte vision un peu négative, la France est un beau Pays ou il fait bon vivre ou les plus pauvres peuvent se faire soigner à moindre coût.
Jusqu’à quand ?

20 000 euros par mois pour un cadre en France reste tres rare, alors que 1000 euros par mois pour un patron en Inde qui paye ses ouvriers 50 euros par mois est tres courant (si ce n’est pas la norme).

Bonjour,
Nous recherchons actuellement des contacts avec des assos en Inde, peut-être pourriez-vous nous aider?
Ce que vous faites est formidable et nous espéron speut-être faire une petite action de notre côté :)
A bientôt,
Laure et Alex

Il y a de nombreuses écoles qui accueillent des volontaires à Bodgaya.
A Calcutta, il est facile de travailler pour une des maisons de Mère Térésa. En travaillant quelques jours pour cette asso, vous aurez l’occasion de rencontrer de nombreux volontaires dont certains ont déjà travaillé pour d’autres assos en Inde.

Selon nous, l’Inde est l’un de pays où il est le plus facile de trouver des associations qui recherchent des bénévoles sans être obligé de devoir payer des frais de participation.

Oui, c’est aussi ça notre but, ne pas payer des frais à plus de 400 $ pour AIDER pendant une semaine. Nous commençons à avoir des contacts et nous savons que nous trouverons sans doute au dernier moment :)

Et encore un excellent article à votre actif.
Superbe analyse de votre rencontre avec les écoliers. J’ai été surpris toutefois par votre remarque sur le dessin. Pourquoi faudrait-il des livres pour dessiner alors qu’on peut dessiner tout ce qui nous entoure… la vie.
Heureusement qu’à Lascaux, ils n’ont pas attendu d’avoir un livre entre les mains…

Je comprends que ce soit lassant mais je ne comprends pas votre agacement vis à vis des questions… Il n’y a pas de questions inutiles, juste de la curiosité inassouvie.

Je ne peux que me joindre à votre indignation vis à vis de l’écart de richesse (par ailleurs croissant) qui règne partout. En revanche, je ne crois pas que ce soit plus révoltant en Inde qu’aux USA par exemple…

Si ça peut vous remonter le moral, sachez qu’il y a un fort mouvement de protestation mondial (ou international) qui gronde. Vous avez sans doute entendu parler des révolutions arabes, de ce qui s’est passé en Islande, en Espagne et peut être même en Grèce mais sachez que le reste du monde ne fait pas que regarder. Et même en France nous ne sommes pas sur la touche. Carte des mouvements de protestation : http://www.thetechnoant.info/campmap/ , un des sites du mouvement français : http://reelledemocratie.fr/

Bonjour a vous deux,

D’abord je ne sais pas si vous gardez toujours votre blog a jour et si vous lisez\repondez encore aux questions dans les vieux articles. Je connais votre site depuis un bon moment et aujourd’hui jai eu envie de lire quelques articles sur l’Inde puisque j’y suis actuellement. Bon moyen de comparer les ressentis !

J’aimerai revenir sur plusieurs points, premiérement sur la « curiosité » inutile des Indiens, je pense que les personnes n’ayant pas connus cela ne peuvent pas comprendre pourquoi on arrive a se plaindre. Mais Par exemple, je suis en ce moment a Varanasi, et si je sort 1H dans la rue, je suis certains que 10 indiens a la suite vont me poser sans cesse les meme question, parfois vraiment inutile. Celle qui m’agace le plus c’est le « Ou tu vas ? Pourquoi? » « ben juste je marche, je me ballade sans but precis », il ne comprennent pas! Bref ils sont adorables et detestable a la fois.

Ensuite concernant les richesses, c’est un sujet compliqué mainte fois discuté, mais c’est aussi vraie qu’en Inde cela est plus présent et pesant. Comment peut on s’empifrer dans un restos de luxe avec clim et tout, pendant que devant la fenetre un gamins creve de faim et mange ce qu’il peut trouve ?!

Enfin, et pour revenir sur le sujet de l’article, j’ai aussi visiter BodeGaya, j’en aurais beaucoup a dire, mais ce que j’ai trouvé vraiment ecoeurant (je ne sais pas ce qu’il en était pour vous al »epoque) c’est qu’aujourd’hui des réseau de jeune profite de la pitié des touristes et de la misére des enfants pour faire du bussness. Il y a par exemple une école, ou les gens te propose d’enseigner et tout, mais en échange, il vont te « traquer » pour obtenir un don. Ce Don ira til pour les enfants ? Non plutot pour s’acheter le dernier Iphone ou une moto de plus gros calibre! (Qui ne sert a rien d’ailleiur puisque 50km\h en Inde c’est le maximum possible…)

Bref je pourrais evoquer d’innombrables sujets concernant lInde, les bons cotés, merveilleux, et les mauvais, pire que partout ou jai pus aller !

L’Inde c’est cela, et d’ailleurs cest bien pour ca que l’on dit « L’inde on l’adore ou on la deteste il y a pas de milieu »

Ca fait maintenant 5mois que je traine en Inde, jai compris beaucoup de chose, mais je reste persuadé que si l’on veut découvrir l’Inde il faut prendre son temps. Les circuits touristiques de quelques semaines ne vous donnerons qu’une image erronné et tres loin de la réalité. De plus je pense qu’il faut « se mettre a leurs niveau budgetaire » pour bien comprendre les indiens. Venir en Inde 3 semaine avec 1000euro en poche, faire Delhi, Agra, Varanasi et Kolkatta en logeant dans des hotel de luxe (certe cheap pour nous occidentaux) et manger dans les resto asseptisé cela ne sert a rien. Allez plutot depenser votre argent sur les plage de thaillande ! En plus vous eviterez de participez a cette effroyable chose qu’est le tourisme de masse en Inde. Vous n’avez pas idée des dégat que cela produit dans certains villages…

L’inde c’est comme un bon plat, ca se deguste, ca s’apprecie et pour cela il faut du temps, sinon allez manger a Mcdo ;)

Merci pour le blog, et bonne continuation. Pour ma part je file le mois prochain en thaillande me reposer apres ces 5 mois bruyant en Inde !

Ps : Pour les prochain voyageurs en Inde, voila quelques places sympas :
Visakhapatnam, Rameshwaram, Hampi, Kolkata, Madurai, Puri, Guruvayur, Varanasi,etc…

Place touristique ou non, elles valent le detour. J’en oublie Beaucoup ! Coup de coeur pour Hampi, tres touristique mais vraiment sympa hors saison. En général le sud est plus simple a vivre, mais le nord plus riche en histoire\culture.

A eviter ou alors juste « pour voir parce que il faut lavoir vue » : Agra (Difile de faire l’impasse mais encore plus dur de le supporter !), Delhi (Tres mauvaise reputation…), Khajuraho (La pire du pire !), et dans une certaine mesure Goa parce que « Goa is not India ».

Bonjours Titus, merci de nous faire partager tes impressions sur l’Inde. Il semble qu’on ait tous à peu pret le même ressenti après un voyage en Inde. Misère extreme, gens étranges, nombreuses ONG avec les bons et les mauvais cotés, tourisme de masse (comme partout en Asie), et cette curiosité des Indiens qui dérange parfois !
Ou es-tu maintenant, as-tu quitté l’Inde ?

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