Wwoofing à Mindo en Equateur

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Publié par Froggy | Classé dans Amérique du Sud | Publié le 17-08-2013

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El gringo alto - wwoofingArrivé à Mindo à 1h30 de Quito, je rencontrerai Ingo, un allemand de plus de 2 metres, sa femme Genny, une franco-equatorienne 3 autres volontaires et leur fille d’un an et demi vivant dans un monde ou l’on parle anglais, espagnol, francais et allemand. Apres 15 km dans la jeep, nous rejoindrons la ferme ou nous attendent l´âne, le couple de lamas, une cinquantaine de poules, quelques chevres et cochons ainsi que 6 autres volontaires deja au travail.

Ingo et sa femme se sont installe ici il y a a peine 6 mois sur ce terrain de 50ha (dont 45ha de foret) et d’une rustique maison en bois sans eau ni electricite,  mais l excelente gestión a l’allemande et la presence de nombreux volontaires, la bonne cuisine saine de sa femme ont permi de realiser de nombreux changement en si peu de temps : construction de la serre, du poullailler, dún abri pour les chebvres ou les cochons, construction de la cuisine exterieure, de la douche des toileetes seche, installation deu panneau solaire et de l electricite…
Au cours de la premiere soirée, les volontaires parlent de leur nuit dans une belle auberge a MIndo. Je leur parle du jacuzzi. Sur ce Ingo, me demande de construiré le jacuzzi. Quelques jours plus tard, apres avoir nourri les animaux, en compagnie d’autres volontaires.
Qui aurait pensé que mon voyage en Equateur serait une histoire de Jacuzi ? Ce sont les bonnes surprises du voyage.
Pendant 3 semaines dans la ferme puis 2 semaines apres avoir celebre Noel et le NOuvel an dans la capitale, j apprendrai a construiré un jacuzzi : creuser le trou, Monter les murs, faire l’enduit, preparer le terrai autor pour construiure la terrasse. Pendant mon absence, d’autres volontaires ont construit le systeme de chauffage a l’aide d’un barril ou le bois de chauffage est depose,  ils ont ensuite soudes des tubes au barril pour evacuer la fumee.
J’ai egalement appris a utiliser une tronconneuse et couper des arbres de 20 metres de hauts (15centimetres de diametre) afin de construiré les clotures, une ferme a champignon (construite a l’aide de volontaire d’Holande, Quebec ou d’’Allemagne)

Arrivé à Mindo, je rencontrerai Ingo, un allemand de plus de 2 metres, sa femme, une franco-equatorienne, 3 autres volontaires et leur fille d’un an et demi vivant dans un monde où l’on parle anglais, espagnol, francais et allemand. Apres 15 km dans la jeep, nous rejoindrons la ferme ou nous attendent l´âne, le couple de lama, une cinquantaine de poule, quelques chèvres et cochons ainsi que 6 autres volontaires deja au travail.

Ingo et sa femme se sont installée ici il y a a peine 6 mois sur ce terrain de 50ha (dont 45ha de foret) et d’une rustique maison en bois sans eau ni electricité,  mais l´excelente gestion à l’allemande et la presence de nombreux volontaires, la bonne cuisine saine de sa femme ont permit de realiser de nombreux changement en si peu de temps : construction de la serre, du poullailler, d´un abri pour les chevres ou les cochons, construction de la cuisine exterieure, de la douche,des toilettes sèches, installation du panneau solaire et de l´électricité…

Les lamas et Ingos
Les lamas et Ingos

Au cours de la premiere soirée, les volontaires parlent de leur nuit dans une belle auberge de jeunesse à Mindo. Je leur parle du jacuzzi. Sur ce Ingo, me demande de construiré le jacuzzi. Quelques jours plus tard, apres avoir nourri les animaux, en compagnie d’autres volontaires, nous commencerons a faire un trou de 3 mètre par 3.

Qui aurait pensé que mon voyage en Equateur serait une histoire de Jacuzi ? Ce sont les bonnes surprises du voyage.

Pendant 3 semaines dans la ferme puis 2 semaines apres avoir célébré Noel et le Nouvel an dans la capitale, j´apprendrai à construire un jacuzzi : creuser le trou, monter les murs, faire l’enduit, realiser les marches d´escalier-siege en remplissant puis en tassant des sacs de sable, preparer le terrain autour pour construiure la terrasse. Pendant mon absence, d’autres volontaires ont construit le systeme de chauffage à l’aide d’un barril ou le bois de chauffage est deposé,  ils ont ensuite soudés des tubes au barril pour évacuer la fumée.

J’ai egalement appris a utiliser une tronconneuse et couper des arbres de 20 metres de hauts (15centimetres de diametre) afin de construire les clotures puis une ferme à champignon (construite a l’aide de volontaire d’Holande, Quebec ou d’’Allemagne).

La ferme a champignon
La ferme a champignon
Le jacuzzi
Le jacuzzi

Plusieurs jours ont également été consacré à défricher la forêt afin de planter des arbres ayant de la valeur tel que de futurs arbres centenaires ou simplement du café, cacao ou des bananes.

J´ai également passé plusieurs jours à creuser une tranchée de 200 mètres pour l´évacuation de l´eau. Afin d´avoir un peu de pente, il m´a fallu parfois creuser sur près d´un mètre 50 de profondeur. Je suis devenu un as de la pioche !
Nous avons de même passé quelques jours a faire des brouettes de ciment pour réaliser un bassin à poisson faute de terre argileuse.

Seul, tout ses projets semblent impossible à réaliser mais quand il y a 10 volontaires et une bonne gestion, la ferme se transforme à vue d´oeil. Pendant que certains nourissent les animaux, d´autres travaillent dans la serre, d´autres creusent, défrichent…

Realisation d´un chemin en petit tronc d´arbres

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« Arbeit macht frei » est le slogan du camp d´Auschwitz, il aurait pu être également le slogan de la ferme. Chaque volontaire travaillent dur mais à la fin de la journée, chacun est ravi de sa journée, heureux du travail accompli ou des nouvelles compétences acquises. Le travail était une sorte de méditation pour améliorer sa santé physique et son bien être interieur, une sensation de légereté, de liberté nous envahissait.

Afin de se reposer physiquement, quelques volontaires prenaient plaisir à cuisiner ou à faire la vaisselle. J´ai ainsi appris un peu plus de cuisine en aidant ou en enseignant  de nouvelles recettes bon marché et rapide a faire quand il y a une dizaine de personnes affamées. Je me suis aussi exercé à couper les têtes de poulets et d´oies pour préparer le dîner de Noel.

Les volontaires affamés

La gestion de 10 nouveaux volontaires chaques mois fut très bonne et je m´inspirai de cette experience lorsque je réaliserai un projet similaire en France. Si un petit groupe de volontaire commence à se sentir esclave, il peut contaminer l´ensemble du groupe et ralentir les projets.

Vivre pendant 5 semaines dans cette ferme m´a permit de confirmer que je peux très bien vivre dans un lieu isolé avec seulement un petit panneau solaire, sans internet ni téléphone. De l´électricité suffissante pour quelques lampes et quelques rares appareil electriques et en utilisant un generateur pour l´utilisation de scie ou perceuse ou les bouteilles de gaz pour la cuisine ou la douche. De plus en vivant avec le soleil, levé a 6h30 du matin et couché à 21h, il n´y a pas besoin de beaucoup de lumière.

Quant aux toilettes sèchent, c´est à dire avec des feuilles mortes ou de la sciure au lieu de la chasse d´eau, elles étaient les plus propres du monde. En effet a chaque fois qu´on les utilisaient on vidait le contenu au fon du jardin dans le compost et on lavait le seau à l´aide du tuyau d´arrossage. Quant au frigo, il n´est pas utile si on mange la viande ou le lait le jour de la collecte.

Une fois par semaine, un petit groupe de volontaire retournait en ville en compagnie de Ingo et sa femme pour réaliser quelques achats et faire un tour sur internet. Avoir accès aux informations une fois par semaine est suffisant, il est inutile de regarder les infos ou ses emails, facebook chaque jours si on ne travaille pas dans le monde du business, ce qui permet ainsi de faire plus de chose chaque jour.

Tout de fois, un contact deux fois par semaine avec le monde semble un bon compromis pour ne pas vivre comme un ermite. C´est pourquoi deux fois par semaine, la famille et la petite Laya vont en ville pour être en contact avec les Equatoriens et pas seulement avec les volontaires Européens ou d´Amerique du Nord. Plus tard elle recevra une éducation à la maison 2h par jour. Elle évitera de perdre son temps en classe. Mon expérience de professeur de math m´a permit de constater qu´une heure de cours privé permet d´apprendre autant qu´en 5h de classe.

Ces 5 semaines dans la ferme resteront une grande expérience dans mon voyage et une étape importante dans la construction de ma vie après ce tour du monde.

Toutefois passer son temps avec une machette pour défricher ou une pioche fut une experience douloureuse pour mes mains d´accordéoniste. Certe j´ai acquis plus de force, mais il m´a fallu quelques jours d´adaptation pour que je retrouve la souplesse de mes doigts et que je perde les ampoules qui m´empechait d´avoir de bonnes sensations en jouant de l´accordeon, un peu comme écrire un SMS quand il fait -10 degré.

Dans quelques années, j´espere accueillir des volontaires du monde entier afin de continuer à découvrir notre immense planète tout en restant chez moi. Peut-etre que je construirai ma ferme à champignon ainsi qu´un jacuzzi. Ce dernier fut en effet un excellent outil de motivation. En échange d´un travail très physique sous la pluie quotidienne les après-midi ou la chaleur du soleil le matin, on pouvait se relaxer dans le jacuzzi et sympathiser avec les autres volontaires autour d´une bière tout en observant les lamas, colibris ou le toucan si on est chanceux.

Si vous voulez travailler dans la ferme et vivre une grande expérience en tant que volontaire, si vous aimez apprendre en travaillant, vous pouvez le contacter en utilisant le site internet http://elgringoalto.com

Commentaire(s) (6)

Bravo pour les mains ! Il faut vraiment en vouloir…. et surtout tout cela gratuitement. Enfin, c’est l’école de la vie donc d’apprentissage continuel. Il est vrai que tout ce que tu as appris, tu aurais pu voir et apprendre tout cela en France, mais je comprends que dans ces pays, la motivation est tellement différente. Tu auras laissé derrière toi, à ton retour au pays, pas mal de « traces » matérialisées. Mais aussi un paquet de souvenirs.
On attend ton prochain article. Bon courage.

Très beau projet, même si ça semble manquer de contre-partie. Ils ont un terrain immense, dont les locaux ne peuvent pas profiter, ils ont de la main d’œuvre gratuite dont les locaux ne profitent pas. Ma question, est-ce que et les locaux reçoivent quelque chose en échange de tous ses avantages? formation? visite? visent ils l’autonomie alimentaire ou bien continueront ils à faire leur course au marché? Si la petite ne vas pas à l’école et elle ne partagera pas sa vie avec des petits équatoriens… L’école, ce n’est pas qu’une histoire d’apprentissage des mathématiques!

Difficile d aider les locaux gratuitement.
Ils ne comprennent pas le principe.

A chaque fois que j ai voulu aidé en Equateur, Colombie, Venezuela, Bresil, on m a donné de l’argent.

Ils visent une certaine autonomie alimentaire. Ils vendront les surplus d’oeuf, de poulet, cochon… pour acheter ce quíls ne produisent pas tel que la farine, le sel, l’huile…
Les locaux peuvent profiter du systeme en venant voir la ferme pour apprendre. Ingo fait le tour des fermes des Equatoriens pour recuperer les savoir-faire.
Ils ont seulement 5ha et 45ha de forets-buissons. Le terrain s’achete en lot (foret+terre exploitable) pas par morceau.

On peut avoir l’ecole a la maison et aller dans un club de danse pour rencontrer des amis.

Le marché est une sorte de retour, vendre les oeufs, acheter le sel…
Le coup de la visite et de l’échange de savoir faire, c’est génial, à mettre en avant.
La foret n’est pas exploitable? Est-elle protégée? Ont ils la responsabilité de l’entretenir pour prévenir les incendies?

Certes, on peut rencontrer des amis dans des clubs hermétiquement fermés à tous ceux qui ne nous ressemblent pas… (le club est réservé à ceux qui font de la danse et qui sont du même niveau social que l’enfant).
Tu es passé par l’école républicaine, la résumes tu à un lieu d’apprentissage des mathématiques et de quelques rencontres fortuites avec des amis???? Je ne le crois pas! As tu oublié que c’est avant tout une aventure, une formation pour la vie, un lieu de rencontres, de confrontations, toute la société est là, représentée… et surtout, c’est là que la société évolue, nul part ailleurs.
Les enfants y arrivent avec le bagage de leurs parents et le confrontent à celui de leurs camarades. D’après chomsky, les enfants n’apprennent pas la langue de leurs parents mais celle de leurs copains [d'école]. Les enfants, à l’école, font leurs choix, des choix pour la vie. Et si la petite de Ingo ne va pas à l’école, elle perdra peut être moins de temps en classe, mais ô combien les petits colombiens y perdent en échange… elle leurs apporterait sans doute une vision novatrice de la société.
On passe le reste de sa vie à éviter les autres, ceux qui ne nous ressemblent pas, on appartient à des clubs, on travaille avec des gens du même niveau social que nous, on part en vacance avec eux… il n’y a guère que l’école républicaine, et de son temps, le service militaire (qui avait l’avantage de lisser le problème des écoles privées, je suis pour l’établissement d’un service civique européen), qui force la rencontre de toute la société.

Un fois cela dit, faut il changer l’apprentissage à l’école?, oui, bien sûr!!!! Par contre, quand j’entends faut il changer l’école?, ça me fait bondira aux aguets!! Certains voudraient aseptiser l’école à l’image du reste de la société et de ses relations creuses…
Pour ouvrir le sujet : surtout, pas de tablette, pas d’ordi individuel, qui cloisonneraient les enfants. Vive l’ardoise, la craie et le tableau unique!
S’il faut changer l’école, c’est pour moins d’individualisme, pas pour plus…

Et l’apprentissage à la maison, désolé, mais c’est plutôt plus d’individualisme que moins :-)

La foret est un ensemble d arbre sans interet (moins de 10 centimetres de diametres pour 90% d entre eux). c est pourquoi plusieurs jours on a defricher pour planter des vrais arbres qui produiront du bois ou des fruits.
Cependant, elles ne sera pas transformé en monoculture et il y aura toujours l’aspect naturel de la foret, 45ha pour 1 famille est immense, mais une foret avec un millier d’arbre de valeur sera un cadeau pour les futurs generations.

En voyageant dans des pays ou les enfants ne vont pas a l ecole, j ai rencontré des enfants plus intelligents, plus courieux… certes ils n’ont pas le contact social de l’ecole mais ils ont plus de temps pour etre avec leurs parents, oncles, grand peres, voisins, la famille des commercants… et comme peu vont a l ecole, ils rencontres donc les autres enfants dans la rue, le village, les champs. Toutefois Il y a certains defauts….

Si je voyage, c’est pour observer les qualités et defaults de chaques systemes et de rassembler les qualités dans le meme systeme en adaptant un vieu modele ou en construisant mon nouveau modele de societé.

L’education se fait grace a l’echange de connaissance avec les autres humains. Par conséquent, construire un monde individualisme c’est reduire la qualité de l’education

La forêt n’est certainement pas sans intérêt… elle nous permet de respirer :-) je te taquine.

Je te rejoins sur l’importance du temps à passer en famille. Je crois qu’en France, on respecte beaucoup le temps pour la petite famille (parents/enfants). En revanche, c’est vrai que les grands-parents ne sont plus assez impliqués.

La rue est un très bon facteur de liens sociaux. Toutefois, je ne suis pas sûr qu’elle offre le même métissage sociale.

Si on parle de changer complètement de modèle de société, alors peut être que l’école pourrait être un lieu beaucoup plus (ré)créatif et au contraire de ce que je disais, laisser l’acquisition de connaissance brute à des sessions (individuels ou pas) volontaire, et j’insiste sur le mot volontaire, sur ordinateur (encyclopédie, internet, jeux et activités d’apprentissage). Voir les expérimentations en Inde d’ordinateur, en anglais, laissés en accès libre dans les rues de petits villages (video sur TED.com) : l’école (ré)créative, c’est la rue, l’apprentissage des sessions sur ordi librement accessible. L’apprentissage volontaire, on retrouve ça dans Montessouri, Freinet et poussé à l’extrème dans l’expérimentation de Summer Hill…).

On dit la même chose dans nos derniers paragraphes.

Je ne sais pas si tu avais lu mon article quand j’en avais parlé, mais, clairement, tu apprécieras, à ton retour en France, d’aller faire un tour aux « Amanins » et à « la ferme des enfants ».

J’écris pour les articles suivant : grace à toi, j’adore déjà l’Equateur et la Colombie :-)

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