Malaisie, Singapour : retour en milieu urbain après 15 jours dans la jungle !

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Article-vidéo, Asie | Publié le 27-07-2011

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P1110590 Guizmo à Kuala LumpurAprès un premier article sur la Malaisie qui nous emmenait au milieu de la jungle malaisienne, dans une ferme reculée, loin du monde, des routes et des villes, nous retournerons à la civilisation en visitant une partie plus urbaine de la Malaisie : la côte ouest avec notamment Penang et Kuala Lumpur. Nous finirons par la visite de Singapour, cette cité-état de 5 millions d’habitants juste au sud de la Malaisie.

D’abord commençons par la ville de Georgetown, qui se trouve sur l’ile de Penang au nord de la Malaisie. En arrivant en Malaisie, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre, pays riche ? pauvre ? moderne ? accueillant ? Honnêtement, on n’avait pas une idée très claire et on pensait que ça ressemblait plus ou moins à la Thaïlande, en un peu plus riche.

En fait, nous découvrirons en arrivant à Penang que le peuple malaisien est constitué à 45% de Chinois et à 20% d’Indiens. La majorité des Malaisiens ne sont donc pas Malaisiens d’origine. C’est une terre d’immigration pour les peuples d’Asie, une sorte d’eldorado pour les Chinois et les Indiens, où il est plus facile et plus rentable d’ouvrir un commerce ou de trouver un boulot qui rapporte de l’argent.

La culture malaisienne actuelle est donc d’une grande mixité, et nous serons d’abord surpris de découvrir des quartiers chinois qui font presque la taille de toute la ville, et aussi des quartiers indiens dignes de ce nom. Parfois, on se sent vraiment en Chine tellement il y a d’enseignes écrites en chinois, tellement il y a de magasins chinois, de restaurants chinois, et de gens parlant chinois.

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On arrive sur l’ile de Penang par un petit ferry qui fait la navette, en admirant un beau levé de soleil sur la baie.
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Dans toutes les villes que nous traverserons, nous retrouverons à chaque fois ces quartiers chinois ( »China Town ») et quartiers indiens ( »Little India »).

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Dans certaines rues on se croit vraiment en Chine, tout est écrit en chinois. Là un temple chinois taoiste, au milieu de China Town.

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Et si on se faisait un petit film indien au cinéma ce soir ?

 

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Ici, le marchand d’animaux domestiques de vend pas de chiens ni de poissons rouges, mais de magnifiques oiseaux multicolores, ainsi que des iguanes et autres reptiles bizards ou encore des poissons comme ceux qu’on voit dans les aquariums géants.

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Nous serons aussi ravis (mais alors vraiment ravis) de retrouver la nourriture indienne (samosas, thali, dosas, chapatis…) dans les nombreux restaurants indiens ou petits stands de rue. Un vrai régal cette nourriture indienne ! Après 4 mois en Inde/Népal, on s’en était un peu lassé car elle est souvent grasse (fritures) mais on est maintenant heureux de la retrouver en bas de chez nous, au pied de notre auberge, et d’en raffoler à peu près tous les jours !

Les prix de la nourriture en Malaisie ne sont pas trop élevés, plus ou moins comme en Thaïlande, et la nourriture est vraiment bon marché (notamment la nourriture indienne). On peut manger correctement pour 1€, ou être le roi avec un budget de 2€ par tête (assiette bien remplie, viande + accompagnement, boisson, dessert).

Bien sur pour pouvoir manger à ce prix, il faut rester loin des restaurants touristiques et aller chercher plutôt dans les petites rues qui ne payent pas de mine, dans les boui-boui remplis de locaux qui n’ont jamais (ou rarement) vu un blanc, et ne pas hésiter à acheter la nourriture aux petits stands de rue un peu crasseux comme il y a partout ailleurs en Asie.

Après cet aspect culinaire de la Malaisie (nous aimons bien manger, vous avez du vous en rendre compte), nous avons aussi été étonné de voir que les nombreuses cultures et religions cohabitent plutôt bien ici. On passant d’une rue à l’autre, on passe d’une mosquée à un temple bouddhiste, puis 100 mètres plus loin on va tomber sur un temple chinois taoïste avant de finir dans le quartier indien sur un temple hindouiste… Les gens de différentes religions se croisent et se respectent, ils font partis du même pays, de la même planète, et cela est beau à voir. Croyez-moi, voir se croiser dans les mêmes rues, dans les mêmes boutiques, des femmes musulmanes en voile intégrale, des Indiens avec la tika sur le front, des jeunes habillés ‘fashion‘, des femmes en sari et des Chinois bouddhistes, tout le monde évoluant dans un même monde, sans complexe, cela est beau à voir.

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Là, un temple bouddhiste au milieu du quartier chinois

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Ici, un autre temple chinois, taoïste cette fois

 

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Un joli temple hindou, très différent de ceux qu’on avait l’habitude de voir en Inde

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Et enfin une mosquée, qui nous rappelle que nous sommes dans un état islamique !

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La Malaisie est officiellement un pays islamique mais la tolérence semble donc bien établie.

En croisant de nombreuses femmes en burka dans les rues des grandes villes, faisant du shopping entre copines, on s’apercoit que ce voile intégral n’est pas forcément la « prison spirituelle » qu’on essaye de nous faire croire en France. Ces femmes ont l’air aussi libres que nous, consomment comme nous, discutent et rigolent comme nous… Cela aussi est beau à voir car depuis la France on a souvent une image assez austère de ces femmes voilées…

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Une femme musulmane faisant du shopping dans les rues de Kuala Lumpur. Elle doit quand même avoir un peu chaud là dessous… (nous on est en t-shirt et on sue comme des porcs)

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Enfin, une autre grande différence avec le reste de l’Asie du sud-est, c’est la langue et l’écriture qui sont beaucoup plus facile qu’ailleur ! En effet l’alphabet est le même qu’en France, et la prononciation est proche de celle du francais, il n’y a pas de différences de ‘tonalités’ comme en chinois ou en thailandais, tout est beaucoup plus simple !

C’est surtout vrai quand on cherche à comprendre les menus des restaurants, à mémoriser les noms des plats qu’on aime (visiuellement ou en phonétique), mais aussi pour lire le plan d’une ville ou d’un réseau de bus, ou tout simplement des indications comme « toilettes », « entrée », « sortie », etc.
On arrive enfin à lire ce qu’on voit marqué sur les enseignes, on arrive enfin à prononcer correctement le nom d’une ville, d’une rue, ou le nom d’un plat au resto ! On retrouve des repères et la vie est un peu plus facile. Ca nous change grandement de la Thaïlande, du Laos, du Vietnam…

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Tient, la culture francaise vestimentaire est arrivée jusque là aussi. Décidemment, aucun pays n’y échappe ! (A côté il est écrit « Boutique fashion » en malais, facile non ?)

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Après avoir passé 2 semaines dans la ferme permaculture de Ladia au milieu de la jungle, nous repasserons pleinement du côté ‘urbain’ de la Malaisie en nous dirigeant vers la capitale : Kuala Lumpur.

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Ce sont les invités de Ladia, habitants de Kuala Lumpur, qui nous emmenerons gracieusement dans leur belle voiture climatisée. On pensait faire du stop pour y aller, finalement ca été plus facile que prévu !

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A Kuala Lumpur nous avions prévu de rester juste quelques jours, le temps de visiter un peu cette célèbre ville mais aussi le temps pour nous de faire les démarches auprès du consulat de Papouasie-Nouvelle-Guinée. En effet, dans quelques semaines nous arriverons en PNG et nous devons obtenir notre visa avant d’arriver là-bas. Il n’y a pas beaucoup de consulats de PNG dans le monde (on comprend pas trop pourquoi) alors on va le faire le plus tot possible, ici à Kuala Lumpur.

Finalement nous aurons quelques problèmes pour obtenir notre visa et nous serons obligé de rester 10 jours en ville avant d’obtenir notre précieux document. Pour en savoir plus sur la façon dont nous obtenons nos visas et les difficultés que nous rencontrons parfois, n’hésitez pas à visiter notre page VISAS !

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Le consulat de Papouasie à Kuala Lumpur où nous passerons beaucoup de temps à batailler pour obtenir nos visas.

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En attendant de récupérer nos passeports donc, on aura bien le temps de visiter Kuala Lumpur. Et les stars ici ce sont bien sur les Petronas Towers, ces 2 gigantesques tours jumelles qui dominent la ville du haut de leurs 450 mètres ! Aussi belles qu’impressionnantes, les tours jumelles prennent encore en splendeur à la nuit tombée, quand leur éclat incendescant se transforme en une lumière divine emergeant de l’obscurité du ciel nocturne.

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On se demande quand même combien ca doit consommer en électricité, toutes ces lumières… Enfin bref, ici, ce n’est pas trop le problème. La ville a de l’argent, ca se sent, et la consommation fait pleinement partie de la culture et des habitudes. Une ville très occidentale en fait, on y trouve de nombreux fast-food, des grands centres commerciaux, des 7-eleven à chaque coin de rue, de la boulangerie et des boutiques de donuts hors de prix (parfois plus cher que le même produit en France), etc.

Heureusement pour nous que le côté « asiatique » est aussi bien présent : auberges très bon marché (moins de 3€ la nuit), petits stands de nourriture dans les rues (à petits prix), et toujours ce mélange de culture chinoise et indienne qui nous permet de manger varié, savoureux, sain, le tout pour quelques Roupies… heu, pardon, quelques Ringgits ! (1€ = 4,2 Ringgit(RM))

Nous remarquerons aussi le prix des vétements est dérisoire, même moins cher que dans le reste de l’Asie. On trouve partout des magasins qui vendent de la marque à des prix défiant toute concurence. Des jean’s ou des chemises en promo à seulement 1 ou 2 €… Des magasins de vétements où tout est à 10 Ringghits (2,5€) !

N’ayant pas spécialement besoin d’acheter de nouveaux vétements, nous ne profiterons même pas de ces prix cassés. Personnelement j’aurai juste besoin de me racheter une paire de tongues, à 2,5 Rhinggits, faites le calcul… 60 centimes d’euro ! Et Adrien se rachetera 3 paires de chaussettes pour seulement 5 RM (1,2€) et fera réparer ses chaussures pour la modique somme de 15 RM (3,5€)…

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Adrien en pleine négociation de chaussettes. Le petit vendeur de rue est installé sous les escaliers du passage-piéton aérien.

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Des porte-feuille et des sacs-à-main Louis Vuitton à 15 RM (3,5€), qui dit mieux ? (Bon ok, c’est peut-être de la contrefacon…)

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La date à laquelle nous avons récupéré nos visa papous marque notre départ de Kuala Lumpur et notre arrivée à Singapour. En ce mercredi 13 juillet 2011 nous obtiendrons donc 2 visas dans la même journée ! Celui pour la Papouasie et celui pour Singapour. Une belle revanche sur le passé pour Adrien qui s’était fait volé son passeport le 13 juillet 2010, il y a pile poil un an en Russie !

Notre prochain « défi-visa » : obtenir 3 visas dans la même journée !

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A Kuala Lumpur, il y’en a que pour les tours Petronas… mais n’oublions pas la KL Tower et ses 420 m de hauteur

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La mousson, on y a droit aussi à Kuala Lumpur, y a pas de raison…

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Le monorail permet de se déplacer rapidement dans cette ville ultra-moderne

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Mais le plus beau, ce sont encore les petites rues et les anciens batiments coloniaux chinois…

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Un petit tour de Kuala Lumpur en vidéo… et en musique : 

 

 

 

 

 

 

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P1110643 Guizmo à Singapour !Nous voilà maintenant à Singapour. Cette cité-état, symbole de réussite économique en Asie, est bien connue dans le monde entier pour son côté trés strict sur la propreté, ses lois que certains trouvent trop sévères, et le cout de ses amende très élevée. Par exemple, la vente de chewing-gum est interdit à Singapour, il est aussi interdit de cracher au sol, et on peut se prendre une grosse amende si l’on traverse en dehors des passages cloutés, ou si l’on oubli de tirer la chasse d’eau dans les WC publiques.

Il faut donc faire attention à ces petits gestes quotidiens quand on se ballade à Singapour. Surtout que nous commencons à prendre les habitudes de l’Asie et que dans le reste de l’Asie, ca ne choque personne quand tous les piétons traversent n’importent où et n’importe comment, cracher par terre fait presque parti de la culture en Chine ou en Inde par exemple, quand à la chasse d’eau, on est bien loin de l’Inde et de ces innombrables Indiens qui font caca par terre, sur le trotoir, et qui balancent tous leurs déchets dans la première rivière ou le premier caniveau…

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Le gentil policier en carton me rapelle que voler est un crime

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Le gentil panneau me rapelle de ne pas traverser en dehors des clous. Il est tellement gentil ce panneau qu’il m’indique même l’endroit où j’ai le droit de traverser.

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La gentille poubelle verte me rapelle de bien jeter mes déchets DANS la poubelle, et pas à coté.

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A chaque fois on rapelle bien le cout de l’amende, un bon moyen de dissuasion…

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En effet la ville est très propre, mais surtout très « asséptisée », avec ses quartiers chinois et indien qui ont perdus tout leur charme, avec ses nombreux panneaux rappelant à tous qu’il est interdit de faire ceci ou cela, que si un policier vous prend à traversez au rouge vous aurez droit à une grosse amande et que si vous fumez un joint vous irez droit en prison, etc… Ce qui est très drole c’est qu’il est même interdit de transporter des durians dans le métro, ce fruit asiatique à la forte odeur de fromage, sous peine d’une amende de 500$ !

Dans la pratique, il n’y a pas beaucoup de policiers dans les rues (pas plus qu’ailleur) et l’on peut donc se racler la gorge tranquillement, ou traverser légèrement en dehors du passage piéton sans que cela ne choque personne et surtout sans finir en prison.

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A mon gout, la ville est beaucoup trop asseptisée pour avoir du charme, elle est agréable car elle est calme, propre, l’air est sain, le ciel étoilé est même plutôt joli, ll y a beaucoup de verdure et beaucoup d’arbres plantés le long des routes, mais l’ensemble manque vraiment de style et de personalité.

Seule la baie de Singapour est un endroit vraiment beau, agréable, où l’on peux prendre le temps d’admirer la vue sur le quartier d’affaire et toutes ses grandes tours, qui ne sont pas très belles non plus pendant la journée mais, quand vient la tombée de la nuit l’ambiance sur l’esplanade devient plus intense, les yeux tournés vers la baie et les reflets des tours iluminées dans l’eau.

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Sur la baie, en ce 14 Juillet 2011, nous avons aussi eu la bonne surprise d’assister à un spectacle gratuit absolument magnifique. Pendant une demi-heure, des jeux de lumières et des projections vidéos sur des nuages d’eau, sur des fontaines qui deviennent des écrans de cinéma géants l’espace de quelques minutes, une sorte de feu d’artifice aquatique accompagné d’une superbe bande-son musicale, le tout avec en arrière-plan les grandes tours éclairées de la baie de Singapour. Un spectacle féérique, magique, qu’il ne faut absolument pas manquer pour tous ceux qui ont l’occasion de passer une soirée à Singapour.

Il parait que la vue depuis la grande roue de Singapour est très belle aussi, mais à 30$ la place (18€) il n’était pas question d’aller se ruiner pour une simple vue d’oiseau !

Les prix à Sinpagour sont un peu plus élevés qu’ailleurs en Asie, la ville est riche, moderne, très occidentale, ressemblant un peu à Kuala Lumour mais sans le coté asiatique (les petites boutiques, la street-food, tout ca…). Et puis Singapour est un pays qui ne produit rien ou presque. Tout ceux qui ont un emploi à Singapour travaillent pour des banques, des assurances ou dans des bureaux d’études. La fabrication est sous-traitée en Malaisie, en Indonésie ou en Chine car la main d’oeuvre y est beaucoup moins chère. Ceci dit, pour revenir à la nourriture, en cherchant un peu on peut manger correctement pour 2 € et se faire bien plaisir pour 3€, ca n’est pas non plus hors de prix !

Un Singapourien rencontré au restaurant nous apprendra qu’une Peugeot 206 coute 60000€ dans son pays, notamment à cause des taxes d’importation extrèmement élevées, c’est peut-être pour ca qu’on en a pas vu beaucoup sur les routes…

Ce qui n’est plus dans notre budget par contre, ce sont les hotels : une dizaine d’euros pour les moins chers, c’est innabordable. Mais peu importe, il est si facile de trouver un endroit pour dormir que ca ne vaudrait pas le coup l’aller à l’hotel même si c’était moins cher !

A Singapour nous passerons donc 2 nuits dans un centre commercial où toutes les boutiques sont fermées pendant la nuit, mais où toutes les galleries restent ouvertes et où l’on peux trouver de nombreux endroits dans l’obscurité, loin du passage, tout en étant parfaitement protégé en cas de pluie. Pour les toilettes, il y a le Macdonald’s juste à côté qui est ouvert 24h/24 et qui propose même le WiFi gratuit… Que demander de plus ?

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Notre squat tout en haut d’un centre commercial au coeur de Singapour

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Nous passerons notre dernière nuit dans le port de Singapour, allongés sous une table à l’abris des regards, à 10 m des toilettes et à seulement 50 m du guichet où nous acheterons nos billets de bateau lendemain matin, un bateau qui nous emmenera… en Indonésie.

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Nous quitterons Singapour à bord du « Pingouin n°7″

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… en route pour l’Indonésie !

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Retrouvez toutes les photos de Malaisie et Singapour dans l’album-photo

 

Commentaire(s) (13)

Nous vous découvrons toujours aussi curieux -encore et encore- de tout ce qui vous entoure dans ces nouveaux pays. Et nous aussi, nous découvrons avec vous, grace aux photos et vos longues descriptions vraiment détaillées. C’est mieux qu’un reportage à la télé.
Partageons vos commentaires sur la tolérance dans ce pays et avons le même sentiment que vous concernant les femmes voilées.
Bonne chance et bonne continuation.

Cela fait maintenant un bon bout de temps que je suis vos aventure, et je doit vous dire que je trouve votre blog excellent. De l’humour, des descriptions détaillé, de l’aventure,…. Tout cela donne envie de voyager.
De plus vos articles sont publié régulièrement contrairement à certain blog de voyage que j’ai pus voir récemment. Et ça c’est cool.

Je viens juste de découvrir votre blog, je le trouve particulièrement bien fait et très intéressant. Je suivrai avec grand plaisir la suite de votre voyage. Bravo pour ce que vous faites !

toujours aussi genial vos articles
nous votons chaque jour et j’espere que cette fois ci vous gagnerez!!!
a bientot !!!

Et alors, et alors….. Où en êtes-vous au concours « Blog voyage ». Sur le podium avec la médaille d’or ou celle d’argent ?
On attend de voir celà s’afficher avec impatience.
Et dans tous les cas, vous méritez une médaille !

coucou à tous les deux : c’est très bien vous êtes premiers ! continuez. Bisous

L’article est vraiment exellent et j’adore les photos surtout celle des immenses tour

Hello,

Une question me vient, combien de temps passez vous à la recherche de votre squatt pour la nuit? Quels sont les critères que le squatt doit remplir pour être viable (Toilettes proches, à l’abri de la pluie ou des regards,…)?

Merci pour les infos en tout cas! Par contre si j’ai bien compris, vous allez reprendre l’avion?

On passe peu de temps à chercher un squat, ca se fait naturellement quand on se ballade en ville, on essayer de repérer les bons endroits, on explore un peu et si ca nous plait on revient y dormir le soir.

Voici nos qqs critères de base :
- etre abrité de la pluie (si y a un risque de pluie)
- etre assez bien caché pour ne pas etre dérangé par la police ou n’importe quel autre passant
- avoir un sol relativement propre et sec, et plat, sur lequel on puisse s’allonger

Ensuite on sélectionne le meilleur endroit parmi tous ceux qu’on a repéré.
- un endroit silencieux est un autre critère important que l’on prend en compte quand a le choix
- idem pour l’obscurité (le plus à l’abri de la lumière est le mieux pour dormir)
- Avoir des toilettes à proximité est un gros + mais c’est assez rare.

ça fait peur : 75% de la population malaysienne est immigrée ! et bizarrement les malaysiens d’origine s’en plaignent rarement contrairement en France. Le pire c’est à Singapour où les chinois sont rois .Les petits malais sont justes des subordonnés , payés avec des miettes de pains , n’ont pas droit à des hauts fonctions . Pour moi les chinois sont ni plus ni moins que des envahisseurs que ça soit en Afrique ou en Asie ou autres.Regardez la Taiwan : à la base c’est une terre qui appartient aux aborigènes Taiwanais , aux ancêtres et cousins des malais et voyez comment la culture et langues aborigènes sont en voie d’extinction.Sur 30 langues formosanes , 15 ont disparue et 10 sont en voie de disparition .Tout ça parce que les chinois qui ont fuit la chine à cause de guerre sont venus s’installer à Taiwan et pour remercier les aborigènes leur ont imposé leur culture et le mandarin.Ils leur ont fait croire qu’être aborigène c’est une honte .Heureusement que maintenant on tend à revaloriser la culture aborigène , n’en reste pas moins que dans la vie quotidienne les aborigènes sont comme leurs cousins malais : des subordonnés.

Voilà pourquoi je crie quand quelqu’un me dit que je suis chinoise , pire m’insulte de « tching tchan tchong » . Mais quand on me dit que je suis japonnaise je le prend moins mal.

Sinon après ce coup de gueule , merci pour le voyage

« on s’apercoit que ce voile intégral n’est pas forcément la « prison spirituelle » qu’on essaye de nous faire croire en France. Ces femmes ont l’air aussi libres que nous, consomment comme nous, discutent et rigolent comme nous »
D’accord!
Mais, est-ce qu’elle le mette volontairement ce voile?
Est-ce que s’il leur prend l’envie de retirer le voile , elles le peuvent?
Libre de tous leurs mouvements peut être, mais nécessairement voilé (?)…
Et ce n’est pas à cause de la société, comme pour nous il nous est interdit de nous balader à poil, puisque vous avez croisé « des femmes musulmanes en voile intégrale, des Indiens avec la tika sur le front, des jeunes habillés ‘fashion‘, des femmes en sari et des Chinois bouddhistes, tout le monde évoluant dans un même monde, sans complexe, cela est beau à voir. ».

Sympa les squat en supermarché et dans le port.

trop cool!!!! en turquie il y a la bleinde de contrefaçon aussi !!! yeaaahhhhhhhh

Salut,

Par curiosité, d’où viennent tes chiffres sur la répartition de la population en Malaisie ? Cela m’intrigue et me surprend. J’ai été hébergé à Petaling Jaya par un Malais et lui ai posé quelques questions. Pour lui, les Malais sont majoritaires, les Malaisiens d’origine chinoise environ 25 % et d’origine indienne environ 5 à 10 %.
Quand on se balade à Kuala Lumpur, tes chiffres correspondent mieux… mais à Kota Barhu, c’est plutôt l’inverse (j’ai croisé une indienne en 3 jours).

Sinon, à propos du voile… je réagis aussi.
La question du choix est je crois aussi importante…
Juste comme ça, un témoignage. J’étais en Indonésie et les femmes y étaient voilées. Les cultures malais et indonésiennes sont assez voisines.
Quelle chaleur sous ce climat tropical… Je suis restée dans une école en helpx avec une autre volontaire, prof de sport. Les assistantes surveillaient les gamins à la piscine tous les jeudis. Mais ne savaient pas nager.
Ma copine leur à proposé d’apprendre à nager. Les jeunes femmes étaient super enthousiastes mais sont peu venues. Lorsqu’elles sont venues, elles étaient dans la piscine avec le voile et une combinaison de la tête au pied. Pratique pour apprendre à nager (essayez d’apprendre à nager avec un jean et un bonnet, vous allez être à l’aise…) et très agréable pour sentir le plaisir de l’eau sur la peau et vivre juste le plaisir de se baigner ? Elle n’avait pas l’air très heureuse, dans la piscine… ça faisait plutôt mal au coeur à voir…
(il s’agissait d’une piscine privée).

Merci pour votre site, c’est toujours un plaisir de vous lire. Bon vent.

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