Mes 12 jours d’autostop au Cambodge, par Adrien

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Publié par Froggy | Classé dans Asie | Publié le 08-04-2011

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Le Cambodge20 Mars 2011

Nous revoilà partis pour un nouveau pays, le 20ème depuis le début du voyage.

Après avoir pris un dernier petit dèj’ en compagnie de Ni et sa famille, notre charmante Thaïlandaise nous emmènera en voiture jusqu’à la frontière. Avant de quitter le pays, elle nous donnera à chacun un petit mot pour nous remercier d’avoir passer un peu de temps avec elle et pour nous dire qu’elle aimerait aussi faire le tour du monde. Nous lui proposons de nous accompagner en stop au Cambodge, mais par timidité ou par peur, elle n’osera pas venir avec nous.

Après seulement 10 jours en Thaïlande, nous voilà au Cambodge en espérant avoir un si bon accueil.

Dans la première ville frontière, tout le monde semble parler anglais et tout le monde nous propose de nous emmener à Siem Reap en Taxi.

Après avoir retiré quelques dollars américains, une des monnaies utilisées au Cambodge, nous nous éloignons à pied du centre ville et de ces nombreux taxis.

Quelques minutes plus tard, un routier nous permettra d’aller à Sisophon à environ 60 km. Dans cette ville, avec Julien nous avons décidé de nous séparer !

Pourquoi une telle décision ?

Il y a quelques jours, nous avons lu un article du blog d’Antoine qui nous a donné envie de voyager en stop seul afin de rencontrer davantage les locaux. Nous avons donc décidé de visiter le Cambodge en stop chacun de notre coté. Julien part direction Battambang tandis que je me dirige vers les temples d’Angkor. Si tout va bien, nous nous retrouverons le 31 Mars à l’école française de Kep.

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Chacun part marcher de son coté le pouce tendu. (Julien ayant gardé l’appareil photo, cet article sera assez peu illustré.)

Après environ 20 minutes de marche, un taxi avec déjà 4 clients m’offrira une course d’environ 40 km.

A la sortie du taxi, 2 personnes se proposeront de m’emmener plus loin. Je choisirai de prendre le bus (gratuitement) car il va directement à Siem Reap. En prenant ce bus, je ferai la connaissance de Nashrit, un Cambodgien qui m’invitera chez lui quand je serai à Phnom Penh.

En arrivant à Siem Reap à 15H, j’espère rencontrer quelqu’un pour m’héberger ou un squat pour dormir pas trop loin des célèbres temples.

Malgré de nombreuses rencontres, je dormirais dans un parc cependant un conducteur de moto-taxi m’a promis de m’inviter à dormir le lendemain avec sa famille…

La nuit chaude (environ 30°C), et les nombreux moustiques et autres insectes ne me permettront pas de dormir beaucoup.

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21 Mars

Je me « lève » à 4H (même si je ne suis pas sûr d’avoir dormi) pour aller acheter mon billet d’une journée à 5 heure du matin.

Après 5 minutes de marche, une moto m’emmènera au guichet à environ 4km.

Une fois mon billet acheté, je m’apprête à effectuer les 7 km me séparant des premiers temples. Cependant avant d’avoir levé mon pouce, un chauffeur de tuk-tuk me proposera de m’emmener gratuitement en compagnie de 2 Québecoises.

Alors que le soleil n’est pas levé, j’aperçois le contour des ruines d’Angkor Vat, un temple construit au XIème siècle. La jungle autour des ruines me donne l’impression d’être dans un film d’Indiana Jones.

Sous 30-35°C et avec un taux d’humidité élevé, je réussirais à visiter seulement une petite partie de ce parc immense. On pourrait passer une semaine entière à visiter ces magnifiques vestiges et ses escaliers à donner le vertige; en avançant de 2 mètres, on s’élève parfois de 5 mètres !

Pour visiter le parc, on peut louer des vélo en ville pour 1$ ou payer les chauffeurs de Tuk-tuk entre les différents temples. On peut également faire du stop, et ça marche plutôt bien. J’aurais sans doute visité moins de temples si j’avais loué un vélo.

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Les temples d'Angkor

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Les temples d'Angkor

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Les temples d'Angkor

Les temples d'Angkor.

Le soir, j’ai eu la chance de faire pour la première fois du calèche-stop !

En rentrant avec l’une des très rares charrettes de Siem Reap, j’ai eu l’impression d’être un roi sur son carrosse. Ceux qui m’avaient croisé en train de faire du stop, les Cambodgiens, les bus de touristes… étaient amusés de voir un étranger prendre un moyen de transport hors du temps (même au Cambodge). Plusieurs japonais installés dans leur Tuk-tuk ont essayé d’immortaliser le moment avec leur téléphone-photo ultra moderne.

Je remercie le cheval et son propriétaire de m’avoir ramené en ville juste avant un magnifique orage tropical.

Comme prévu, je dormirai chez Vitech, le chauffeur de moto-taxi.

Il vit dans une petite maison d’environ 30 m², les murs sont de simples tôles et le toit est réalisé grâce à un tissage de feuilles de palmier. Le sol à l’intérieur de la maison est exactement le même qu’à l’extérieur. En cas de pluie, l’eau s’infiltre très facilement.

La maison est essentiellement un lieu pour dormir. Un assemblage de planches permet de créer un grand lit pour toute la famille. Le lit devient également la table où chacun mangera assis dessus autour d’un plat de viande, ou de légumes, et de son bol de riz.

La préparation du repas se fait à l’extérieur, tout comme la douche constituée d’une pompe à eau et d’un bidon de 100 litres.

 » Sinon, où sont les toilettes ?  »
 » Partout, tu peux aller où tu veux ! « 

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Guizmo et la famille de Vitech
Guizmo et la famille de Vitech

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22 Mars

Après une soirée où j’ai été merveilleusement bien accueilli, Vitech m’offrira un bon bol de riz avec de la viande pour me donner l’énergie d’aller jusqu’à Phnom Penh à 230 km.

Avant de débuter l’autostop, je m’arrêterai au Children’s Hospital pour offrir un peu de mon sang. L’hôpital est géré par un suisse et a notamment été médiatisé par Gerard Depardieu et Carole Bouquet dans le film « Blood or money » (sang ou argent). Les Cambodgiens m’aident tellement que c’est un réel plaisir de pouvoir offrir un petit peu à ce pays qui mérite mieux.

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A la sortie de l’Hôpital, je débuterai le stop. En quelques minutes une moto m’emmènera à la sortie de la ville puis moins de 2 minutes plus tard, un bus s’arrêtera et acceptera de m’emmener gratuitement directement à Phnom Penh. Les 230 Km de stop auront été d’une facilité incroyable.

Dans le bus, Pigh m’offrira des boissons fraîches et se proposera de m’héberger. N’ayant pas payé le bus, il croit que j’ai des problèmes financiers. J’essaie de lui expliquer le concept de stop et pourquoi je souhaite dormir chez l’habitant mais dans les pays pauvres, on ne peut pas concevoir le fait qu’un Français souhaite quitter une vie riche et matérialiste pour une vie pauvre mais riche en émotions.

Le trajet dans le bus me permettra de m’apercevoir que la France a toujours une influence sur le Cambodge.

 » Joues tu au Cricket ?  »
 » Oui, je mange des crickets ! « 

Cet extrait de discussion est un belle exemple que le Cambodge n’a pas été colonisé par l’Angleterre mais par le Français. Le mot « manger » est un des plaisirs des Cambodgiens quand ils en ont les moyens.

Les Français ont également apporté le célèbre PAIN ! Je prendrais beaucoup de plaisir à manger de bons sandwichs, un repas simple mais qui me rappelle la France.

Sur le bord de la route, j’aurais également l’occasion de voir des Cambodgiens, une cigarette Alain Delon à la main, jouant une partie de pétanque à l’ombre des palmiers.

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23 Mars

Après 3 journées bien remplies, je profiterais de l’hébergement pour me reposer un peu et pour commencer la rédaction des articles. Cependant je m’aperçois qu’il est beaucoup plus dur d’écrire un journal quotidien qu’un article. J’essaie de résumé au maximum mais quand on arrive dans un nouveau pays, même si c’est le 20ème, on reste émerveillé par tant de nouveautés. De plus, en voyageant seul et grâce à la gentillesse du peuple cambodgien, j’en apprends chaque jour de plus en plus et il est difficile de synthétiser le flux permanent d’informations. En restant ainsi enfermé dans le luxueux appart’, je souhaite reposer mon esprit et lui permettre de mettre un peu d’ordre dans toutes les données que je viens de recevoir en si peu de jours.

Toutefois, j’avais oublié que Pigh possédait Internet… De nouveau, j’ai voulu essayé de comprendre pourquoi la Libye était en guerre, pourquoi la Syrie se révolte, comment le FN est devenu un parti comme un autre…

Voyager permet de s’ouvrir sur le monde et de ne pas s’intéresser seulement à son pays. Le futur de la France et de notre planète ne dépend pas seulement des Français.

Par exemple, si l’on veut préserver la beauté de notre planète, il faut bien sûr que les Français montrent l’exemple en matière de respect de l’environnement et de développement durable. Mais, il faut avant tout aider l’Asie à prendre conscience de cet enjeu planétaire. Depuis quelques années, en France, nous consommons beaucoup moins de sacs plastiques. En Asie, même si vous achetez une petite bouteille d’eau, on vous donnera gentiment un sac plastique et une paille. L’Asie se transforme alors chaque jour en une décharge publique envahit par les sacs plastiques.

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24 Mars

Cette journée sera consacrée à la visite de la prison-musée S21. C’est dans cette ancienne école que les Khmers Rouges ont torturés et tués des milliers de Cambodgiens de 1975 à 1979.

Comment Pol Pot a-t-il réussit à être à la tête de son pays et tuer un quart de sa population ?!

A la fin de la seconde guerre mondiale, tout le monde s’était dit « plus jamais ça » et pourtant les États Unis ou la Chine ont soutenus les Khmers Rouges afin de combattre le communisme vietnamien. De plus, il faut savoir que de nombreux cadres des Khmers Rouges ont fait leur études en France et ont découvert la politiques aux seins des partis communistes français.
C’est peut-être pour cette raison qu’on étudie très peu ce triste événement dans les cours d’Histoire au collège ou au lycée.

D'abord ils ont tué mon pèreJe vous conseille de lire le témoignage de Loung Ung, une petite Cambodgienne de 5 ans ayant vécue le génocide : « D’abord, ils ont tué mon père « .

Son récit permet de s’apercevoir que le communisme a été poussé à son paroxysme. Afin que tout le monde soit égaux, les billets de banque n’avaient plus aucune valeur. La seule façon de se nourrir était de travailler dans les champs toute la journée pour avoir parfois une portion de 340 grammes de riz  par repas … à partagé en 10 !

Afin d’éviter que le peuple ne se révoltent, les Khmers Rouges avaient pris soins de vider les villes de la population et de supprimer tout ceux qui pouvaient avoir un métier intellectuel : étudiants, médecins, professeurs …

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25 Mars

Journée « lecture » et découverte du « Diamond Island », une île moderne de Phnom Penh destinée à attirer les hommes d’affaires à investir au Cambodge.

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26 Mars

Après 3 jours dans la capitale, je reprends la route pour rejoindre les plages de Sihanoukville, LA station balnéaire du pays.
Je remercie Thidda, mon hôte à Phnom Penh qui m’a écrit un « document magique » où j’explique qui je suis et le concept d’autostop.

Le "document magique"
Le « document magique »

En ce 26 mars 2011, anniversaire de mon père, je battrais mon record d’autostoppeur : 12 véhicules en un après-midi pour parcourir seulement 240 km.

Arrivé dans une des villes les plus touristiques du pays, les chauffeurs de motos sont nombreux à me proposer leur service pour m’emmener à l’hôtel. Je leur indique que je n’ai pas d’argent pour le transport et que je recherche l’hôtel le moins cher.

Ces 2 critères me rendront la tâche assez compliquée mais après 5 minutes, un Cambodgien ne parlant pas anglais se proposera de m’emmener gratuitement dans un hôtel bon marché. J’espère qu’il a compris mon langue des signes… Après quelques minutes de motos il me déposera gratuitement mais au milieu d’un port avec aucun hôtel en vue. Il a compris uniquement la moitié de ma demande mais je le remercie quand même.

En errant quelques minutes au milieu des bateaux, un pécheur s’étonnera de voir un étranger perdu dans un port alors que le soleil se couche. Je lui explique un peu mon aventure et rapidement il acceptera de me loger chez lui pendant 2 nuits. Il me dit que c’est une chance pour lui de rencontrer un aventurier mais dans l’histoire, je suis sans doute le plus chanceux.

En effet, j’aurais le luxe de dormir dans une maison de pécheur sur pilotis et de pouvoir manger du poisson frais au petit déjeuner.

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27 Mars

Sihanoukville, ou Kampong Som, est la ville idéale pour la fête entre amis.

Allongé dans un hamac à l’ombre des palmiers, la vue sur la plage de sable blanc sans cailloux, j’ai passé une partie de l’après-midi à siroter quelques bières entre deux baignades dans une eau à plus de 25°C.

Malheureusement , il faut savoir que les plages du Cambodge sont également un paradis pour les vices des occidentaux.

Les investisseurs millionnaires russes (par exemple) construisent sans respect de l’environnement des dizaines d’hôtels et de bars, la prostitution ne se cache pas, à part celle des enfants. Comme dans le reste de l’Asie, la vente de contre-façons ou de musiques piratées semblent être totalement légale.

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28 Mars

Après une journée de baignade, direction Kampot où l’autostop me permettra de rencontrer un échantillon assez représentatif de la population aisée de Sihanoukville.

En effet, le pouce tendu, un conducteur reconnaitra ce signe. Il n’est pas Cambodgien, il est bien sûr Russe !

Je rencontrerai ensuite un mari qui emmène sa femme à la maternité à 240 km. Selon lui, seule la maternité de Phnom Penh est suffisamment compétente.

J’aurais également l’occasion de rencontrer un président d’une association protégeant les enfants de la prostitution. Selon lui, le combat est loin d’être terminé. Des étrangers viennent au Cambodge pour acheter des enfants et pas seulement pour les sortir de la pauvreté…

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29 Mars

Je décide de m’arrêter une journée dans la petite ville de Kampot pour découvrir le marché local et profiter des restos bon-marché pour boire un petit teukolok, spécialitée Khmère, rafraichissante et nourrissante avec ses fruits (mangues, jacquiers, ananas, bananes, papayes) mélangés avec de la glace pilée, des œufs et du sucre… UN REGAL !!

Puis un Loc-Lac, plat local à base de bœuf mariné au citron, servi avec un œuf frit, des oignons, tomates et frites.

J’en ai également profité pour manger quelques choses de moins appétissants : des oeufs fécondés et couvés. Les poils, cartilages et os du petit poussin peuvent être identifiés si l’on y passe un peu de temps…

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30 Mars

Avant de quitter l’hôtel pour reprendre la route, j’aurais le plaisir de rencontrer un couple de Dijonnais ayant fait le choix d’acheter un bar au Cambodge après 30 années de dur labeur en France.

La location de leur appartement est pour le moment la seule source de revenu mais elle est suffisante pour envisager de reprendre un bar.

Et si je m’arrêtais dans un pays pour ouvrir ma maison d’hôtes… ?

Cette rencontre m’a également permise de découvrir le SEL (Système d’Echange Local), Pierre Rabhi ou encore l’étonnante histoire de  Heidemarie Schwermer, une femme vivant volontairement sans argent. Si nous ne voulons plus voir des catastrophes nucléaires ou humaines, il serait tant de changer notre façon de vivre et de s’éloigner de la société consommatrice, de l’argent et du pouvoir, et se rapprocher de la nature et de l’être humain…

Après cette belle rencontre, j’irai rejoindre les grottes de l’Eléphant Blanc avant de découvrir le billard à 3, de faire une belle partie de volley puis de rencontrer un moine qui m’invitera à dormir dans son monastère.

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31 Mars

Pour cette dernière journée de stop, je déciderais de rejoindre Kep à 15 km en marchant.

Cependant, la marche est un des meilleurs moyens de rencontrer la population et 2 Cambodgiens seront ravis de m’emmener jusqu’à l’école.

Arrivé à l’École Française de Kep, je serais accueilli par des enfants bondissant de joie.

Je les ai accompagné l’après-midi à la plage, en compagnie des autres membres de l’école de Kep. Les enfants sont vraiment excités. On pourrait croire que c’est la première fois qu’on les emmène à la plage…

Après quelques parties de foot, frisbees, volley… je retrouverais Julien qui vient d’arriver en stop.

Nous sommes ravis de pouvoir rester plus d’une semaine à Kep pour aider le centre de loisirs. Voyager en stop est fatiguant et c’est avec plaisir qu’on aime s’arrêter dans une petite ville pour aider une association locale.

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Conclusion

En conclusion,  « vive le stop » et merci aux Cambodgiens pour leur hospitalité. Leur sourire est immense et ils méritent leur titre du « pays du sourire » mais ils ont aussi un cœur immense.

Avec un tel accueil, je pense que le tourisme peut très bien se développer cependant j’espère que l’argent ne les tuera pas.

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statistiques autostop au Cambodge

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Commentaire(s) (12)

bien joué les gars, continuez

vous me faites rêver, assise dans ma cuisine, à Montréal avec la vue sur ce beau jour qui se lève et les écureuils qui courent les fils électriques… moi petite française immigrée je suis admirative de votre voyage, je capote de vous lire… vous êtes magnifiques dans votre générosité… en Amérique du Nord…vous savez ou dormir ! Bravo les gars

génial ton aventure en stop au cambodge! quelles fabuleuses rencontres!! ça me rappelle mon voyage au cambodge en 2003. j’avais eu la chance de découvrir sihanoukville avant la construction des resorts. y avait même une guest-house sur la plage où on pouvait dormir gratos en échange de boire une bière au bar… j’imagine que ça a bien changé. bonne route pour la suite, bises de Paris

Salut à vous,
Je lis souvent vos récits et ma fille de neuf ans se passionne à votre voyage.
Je vous remercie car grâce à vous elle découvre les photos,la géographie et vos expériences…
Bravo et merci à vous.
Bonne continuation à vous.
Pat.

Description parfaite et détaillée pour le stop…
Pour la nourriture, consommer des oeufs fécondés, là il faut pouvoir ! les scorpions grillés iraient encore, mais les oeufs couvés, beurk !!!
Est-ce par économie de rien perdre, où bien est-ce une coutume de chez eux ?

Salut les 5 ans !!!! (Vous seuls pouvez comprendre)
Souvenirs du Modern Lodge
Passionnant le Cambodge , j’ai l’impression de voyager avec vous !

Bonsoir les garçons,
Très beau récit de voyage et heureuse d’apprendre qu’il y a un SEL au Cambodge; je suis seliste en France.
Ce pays tout comme la Thaïlande fascine les occidentaux ( ref au film Indochine) . Une histoire partagée malheureusement terminée dans la douleur et la souffrance pour les cambodgiens. J’admire leur force et leur volonté d’avancer !

Je ne suis pas sûr qu’il y ait un SEL au Cambodge.
J’ai seulement voulu faire un peu de publicité à un système qui devrait être plus connu et plus développé en France.

Même si le SEL n’existe pas officiellement, je pense que les Cambodgiens aiment s’entraider sans obligatoirement passer par l’argent. Les Cambodgiens ne connaissent pas l’autostop et pourtant çà fonctionne très bien.

Concernant les œufs avec les poussins, je pense que c’est surtout une coutume et ce n’est pas si mauvais que ça.

Une fois de plus bravo les gars! Pressé de lire l’aventure solitaire de Julien! :)

continuer comme ca s’est vraiment une reussite!!!!!!

Sousdaï! Je t’ai croisé RAPIDO à ton arrivée à la petite école de KEP:o) Sok,les volontaires et surtout les enfants sont vraiment sympas. Je suis sûr que tu as passé un bon moment dans cette petite ville agréable entre mer et montagne. Je dois retourner à Kep en juillet pour tenter l’expérience d’ouverture d’un jardin d’enfants et d’un HOME. Je vous suivrai dans vos aventures : BONNE ROUTE!

Excellentissime!
super cette idée de se séparer pour quelques jours. Vous ne manquez pas de dynamisme et d’idée originale.
Que de rencontres et de découvertes quotidiennes. Plus, moins ou idem qu’à deux?

Adrien, si tu découvres le SEL, je te proposes quelques liens sur l’économie pour alimenter ta réflexion (si tu ne les connais pas déjà) :
- des films documentaires d’animation sur le système économique actuel : http://vimeo.com/8116254
- des propositions alternatives rigoureuses :
http://www.creationmonetaire.info/2010/10/le-revenu-de-base-traduit-en-francais.html et http://www.creationmonetaire.info/2011/06/theorie-relative-de-la-monnaie-20.html

De même, tu parles de Pierre Rabhi : je te propose
http://www.villesentransition.net/
http://www.ladecroissance.net/

Sinon, j’ai été choqué de lire ici, même si tu as sans doute raison mais je n’arriverai jamais à m’y résoudre, « comment le FN est devenu un parti comme un autre… » et c’est même de pire en pire (sous entendu de plus en plus accepté comme une éventualité).
Espérons que ce ne soit dû qu’à un malaise temporaire, que les messages de paix de Ludovic triompheront et que les gens réaliserons que le monde n’est qu’un seul pays. :-)
Par votre témoignage, c’est évident, une fois de plus.

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