Notre quotidien au milieu des klaxons de Katmandou…

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Asie | Publié le 18-01-2011

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Statue_Buddha_Katmandou

Pendant nos 2 mois au Népal, nous avons passé une grande partie du temps à Katmandou, principalement pour des démarches administratives et des occupations de vie courante.

Nous nous faisions récemment la réflexion que, durant notre voyage, nous passions beaucoup de temps à faire ‘autre chose que voyager’. En effet notre voyage, c’est devenu notre vie, et notre vie, c’est maintenant le voyage… Quand on passe 100% du temps à voyager, pendant des mois et des mois, on ne peut pas être à fond tous les jours comme quand on part 2 ou 3 semaines en vacances.

Nous avons besoin de nous reposer après les longues sessions d’autostop et de vadrouille, nous avons besoin de nous poser quelques temps dans des villes pour prendre des repères et avoir une vie ‘fixe’ pendant au moins quelques jours ou semaines, nous consacrons du temps à la lecture et aux balades pour la relaxation, et bien souvent nous avons besoin de faire des démarches administratives comme les visas, mettre à jour le blog, mais aussi faire des choses simples comme lire le journal, discuter avec d’autres voyageurs, faire réparer nos vêtements et chaussures, etc… Tout cela nous prend du temps sur notre voyage qui n’en est plus vraiment un puisque c’est aussi notre vie de tous les jours ! Nous savons maintenant que nous dépensons environ 1/4 de notre temps pour toutes ces activités de vie courante.

Par exemple, pour notre séjour de 2 mois au Népal, on peut dire que :
- Nous avons visité le Népal pendant un mois et demi
- Et nous avons passé environ 2 semaines à vivre à un rythme normal

Dans un voyage de longue durée, il est indispensable de faire des pauses de temps en temps, de retrouver des repères pour se relaxer et ne pas avoir à chercher tous les jours un nouvel endroit pour dormir, un nouveau magasin ou restaurant bon marché, etc.

Après cette petite parenthèse personnelle sur notre condition de voyageurs, parlons un peu de Katmandou, cette ville mythique au pied des Himalaya, le symbole de liberté et l’ultime rendez-vous pour la génération hippie des années 60.

Même si on peut facilement acheter quelques drogues douces à tous les coins de rue sans avoir à se soucier de la police, à Katmandou aujourd’hui on ne croise plus beaucoup de hippies. Quelques restaurants passent encore du Bob Marley ou du John Lenon mais la plupart des touristes viennent au Népal pour faire des randonnées en montagnes et pour d’autres activités de plein air comme le parapente ou le saut à l’élastique.

Dans le quartier touristique de la ville, Thamel, qui est aussi l’un des moins chers (où nous avons vécu pendant 3 semaines) on se fait harceler toutes les 30 secondes par les conducteurs de taxi et de rickshaw, et par tous les vendeurs de drogues et autres ’sex-massages’ qui deviennent assez vite énervants.

Mais le pire, à Katmandou, comme dans les grandes villes chinoises que nous avons visité quelques mois avant, c’est la circulation complètement anarchique, dans des petites rues sans trottoirs, sans panneaux et sans règles, où tout le monde circule au même endroit, voitures, motos, vélos, piétons, en essayant de passer le plus vite possible. Au Népal la priorité va toujours à celui qui a la plus grosse (voiture) ou à celui qui klaxonne le plus fort… Donc quand on est piéton à Katmandou on n’a pas son mot à dire et on doit supporter cette anarchie, essayer de survivre au milieu de la jungle urbaine où chaque conducteur à troqué son cerveau contre un klaxon. Le bordel est inimaginable, le bruit des klaxons est déjà insupportable après une journée dans la ville, alors on se demande comment font les gens qui vivent ici. Mais, d’après ce que nous commençons à connaitre de l’Asie, ca à l’air de faire partie de la culture…

Pour ceux qui trouvent que les grandes villes françaises comme Paris sont bruyantes… n’allez jamais en vacances à Katmandou.

Mais comme dans toutes les villes, à Katmandou il y a aussi des endroits calmes et agréables (même s’il faut les chercher longtemps) comme le temple de Swayambunath (temple des singes) tout en haut de sa colline, et certains quartiers périphériques de la villes qui ressemblent à des villages, sans vraiment de route.

Au milieu du bordel constant de Thamel et des autres quartiers on peut admirer de magnifiques temples bouddhistes et hindouistes, dans toutes les rues on trouve des petits sanctuaires construits pour tel ou tel dieu hindou. On peut facilement discuter avec les locaux qui parlent presque tous anglais, qui sont charmants et assez curieux et adorent discuter ! (sauf bien sur quand ils sont au volant de leur voiture ou moto et qu’ils se transforment tous en débiles profonds acharnés sur leur klaxon). Katmandou est comme un grand musée à ciel ouvert avec tous ces temples et ces reliques qui datent de plusieurs siècles. C’est une très belle ville, qui pourrait être vraiment agréable si la circulation routière était mieux gérée et s’il n’y avait pas plein de déchets partout dans les rues.

En effet, Katmandou c’est aussi la pauvreté dans l’un des pays les plus pauvres du monde, où l’on croise de nombreux gamins des rues qui errent dans la ville en snifant de la colle alors qu’ils n’ont même pas 10 ans, habillés de guenilles et couverts de crasse, ils se font un peu d’argent en mendiant, en faisant les poubelles et parfois en recyclant les déchets.
Depuis quelques années, des associations existent au Népal et s’occupent de les réintégrer, de leur offrir une éducation. Mais certains n’ont pas la force de s’en sortir et finirons surement leur vie dans la rue. Heureusement leurs problèmes semblent être pris au sérieux et grâce aux associations ils sont de moins en moins nombreux à vivre cette vie misérable.

Katmandou c’est aussi une ville… sans poubelle, où tous les déchets se retrouvent dans les rues et dans les rivières, où l’on peut voir les vaches (sacrées, comme en Inde) se nourrir de sacs plastiques et de morceaux de cartons. De nombreux chiens errants, boiteux et couverts de poussière, parfois décharnés ou sanguinolants, se nourrissent aussi des déchets dans les rues.

La ville est à la fois très belle et très sale, très colorée mais très grise, la ferveur religieuse est encore bien présente malgré le tourisme qui a complétement transformé une partie de la ville, notamment le quartier de Thamel où l’on trouve principalement des boutiques de vêtements et d’équipement de randonnée, ainsi que des agences de trekking.

A Katmandou, la négociation des prix fait parti du quotidien. Tout ou presque est négociable, et tout doit être négocié quand on est étranger car il faut savoir qu’il y a toujours 2 prix : le prix pour les locaux, et le prix pour les étrangers (touristes). Ce dernier peut être quelques roupies plus cher ou 2 fois plus cher que le prix normal.

Nous avons donc du négocier à peu près tout pour essayer de nous faire arnaquer le moins possible : la chambre d’hôtel à 500 roupies est passée à 300 (~3€), la nourriture dans la rue et parfois les plats au restaurant, l’entrée des temples, la réparation des chaussures ou d’autres vêtements (une petite couture sur une chemise est passée de 150 roupies à 20 roupies après négociation…), le taxi, la laverie, les livres, les films en DIVX vendus dans les boutiques de DVD, les cagoules que nous avons acheté pour le trek et ensuite revendu dans la rue, …, tout est négociable !

En sachant négocier, en demandant le vrai prix des choses à des Népalais ou en les observant faire leurs courses, en n’étant jamais trop pressé d’acheter quoi que ce soit et en faisant jouer la concurrence, on peut facilement diminuer par 2 son budget journalier. (Hors bus longue distance, permis de trek et visas).

Katmandou c’est aussi… des coupures d’électricité quotidiennes : A cause du manque de centrales électriques dans le pays. Les différents quartiers de la ville sont alimentés les uns après les autres pour répartir la puissance, il n’y a pas assez de courant pour tout le monde en même temps. Les coupures sont planifiées à l’avance et on peut donc savoir que demain, par exemple, on n’aura pas d’électricité entre 8h00 et 14h00, et pas non plus entre 18h00 et 22h00. Pratique… mais en plus de ca il y a les coupures intempestives… Au final il y a peu d’heure dans la journée où on a l’électricité.
Heureusement comme Katmandou est situé à basse altitude (1300m) il ne fait pas trop froid même en hiver, il n’y donc pas besoin de chauffer, d’ailleurs personne n’a de radiateur chez soit, ni les maisons ni les hôtels. Début janvier à Katmandou il faisait encore 15°C le soir après le coucher du soleil.

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Voici quelques photos de Katmandou, Patan et Pokara, 3 des principales villes du pays :

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1- Katmandou.

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Un sympathique conducteur de rickshaw dans les rues de Thamel
Un sympathique conducteur de rickshaw dans les rues de Thamel

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La Durbar Square : la place principale et historique où les rois successifs ont fait construire des temples pour montrer leur puissance aux autres royaumes de la vallée de Katmandou (Patan et de Baktapur). Aujourd'hui envahie par les pigeons et par quelques vaches sacrées !

La Durbar Square : la place principale et historique où les rois successifs ont fait construire des temples pour montrer leur puissance aux autres royaumes de la vallée de Katmandou (Patan et de Baktapur). Aujourd'hui envahie par les pigeons et par quelques vaches sacrées !

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Sur la Durbar Square, ces marchandes vendent des grands colliers de fleurs qui irons décorer les temples hindouistes, mais aussi l'intérieur des maisons, des voitures, et de tout ce qui peut être décoré.

Sur la Durbar Square, ces marchandes vendent des grands colliers de fleurs qui irons décorer les temples hindouistes, mais aussi l'intérieur des maisons, des voitures, et de tout ce qui peut être décoré.

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Les vaches sacrées sont comme chez elles, au milieu des rues piétonnes ou des grandes routes, elles marchent de poubelles en poubelles pour trouver de la nourriture.

Les vaches sacrées sont comme chez elles, au milieu des rues piétonnes ou des grandes routes, elles marchent de poubelles en poubelles pour trouver de la nourriture.

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Non, non, on ne brule pas les vaches sacrées c'est interdit ! Cette vache cherche seulement quelques morceaux de cartons à manger aux milieu des déchets qui brulent (le principal moyen de recyclage...). Le soir, les Népalais se regroupent autour des feux dans la rue pour discuter et se réchauffer.

Non, non, on ne brule pas les vaches sacrées c'est interdit ! Cette vache cherche seulement quelques morceaux de cartons à manger aux milieu des déchets qui brulent (le principal moyen de recyclage...). Le soir, les Népalais se regroupent autour des feux dans la rue pour discuter et se réchauffer.

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Les Sadhu : des hommes saints qui ont renoncé à la société pour se consacrer au but ultime de leur vie, selon l'hindouisme : "la libération de l'illusion, l'arrêt du cycle des renaissances et la dissolution dans le divin, la fusion avec la conscience cosmique."

Les Sadhu : des hommes saints qui ont renoncé à la société pour se consacrer au but ultime de leur vie, selon l'hindouisme : "la libération de l'illusion, l'arrêt du cycle des renaissances et la dissolution dans le divin, la fusion avec la conscience cosmique."

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L'arrivée en haut de la colline du temple des singes se fait... au milieu de dizaines de singes !
L’arrivée en haut de la colline du temple des singes se fait… au milieu de dizaines de singes !

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La stuppa du temple principal, magnifiquement éclairée par le coucher du soleil.
La stupa du temple principal, magnifiquement éclairée par le coucher du soleil.

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Et les yeux du Buddha qui, du haut de leur colline, surveillent la vallée de Katmandou.
Et les yeux du Bouddha qui, du haut de leur colline, surveillent la vallée de Katmandou.

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Les bouddhistes font leur prière en marchant autour du temple, toujours dans le sens des aiguilles d'une montre, et en faisant tourner les moulins à prières.
Les bouddhistes font leur prière en marchant autour du temple, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, et en faisant tourner les moulins à prières.

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Vue sur Katmandou du haut de la colline.
Vue sur Katmandou du haut de la colline.

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2- Patan est un des anciens royaumes de la vallée de Katmandou. C’est aujourd’hui une ville qui est collée à Katmandou et qui possède elle aussi sa ‘Durbar Square’ avec de magnifiques bâtiments.

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La Durbar Square de Patan. En théorie c'est 300 roupies l'entrée, mais en passant par les petites ruelles secondaires... c'est gratuit.
La Durbar Square de Patan. En théorie c’est 300 roupies l’entrée, mais en passant par les petites ruelles secondaires… c’est gratuit.

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Deux éléphants en pierre gardent l'entrée d'un temple sur la Durbar Square.
Deux éléphants en pierre gardent l’entrée d’un temple sur la Durbar Square.

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Toutes les pièces en bois y compris la charpente sont de vrais oeuvres d'art et auraient leur place dans un musée, mais la vie continue au milieu de tous ces temples et on peut sans problème s'y poser pour discuter ou lire un livre. Seul l'accès à l'intérieur des temples est interdite aux non-hindouistes et nous n'avons donc pas pu rentrer.
Toutes les pièces en bois y compris la charpente sont de vrais oeuvres d’art et auraient leur place dans un musée, mais la vie continue au milieu de tous ces temples et on peut sans problème s’y poser pour discuter ou lire un livre. Seul l’accès à l’intérieur des temples est interdite aux non-hindouistes et nous n’avons donc pas pu rentrer.

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3- Pokara est située aux pieds des Annapurnas. Après notre trek de 10 jours dans cette région de hautes montagnes, nous avons terminé l’année 2010 à Pokara en compagnie de Yann et Benoit, rencontrés pendant le trek. Nous avons passé ensemble notre réveillons du 31 décembre dans un restaurant japonais. Malgré les efforts de la ville pour organiser une grande fête de fin d’année, l’ambiance n’était pas aussi festive qu’en Europe. Il faut dire que pour les Népalais, le ‘vrai’ nouvel an c’est le 14 Avril, pas le 1er Janvier…

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Au bord du lac de Pokara, l'esprit et les muscles se relachent après le douloureux trek des Annapurnas.
Au bord du lac de Pokara, l’esprit et les muscles se relâchent après le douloureux trek des Annapurnas.

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Tout au fond on peut encore apercevoir les hauts sommets himalayens que nous avons suivis pendant la randonnée.
Tout au fond on peut encore apercevoir les hauts sommets himalayens que nous avons suivis pendant la randonnée.

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La Pagode de la Paix sur les hauteurs de Pokara. Encore une petite ballade de 2 heures pour monter jusque là. D'ici on est censé voir toute la chaine des Annapurnas mais pas de chance, ce jour là, il y avait des nuages.
La Pagode de la Paix sur les hauteurs de Pokara. Encore une petite ballade de 2 heures pour monter jusque là. D’ici on est censé voir toute la chaine des Annapurnas mais pas de chance, ce jour là, il y avait des nuages.

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Un jeu très populaire au Népal, ca ressemble à du billard mais ca se joue avec des palais. On tire avec le doigt pour lancer le palais qui en fera rentrer un autre dans un trou d'angle.

Un jeu très populaire au Népal, ca ressemble à du billard mais ca se joue avec des palais. On tire avec le doigt pour lancer le palais qui en fera rentrer un autre dans un trou d'angle.

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Aujourd'hui il fait beau, tout le monde se baigne dans la rivière pour se laver. La même rivière où l'on nettoie le linge, la vaisselle, et où l'on jette les ordures.
Aujourd’hui il fait beau, tout le monde se baigne dans la rivière pour se laver. La même rivière où l’on nettoie le linge, la vaisselle, et où l’on jette les ordures.

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Un marchand ambulant pousse sa charrette pour aller vendre ses légumes un peu plus loin.
Un marchand ambulant pousse sa charrette pour aller vendre ses légumes un peu plus loin.

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Prière et vache sacrée... L'Inde n'est pas très loin.
Prières et vaches sacrées… L’Inde n’est pas très loin.

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Commentaire(s) (10)

Il est vrai que pour des pays aussi immenses que l’U.R.S.S, la CHINE et l’INDE il faudrait des années pour « tout voir ». Prenez donc le temps de vivre, et d’observer, tout au moins dans ces grandes contrées qui doivent être, à notre regard, des visions d’une autre planète. Vous avez bien raison de gérer vos réserves et votre récupération car le voyage n’est pas fini. Merci, encore une fois, pour nous faire apparaitre la misère mais aussi la joie de vivre de ces gens. Bonne continuation.

Je suis désolé de vous apprendre que l’URSS n’existe plus depuis déjà quelques années !
A part ca, merci pour tous vos commentaires.

bonjour à vous 2 !!auriez vous une baisse de régime!!à votre age !!??c’est une blague!!!

aprés ces quelques mots d’humour ,j’espere que votre baisse de régime vas étre surmonté,prenez le temps de vous reposer
chercher vous un lieu ou vous aurez les moyens et le temps de le faire!!!
dans tout les cas l’ article est toujours aussi genial

à bientot avec un meilleur morale

Non, pas vraiment de baisse de régime, nous décrivons juste notre vie de tous les jours. Nos journées sont souvent bien chargées et fatiguantes (chercher des endroits pour dormir, de la nourriture pas chère, prendre des bus bondés, marcher des heures et faire du stop). C’est un peu comme si on avait un travail 7j/7 en France, sans samedi ni dimanche, où l’on doit s’adapater à tout chaque jour, où on ne cesse d’apprendre et de découvrir, le tout du matin jusqu’au soir…
Notre cerveau a besoin de se reposer autant que notre corps, il travaille beaucoup et sans cesse. On peut difficilement imaginer ca depuis la France, mais quand on a une vie stable avec ses habitudes, la même maison, le même travail, le même supermarché, les même amis, etc…, tout est beaucoup plus simple. Mais ca il faut le vivre pour le comprendre, nous le découvrons chaque jour un peu plus.
Avoir une vie stable est luxe !

C’est sans compter toutes les fois où on est malade à cause des trucs qu’on mange et de l’eau pas toujours parfaitement propre… Nos estomacs ont du mal à s’adapter au manque d’hygiène en Asie et les problèmes de digestion sont quotidiens, ce qui ne nous aide pas à récupérer quand on est fatigué !

étrange comparaison… l’un est voulu, l’autre est très souvent subi ; l’un est épanouissant, l’autre, très souvent abrutissant…

On peut toujours trouver du positif et du négatif dans chaque situation. L’important est de se mettre en situation pour trouver un maximum de positif.

Vous faites comment pour l’eau? Toujours bouilli? stérilisé par cachet?…

Pour l’eau, nous n’avons jamais acheté de pastilles ou utilisé de filtre pour l’ensemble des pays d’Asie.
Dans la plupart des restaurants à 1€, il y a un pichet d’eau où on peut se servir gratuitement. Normalement l’eau a été bouillie.

Super cet article, je me répète… ;) j’ai adoré également que vous nous fassiez partager « cette paranthèse personnelle », continuez de nous parler un peu de vous ! Bon courage pour la suite de votre périple !

Salut à tous les 2. Moi j’ai adoré votre article car votre mode de vie est désormais différents du notre. C’est vraiment génial ce que vous faites tous les jours. Vraiment Bravo.
PS: on a reçu ta carte la semaine dernière.

Salut Julien!!

Je vois que votre voyage se poursuit fort bien!!!!
Je suis envieux a chaque fois que je vais sur votre blog qui est d’ailleurs tres bien tenu……!!

J’espere que vous allez bien vous savourez chaque jour comme il se dois car c’est une véritable chance de faire ce tour du monde…..

Continuez a nous faire voyager!!!

Atanto

Zoubix

Nicolas

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