Comment réduire son budget voiture ?

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Publié par Froggy | Classé dans Bon plan, Reflexion sur le voyage | Publié le 07-03-2018

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éloge de l'autostop

éloge de l'autostop

Selon une enquête annuelle de l’Automobile Club Association (ACA) – publiée ce jeudi – les Français ont consacré un budget moyen de 5883 euros à leur véhicule en 2016 (contre 5796 euros en 2015), pour 8469 kilomètres parcourus soit 490€/mois.

Le budget « alimentation » représente quant à lui 12% du budget soit environ 300€.

Est-ce possible de réduire le budget « voiture » sans toucher à notre confort, afin de pouvoir mieux s’alimenter ?

Depuis 2015, je travaille pour l’écocentre en permaculture Alosnys dans le but d’aider la population a mieux manger afin de prendre soin de sa santé, de celles de la planète et de respecter les agriculteurs.

Avant de faire le choix de vivre en campagne, on m’expliquait que je serai obligé d’acheter une voiture pour pouvoir vivre et travailler loin des villes.

Dans les grandes agglomérations, on développe les bus et les tramways. Cependant, dans les différentes émissions de radio ou de télévision concernant la mobilité, il y a toujours des auditeurs qui expliquent qu’il est impossible de vivre en campagne sans se passer de voiture.

J’habite depuis près de 3 ans en campagne, à 10km d’une ville de 15 000 habitants et je n’ai toujours pas fait le choix d’acheter une voiture et pourtant je travaille.


1/ « Le voyageur le plus rapide est celui qui va à pied »  H. D. Thoreau


Voyager à pied est plus rapide que le train

En 1845 Henry David Thoreau dans son livre « Walden ou la vie dans les bois » expliquait qu’il était plus rapide de parcourir 50 km à pied qu’en prenant le train. Cela parait surprenant, mais en ayant une approche globale de la situation, il démontre ses propos.

« On me dit « Je m’étonne que vous ne mettiez pas de côté votre argent ; vous aimez à voyager ; vous pourriez prendre le train, aller à Fitchburg aujourd’hui pour voir le pays ». Mais je suis plus sage. J’ai appris que le voyageur le plus rapide est celui qui va à pied. Je dis à mon ami, essayons de voir lequel de nous deux arrivera le premier. La distance est de trente milles (48 km) ; le prix du billet est de quatre-vingt-dix cents ; c’est presque le salaire d’une journée de travail. Eh ! bien, je pars à pied maintenant, et j’arriverai avant la nuit. Vous, vous aurez pendant ce temps gagné de quoi payer votre billet, pour arriver demain à un certain moment. Au lieu d’aller à Fitchburg, vous resterez à travailler ici pendant presque toute la journée. Et ainsi, si le chemin de fer faisait le tour du monde, je crois que je garderais mon avance sur vous et, quant à voir le pays, et à acquérir par là un peu d’expérience, il faudrait que nous rompions complètement » H.D. Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, chapitre Économie.

Revenons au XXIème siècle. Quand je désire aller à Paris depuis Curgy, il me faut 7h en autostop.
En voiture, il faut 3h30 par l’autoroute + 30€ de péage (équivalent à 3h au SMIC) + 30€ d’essence (3h) + usure de la voiture + temps pour trouver une place de parking + coût du parking.
En choisissant les routes nationales, il faut 1h de plus, on ne consomme pas de péage mais un peu plus d’essence et plus d’usure de la voiture.

Si on prend les chiffres de l’ACA, 8469km pour 5883€, les 400km pour aller à Paris coûtent 276€ !
Aller à Paris en voiture est un vrai luxe, il vaudrait mieux prendre le TGV en 1ère classe.

Dans tous les cas, l’autostop est plus rapide et ne rajoute pas de pollution, à moins de gagner les 60€ d’essence et de péage en 3h30 de travail.

Bien sûr, il faut qu’il y ait des français qui paient la voiture et fassent les déplacements, mais étant donné qu’il y a déjà de nombreuses voitures réalisant les déplacements, pourquoi ne pas optimiser les places disponibles ?

Pour avoir fait du stop plus de mille fois dans ma vie dont près de 50 fois sur l’axe Paris-Lyon, la majorité des conducteurs m’ont expliqué qu’il faisait régulièrement du covoiturage. Mais pourquoi n’y avait-il donc aucun covoitureur dans la voiture ?

Le covoiturage contraint le conducteur à poser une annonce sur internet quelques jours avant, d’être présent à une heure et à un lieu précis pour récupérer le covoitureur. Le covoiturage demande une grande organisation et de ne pas avoir de contretemps.
Avec l’autostop, il n’y a aucune contrainte. De plus, avec le covoiturage, si au dernier moment on souhaite être seul (appel téléphonique privé ou important, émission de radio passionnante…), il n’est pas possible de refuser.


2/ Rézo pouce – ou l’autostop sécurisé


Rézo pouce, l'autostop sécurisé

Dans la région de Montauban ou en Savoie, des maires de villages ont fait le choix de développer un transport dans les petits villages alliant les avantages du covoiturage et de l’autostop : le Rézo Pouce.

https://www.rezopouce.fr/

En effet dans ces villages de montagne, la mise en place d’un bus serait très coûteuse pour emmener occasionnellement quelques personnes n’ayant pas les moyens de se déplacer en voiture (retraités, lycéens…).
En lieu et place des arrêts de bus, il y a des emplacements à la sortie du village pour tendre le pouce.

rézo pouce ou l'autostop organisé pour remplacer le bus en campagne

Pour réduire la peur générée par l’autostop, les conducteurs peuvent aller faire un contrôle de police et obtenir un pouce vert à déposer sur le pare-brise si le commissariat considère la personne comme quelqu’un de fiable.
De même, l’autostoppeur peut obtenir une carte validée par la police.
Ces deux systèmes permettent ainsi de rassurer l’autostoppeur et le conducteur.
De plus, avant de monter dans la voiture, l’autostoppeur peut envoyer le numéro de plaque d’immatriculation via une application mobile et le conducteur peut faire de même en envoyant le numéro indiqué sur la carte de l’autostoppeur.

Par ailleurs, un prix de déplacement est fixé. Le transport coûte ainsi l’équivalent d’un billet de bus (2€/10km) et les conducteurs sont ainsi encouragés à prendre des autostoppeurs.

Le concept a été très bien conçu. Il est soutenu par les collectivités locales, qui financent la médiatisation de ce concept en organisant de multiples conférences, dans les lycées, les maisons de retraites, les foyers de jeunes travailleurs…

Cependant, après avoir discuté avec les responsables du projet, ils n’ont aucune difficulté à distribuer des Pouces Verts, à trouver des conducteurs. Mais il y a très peu de gens qui osent tendre le pouce.

Rézo Pouce n’existe pas encore dans toutes les régions mais si vous habitez à la campagne, parlez-en à vos élus :

https://www.rezopouce.fr/page/Collectivites

carte de rézo pouce

3/ Pourquoi n’y a t’il pas d’autostoppeurs ?


1er préjugé : l’autostop est dangereux.
Même si tout a été fait pour rassurer les éventuels autostoppeurs dans le cadre du Rézo Pouce, la peur de monter dans la voiture d’un inconnu est grande pour la majorité des citoyens français.
Selon moi et mes compatriotes autostoppeurs, le plus grand danger est d’être en compagnie d’un conducteur qui ne sait pas conduire. En faisant du stop en demandant aux conducteurs dans les stations essence ou via le système du Rézo Pouce, le stop n’est pas plus risqué que le covoiturage.

Second préjugé : l’autostop en France ne fonctionne pas.
Après plus de mille expériences en stop, je peux affirmer que la France est l’un des meilleurs pays pour tendre le pouce. Mon temps moyen d’attente en France est d’environ dix minutes pour une ville situé à moins de 20km et environ trente minutes si je veux rejoindre directement une ville de 200 000 habitants situé à 100km.
Cependant, suivant les régions, c’est très variable. Le Sud-Ouest est selon moi la région la plus facile, vient ensuite la Drôme puis le Jura. La région Centre et Haut de France est un peu plus difficile.
D’après les témoignages d’autres autostoppeurs, la Bretagne est aussi une terre de prédilection.

À l’étranger, le stop en Espagne ou en Italie est très compliqué.
La Nouvelle Zélande, l’Islande, l’ Équateur et le Maroc sont des pays très sympathiques à parcourir en stop.

3ème préjugé : la peur de demander.
Faire du stop est souvent perçu comme un acte de mendicité.
Certes on découvre souvent l’autostop pour des raisons économiques, alors qu’on oublie les raisons écologiques et sociales.

L’autostop permet en effet de créer de nombreux liens d’amitié, d’échanger sur de nombreux sujets parfois très différents de son quotidien et aussi pouvoir partager des bons plans.
De plus, si plus de personnes tendaient le pouce ou covoituraient, plutôt que de prendre sa voiture, il y aurait moins d’embouteillages et plus de places de parking vacantes. Deux faits qui rendent plus d’un français de mauvaise humeur.
Par ailleurs, vous n’obligez personne à vous aider. Soit le conducteur sera de bonne humeur en vous voyant sur le bas-côté car il s’aperçoit de la « chance » qu’il a d’avoir une voiture (pour travailler pour payer sa voiture). Soit le conducteur sera content de faire sa bonne action de la journée.
S’il y a des millions de français bénévoles dans les associations, c’est que les français aiment donner, pas financièrement, mais en temps.
Pour ma part, je suis toujours très heureux quand je peux aider un autostoppeur à atteindre sa destination.

4/ Comment faire de l’autostop ?


La meilleure façon de faire du stop est d’avoir un carton avec le nom d’une ville écrit lisiblement.
J’écris toujours le nom d’une ville située à moins de 20km si je suis sur une départementale, moins de 50km sur une nationale et à moins de 200km sur une aire d’autoroute ou un péage. Il faut également s’assurer que les conducteurs connaissent votre ville.
Quand je suis à Dijon, je peux écrire Chalon mais à Lyon, beaucoup ne connaissent pas Chalon, bien qu’ils passent devant en prenant l’autoroute de Lyon à Paris.

Faire du stop avec un sac à dos et un t-shirt ou une veste de couleur, ou le gilet jaune, aide à être pris plus rapidement.

papier magique pour faire du stop dans les stations essences

"Autostop" sur un train en mauritanie

"Autostop" sur un train en mauritanie

Où faire du stop ?

Les aires d’autoroutes avec des stations essences, les ronds-points, les dos d’âne, les chemins de fer traversant les routes, les péages sont mes lieux favoris pour faire du stop.

Mon top 3 pour le stop en France

Aire de Beaune-Merceuil (pour aller à Paris, Lyon, Nancy), aire de Villabé (de Paris à Lyon), péage de Villefranche sur Saône

En Saône et Loire, la RCEA, au surnom de « route de la mort » dû à son important trafic et ses aménagements non terminés, est également un axe très facile pour voyager en stop. De nombreux habitants du Creusot vont à Montceau ou à Châlon et vice versa pour aller travailler chaque matin et revenir chaque soir. Plutôt que de développer des routes à plusieurs millions pour doubler le nombre de voies, il serait beaucoup plus simple de diviser par deux le nombre de voitures.
Le covoiturage est une solution, mais l’autostop en est une autre, sans avoir l’inconvénient d’attendre le covoitureur ou de modifier son itinéraire.

Hitchwiki, la bible des autostoppeurs

Souvent on m’explique que le stop est dangereux pour une fille. Sur le site hitchwiki, vous pourrez trouver de nombreux témoignages d’autostoppeuses. Une des plus célèbres d’entre-elles est Anick-Marie, la Globestoppeuse https://www.globestoppeuse.com/.

crédit : Michel Dvorak / www.au-tournant.org


Selon moi, si on décide de faire du stop de station essence en station essence en discutant avec les conducteurs (technique du stop actif), le risque n’est pas plus élevé qu’en se déplaçant en covoiturage. En effet, il est possible de choisir un conducteur avec qui on se sent en confiance à première vue (femme, famille, retraité).

http://hitchwiki.org/

Le site internet Hitchwiki est un site de partage de bons plans entre autostoppeurs.
Ainsi on peut apprendre qu’il est bien d’écrire : « Incha Allah » en arabe quand on fait du stop au Maroc ou d’avoir un drapeau All Black et français en Nouvelle Zélande… Pour ma part, j’aime beaucoup utiliser la carte routière du site qui permet de voir où d’autres autostoppeurs ont tenté une expérience et si le lieu était stratégique ou une perte de temps.

http://hitchwiki.org/maps/

Autres alternatives au stop

L’autostop est très aisé quand on se déplace sur les grands axes routiers pour rejoindre des villes de plus de 10.000 habitants.
Mais quand on veut aller de village en village, il n’y a pas beaucoup de circulation en dehors des heures de travail (8h-9h et 17-19h). C’est pourquoi, j’ai fait le choix d’acheter un vélo de course permettant de me déplacer à 25km/h.
L’achat d’une petite remorque (à seulement 50e sur leboncoin) me permet de déplacer jusqu’à 40kg de course (ou deux enfants de moins de 5 ans), mais cette fois-ci à une vitesse moyenne de 15km/h.
Toutefois, mieux vaut avoir une bonne santé pour se déplacer en vélo pour avoir ensuite un bon budget pour bien se nourrir et être en bonne santé !

Toutefois, mieux vaut avoir une bonne santé pour se déplacer en vélo pour avoir ensuite un bon budget pour bien se nourrir et être en bonne santé !

Hors, de 1971 à 2011, les enfants auraient perdu 25% de leur capacité cardiovasculaire, selon la Fédération française de cardiologie. En 1971, un enfant courait 800 mètres en trois minutes, contre quatre minutes aujourd’hui, selon une enquête australienne, réalisée en 2013.

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/les-enfants-vont-vivre-moins-longtemps-en-bonne-sante_1777261.html

Le vélo électrique est une autre solution sur le plan écologique. Cependant, la présence de nombreux métaux rares nécessaires à la production des batteries n’en fait pas un véhicule vraiment écologique. De plus l’exploitation de ces mines ne sont pas toujours respectueuses de l’humanité et généreront de futures tensions géopolitiques bien plus importante que les ressources pétrolières.

http://www.liberation.fr/planete/2018/02/01/metaux-rares-un-vehicule-electrique-genere-presque-autant-de-carbone-qu-un-diesel_1625375

Pour les grands déplacements, supérieurs à 50km, je continue à privilégier l’autostop.

La voiture reste malgré tout parfois utile :

  • en cas de mauvais temps.
  • quand nous n’avons pas la possibilité d’adapter notre planning pour nous déplacer en stop ou en vélo.
  • quand nous avons de grosses charges (+ de 20kg ou volumineuse) à déplacer.
  • si nous sommes plusieurs.

Les sites de partage de voitures


Des sites de partage de voiture tels que https://www.drivy.com/ ou https://www.ouicar.fr/ ont été créés pour aider les citoyens ayant besoin d’une voiture occasionnellement à ne pas être obligés d’investir dans du matériel non rentable. Ces sites internet sont assez populaires dans les grandes agglomérations. En campagne, il faut retisser du lien social (ou vivre dans des écolieux), pour réapprendre à partager ou à acheter collectivement des biens matériels.

Conclusion

Toutefois, je reste persuadé que la France pourrait réussir à se déplacer sans problème avec un parc automobile de 10 millions de voitures plutôt que 39 millions. (Données du Comité des constructeurs français d’automobiles)
Le développement de l’autostop et la réduction du nombre de voiture seraient certes dommageables pour l’industrie automobile et pétrolière, mais cela permettrait d’améliorer le pouvoir d’achat des français, réduirait les coûts publics pour entretenir ou agrandir les routes et les parkings et améliorerait la qualité de l’air et créerait plus de lien social entre les citoyens.

Pour en revenir aux chiffres du début de cet article, si nous réapprenions à réduire d’un tiers notre dépendance à la voiture, nous aurions en moyenne 5€ par jour à consacrer à une bonne alimentation soit un à deux kilos de bons fruits et légumes bio et ainsi vivre mieux.

Commentaire(s) (6)

Salut Adrien ! Merci pour cette synthèse interressante sur l’autostop.

Tout d’abord, j’ai été surpris de constater que le budget voiture moyen annuel est de presque 6000€, c’est énorme…
Ce budget reflète surtout le prix d’achat du véhicule, amorti sur un certain nombre d’années. (Le prix moyen d’une voiture neuve achetée en 2016 est de plus de 25000€!). L’essence et l’assurance (et même les réparations) ne représentent qu’une petite part de ces 6000€/an. D’où l’intérêt, aussi, de l’auto-partage. C’est une bonne solution complémentaire au covoiturage et à l’autostop.

Le covoiturage devient de plus en plus simple à organiser, grace aux réseaux divers (blablacar, etc.) et aux applications sur smartphone. Ce qui est limitant pour le passager c’est plutôt de devoir s’adapter à des horaires (heures et même jours de départ) parfois par manque de trajets disponibles. Mais je trouve le système plus rassurant que l’autostop, moins livré à la mercie du hasard, des conditions météo, du bon vouloir des conducteurs, surtout pour quelqu’un qui n’a jamais fait d’autostop et qui ne sait pas comment se placer, comment se comporter, où lorsqu’on a des affaires à transporter.
Mais l’exemple de la Roumanie (ou Bulgarie je ne sais plus) avec ses files d’autostoppeurs (stop payant) sur les routes de campagne, car n’ayant pas les moyens de posséder une voiture, montre que tout le monde peut s’y adapter, lorsque la contrainte (financière) est là.

D’ailleurs en parlant d’auto-stop payant, je ne connaissais pas le « Rézo Pouce » mais c’est vraiment un super concept. Pourvu qu’il se développe vite et partout !

Après, comme tu le dis aussi, ces moyens de transports sont interressants losqu’on est seul, mais à plusieurs et/ou en famille c’est tout de suite beaucoup moins pratique, voire inconcevable.
D’où « l’obligation » pour les gens de posséder une voiture (transporter la famille, les courses, etc.), et du coup, quite à avoir une voiture, autant en profiter ensuite même lorsqu’on est seul au volant (pour aller travailler par exemple), surtout si le « budget voiture annuel » est consititué principalement du prix d’achat du véhicule… Une fois achetée, autant la rentabiliser ! (Je me fais l’avocat du diable là…)

J’aime beaucoup ton extrait de Walden : « Le voyageur le plus rapide est celui qui va à pied » si on regarde les choses avec plus de recul et si on intègre tous les élements (et donc le temps passé à travailler pour acheter une voiture ou un billet de train) …. C’est tellement pertinent.
Pourquoi n’étudions nous pas H.D.Thoreau à l’école ?

Je ne connaissais pas non plus la carte HitchWiki avec tous les bons et mauvais spots d’auto-stop. Très utile !
Merci pour toutes ces infos, tous ces concepts, tous ces liens.

Et Julien, il reprend quand le clavier ? Vraiment de mal à virer ce site de mes favoris et très curieux d’en savoir plus !

Salut Sdgsdg!

Malheureusement depuis 2 ans et la reprise d’un boulot à plein temps et d’une vie normale (il parait), je n’ai plus le temps de voyager, et plus le temps d’écrire, ca n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque.
J’espère reprendre la route à partir de l’an prochain, sur des petits voyages de quelques mois, et l’écriture par la même occasion.
J’ai aussi un article toujours sous le coude à écrire sur mon dernier voyage à Bornéo, c’était il y a 2 ans, début 2016. Mon carnet de note est posé sur mon bureau depuis tout ce temps, en attendant l’occasion de le réécrire au propre, de le mettre en page et de le publier…

Whaou! super article! Merci pour l’exemple de Thoreau, je connaissais pas mais c’est bien vu!!
Je désespère pas de voir l’auto-stop revenir en grâce en France! Les départements développent des initiatives, j’ai été surpris de découvrir des arrêt récents  »auto-stop » aux abords de certaines petites villes le long d’une nationale entre Nantes et Angers!
Et puis avec la grêve des cheminots va ptêt y avoir de nouveau adhérents ;)

Merci pour la réponse Julien !

Vraiment pressé de lire ce récit de… 2016 :-) .

J’en demande sûrement trop, mais j’aimerais tellement un article fleuve comme à l’ancienne sur ton « après tour du monde ». Les lecteurs (ou peut-être que moi) se demandent tellement comment tu as pu reprendre une vie « normale ».

Merci d’avoir mis fin aux préjugés concernant l’autostop… C’est vrai qu’ils sont plutôt coriaces !

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