1er mois d’autostop en Europe, selon Julien

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Publié par Froggy | Classé dans Europe | Publié le 04-06-2010

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Autostop EuropeUn mois déjà que nous sommes partis. Un mois seulement… Combien d’autres suivront ? Dix, quinze ou vingt, nous ne le savons pas encore.
Notre premier mois de voyage s’est déroulé sans aucun problème. C’est la première chose qui me vient à l’esprit en écrivant cet article. Je veux dire, aucun vrai problème. C’est notre principale peur (en tout cas c’est la mienne), de perdre un passeport, se casser une jambe ou tomber malade. C’est aussi la peur de nos proches et des gens qui suivent nos aventures. Vous, lecteurs !
Soyez rassurés, pour l’instant tout va bien !

Nous avons traversé la France et l’Italie, puis les Balkans depuis la Slovénie jusqu’en Grèce, où nous sommes actuellement. Que dire de ces 4 premières semaines de ballade ?
Quasiment que du positif ! Notre principale moyen de transport, l’autostop, fonctionne globalement très bien. A part quelques longues périodes d’attente et de marche, sous la pluie ou en plein soleil, l’autostop est pour l’instant un plaisir. Un peu comme la pêche, on y va, on ne sait jamais si ca va mordre, et combien de temps ca va prendre. Ca dépend des conditions météo, de l’endroit où l’on est positionné, de notre motivation et surtout surtout, d’une bonne dose de chance !

Je remercie au passage tous les conducteurs qui participent à notre aventure, sincèrement, sans qui ce voyage n’existerait pas.

Il y’a 2 pays que j’ai trouvé dépaysant culturellement et qui m’ont marqué.
D’abord la Bosnie-Herzégovine où les traces de la dernière guerre (1995) sont encore présentes partout, des bâtiments détruits ou abandonnés, des villages entiers parfois… aussi ces impacts de balles sur les murs, même dans la capitale où ca semble faire parti du ‘décor’ pour les habitants, qui n’ont peut-etre pas l’argent ni les moyens de tout reconstruire, tout réparer. La Bosnie, pays musulman où les mosquées remplacent les églises que l’on connait, et où l’on peut entendre régulièrement les appels à la prière émis du haut des minarets, ces tours élancées sur lesquelles sont installés des haut-parleurs. Ces prières sont parfois criardes, parfois mélodiques et très agréables à entendre, mais toujours un bon moment d’évasion culturelle.

Le deuxième pays étonnant a été l’Albanie, où le temps semble s’être arrêté dans les années 60-70. Un réseau routier tout juste ‘correct’ où se mêlent voitures récentes et très anciennes, tracteurs, mobylettes-remorques, et parfois des charrettes. Le train n’est pas à vapeur mais on pourrait y croire en voyant défiler les paysages à 35km/h par les fenêtres sans vitre des wagons ouverts, desquels on pourrait sauter à tout moment sur le bas-coté si l’envie nous en prenait ! Un vrai bon moment, ce train. Le mot qui pourrait représenter le mieux les grandes villes albanaises est l’Anarchie. Tout n’est que rafistolage, réseau électrique hallucinant, bâtiments à moitié démolis, à moitié en construction, trottoirs défoncés par le temps ou parce que le ciment a été oublié lors de la construction peut-etre… Mais là aussi nous avons rencontré des gens vraiment charmants, qui nous ont accueillis chez eux, qui nous ont aidés, ou transportés gratuitement sans même avoir à tendre le pouce.

Je garde un très bon souvenir de ces 2 pays, qui nous ont offert une autre vision de l’Europe que celle qu’on voit habituellement, où les gens vivent peut-etre plus simplement, plus humainement que dans nos grandes villes francaises. C’est valable aussi pour le reste des Balkans et surtout la Slovénie, merveilleux petit pays où nous n’avons rencontré que des gens ouverts et accueillants.

Après ces 3000 km d’autostop à travers 9 pays, a disparu ma principale crainte qui était  que ce moyen de transport ne fonctionne pas, surtout à 2 avec 2 gros sacs à dos.
Après 30 jours et environ 300 km parcourus à pieds avec 20 kilos sur le dos, la santé va relativement bien ! Juste un genou qui boite dans les montées et descentes et qui m’empêche de courir avec le sac sur le dos. Mais une pommade ‘miracle’ achetée dans une pharmacie de Sarajevo me fait beaucoup de bien ! A part ca, quelques ampoules aux pieds mais rien de bien méchant. Les épaules et le dos se sont habitués à porter ce poids et ne souffrent absolument pas (plus).
Pour rassurer certaines personnes qui se reconnaitrons (!), nous mangeons bien (à notre faim), et dormons… assez bien. Ca dépend des nuits et surtout des emplacements. Le béton n’est vraiment pas confortable, le bois beaucoup plus. Quand nous avons la chance de trouver des cartons, des planches, ou encore de la paille/herbe, nous pouvons nous confectionner de magnifiques matelas pour une nuit. Bien sur l’idéal est quand même de dormir dans un vrai lit chez un couchsurfeur (environ une nuit sur 2).

Nous n’avons utilisé la tente que 2 fois depuis le début car nous avons toujours pu trouver des maisons abandonnées ou alors nous avons dormis à la belle étoile lorsque le ciel le permettait. La tente est une solution de secours mais vraiment pas pratique à utiliser, surtout quand il pleut et qu’il faut tout monter/ranger sous la pluie, et qu’il faut ensuite laisser sécher la toile… Bref, de temps en temps ca peut dépanner mais si on a une autre solution alors on n’hésite pas une seconde…
Nous avons été plusieurs fois dévorés par les moustiques, ce qui n’aide pas pour dormir… Nous avons eu très froid quelques fois (par excès de confiance, sans duvet), ou trop chaud aussi, en Grèce depuis que la météo s’est améliorée. Mais après nos journées de marche en général on dort bien, même si le confort n’est pas au rendez-vous.

Pour conclure je voudrais dire que je suis étonné de l’hospitalité de tant de gens, qui nous hébergent parfois en nous confiant l’appart, en nous laissant les clés en toute confiance, en nous offrant à manger et parfois même des cadeaux. En échange nous leur apportons nos récits de voyage, nos points de vue sur les pays traversés, sur la France (questions très fréquentes) et notre promesse d’un jour les accueillir en France s’ils passent dans notre région.

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A suivre : Le 1er mois selon Adrien…

Commentaire(s) (15)

Je lis cette article presque en avant première !
Je me connecte sur votre site 3min auparavant, aucune nouvel.
Je visite les photos de la macédoine, je reviens sur le blog et tadam! Des news!
J’en déduis donc que vous êtes en Grece , belle avancé mais malgré tout je pense que vous êtes tout juste dans les temps…
Est ce que la crise économique de la Grece ce fait ressentir dans le coté acceuillant et chaleureux des habitants?
Et niveau ambiance, entre vous deux , ça roule toujours?
Si ca se trouve, vous avez des coups de gueule comme les « couples » dans Pekin Express.

Même si j’ai pas le temps de suivre vos aventures tout les jours , je suis un grand fan de vos périples.
C’est toujours très agréable de voyager de cette façon, surtout quand on connait tres bien un des globe-trotteur ^^

C’est vraiment sympa d’avoir de vos (bonnes) nouvelles; et au fait à quand un proche RDV sur Allo la planète?
BIz BIz Marie

Formidable!

D’accord avec toi pour la peur de perte du passeport… Car qui dit perte dit retour au bercaille sous 30 jours… (expérience vécue :) ).
Bonne continuation à vous 2 ;)

Baptiste

Salut Julien !

J’ai trouvé ton point de vue sur le premier mois de votre périple très intéressant. J’avoue que j’avais bien accroché sur votre article sur la Slovénie notamment.

En tout cas, ça fait plaisir de voir que tu vas bien et surtout que cette expérience se révèle, en grande majorité apparemment, positive !

Donc je te souhaite une bonne continuation pour la suite et surtout d’en profiter toujours autant !

Tchoo !

Nico (de Chartres)

Vous quittez bientot le continent occidentale, sa va être super le dépaysement.
Pour la tente je serais vous je la réexpédierai depuis un pays asiatique (moins cher les cout d’envoi)ainsi que ce qui vous ne servira sans doute plus (on part souvent avec trop plein de chose inutile) Je pense surtout que la tente à son importance lorsque l’on voyage seul, elle est un bon moyen de se sentir psychologiquement en sécurité, lorsque l’on ne trouve pas de toit.

Vous confirmez comme de plus en plus l’image positive de certains pays que l’on garde en France comme de pays à risque très dangereux, ainsi pouvoir montrer à de plus en plus de personne que nos voisins ne sont pas si différent et encore moins dangereux (comme les Etat Unis où tout le monde à peur d’une attaque terroriste, et ferme leurs frontière= la paranoya )

J’ai lu récemment un livre assez ancien qui relate l’histoire d’une famille (les parents et leurs deux enfants âgés de 6 et 8 ans) partie découvrir la haute vallée du Zanskar en Himalaya. Entre émotions et surprises, une vraie leçon de vie et une véritable histoire d’amour dans la rencontre avec d’autres populations. Votre aventure, à l’image de ce périple en Inde, nous apporte de nombreux enseignements; sur les pays (patrimoine, économie, société, histoire..) mais aussi, elle nous rappelle que la rencontre de l’autre est un bien précieux qu’il faut rechercher, cultiver, enrichir en dépassant parfois certains préjugés. Et enfin, au travers votre expérience de vie sans un confort quotidien, elle nous apprend la prise de distance et à rétablir l’échelle des priorités et des valeurs.
Je vous transmets mes encouragements et vous offre une citation de Saint-Exupéry.
«J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence…»

Au travers de votre parcours, vous avez la sensibilité de percevoir ce qui rayonne en silence, à savoir la générosité des habitants et le grand coeur de certains; et vous savez nous en faire part; merci.

Hello Julien, et Adrien également

Julien

J’espère que tu me reconnaîtras malgré ce pseudo digne de l’almanach Vermot!

Je fréquente régulièrement votre site, et reste épaté de votre projet.

Comme je te l’ai promis depuis longtemps, je vais essayer de caser ici le poème de Baudelaire sur le Voyage!

C’est un peu long, j’admets.

I

Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’Homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : « Ouvre l’œil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie :
« Amour… gloire… bonheur ! » Enfer ! c’est un écueil !

Chaque îlot signalé par l’homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L’Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif aux clartés du matin.

Ô le pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d’Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis ;
Son œil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.

Dites, qu’avez-vous vu ?

IV

« Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d’imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos cœurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus beaux paysages,
Jamais ne contenaient l’attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

— La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d’engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? — Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »

V

Et puis, et puis encore ?

VI

« Ô cerveaux enfantins !

Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché :

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L’Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
« Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! »

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l’opium immense !
— Tel est du globe entier l’éternel bulletin. »

VII

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le cœur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : « Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre cœur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ! »

À l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
« Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton Électre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

Magnifique Saint-Exupéry…
«J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence…»
Une 2eme fois pour que personne ne l’oublie.

Un superbe Baudelaire aussi, merci David pour cet apport culturel incontournable. Oups, j’ai grillé ton anonymat !

Merci Nico pour tes encouragements ;-) et concernant le passage sur allo la planète, peut-etre dans quelques jours, on attend une réponse de leur part justement…

S’il n’y a quasiment que du positif pour ce premier mois, c’est déjà bien ! Surtout que vous avez tout de même vécu la pluie, essuyé certains refus pour l’auto-stop, etc.
« 300 km avec 15 kilos sur le dos » -> o_o. Au moins, ça maintient en forme ! Vous n’avez sûrement jamais dû faire autant de sport de toute votre vie, lol ! Ca ressemblerait presque à l’entraînement de la Légion étrangère XD !
Le béton n’est pas confortable mais le bois beaucoup plus… comme quoi, rien ne vaut notre bonne vieille Nature :) .
Il est vrai qu’après une bonne journée de marche, même sans aucun confort, vous ne devez pas avoir trop de problèmes pour dormir : quand le corps en a besoin, peu importe où il est, il prendra son « temps de repos » quand il veut !

Tout ceci montre un bien bel échange culturel, en tout cas. Je vous félicite pour votre courage et votre ténacité. Continuez comme ça les cocos :D !

(ps : histoire de ne pas déroger à ma célèbre tradition, je ne releverais que cela dans tout l’article -> remplace la phrase « Cette notre principale peur » par « C’est notre principale peur », plutôt ;) . Mais c’est juste histoire de vous aider à améliorer votre projet au cas où vous le montriez dans les écoles… autant que tout soit nickel, dans ce cas-là ;D).

Sinon, je trouve la citation de Saint-Exupéry magnifique également *o* !

Merci Jenny, cette faute était passée inaperçue après pourtant plusieurs relectures. J’en ai profité aussi pour modifier le poids du sac, que j’avais estimé à 15 kilos à vu de nez. Après pesée, sur une balance fiable, il est en fait de 20 kilos (avec la bouteille d’eau d’1,5L remplie).

Votre périple est passionnant et nous fait rêver, votre courage est exemplaire et je suis content que votre santé soit excellente . Je vous souhaite plein de courage pour la suite et vous félicite .
Docteur Meunier

En espérant que les mois qui suivront se passeront aussi bien, encore bravo pour ces nouvelles et cette vision (déjà de l’Europe) que vous nous offrez.
Le voyage est de plus en plus dépaysant et je suis impatient de lire les prochains articles.
Encore bon courage!

Pour les seniors, ils pensent vous faire un petit apport pécunier dans lles meilleurs délais et vous souhaite une bonne continuation dans votre voyage. En espérant que vous puissiez utiliser bientot les petites économies dans les écoles. En Albanie, celà aurait été peut-etre une bonne idée, vu la pauvreté du Pays. Soyez toujours prudent surtout en vous éloignant de plus en plus vers l’est . Gros bisous à tous deux, pardon, tous trois.

Merci Julien pour ce témoignage. Je n’ai pas prévu de faire cette partie du monde pendant mon voyage, et pourtant, maintenant tu me donnes envie.

Merci Toner de Bresse ou David pour ce poème superbe!

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