Indonésie : 2 semaines avec David sur l’île de Sulawesi

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Publié par Froggy | Classé dans Asie | Publié le 28-10-2015

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1) Retrouvailles à Makassar !

28 Novembre 2013, voilà deux jours que je suis arrivé à Makassar après un long trajet en ferry de 4 jours depuis la Papouasie Occidentale. Je m’en vais maintenant retrouver mon frère David qui va débarquer à l’aéroport de Makassar (Ujung Pandang) après un vol de plus de 20 heures depuis la France.

C’est la deuxième fois depuis le début de mon voyage (le 3 Mai 2010) que David vient me rendre visite, la première fois c’était il y a tout juste 2 ans en Nouvelle-Zélande , au moment de la coupe du monde de rugby. Ça sera aussi, pour David, son premier voyage sur le continent asiatique.

Après de belles retrouvailles à l’aéroport nous prenons un « pété-pété » (sorte de fourgonette-minibus) pour revenir au centre-ville où nous attend notre chambre au « New Legend Hostel », l’un des seuls hôtels « backpacker » de la ville (c’est à dire avec dortoirs, petits tarifs, personnel parlant anglais et possibilité de réserver des transports ou d’obtenir des conseils de voyage, etc.)

Dès le premier soir, et malgré la fatigue et le décalage horaire pour David, nous nous rendons au restaurant en compagnie de mon amie Yesi, rencontrée sur le ferry quelques jours plus tôt, et de sa sœur Fifi. Ayant passé du temps avec Yesi ces derniers jours pour régler mon histoire de renouvellement de visa, nous souhaitions passer une dernière bonne soirée ensemble avant de quitter Makassar. Aussi, Yesi nous donne rendez-vous le 12 décembre (2 semaines plus tard) car nous sommes maintenant officiellement invités au mariage de sa sœur Ati !
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Notre toute première soirée à Makassar. Yesi (à droite) et sa soeur Fifi (à gauche), avec David, au restaurant juste en face de Pantai Losari, sur l’esplanade de Makassar.

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Le lendemain, retour aux sources ! Merci David pour ce petit cadeau du terroir : saucisson, vin rouge, Camembert, savane Brossard et Napolitain, pain d’épice artisanal, etc. Des saveurs oubliées !

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Notre Itinéraire sur l’île de Sulawesi :

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Makassar, Rantepao (Tanah Toraja), Bira

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L’île de Sulawesi au milieu de l’archipel indonésien

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2) Rantepao & Tanah Toraja

Après une journée de visite de la ville de Makassar sans grand intérêt, nous prenons un bus pour nous rendre à Rantepao et visiter la célèbre région de Toraja (Tanah Toraja) située à quelques 300 kilomètres au nord de Makassar. La route est si mauvaise sur certaines portions que le voyage dure environ 8 heures. Pour économiser à la fois du temps (nous en avons peu) et de l’argent (en évitant une nuit d’hôtel) nous décidons de voyager de nuit, à bord d’un bus plus ou moins confortable et climatisé. Mais au lieu de dormir nous passons la nuit à discuter, quant aux quelques tentatives de sommeil elles se confrontent rapidement aux secousses du bus sur la route cabossée et nous arriverons à Rantepao sans avoir fermé l’œil ou presque !

Partis de la station de bus Daya à Makassar vers 22 heures, arrivés au petit matin dans la région semi-montagneuse de Toraja, nous découvrons les collines sous la lumière rasante du soleil et notre premier aperçu à travers les carreaux du bus est magnifique.

De plus, la fraîcheur de l’altitude nous fait beaucoup de bien, c’est même un vrai régal de quitter la chaleur tropical simplement en grimpant de quelques centaines de mètres. David, qui n’est pas tellement habitué à ce climat chaud et humide, commence à revivre !

Nous posons nos affaires dans l’une des nombreuses auberges de Rantepao, petite ville calme et pleine de charme, avant de partir explorer les environs à pieds. Nous découvrons alors les collines et les rizières, les bâtiments d’architecture si particulière de la région Toraja, et les énormes buffles (water buffalo) à chaque coin de route ou pataugeant dans les marres de boue comme des petits cochons.

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Alors que nous nous promenons dans les petites rues de Rantepao, nous rencontrons un charmant monsieur qui nous invite à boire le café dans son office. Nathan. Cet Indonésien d’une quarantaine d’années est guide touristique dans la région Toraja, il parle couramment l’anglais, l’indonésien, la langue Toraja, le français, l’italien, l’espagnol,… et j’en oublie !

Après quelques siestes et une nuit réparatrice, dans la fraîcheur naturelle de la région (donc sans recours à cette saleté de clim), nous décidons de louer un scooter à la boutique de Nathan pendant 3 jours afin d’explorer un peu plus en profondeur le pays Toraja. Ainsi nous pourrons aller plus loin, nous rendre dans des petits villages reculés, prendre encore un peu d’altitude et chercher de beaux points de vue sur les vallées et les rizières.

N’étant pas très à l’aise au volant d’une moto, je laisserai David prendre les commandes ! Aussi, à l’aide d’une carte routière minimaliste (dessinée à la main) fournie par Nathan, nous partons à l’aventure avec nos casques sur la tête !

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Le grand intérêt touristique et culturel de la région Toraja, au delà de l’architecture locale, ce sont les cérémonies funéraires ancestrales qui sont toujours pratiquées de nos jours.

Pour faire simple, lorsque qu’un habitant de Toraja meurt, son corps est conservé pendant des années grâce à l’injection de formol, allongé dans la maison familiale aux côtés des vivants, et toujours considéré comme « semi-vivant » (on lui parle, on lui fait des offrandes, etc.). Lorsque, après généralement plusieurs années, la famille du défunt a réuni suffisamment d’argent pour organiser une cérémonie funéraire digne de ce nom, alors toute la famille proche ainsi que toute la famille éloignée, plus les amis et l’entourage, tous sont invités pour plusieurs jours de festivités (cela représente des centaines de personnes). Plus il y a de monde et plus la famille peut être fière de sa cérémonie, et plus elle pourra laisser « partir » le défunt l’esprit tranquille.

La particularité de ces cérémonies, c’est aussi le sacrifice rituel de centaines de porcs et de volailles, mais aussi et surtout de dizaines et de dizaines de buffles, qui seront égorgés les uns après les autres tout au long de la cérémonie, puis découpés, cuisinés, et servis à table aux invités.

En tant que « touristes » ou plutôt en tant qu’« invités étrangers à la famille » on se doit de ramener quelques offrandes pour la famille du défunt, traditionnellement des cartouches de cigarettes, ou du sucre par exemple.

Les invités de plus haut rang arriveront avec des cochons ou des buffles qui seront sacrifiés sur place, après que tout ait été répertorié avec une grande précision dans un carnet de comptes.

La cérémonie dure généralement 2 ou 3 jours, mais nous n’y passerons qu’une demi-journée (ce qui est bien suffisant) en compagnie de Nathan, notre guide francophone qui nous donne plein d’explications sur le déroulement de la cérémonie et réponds à toutes nos questions.

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Nathan, notre guide indonésien

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Invités à la cérémonie, nous partageons le repas avec les autres convives

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Toujours avec Nathan nous consacrerons le reste de la journée à explorer les sites funéraires si particuliers de la région Toraja… Des cavernes rocheuse dans lesquelles on dépose (déposait) les corps des défunts, accompagnés de statues et d’offrandes, ou encore de gros arbres creusés de part et d’autres pour déposer les petits corps des bébés décédés trop tôt, l’arbre (vivant) permettant à leur âme de se libérer plus facilement après en avoir absorbé la substance.

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L’arbre-tombeau

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Les anciens sont « enterrés » dans des sarcophages de pierre, directement dans la roche

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Afin de partager les frais de « guide », plus les frais de « véhicule » pour cette journée touristique et culturelle, nous nous sommes associés à trois autres voyageurs (espagnols et anglais) et nous nous en sommes tirés chacun pour 200000 Roupiah, soit une quinzaine d’euros par personne tout compris.

Enfin, pour notre dernière journée au pays Toraja nous enfourcherons à nouveau notre petit scooter rose-et-noir pour aller faire un tour au grand marché de Makalé, petite ville au sud de Rantepao, en profiter une dernière fois pour visiter la campagne, si belle, et terminer avec le grand marché aux buffles de Rantepao où des centaines de bêtes y sont exposées et vendues à des prix astronomiques, surtout les albinos (à la peau rose) qui valent 2 fois plus chers que leurs confrères bruns.

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Au marché de Makalé : des noix de bétel ! Je n’en avais plus vu depuis la Papouasie !

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Et bien sur, du café, beaucoup de café… Car il est produit localement !

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Ballade en scooter sur les petites routes de campagne entre Makalé et Rantepao

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Le grand marché aux buffles de Rantepao. J’y ai croisé par hasard l’un de mes ex camarade de dortoir rencontré quelques jours plus tôt sur le ferry, Mateus, qui nous a guidé à travers le marché.

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De retour à la maison ! La maison que nous a loué Nathan pour une poignée de Roupiah, à quelques minutes du centre-ville en scooter.

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3) Pantai Bira

Pour nous rendre à Bira, notre prochaine étape située à l’extrême sud-est de la péninsule, nous devrons d’abord refaire la route dans l’autre sens en prenant un bus de nuit pour Makassar, avant d’enchaîner quelques transports urbains pour rejoindre un autre terminal de bus d’où nous décrocherons les 2 dernières places disponibles à bord d’une voiture partagée (un « kijang » : sorte de mini-minibus…) pour laquelle nous devrons fermement négocier le prix pour ne pas nous faire avoir comme des pigeons !

Cinq heures de route supplémentaires dans des conditions assez médiocres, entassés et confinés comme des sardines dans un petit véhicule, obligés de supporter la fumée de cigarette incessante d’un vieil indonésien sans scrupules, traversant des villages et croisant parfois des charrettes à chevaux sur de la route à peine carrossable…

Bien contents d’arriver à Bira après tous ces kilomètres sans confort et sans sommeil ! (ou si peu).

Nous découvrons avec une certaine déconvenue que l’entrée du site « touristique » de Bira (plage, hébergements, boutiques, etc.) est payante ! Le prix n’est certes pas très élevé (20000Rp), mais quand même, quel culot de faire payer le droit d’entrée !

Un fois la pilule passée (et la barrière), nous rejoignons à pieds le site proprement dit où nous dénichons un joli petit bungalow dans l’une des nombreuses auberges de Bira, que nous négocions un peu en donnant la garanti de rester ici 4 nuits. Nous nous en sortons pour un prix plutôt raisonnable étant donné que nous sommes hors période touristique et que 90% des chambres sont libres.

Durant les 4 prochains jours nous profiterons abondamment de la plage (pantai), de la mer et du soleil, nous ferons une sortie en bateau durant toute une journée pour aller nager et plonger (snorkeling) au milieu des poissons et des coraux dans une eau merveilleusement chaude et transparente, nous irons découvrir les chantiers de construction navale traditionnelle (bateaux de pêche, tout en bois), nous irons en scooter explorer les villages alentours, les forêts de cocotiers et les petites plages paradisiaques oubliées du monde, et nous prendrons du bon temps en toute simplicité dans les petits « rumah makan » (les échoppes, bouis-bouis, restaurants de rue) autour d’une bière, d’une partie d’échec, d’un café, d’un bon repas chaud indonésien, ou les quatre à la fois.

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Retour à Makassar après ces quelques jours de repos estival et de coups de soleil dans le dos (enfin surtout David)… à bord d’un même « kijang » qu’à l’aller (voiture partagée) où cette fois nous ne partagerons pas seulement la fumée de cigarette du voisin mais les cris du petit bonhomme à l’avant, visiblement malade en voiture, que sa mère alimente régulièrement de chips industrielles et autres sodas dégueulasses pour lui faire passer l’envie de geindre et qui, inévitablement, finît par nous asperger de tout son vomi lorsque, penché à la fenêtre, le vent nous renvoie dans la face tout ce que le petit avait mangé et bu depuis le début du voyage…

Il était temps qu’on arrive !

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4) Retour à Makassar

Nous voilà donc revenus à notre point de départ, Makassar.

Dans le dernier « pété-pété » (minibus) nous reconduisant à notre auberge, David sympathise avec une charmante demoiselle, Lusia, qui, le soir même, viendra à nouveau nous rendre visite pour nous offrir des spécialités locales de crème glacée. Très gentil Lusia, le cœur sur la main !
Lusia a fait des études en Allemagne et parle couramment l’anglais et l’allemand, en plus de l’indonésien. Dommage que nous n’ayons pas eu plus de temps pour faire connaissance.

Il ne reste que quelques jours avant que David ne prenne l’avion pour rentrer en France et les emplois du temps sont parfaitement synchronisés car nous sommes invités au mariage de la sœur de Yesi dans 2 jours. Une super façon pour David de terminer ce court voyage en Indonésie, une expérience culturelle riche pour nous deux, et aussi et surtout de bons moments à passer en compagnie de Yesi et de sa famille.

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La maman de la mariée…

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Le papa de la mariée, et deux de ses soeurs (Ira et Sinta)…

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Les mariés : Marcus et Ati

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Fifi (à gauche) danse pour le marriage de sa soeur Ati

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Trois des cinq soeurs : Sinta, Yesi, et Fifi

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Des admiratrices !

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Enfin, après encore de longues ballades dans les rues de Makassar à la recherche de bons petits plats indonésiens, et pour la toute dernière journée de David en Indonésie, la famille de Yesi nous invite à passer la journée avec eux dans un parc naturel où nous irons nous baigner au pied d’une chute d’eau bétonnée et nous promener à la lampe torche dans une jolie grotte aménagée.

Une très belle et très agréable sortie en famille, dans un parc naturel qui n’a malheureusement plus rien de naturel… Papillons, singes et autres créatures sauvages de la faune ou de la flore à l’origine de la popularité de ce parc ayant aujourd’hui totalement disparu sous les coups de l’activité humaine et de l’absence totale de conscience environnementale de la population indonésienne.

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Nous partageons notre tout dernier dîner au restaurant avec Yesi qui voulait absolument dire au revoir à David avant son grand retour en France. Succulent repas de poisson grillé au feu de bois. Des au revoir sous une pluie battante, dans l’obscurité d’un coin de rue à la nuit tombée, lorsque Yesi monte dans un taxi pour rentrer chez elle et que David et moi-même rejoignons à pieds notre auberge toute proche pour une toute dernière nuit entre frères.

Le samedi 14 décembre 2013 je le raccompagne à l’aéroport de Makassar où son avion décollera à 12h45 pétante. Au revoir David, et merci pour la visite !

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Je rentre seul et triste en centre-ville à bord d’un bête « pété-pété », troc ma chambre double pour un lit simple en dortoir, et me demande bien ce que je fabrique ici tout seul, sans personne ! Petit moment de doute passager d’un retour brutal à la solitude et à la cruauté du voyage au long court.

Le lendemain, Lusia vient me rendre visite après une journée fade et sans but enfermé dans mon dortoir, et nous sortons dîner en ville, juste au coin de la rue, Nasi Goreng et thés glacés… Ca fait du bien de ne pas être complètement tout seul. Et puis, je me souviens que Yesi m’avait proposé de m’héberger, au besoin, alors c’est l’occasion ou jamais… Je n’ai vraiment aucune envie d’être tout seul en ce moment !

Et puis, maintenant que j’ai décroché un mois de visa indonésien supplémentaire, je dois mettre au point mon « plan d’évasion en surface » ! Ayant pour objectif de rejoindre les Philippines en bateau (sans prendre l’avion) j’ai encore du pain sur la planche pour trouver des pistes et des solutions ! Voici donc, en avant-première, l’intrigue du prochain article : « Est-il possible de voyager en surface entre l’Indonésie et les Philippines ? »

A bientôt !

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Commentaire(s) (7)

De moins en moins de commentaires, mais le récit est toujours très agréable à lire.

Hâte de voir la suite des aventures même si cela semble très lointain déjà.

Belle chemise pour le mariage, un cadeau des anciennes pérégrinations?

Bonjour cher lecteur assidu !

En effet les commentaires se font rares ces derniers temps. J’imagine que le récit doit paraitre à la fois bien long et bien lointain pour la plupart des lecteurs.
Dans mes souvenirs il est encore très présent en tout cas, et j’ai même du mal à réaliser le décalage temporel qu’il y a entre les expèriences vécues et les récits qui s’ensuivent.

A l’heure actuelle il me reste environ 10 mois de voyage à écrire (sur l’année 2014) entre les Philippines, l’Asie du Sud-Est, le sous-continent indien, le Moyen Orient et l’Europe. J’espère terminer ce travail d’ici la fin de l’année 2015, c’est à dire dans les 2 prochains mois. Je vais donc mettre tout mon temps libre à profit pour y parvenir.

Quant à la chemise du mariage je l’ai achetée (ainsi que David a acheté la sienne) au marché de Makalé dans la région Toraja, spécialement pour l’occasion !

Bonjour Julien,

Je confirme le commentaire de LecteurAssidu. C’est un vrai plaisir de lire le récit de tes aventures, tant en termes de dépaysement, découvertes, et sensibilisations sur des thèmes inconnus de l’actualité française, qu’en terme de structure de récit!

Merci de prendre le temps de nous faire voyager et partager tes rencontres humaines.

N’hésites pas, si tu le veux bien, à partager la réalité du retour en France et de l’acclimatation qui t’a été nécessaire. N’ayant pas réalisé de tour du monde, je ne peux que l’imaginer…!

Bonne continuation, et Merci!

Bonjour Camille. Merci beaucoup pour ton message !

Je suis maintenant plus dans une logique d’écriture de mes « mémoires », c’est à dire une démarche plus personnelle : compléter mon journal de voyage et ainsi garder une trace pour le futur.
Mais si je peux continuer dans le même temps à faire partager mes histoires via le blog alors je n’en suis que plus heureux !

J’essaierai de parler de mon retour en France une fois les articles terminés, c’est vrai que c’est une étape importante et à part entière du voyage (tout comme les préparatifs et le départ).

Merci de continuer à suivre les aventures de Froggy et de participer à la vie du blog ! :-)

T’as passé quelle vitesse là, j’arrive plus à suivre…

Bonne chance pour le voyage en surface par la mer!

Non, en fait, je vais lire ça tout de suite, je veux enfin connaître les détails.
D’autant que je n’ai pas eu l’occasion non plus de découvrir cette partie de l’Asie du Sud Est.

Salut Yogo ! Que n’arrives-tu pas à suivre ??

Une série de photos vraiment magnifiques et qui parlent d’elles-mêmes. Rien que en les regardant on arrive à suivre le parcours de vos découvertes, de toi et de David.
Oui, effectivement la lecture est toujours aussi agréable.
On voit aussi que ta tête est encore pleine de souvenirs et peut-être de rêves pour des lendemains…..
Une question : Pourquoi la forme des maisons en forme de bateau ? (tu l’as peut-être noté sans que je ne m’en aperçoive à la lecture !).
Autre question : Si beaucoup de gens de là-bas attendent 1 où 2 ans pour « faire la fête » au décès d’un proche, et malgré ce décalage, il doit y avoir « fête » au village régulièrement. Et dans ce cas comment font les familles « aisées » pour apporter des boeufs à chaque fois. Il faut un troupeau énorme ?!
En tout cas nous revoilà à nouveau dépaysé de notre petite vie quotidienne, nous les simples lecteurs.Je prends la suite de tes articles que j’espère lire avec autant de plaisir.

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