Retour en Europe

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Publié par Froggy | Classé dans Europe | Publié le 31-12-2014

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31 octobre 2014 – Fin du tour du monde, 4 ans et demi après le départ.

Un voyage qui devait durer 2 ans maximum.

Physiquement, le voyage est terminé. Il me reste désormais à conclure l’écriture du blog, une aventure en parallèle qui nous a permis de faire de nombreuses rencontres .

Afin de conclure, je vous parlerai de mes 2 mois de voyages en Andalousie, Portugal et dans le Nord-Ouest de l’Espagne. Puis, de mes premières impressions lors de mon retour en France.

Enfin, je vous parlerai de mes projets pour l’année 2015.

tour du monde en stop647 véhicules en stop, 27450km, 40 pays, 1540 jours sur les routes et plus d’une centaine de familles d’accueil

Après avoir pris le ferry à Tanger-med, je redécouvre l’Europe que je n’ai pas vu depuis près de 4ans.
A Algéciras, j’échange mes dirhams pour des euros puis commence à traverser la ville pour faire du stop.
Contrairement à d’habitude, je n’ai pas la surprise de découvrir le nouveau pays. Le sud de l’Espagne a assez peu de différence avec une ville du sud de la France.

Pendant 5h, je marcherai et ferai du stop à différents endroits sans succès. A 21h, je redécouvre les vieilles habitudes de l’Australie. Rejoindre un MacDonald et profiter du gaspillage pour me faire un repas chaud gratuitement. Le soir, je dormirai dans une cabane en bois en vente devant Leroy Merlin.
J’ai traversé cette première journée comme un fantôme. Curieuse impression après 1 an en Afrique et 1 an en Amérique du Sud où il était si facile de créer des contacts.

Le lendemain matin après des heures de marches, je rencontrerai enfin un conducteur qui m’emmènera à Grenade après m’avoir longuement parlé de la crise dans son pays.
Pourtant en attendant le long de la route, on ne peut pas imaginer la crise, les espagnols  ne manquent pas de voitures et 80% d’entre elles ont une seule personne à leur bord.

Andalousie

A Grenade, ce sera cette fois-ci un plaisir de découvrir cette magnifique ville avec une histoire de plusieurs siècles. L’Europe est le continent privilégié pour les amoureux d’Histoire.

En fin de journée, quand la chaleur commence à faiblir, je jouerai un peu d’accordéon.
Je rencontrerai des Anglais, Français, Israéliens fuyant leur pays. L’un d’entre eux m’invitera à manger afin que je lui donne quelques tuyaux pour vivre le plus longtemps loin de son pays avec ses quelques centaines d’euros.
Au cours de cette première journée, mon espagnol ne sera pas très utile. En Amérique du Sud, les nombreuses rencontres m’avaient permis d’apprendre l’espagnol en un mois. En Espagne, il faudrait beaucoup plus longtemps . N’ayant pas rencontré de locaux, je passerai une nouvelle nuit dehors mais sous la chaleur Andalousienne.

Cette 2ème journée en Espagne s’avérera une journée classique en Andalousie

Longues heures d’attente en autostop.
Visite de jolies villes (Grenade, Malaga, Cordoue, Séville)
Un peu d’accordéon pour rencontrer des touristes, gagner 5 euros /h, me faire inviter à manger, redécouvrir les fromages, la charcuterie et le vin.
Passer la nuit à l belle étoile.

J’essaierai donc de quitter les villes où les touristes en ce mois d’Aout semblent plus nombreux que les locaux.

Je rejoindrai les montagnes, la Sierra Nevada, où je rencontrerai un couple nudiste italien pour les aider à construire une maison en paille et terre . Il y a encore quelques semaines, en pays musulmans, il était  si difficile de discuter avec des femmes… En ville, la mode était au mini-short et maintenant au sein d’une communauté hippie vers Orgiva, les robes  andalouses ne sont  plus de mode.
Pendant 2 semaines, je retrouverai un toit fixe et à défaut de découvrir les Espagnols, je rencontrerai les anarchistes du monde entier réuni au sein d’une vallée où les lois officiels ne semblent pas exister.

Quelques jours plus tard, je rencontrerai un autre toit, chez des gitans roumains. En plus du toit, ils m’offriront le  couvert, et de nouvelles baskets… pour mieux me voler et disparaître.
Je continuerai ma route sans un euros en poche (j’ai certes des comptes en banque mais plus les cartes de retrait). En début de voyage, ce vol m’aurait gâché le voyage mais après tant d’expériences, j’ai eu l’impression de jouer une pièce de théâtre pour montrer ma colère et mon désarroi auprès des autres familles de gitans.
Au cours de mon voyage, je me suis totalement détaché des aspects matériels et j’ai appris à savoir que le monde possède une justice divine. On ne peut pas recevoir de mal si on a toujours essayé de faire du bien.
Par conséquent, le voleur est plus à plaindre que le volé.

En continuant ma route en suivant le chemin de Compostelle, en ramassant un pain (sec) le long d’une poubelle,  une jolie jeune fille m’invitera chez elle pour manger un délicieux gaspacho et prendre une douche. Enfin une Espagnole rencontrée ! Faire les poubelles est peut être plus efficace que l’accordéon !

Le lendemain, sans jouer de l’accordéon, on m’offrira 10 euros puis 30 euros ! La justice divine est plus efficace que la police. Certes je ne retrouverai pas les 150 euros mais assez pour continuer mon voyage. Même si avec mon accordéon et mon mode de vie, vivre avec 0 euros n’est pas impossible.

Après un mois en Andalousie, direction le Portugal

Portugal

En Espagne, le temps d’attente en stop est d’environ 2h et il ne faut pas espérer faire plus de 200km par jour, c’est toujours plus rapide que la marche à pied où le vélo avec les bagages.
Au Portugal, il faut attendre « seulement » 1H et dés la première journée, j’arriverai dans une nouvelle ferme, rencontré avec HelpX , grâce à des Israéliens. Dans la ferme, la propriétaire est portugaise, son mari est Allemand et les volontaires viennent d’Equateur, Argentine, Angleterre, Lituanie, Palestine, Hongrie. Ce n’est donc pas ici où je vais découvrir la culture portugaise et pratiquer la langue apprise au Brésil.
Cependant après plusieurs nuit dehors, à prendre mes douches sur les plages et sans amis, il est agréable de retrouver un toit, une famille et des repas chauds en plus d’être bio et riches en vitamines.

Le dimanche, nous irons en famille, à Lagos, une jolie ville portugaise au bord de l’océan. Mais une ville où la langue anglaise l’emporte. Comme en Espagne, avec mon accordéon je ferai plus de rencontres avec des étrangers que les portugais. Le sud du Portugal, Algarve, est la région du monde préférée des retraités européens. Le climat est bon toute l’année, le coût de la vie est assez bas et avec quelques dizaines d’Euros, l’avion permet de rejoindre l’Angleterre ou l’Allemagne en quelques heures.
L’abondance de retraités aux pouvoir d’achat fort permet ainsi aux artistes de rue de vivre confortablement.

Après 3 semaines, dans ma famille internationale , je continuerai mon voyage en stop où je réussis à faire près de 300km par jour.  Je visiterai les jolies villes d’Evora, Castelo Branco, Guarda, Viseu, Vila Real, Chaves…

Tout comme les villes espagnoles, il y a beaucoup d’Histoire. Toutefois, je préfère le Portugal, les villes ont un coté plus romantiques, plus petite et plus chaleureuse.
De plus, en jouant dans les petites rues, il fut facile de parler avec des portugais en anglais et d’être invité très régulièrement à la maison. Alors qu’en Andalousie, j’avais l’impression d’être un mendiant, je retrouve les joies de jouer et d’être écouter.

Je garderai donc d’excellents souvenirs du Portugal.

De la Galice au Pays Basque

Après un mois au Portugal, je dois retrouver l’Espagne.
Toutefois contrairement à l’Andalousie où je profitait du soleil je dois faire face à la pluie et à des températures beaucoup plus fraîche qui ne me permettront plus de passer les nuits à la belle étoile.

Alors que je m’étais habitué à attendre 1H au Portugal, j’attendrai 3H30 du coté de l’Espagne. Juste avant que la pluie arrive, un allemand me permettra d’effectuer 300km et de faire une pause à Ourense dans des eaux chaudes naturelles. J’arriverai à Saint Jacques de Compostelle sous une belle pluie.
Je m’abrite dans un parking payant, demande quelques conseils aux gardiens et de fil en aiguille il m’aidera à trouver une auberge où l’on peut dormir gratuitement et prendre une douche chaude pendant 1 semaine. Une auberge interdite aux pèlerins de Compostelle.
Je passerai donc 4 jours agréables dans cette magnifique ville de pèlerinage. En visitant la ville, je découvrirai la « Cocina economica », une cantine à 50 centimes d’euros recevant tout les invendus du marché. Je mangerais donc des quantités de pains complets ou des portions de 100g de fromages locaux, des carrés de chocolat… L’Europe qui semble si bien gérée d’un point de vue étranger  souffre de la surproduction et de la pauvreté.

Après 4 jours, je profite d’une météo estivale pendant 5 jours pour rejoindre la France.
Sur mon chemin, en passant par les montagnes des Asturies, je serai invité dans un hôtel-restaurant classé dans le guide Michelin mais en faillite et en vente. Dans le petit village, j’assisterai à une conférence en Galicien (mélange de Portugais et d’Espagnol) pour présenter la musique traditionnelle. Le soir le village invita tout le monde à déguster fromage, charcuterie et vin du pays accompagné de  11 viellistes. Les heures d’attente en autostop réserve de belles surprises.

Un peu plus loin, à Bilbao, en jouant de la musique dans les rues, je recevrai 3 invitations à la maison. Lors d’une conférence dans un bar, je ferai les derniers kilomètres d’autostop avec une jolie jeune fille de République Tchèque. Le temps d’attente sera alors de seulement 1H en moyenne.

Le Nord Ouest de l’Espagne me laissera un bien meilleur souvenir que l’Andalousie. Ma maitrise de l’espagnol m’a été beaucoup plus utile.
Je ne retournerai cependant pas dans cette partie en autostop, en essayant de gagner ma vie avec l’accordéon.

Retour en France

A la frontière, la fille Tchèque me laisse continuer ma route seul.
A ma grande surprise, je trouverai une France très solidaire envers les autostoppeurs. 5 voitures, avec un temps d’attente moyen de 15 minutes me permettront de rejoindre Tarbes. Une petite ville où je suis surpris de voir autant de mendiants, et de voir autant de solidarité des habitants envers eux.

Aider un autostoppeur aide  à développer l’autostop en tant que mode de déplacement.
Aider un mendiant aide à développer la mendicité en tant que moyen de gagner sa vie.
Aider un musicien dans la rue l’encourage à revenir chaque jour.

La solidarité tout comme le développement technologique ne doit pas toujours être vu du bon coté.

Après une nuit dans un parking souterrain, je partirai à Lourdes, mon second pèlerinage en 3 semaines. 15 minutes me permettront de trouver une conductrice. Sur le retour, de nouveau ce sera une conductrice. La France est un des rares pays (avec la Nouvelle Zélande) où il y a presqu’autant de femmes que d’hommes aidant les autostoppeurs. Plus tard, ce sera une femme qui m’invitera à passer une nuit au chaud dans son appart.

Le lendemain, je ferai une conférence dans une université à Bordeaux. De nouveaux, une étudiante m’invitera dans son appart.

Depuis Bordeaux, j’essaierai de rejoindre mon village à 650km.
En 1 jour, j’effectuerai 500km. Je n’ai pas atteint mon objectif pour faute d’avoir fait du stop à la mauvaise entrée d’une nationale à Montluçon. 3h d’attente en stop n’est absolument pas normal si on a une présentation correcte et qu’il ne pleut pas. Le 30 octobre, il me faudra mettre l’ensemble de mes t-shirts pour affronter les 10 degrés de la nuit.

Le 31 octobre 2014, 3 véhicules me permettront de retrouver la maison de mes parents. De prendre une douche et quitter mes habits de voyageur pour une nouvelle vie.

Je remercierai éternellement les 647 conducteurs m’ayant pris en stop, les centaines de familles m’ayant hébergée et les milliers de personnes ayant collaborées financièrement en m’aidant à trouver des petits boulots ou en me remerciant lorsque je jouais de l’accordéon.

Impression en France

Voilà 2 mois que je suis rentré en France.
Au cours de ses 2 mois j’ai fait du Wwoofing autour de chez moi pour m’occuper.
Mais si je n’ai toujours pas écrit l’article, ce n’est pas faute de temps mais faute de dispersion. Je ne sais pas si un jour, je pourrai me réhabituer à avoir une vie sur le modèle occidentale. L’abondance m’affaiblit psychologiquement. Pendant 4 ans, je n’avais rien à part mon accordéon, un stylo et un papier, et un livre.  Ces quelques éléments prenaient une grande importance. De plus, la marche à pied était une forme de méditation, me libérait l’esprit et m’aidait à jouer de la musique et apprécier chaque son, à prendre le plaisir d’écrire ou de lire. Mon esprit était pur et propice à recevoir l’inspiration ou à savoir écouter.
De plus après le Brésil, très chrétien, le Sénégal et la Mauritanie où la vie tourne autour de la religion puis le Ramadan au Maroc, le retour en Europe fut un choc, celui d’avoir l’impression que Dieu n’existe plus, et si on tente de parler de lui, on est regarder curieusement. Même à Noël où le père Noël rouge a plus d’importance que la naissance de Jésus.

Quant à la France, c’est un très beau pays. Découvrir les petits villages bourguignons sous les couleurs d’un automne ensoleillé fut merveilleux.
Un pays hospitalier, ayant le souci de bien faire, l’envie d’aider, ayant conscience des problèmes écologiques et de la déshumanisation mais malgré cette conscience, les français sont pris dans la société de consommation, connecté à la technologie.
Toutefois, je préfère le mode de vie de l’Amérique du Sud où, certes on n’essaye  pas d’avoir le meilleur, mais où on sait davantage profiter des bonheurs simples et ne pas être fixé sur les imperfections.
Avec un jean troué, les cheveux mal coiffé, en jouant de l’accordéon dans la rue, je réussissais à sympathiser. En France, il faut suivre les règles imposer par le Marketing pour séduire.
Réaliser une conférence, jouer de la musique, ou autre chose semble plus difficile en France car on ressent le jugement, les critiques. Mais c’est grâce à ceci que la France est devenu un pays où la qualité fait partie de ses valeurs.statistique tour du monde

Projets

Né Sagittaire ascendant Sagittaire, je pense que ma vie est destiné à voyager.
Chercher un travail pour avoir une vie stable, ne me fait pas rêver.

De plus, étant donné que mes économies faites pour ce tour du monde il y a 5 ans n’ont pas été utilisées, je peux me lancer dans de nouveaux projets.
En 2015 , je cherche donc à faire un tour de France pour effectuer des conférences dans les associations et universités.
Il y a déjà des conférences prévues le 30 janvier à Dijon,  19 février au Creusot, Reims et Compiegne, Evry en mars, Chambéry en Avril…  Si vous souhaitez une conférence près de chez vous, laissez moi un commentaire ou un email adrien.laporte@hotmail.com
En projet parallèle, en espérant retrouver mon bien être spirituel, je souhaite écrire un essai « A quoi ressemblerai le pays idéal ? » en utilisant des arguments rencontrés sur ma route .

A la fin de l’année, j’espère embarquer sur un bateau pour rejoindre le continent américain et, en compagnie de ma copine Equatorienne, essayer de construire mon paradis,  alliant art, nature et santé, en accueillant des volontaires du monde entier (construction d’une maison « original » avec les matériaux de la nature, jardin permaculture où s’intégrera un musée visuel et sonore, cuisine, herbes médicinales …).

D’un point de vue administratif, l’Equateur me permet beaucoup plus de liberté de créer. La France serait intéressante si j’avais un projet économique.

Je vous souhaite une bonne année 2015 en espérant que vos rêves se réalisent.

Conférence tour du monde

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Conférence tour du mondeConférence tour du mondeand now...

Commentaire(s) (13)

Merci de nous avoir fait partagé tes aventures pendant tout ce temps. Je me suis beaucoup inspiré de tes récits qui m’ont lancé sur les routes du globes. J’espère vivement te rencontrer un jour. Je te souhaites une bonne continuation. Bonne route!

Je me suis aussi lancé sur les routes et votre blog n’y est pas pour rien.
La boucle est bouclé pour toi, ne reste plus qu’a en recommencer une nouvelle avec de nouvelles expériences.
(peut être un livre donc).

En espérant lire aussi Julien à présent qu’on a plus revu depuis maintenant plusieurs mois.

Quoiqu’il en soit merci à vous deux (je sais maintenant a quel point tenir un blog en voyage est difficile et requiert de la discipline).

Bonne route!

Merci beaucoup pour ton message, Bouclé, et comme je le disais dans un autre commentaire un peu plus bas sur cette page, je m’apprête à reprendre l’écriture de mes articles afin de retracer mes 14 derniers mois de voyage à travers l’Asie et le Moyen-Orient.

A bientôt sur le blog !
Julien

Bonne année à toi Adrien, et le meilleur pour 2015 ! Et voilà, la boucle est bouclée. Article très enrichissant, en plus d’être agréable à lire. C’est vraiment chouette de découvrir tes impressions une fois de retour au bercail et tes futurs projets. Intéressant de découvrir qu’après ces 4 ans et demi de tour du monde, tu ne resteras pas vivre en France et qu’un mode de vie occidental te parait difficile à imaginer pour ton futur. Je te souhaite toute la réussite pour ton projet en Equateur et du bonheur avec ton amie.
Merci à toi d’avoir partagé tes impressions tout au long de ton périple !
Nico

C’est une sensation étrange de lire ton dernier article, car je suis ton voyage depuis quelques années. Ce fut une lecture aussi enrichissante qu’inspirante, merci beaucoup de nous avoir partagé tes expériences!

Bonne continuation

Merci. Que dire de plus…je n’ai absolument pas lu tout le blog puisque je l’ai découvert il y a peu, j’ai lu quelques articles quand j’ai pu, et j’ai lu celui-ci. Il m’a énormément touchée. Alors merci pour ce partage, je pense que par ce biais tu rends des personnes heureuses, tu les incites à voyager, à se trouver : tu fais beaucoup pour l’humanité.
Merci donc, et à très bientôt pour ta conférence à Lyon !

Un peu triste de lire la fin de vos aventures… Je vous suis depuis le début et vous avez beaucoup influencé ma manière de voyager. J’espère partir un an en sac à dos dans les années qui viennent… Sinon Julien, tu pourrais publier un article ? ça fait longtemps qu’on a plus de tes nouvelles !

Salut Map,

Merci pour ton message qui nous touche beaucoup.
C’est un énorme plaisir que d’entendre des mots comme ceux-ci, sincèrement, et nous espérons que tu pourras concrétiser ton projet de voyage en sac-à-dos. N’attends pas trop, car plus tu attends et plus tu trouveras d’excuses (bonnes ou mauvaises) pour ne pas partir…

Concernant mes articles, ils arrivent, ils arrivent…
Depuis 4 mois que je suis rentré en France je n’ai pas encore trouvé le temps ni la motivation d’écrire, le retour n’est pas facile.
Mais je compte bien terminer ce que j’ai commencé il y a 5 ans, et donc finaliser l’écrire de mes articles retraçant ces 14 derniers mois de voyage à travers l’Asie et le Moyen-Orient.

A très bientot sur le blog, donc, avec de nouveaux articles et de nouvelles aventures !

Julien

Bon retour Adrien.
Bonne chance pour les conférences et surtout pour ton projet américain.
Finalement, ce sera peut être en équateur qu’on arrivera à se rencontrer un jour, si un jour j’arrive à quitter l’Asie :-)
Tu parles de Dieu comme si il n’y en avait qu’un… as tu oublié l’Asie mon cher. Où est la vérité?

Julien, ben tu sais, on attend tes articles, et puis je te souhaite aussi bonne chance pour tes projets.

Pour moi Dieu n’est pas 1 personne mais 1 chose qui rassemble tout le monde vivant ou minérale. Tout est lié.
Le Bouddhisme, l’Hinduisme, les croyances de la Pachamama en Amérique du Sud, l’Islam ou la religion Chrétienne explique la même chose mais à leur manière.
L’idée d’un Dieu est une forme imagée pour mieux comprendre le monde invisible qui nous entoure.

Sinon as tu des contacts avec des écoles, associations… qui pourrait être intéressé par une conférence ?

Pas mal. J’espère qu’on aura l’occasion d’échanger la-dessus un jour.

Je te conseille de lire la philosophie éternelle d’Aldous Huxley, tu devrais y trouver des échos avec ta propre pensée.

« Dieu » est d’abord et avant tout un mot inventé par les êtres humains (eh oui!), et donc par extension un concept, qui permet de mettre une étiquette sur toutes les choses de ce monde qui ne sont pas à la portée de la compréhension humaine, d’où la notion d’entité « supèrieure ».

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