Australie/Julien [1/2] – En route vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée en stop !

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 23-12-2013

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–> Première partie : Darwin-Cairns, 3000 km les doigts dans le nez !

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P1170004Introduction

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Aout 2013. Mon séjour en Australie touche à sa fin. Voilà bientôt 2 ans que je voyage au pays des kangourous, 2 ans que je profite de ce grand et beau pays tout en cumulant des petits boulots qui m’ont enfin permis d’économiser l’argent nécessaire à la suite de mon voyage.

Darwin fût la dernière grosse étape de mon voyage en Australie, avec plus de 3 mois dans la même ville à profiter pleinement de mon Visa-Vacances-Travail. Visa qui expire à la fin du mois d’aout, c’est à dire dans un mois. Ma vie citadine, stable et sociale de ces derniers mois se termine et c’est tristement que je quitterai Darwin en disant adieu à mes amis et collègues de travail.

A partir du 5 aout je redeviens voyageur, auto-stoppeur et sans domicile fixe. Je suis excité de reprendre enfin le voyage avec des projets plein la tête, et notamment comme grandes lignes : traverser en stop les 3000 km de désert qui séparent Darwin de Cairns puis remonter, toujours en stop, les pistes de terre rouge de la péninsule du Cap York, qui m’emmèneront jusqu’à Bamaga et Seisia à la pointe nord de l’Australie. Enfin, mon objectif final sera de rejoindre la Papouasie-Nouvelle-Guinée en tentant la traversée du détroit de Torres en avion-stop ou en bateau-stop. Derrière ca, si tout va bien, si je passe, si les vents sont favorables, alors je débuterai un nouveau voyage au pays des Papous.
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Départ de Darwin

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Cinq Aout 2013, c’est enfin le jour du départ, le grand départ. Jour que j’ai repoussé et repoussé encore depuis plusieurs semaines pour différentes raisons; administratives, financières, sentimentales, mais aussi inconsciemment, je crois, par peur de l’inconnu, peur de me retrouver seul et de me jeter à l’eau à nouveau après tant de stabilité, de vie réglée et planifiée. Peur de m’attaquer à ce que je considère comme « un gros challenge » dans mon voyage et dont l’issue n’est pas certaine. Au fond, aussi, presque peur de reprendre le stop, tout simplement…

C’est donc le cœur lourd que je quitterai mes amis, colocataires, ex-collègues… Richie, Irene, Uri, Tony, Pierre, Hélène… Cérémonies sans fanfare. Des adieux déguisés en au revoir, comme trop souvent. C’est triste, on fait vite, en essayant de ne rien oublier. Je m’en vais seul, sac sur le dos, petite tente de camping et sac à main rempli de nourriture en prévision des (supposées) longues heures de stop qui m’attendent à la sortie de Darwin. Le soleil tape fort comme tous les jours, il fait au moins 30°C, la crème solaire coule le long de mon visage emportée par les coulées de sueur. Je n’ai pas encore quitté Darwin. Je ne marcherai pas longtemps avant qu’une première voiture s’arrête.
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En route vers Katherine, ma première étape

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Un premier lift me fera avancer de quelques kilomètres seulement et puis un deuxième me fera quitter l’agglomération de Darwin pour me déposer dans une sorte de zone industrielle fantôme qui marque le début du no-man’s-land dans lequel je m’apprête en entrer. Deux premiers conducteurs très sympathiques qui se sont voulus rassurants sur mon projet de rejoindre Cairns en autostop. D’ici, je repère une station-service et un parking pour road-trains, ces énormes camions à 3 ou 4 remorques qui parcourent toute l’Australie à la vitesse de l’éclair. C’est mon espoir ! Je me prend à rêver de voyager sur des milliers de kilomètres à bord de l’un de ces monstres de la route. Quelques aller-retours ici et là à questionner les chauffeurs présents à leurs camions me feront redescendre sur terre. Aujourd’hui, aucun d’entre eux n’est autorisé à prendre de passagers à bord. Je continue mes recherches à la station-service avant de repérer un bel endroit ombragé sur la route où je pourrai tout simplement attendre qu’un véhicule s’arrête.

Après 15 minutes à tendre le pouce, une première voiture se gare à 20 mètres devant moi, le conducteur en sort, c’est un Indien ! Un Indien d’Inde, ca va sans dire. Sans dire un mot, il passe du coté passager et me fait signe de monter coté conducteur après avoir déposé mon sac à l’arrière. J’obéis, curieux et encore tout sourire d’avoir été pris en stop si rapidement. « Bonjour, merci beaucoup ! Comment allez-vous ? »… aucune réponse. Il me regarde m’assoir sans dire un mot, avec désobligeance et ce regard vide et profond qu’ont les Indiens en général. Il ouvre la bouche :

- « Vous avez votre permis de conduire ? »
- « Heu… oui. »
- « Vous avez déjà conduit une boite manuelle avant ? »
- « Ben heu.. oui oui en France, plein de fois. Mais pas encore en Australie avec le volant à droite. Mais bon j’ai déjà conduit des automatique en Australie alors ca devrait aller quand même ! »
- « Ok, let’s go. »
- « D’accord, et… on s’arrête où ? »
- « Je suis fatigué, je vais dormir un peu, tu conduits vers le sud sans t’arrêter et sans te poser de questions, je serai réveillé avant qu’on arrive, je te dirai. »
- « Ok, so… let’s go ! »

Curieux conducteur avec qui je n’aurai que très peu de conversation. Pas méchant mais pas disposé à discuter. Visiblement fatigué, l’esprit voguant entre somnolence et observation de la route et de son nouveau conducteur improvisé. Trois heures plus tard et 300 kilomètres plus au sud nous nous arrêtons dans la ville de Katherine où il me laissera à la station-service en me disant poliment au revoir, le regard vide et profond, sans sourire, sans artifices. Un Indien.

A Darwin on m’avait dit : « Si tu t’arrête à Katherine alors vas faire un tour aux sources d’eau chaude, c’est chouette ! ». C’est sur, j’aurai préféré être pris en stop par un road-train qui m’aurait emmené directement sur la cote Est en 3 ou 4 jours. Mais maintenant que je suis ici, arrivé plutôt en avance dans l’après-midi, je me dis que je ne suis pas tous les jours à Katherine et que c’est le moment où jamais d’aller visiter cet endroit dont tout le monde parle.

En cherchant ma route vers les sources chaudes, situées à 3 kilomètres du centre-ville, je croise 2 femmes aborigènes qui m’invitent à m’assoir à leurs côtés sur le gazon du parc municipal. Allez, pourquoi pas, j’ai du temps devant moi, elles ont l’air gentilles comme tout et en plus elles m’invitent à partager leur bouteille de vin blanc premier-prix camouflée dans une bouteille d’eau en plastique ! Il est environ 15h00 et l’apéro commence pour elles. Mais elles ne sont ni ivres ni détruites par l’alcool contrairement à la plupart des aborigènes que j’ai rencontré à Darwin. Nous discuterons une bonne heure, de tout et de rien, de mon voyage, de ma vie à Darwin, de leurs promenades journalière dans le parc municipal, j’en profiterai pour sortir mes biscuits (faits-maison) et mes bananes que nous partagerons autour de quelques verres de vin. Un moment agréable dans un endroit agréable avec des personnes agréables. Elles m’aideront ensuite à rejoindre la route qui mène aux sources chaudes, en me laissant leur numéro de téléphone au cas où j’aurai besoin d’aide.

Une heure de marche plus tard me voilà aux fameuses « hot springs » de Katherine. Jolie petite rivière aménagée pour la baignade, à l’ombre des arbres dans une eau mi-chaude mi-froide. A la clé : une bonne baignade/toilette dont j’avais justement besoin. Une autre heure de marche me sera nécessaire pour revenir sur la route principale et rejoindre la sortie de la ville. Il fait déjà sombre quand j’arrive et je tenterai le stop pendant une heure, sans succès. Il faut dire que la prochaine ville est située à 700 km… La circulation est quasi-inexistante. Le soleil se couche, les derniers piétons rentrent chez eux et une surprenante fraicheur vient remplacer la chaleur caniculaire du jour. Je me retrouve tout seul sur le bord de la route, loin des habitations, dans un immense parc pour enfants complétement désert, avec mon sac de vivres et quelques moustiques. Sandwich au beurre de cacahuète, biscuits et bananes avalés goulument sur un vieux banc délabré, je planterai ma tente derrière les tables de pic-nic de l’aire de jeux.

Une première journée de stop qui s’achève et déjà des souvenirs plein la tête, souvenirs de Darwin mêlés aux émotions d’aujourd’hui, mes amis qui me manquent, un sentiment de solitude extrême mêlé à celui d’une liberté retrouvée. Je ne sais pas quoi penser, je suis bien, je suis triste, peu importe, je suis sur la route. Demain est un autre jour et je sais déjà que demain sera une nouvelle aventure.
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Deuxième jour de stop : Le réveil de l’autostoppeur

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Debout de bonne heure et de bonne humeur, la nuit a été froide : étrange et agréable surprise, une sensation que j’avais oubliée à Darwin même sous le bloc de clim. Première pensée de la journée : « Qu’est-ce que j’ai bien fait de garder ma tente ! Je me sens si bien à l’intérieur, à l’abri, en sécurité ! Et dire que j’avais hésité à m’en séparer à Darwin… »

Un rapide petit-déjeuner en solitaire (il ne faut pas y penser) et me voilà sur la route au même endroit qu’hier, sous la chaleur déjà très forte des premiers rayons du soleil.

MartinA peine plus de circulation que la veille, il me faudra attendre une bonne heure avant qu’un petit camion s’arrête pour me proposer de monter. Je fais connaissance avec Martin, un routier super sympa au look de motard qui adore conduire sur ces grandes lignes droites traversant des étendues infinies de bush et de désert. Il faut dire que cette partie de route est en effet très très belle sous la lumière du matin, bordée de millions de termitières sur une terre ocre-rouge qui donne ce caractère si particulier aux routes australiennes. Je passerai 3 heures à bord de son camion, 3 heures de pur plaisir à discuter sur fond de musique country au milieu d’un paysage sorti d’une autre planète. C’est officiel, j’adore le stop. Ou serait-ce l’Australie ? En fait, il y a surement un peu des deux.

L’autostoppeur qui dormait en moi se réveille et je me souviens maintenant à quel point le voyage en stop est juste extraordinaire.
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Un lift de 2300 km en compagnie de John et Elsa

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Déposé par Martin à station-service de Daly Waters, perdue au milieu du bush, il va me falloir quitter cet endroit rapidement car il fait très chaud et il n’y a rien à acheter à manger à part des chips et des cacahuètes.

Une circulation très faible mais régulière, une majorité de gens qui s’arrêtent pour prendre de l’essence et acheter à boire dans cet endroit situé à des centaines de kilomètres de tout, une chaleur toujours intense, cela me rappelle un épisode de stop avec mon pote Corentin entre Alice Springs et Adelaide, où nous avions attendu 24 heures dans une station-service avant d’être pris en lift…

Cette fois, en étant tout seul la partie sera plus aisée. Il me faut quand même attendre 2 heures et questionner chaque conducteur individuellement aux pompes à essence, avant de rencontrer ceux qui m’emmèneront jusqu’à… Cairns (ou presque) : John et Elsa. Ce couple Australo-Indonésien voyage en caravane depuis Darwin qu’ils ont quitté la vieille, tout comme moi. Leur objectif est de rejoindre Cairns, en prenant leur temps, en dormant chaque nuit dans leur caravane sur des terrains de camping qu’ils réservent en général à l’avance. Je me joindrai à leur voyage pour les 5 prochains jours.
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Une première nuit passée à Eliant après un détour par Tennant Creek, puis une deuxième au Caravan Park de Mount Isa et enfin 2 autres nuits dans le village de Karumba, près de Normanton situé sur la route ’secondaire’ de Cairns.
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Cinq jours à rouler confortablement à l’arrière d’un gros Toyota 4×4 climatisé, à admirer le paysage qui devient vite très ennuyeux sur cette partie de route, et à manger les bons petits plats indonésiens qu’Elsa prépare dans leur luxueuse caravane.

Cinq jours aussi plongé dans les profondeurs de la culture australienne en commençant par le traditionnel « Hey, breakie mate ! » de John (petit-dèj’ saucisses et omelette sur toast), suivi la journée de quelques pauses sur la route afin de déguster pies, donuts et coca frais, et enfin de se terminer chaque soir avec John à vider des litres de bière en regardant le footy* à la télévision, pendant qu’Elsa s’occupe de retourner les saucisses sur le petit barbecue de camping. (*footy : sport australien très populaire, mélange de football  et de rugby).

Sur la route de Normanton, au milieu du bush, des troupeaux de centaines/milliers de bovins dirigés par les « drovers » (les « cowboys » australiens) à cheval ou à moto. De nombreux kangourous bien sur, et parfois aussi des chameaux sauvages broutant l’herbe en regardant passer les quelques véhicules quotidiens de cette route secondaire.
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Nous irons, avec John et Elsa, jusqu’à Atherton, petite ville située à une centaine de kilomètres de Cairns. Ils me proposent de rester avec eux jusqu’à Cairns, mais souhaitent aussi passer les 2 prochaines nuits dans ce petit Caravan Park avant de reprendre la route. Etant pressé par le temps et surtout ne voulant pas abuser de leur immense hospitalité, je déciderai de les quitter ici, à Atherton, et de reprendre le stop dans la foulée avec l’espoir d’être à Cairns le soir même. Je les remercie infiniment pour leur aide, leur hospitalité, leur générosité. De vrais Australiens.
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John et Elsa, avec qui j’ai parcouru la plus longue distance en stop de tout mon voyage : 2300 km, 5 jours et 4 nuits

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Cairns, me (re)voilà !

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Atherton, 100 km de Cairns. Me voilà revenu dans le Queensland, sur la cote Est de l’Australie. Je suis maintenant sorti de l’outback et le paysage change à nouveau à l’approche de la cote : des collines, des pâturages, des champs, des petites forêts, des villages qui se multiplient le long de la route. C’est toujours agréable de sortir d’une région désertique, de retrouver la civilisation.

Je reprend le stop à la sortie d’Atherton en milieu d’après-midi. Deux véhicules seulement me permettrons de parcourir les 100 km qui me séparent de Cairns et je n’attendrai pas plus de 2 minutes à chaque fois… Un petit camion des supermarchés Woolworth, livreur de courses à domicile, chouette type, super sympa, et puis un Australien baba-cool avec sa fille au volant d’une vieille voiture des années 60′ qui me déposera dans le centre de Cairns et qui marquera le point final de cette première moitié de parcours, sur le chemin de la Papouasie.
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La baie de Cairns vue depuis les hauteurs

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Mon dernier conducteur me dépose à Cairns après un total de 6 jours de voyage et 3000 km parcourus depuis Darwin

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Cairns est une étape très importante dans ce parcours, c’est d’abord et avant tout la seule et unique grosse ville que je traverse entre Darwin et mon arrivée à la pointe nord de l’Australie (et par extension, à mon arrivée en Papouasie-Nouvelle-Guinée). Par extension encore, c’est la seule grande ville située sur mon parcours avant Jayapura en Indonésie, où je serai normalement dans 3 mois en quittant la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cairns est donc potentiellement le dernier endroit « civilisé » de ces 3 prochains mois où je peux accéder à internet, acheter à manger dans un supermarché, utiliser mon téléphone portable pour passer quelques derniers coups de fil, ou encore aller à mon agence bancaire pour régler les derniers détails avant de quitter l’Australie.

Cairns et sa région, c’est aussi dans ma tête un tas de souvenirs fabuleux si l’on remonte un an en arrière. Une ville que j’avais adoré, mon premier boulot qui paye bien, une colocation et des amis que je n’oublierai pas… J’attendais avec impatience d’y retourner pour ressentir une dernière fois l’atmosphère de la ville avant mon départ de l’Australie.
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La baie de Cairns à marée basse

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Je passerai 2 jours et 2 nuits à Cairns. Je m’y sens toujours aussi bien, même si beaucoup de choses ont changé, même si tous les gens que j’ai connus ici sont partis depuis longtemps. Je connais la ville comme ma poche, je sais où dormir (dehors), où prendre une douche, où me baigner, où manger… Tout est facile ici, la ville est à taille humaine, la vie y est paisible. J’aurai voulu y rester plus longtemps, éventuellement reprendre du service sur les pédicabs pendant quelques semaines et pourquoi pas aller visiter la grande barrière de corail, mais j’ai passé trop de temps à Darwin, c’est trop tard maintenant. Mon visa australien se termine dans 20 jours et j’ai encore un gros morceau de route à parcourir, et surtout, une fois là-haut, je dois trouver un moyen de traverser le détroit de Torres vers la Papouasie. Et c’est loin d’être gagné d’avance.

Cairns, ma ville coup-de-coeur, je te dis au revoir. Et en te quittant c’est tout un pan de mon voyage qui se referme derrière moi. L’un des nœuds central de mon voyage en Australie, Cairns point de départs, Cairns point d’arrivés, objectif-Cairns et retour à Cairns… tellement de souvenirs ici bas. A partir de maintenant tout n’est qu’inconnu pour moi, et ce périple vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée prend un tout autre tournant. L’aventure commence ici…

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La suite du voyage (partie 2/2) au prochain article…
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Commentaire(s) (8)

Complétement pris dans ton aventure tellement tu y mets ton cœur et tes ressentis. Comme d’habitude, c’est parfaitement bien écrit et franchement nous avons l’impression de lire un bon livre d’aventures.
Le coup de l’Indien qui reste muet et transparent en s’installant coté passager et te laissant le volant, là j’ai bien aimé.
Je me pose aussi une autre question ; comment faire pour gérer dans sa tête autant d’amitiés créées tout le long de votre voyage depuis plus de 3 ans et tourner toujours et toujours la page…?
En attendant de lire le deuxième article, avec ton arrivée – pour la deuxième fois- en Papouasie, on te souhaite une bonne continuation.
P.S. Nous aurons peut-être le plaisir d’avoir plus de photos.

Merci beaucoup! Voilà, l’album-photo est en ligne à la fin de l’article mais je n’ai pas pris beaucoup de photos. Le ou les prochains articles seront plus illustrés.
Pour les amitiés, c’est toujours dur de quitter des lieux et des gens qu’on aime mais grace à internet on peut rester plus ou moins en contact, ca aide à faire passer la pilule des « au revoir ». Il faut le dire, c’est quand meme l’une des grosses difficultés du voyage…

Je me suis bien marré sur ton « indien » qui à t’entendre n’est rien d’autre « qu’un indien » haha.
Je suis heureux pour toi de te voir « reprendre » le voyage, j’espère que tu vas t’éclater!
En attendant, je te souhaite d’agréables fêtes de Noël, nous ne manquerons pas de manger/boire quelques douceurs à ta santé.
A bientôt. :)

Merci Gael, beaucoup de plaisir à te lire et savoir que tu es toujours là, je te souhaite une bonne année 2014 au passage, peut-etre… à bientot!? qui sait ! (et merci d’avoir bu des coups à ma santé, vous rattrapez tout ce que je manque à l’autre bout du monde quand il s’agit de faire la fete et de « bien » manger!)

Salut Julien,
Un super article, qui est très bien écrit, comme d’habitude :-) La dernière partie est extrêmement touchante, et peut-être qu’un jour, tu reviendras à Cairns pour y passer un autre moment de ta vie.
Je te souhaite également un Joyeux Noël, où que tu sois en Indonésie.
Bonne continuation,
Nico

Salut Nico, merci beaucoup ! Joyeux Noel a toi aussi (un peu tard) et surtout une bonne année 2014, pleine de… tout ce que tu désire! de voyage, peut-etre?

Hello,
Je te souhaite une excellente année 2014, avec un maximum d’aventures et de rebondissements (positifs ;-) ) pour ton voyage !
Continue d’en profiter comme tu le fais si bien :-) Et également de nous faire rêver, nous, lecteurs.
Je commencerai 2014 en Alsace et j’y passerai probablement l’année. Pour la suite, on verra où le vent me portera !
A bientôt,
Nico

C’est vrai que repasser quelques part, c’est souvent nostalgique mais aussi agréable car « on connaît ».
J’aime bcp l’épisode avec l’Indien, tellement vrai et pourtant si déconcertant.

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