Venezuela, des habitants et des paysages qui méritent d´être connus

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Publié par Froggy | Classé dans Amérique du Sud | Publié le 25-09-2013

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Froggy_Palmeras_2En dehors de l´aspect politique/économique, le Vénézuela possede des atouts touristiques, de magnifiques plages ou l´on peut se baigner dans l´eau chaude des caraibes. J´irai au parc Morrocoy profiter du sable blanc et de l´ombre des cocotiers. (voir les photos en bas de l article)

Un désert vert au Venezuela

Sur la route du Bresil, je decouvrirai la grande savane et ses etendues de plaines vertes. Je me suis étonnée de l´absence d´elevage et de culture. En allant visiter une communauté indigene, je constaterai que les habitants ne profitent pas des terres pour cultiver. Les familles se contentent du lait en poudre acheté au prix fort puisqu´elles sont éloignées des grandes villes. Pourquoi n´ont ils pas de chevres dans ces grands espaces verts ?! Au détour d´um chemin le nom d´une ferme “13 lunas” attirera mon attention. C´est une ferme permaculture. En discutant avec le propriétaire, j´apprendrai que la grande sabane est un désert vert ! Eh oui, ca existe ! Le sol est fait de sable et seul les mauvaises herbes poussent. Les chevres peuvent les manger mais une plante poussant dans un sol sans nutriments ne peut offrir que des fibres, par conséquent l´animal tombera rapidement malade.

Il y a quelques année, le gouvernement a offert de nombreux semences aux indigenes pour cultiver autres choses que le manioc et quelques autres légumes. Ce fut un gaspillage d´argent puisque le gouvernement n´avait pas tester les semences dans le sol sableux. En revanche dans les journaux, le gouvernement peut afficher qu´il a investit des dizaines de millions afin d´aider les population indigenes. Dans un coin de rue, une famille tres modeste afiche ses deux ordinateurs portables offerts par le gouvernement. A chaque fois qu´un enfant va a l´ecole, le gouverenement lui offre un ordinateur. Une facón d´acheter  les votes des plus pauvres  pour les prochaines elections.

La grande sabana offre également de nombreuses opportunité de trek sur le Roraima ou pour observer de belles chutes d´eau. Je me contenterai des cascades de Ciudad Guyana. Quand au trek sur le Roraima, il faut partir pendant 12 jours ou prendre un guide qui vous emmene au pied du rocher, ce qui raccourci le trek a 6 jours

La grande sabane, le desert vert du Venezuela

La grande sabane, le desert vert du Venezuela

L´autostop au Venezuela

Voyager au Venezuela, fut egalement une belle aventure humaine ou malgré la mauvaise économie, tous etaient ravis de m´aider dans mon aventure et m´aider a avoir une bonne image du Venezuela.

Voyager en accordéon fut tres facile, un petit air d´accordéon dans une station service, ou dans un resto´ routier, et en quelques minutes, je suis embarqué les cheveux au vent a l´arriere d´un pick-up. Les controles routiers de la police m´ont également donné un coup de main. Quand on sait que le bus coute seulement 3 euros pour parcourir 100km, il est plus facile de faire du stop en ayant le sourire. Si personne ne veut m´aider, j´aurais toujours assez pour manger.
Certe le stop en Nouvelle Zelande ou au Chili était plus facile mais après 3 mois de difficulté en Colombie, j´ai aimé voyagé en stop au Venezuela.

Autostop au Venezuela

Autostop au Venezuela

L´hospitalité au Venezuela

Quand je ne savais pas ou j´allais dormir, j´ai toujours rencontrer des familles ravies d´heberger um petit francais. Em jouant de l´accordeon avec um panneau : “Donne cours d´anglais, francais ou de cuisine francaise. 2 heures = hébergement”, rien de plus facile au Venezuela. Lors d´une journée de stop, alors que je venais juste d´arriver dans une grande ville a 5 heure le soir, je deciderai de prendre un bus pour la prochaine ville. Je donne 10 bolivars (30 centimes d´euros ) au chauffeur. Il me répond que c´est 30. Je lui explique que je veux juste aller dans um petit village a quelques minutes.

-  Comment s´appelle le village ? me demande le chauffeur.

- Je ne sais pas.

- Vous ne savez pas ou vous allez ?

- Non, si je voyage c´est pour découvrir ce que je ne peux pas lire dans les livres.

Apres 20 minutes, je demande au chauffeur de me déposer dans um hameau d´une centaine d´habitants. Em demandant aux habitants ou se trouve l´eglise pour dormir une nuit, on m´indique que je dois rejoindre le village a 10 km et prendre um taxi. Je demande alors ou est ce que je peux dormir dans ce hameau. On m´indique de nouveau le village a quelques quilometre ou il y a un petit hotel. Finalement je jouerai un peu d´accordéon dans la rue avec l´article de journal obtenu il y a quelques semaines et rapidement on m´invitera dans une sympathique famille, avec um bom diner, et em bônus le petit dejeuner, une bouteille de coca, quelques mangues du jardin, um peu de pain et un peu d´argent pour poursuivre mon chemin. Une famille au grand coeur comme j´em ai rencontré des dizaines au Venezuela mais dans l´ensemble de l´Amerique du Sud. Voyager seul, parler la langue, et jouer de la musique sont 3 atouts qui m´aide a donner une dimensión humaine si grande a mon voyage.

Au Venezuela, on m´aidera également a recuperer les informations de mon disque dur. Mon ordi n´ayant plus d´ecran ni de souris, il était devenu inutile. On m´aidera aussi a reparer mon appareil photo, a obtenir un article de journal (tres utile pour voyager en stop), un passage a la radio et un diplome lors d´une conference dans une école d´ingénieur.

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On m´aidera a découvrir une des traditions du Venezuela, el Coleo. Le jeu consiste de courir derriere un taureau a l´aide de son cheval pour attraper la queue du taureau et de faire tourner le taureau. Le cavalier réussissant a faire faire le plus de tour au taureau dans un temps imparti gagne la partie.

La Coleo au Venezuela

La Coleo au Venezuela

Au Venezuela, difficile de mourir de faim. Chaque jour ou presque, on manger des arepas aux fromages, des gros plats de riz et pates accompagné de viande. A chaque repas, um verre ou deux de coca-cola alors que tout comme en Colombie, il y a de délicieux jus de fruit bon marché.

Le Venezuela est un pays ou les filles sont três jolies tout comme em Colombie, malheureusement la mauvaise hygiene alimentaire transforme tristement les corps. D´apres l´avis de plusieurs Venezuela et d´apres mês constat, il y aurai 10 filles pour 7 hommes (30% des hommes seraient homosexuelles). Par consequent, je serai assez admiré par les demoiselles lors de mês concerts d´accordeon dans la rue. Je recevrai méme um billet de 50 bolivars (equivalent a une demi-journée de travail au SMIC) avec le numero de telefone de la Jolie fille.

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Jouer de l´accordéon au Venezuela

Tout comme dans les autres pays d´Amerique du Sud, beaucoup de personnes m´ecouteront jouer. Ce qui me permettra de faire de nombreuses rencontres, d´etre invité a dejeuner, de rencontrer des véhicules pour l´autostop ou l´hebergement. Quand a l´aspect financier, beaucoup de personnes ont collaborée cependant il est preferable d´oublier la conversion en Euros, jouer pour 2 euros de l´heure est peu motivant !

J´ai toutefois été invité a jouer de l´accordeon dans le cirque de la ville pour accompagné des clowns et jongleurs et donner également une dimension internationale au cirque : Venezuela, Colombie, Bresil… et France.

Pendant quelques jours j´ai ainsi découvert le monde du cirque tout en recevant un salaire beaucoup plus élevé : 20 euros pour 2 heures en compagnie du cirque mais ou je ne jouerai qu´a peine 30 minutes.

J´ai également travailler quelques jours dans un bus ou je devais encaisser et rendre la monnaie. Au moment de donner l´ensemble de la monnaie au chauffeur, il m´expliquera qu´habituellement, dans ce genre de travail, il ne faut pas tout donner au chauffeur mais mettre egalement quelques billets dans sa poche. N´ayant pas la culture de voler une partie de la recette, je recevrai donc un salaire plus élevé que la normale, cést a dire de 7 euros pour la journée au lieu de 5.

Em résumé, voyager au Venezuela fut três interessante et c´est avec um certain regret que je quitte ce pays pour rejoindre le Bresil. Um pays ou je ne parle pas la langue, un pays ou je devrai parcourir 3500 km en stop et ou le bus est l´un des plus chers du continent.

Commentaire(s) (4)

Excellent.

Merci!
J’étais dans une période un peu sédentaire ces derniers temps et j’ai très envie de reprendre la route.
Ton article est un clin d’oeil incitatif!

Hello Adrien,
Sympa cet article ! Ça donne envie de partir en Amérique du Sud, et de faire un trek dans ce désert vert ;-)
J’ai bien aimé ta réplique au chauffeur : « - Non, si je voyage c´est pour découvrir ce que je ne peux pas lire dans les livres. » :-)
Bonne route !

Bonjour, je vais bientôt au Venezuela et j’aurais besoin d’information sur la monnaie. Je ne comprends ps tout si vous pouviez m’aider. A bientôt Antony

Bonjour Antony, c’est assez complexe et la situation maintenant ou il y a 2 ans est un peu différente.
Si tu arrives avec des billets en Euros, ou dollars tu peux les échanger au marché noir (demande au locaux ou est la lechuga verde) à un très bon prix
1 euros contre 30 bolivars (en 2012), mais si tu utilises ta carte bleu 1 euro te donnera 6 bolivars !

Il faut donc voyager avec du liquide, mais ca peut etre dangereux, ou gagner tes bolivars sur place en jouant de l’accordeon, en jonglant…

Concernant les prix, tu peux trouver 1 kilo de poulet pour 20 bolivars (3€50 officiellement ou 0.7€ avec la conversion au marché noir) dans des supermarché subventionné par le gouvernement. Dans une boucherie privé, le kilo de poulet coute 100 bolivars (3€50 au taux de conversion du marché noir)
Avec des différences de prix si grandes, tu dois cepêndant faire la queue pendant longtemps pour acheter de la farine, pâpier toilette, huile… car il y a beaucoup de contrebande pour revendre en Colombie ou le Bresil. Et encore plus avec l’essence, 0.07 euros pour 1 plein de 40 litres !

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