Comparatif vélo/autostop : 2 modes de voyage à petit budget

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Publié par Froggy | Classé dans Bon plan, Invitation au voyage, Océanie, Reflexion sur le voyage | Publié le 28-06-2012

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velo-autostopRetour d’expérience

Le vélo et le stop sont 2 moyens de transport complétement différents mais ils ont quand même quelques points communs, notamment :

- voyage à petit budget
- voyage en indépendant
- voyage « à l’aventure » où rien n’est écrit mais tout est possible
- voyage orienté sur les rencontres et sur la découverte du pays plus que sur la visite de lieux touristiques

Voici au contraire ce qui les différencie, d’après mon expérience en Australie :

1) Interactions avec les autres, avec soi-même et avec son environnement :

- Le vélo est un mode de voyage en solitaire, où l’on est complétement indépendant et livré à soit-même. Le cycliste est tout seul sur son vélo et de ce point du vue le voyage en est plus intense, plus accès sur la route, l’environnement, les paysages, les animaux, le ciel, la météo, plus accès sur les images, les bruits, les douleurs et les fatigues, et les sens d’une manière générale. Les rencontres et les échanges avec les locaux ne sont possibles que lorsqu’on est à l’arrêt mais sont largement facilités par l’effet « cycliste-sac-à-dos » qui fait que tous les gens veulent en savoir plus et viennent vous voir pour discuter. Mais ces rencontres sont généralement plus courtes et plus superficielles que les rencontres « autostop ».

- L’autostop permet beaucoup plus de rencontres car le voyage en stop en lui-même est basé sur les rencontres pour avancer. De plus ces dernières durent généralement plus longtemps car on passe tout son temps ou presque dans les voitures en compagnie des conducteurs à discuter pendant des heures. Cependant l’autostop n’est ni plus ni moins qu’un déplacement en voiture dans laquelle on reste enfermé pendant des heures en traversant un décors à toute vitesse.

–> L’autostop, la voiture, le bus, le train permettent de se rendre d’un point A à un point B avec comme objectif d’arriver le plus vite possible. Le vélo, tout comme la marche à pied, permet de parcourir intégralement toute la surface qui sépare le point A du point B. C’est à dire le « voyage à l’état pur ». Voyager non pas pour arriver, mais pour parcourir. La destination n’a plus d’importance, car en fait vous y êtes déjà… votre destination c’est la route qui défile sous vos pieds centimètre après centimètre, c’est le paysage que vous admirez à chaque seconde passée sur cette route. Vous vivez le voyage au présent, non au futur.
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2) Effort/confort – Difficulté/facilité

- L’autostop est un moyen de transport « tout confort » et facile dans la plupart des cas. On n’a pas à s’occuper de quoi que ce soit, on attend généralement très peu de temps pour finir assis dans une voiture, au chaud et sans faire aucun effort. C’est un moyen de transport basé sur la facilité autant que sur le courage de se lancer sur les routes avec rien d’autre que son petit sac-à-dos. Le confort ne s’arrête pas au douillet siège de voiture dans lequel on est assis et on se fait parfois (souvent?) offrir à boire et à manger, sans parler des invitations à dormir chez le conducteur avec tout le confort gratuit que ca implique : lit, douche, machine à laver, repas chaud, etc.

- Le voyage à vélo est une épreuve sportive permanente qui demande de vrais efforts physiques pour pouvoir avancer. C’est dur, fatiguant, parfois éprouvant et démoralisant. Là où l’autostop permet de parcourir sans effort des centaines et des centaines de kilomètres en une journée, le cycliste devra mouiller son t-shirt pour parcourir quelques dizaines de kilomètres seulement. Cela demande aussi beaucoup plus d’organisation pour le transport du matériel, de la nourriture et de l’eau. A la longue, toute cette logistique peut devenir usant (étudier la carte, calculer le besoin puis faire des provisions de nourriture, remplir les bouteilles d’eau, défaire et refaire le sac continuellement, chercher un endroit correct pour dormir en pleine nature, chercher un endroit sûre pour laisser le vélo en ville, protéger les bagages de la pluie et des vols, vérifier/ajuster fréquemment l’état des visseries, des sangles, des freins, des pneus, etc…). De plus les problèmes techniques peuvent devenir de véritables galères à résoudre si vous êtes loin d’une ville et vous ne savez jamais avec certitude si vous allez pouvoir repartir ou pas.
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3) Libertés et contraintes

D’une certaine manière le vélo offre plus de liberté que l’autostop, mais d’un autre point de vue l’autostop offre certaines libertés que le vélo ne permet pas.

En vélo vous avez la liberté d’aller où vous voulez, quand vous voulez, car vous ne dépendez de personne pour avancer. Vous n’êtes pas contraint de suivre des routes fréquentées, vous n’avez pas à ‘attendre’ ou à ‘chercher’ un conducteur lorsque vous voulez aller quelque part, vous avez votre propre véhicule et c’est vous qui décidez de A à Z. Vous voyagez en complète autonomie. C’est un avantage très appréciable qui vous donne un sentiment de liberté totale. Mais en fait votre liberté fait face à de nombreuses contraintes :

- Conditions de route : Votre vélo vous emmènera partout où il y a des routes, c’est bien mais ca veut aussi dire que vous ne pourrez pas emprunter (ou très difficilement) les pistes de terre, de sable, de boue, de gravier, et toutes les routes en mauvais état.

- Conditions météo : Vous dépendez des éléments extérieurs pour avancer. Donc s’il pleut ou s’il neige, s’il y a du vent ou s’il fait très froid ou très chaud votre avancée en sera fortement perturbée voire bloquée en attendant un changement de la météo.

- Limitation géographique : Vous êtes « limité par le temps » d’une certaine manière car vous avancez tellement lentement que les destinations lointaines vous paraissent (ou sont) inatteignables, en fonction du temps que vous avez à y consacrer.

- Limitation physique : Même si vous êtes bien entrainé vous n’êtes pas une machine et vous devrez non seulement prévoir du temps pour vous reposer (donc des jours qui ne seront pas consacrés à avancer) et aussi prendre en compte la difficulté, notamment pour des zones de montagnes qui peuvent être de vrais obstacles infranchissables.

- Etat du vélo : Vous êtes dépendant de votre vélo et de son bon fonctionnement. S’il vous arrive un problème c’est à vous et à vous seul de le réparer ou de trouver l’aide nécessaire. Vous êtes responsable de votre matériel et vous devez en prendre soin si vous voulez prolonger l’aventure le plus longtemps possible. Et évidemment il faut s’attendre à dépenser de l’argent pour entretenir et réparer le vélo…

- Fiabilité : Le voyage a vélo est très incertain car vous dépendez de tous ces éléments que vous ne pouvez souvent pas maitriser. Alors qu’en stop vous dépendez seulement de vos conducteurs et vous êtes à peu près sur d’arriver où vous voulez et en temps voulu.
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La suite de mon voyage…

Après cette aventure à vélo mon image de l’auto-stop a changé : je ne le considère plus du tout comme de l’aventure, du moins dans des pays occidentaux comme en Australie, mais comme un moyen de transport rapide, luxueux et facile.

Faire un tour du monde en stop est une chose, faire un tour du monde en vélo en est une autre, et honnêtement je pense avoir ni le courage ni la force physique de parcourir des dizaines de milliers de kilomètres à vélo, pendant des mois ou des années, comme l’ont fait tant de voyageurs comme Poussin et Tesson pour ne citer qu’eux.

Bref, après cette belle aventure à vélo je suis… impatient de reprendre le stop ! Retrouver la facilité, c’est paresseux mais c’est humain ! J’ai envie de parcourir le monde moderne à la vitesse du monde moderne, c’est à dire en voiture.

Finalement, l’autostop et le vélo sont 2 modes de voyage complètement différents mais complémentaires, plus ou moins adaptés en fonction des pays et des envies du moment. Je sais que si je retournais à vélo dans tous les pays où je suis déjà allé je pourrais les redécouvrir d’une façon complétement nouvelle et différente. Mon idée à présent est de continuer le voyage en stop mais d’y intégrer de temps en temps des parties à bicyclette dans les pays qui s’y prêterons le mieux, ca ne sera pas en Papouasie évidemment mais pourquoi pas au Japon dans quelques mois…

Enfin, avant de reprendre le voyage en autostop je vous parlerai dans mes prochains articles d’un nouveau moyen de transport, tout aussi lent et fatiguant que le vélo, tout aussi calme et agréable, tout aussi paisible et écologique : … le voilier !

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Commentaire(s) (25)

Salut Julien !

J’ai trouvé la comparaison vélo / stop très intéressante. La partie sur la « philosophie du voyage » ($1 interactions) montre très bien l’âme de ces 2 modes de transport.

Je suis impatient de lire ton aventure en voilier !

Bonne continuation. Tchoo !

Avec tant de comparaisons et d’appréciations, c’est dans un véritable dictionnaire qu’il va falloir tout regrouper. D’ailleurs, quel est le moyen de transport non-utilisé : Ah oui, le sous-marin…. Vous seriez bien capables de faire du sous-marin-stop !
En tout cas l’analyse est vraiment fine, ou le coté technique cotoie les ressentis et les sentiments.
On attend avec impatience ton aventure sur la bateau.
Et encore une fois bon courage pour la suite de ton aventure.

Alors là on se croirait dans une dissertation avec présentation du sujet, thèse , antithèse et conclusion (assez ouverte pour satisfaire tout le monde) . Bravo Julien , tu as ton bac mention très bien et les félicitations du jury tu les auras…. le jour où on te reverra …!

salut, en effet le stop est quand même moins fatiguant surtout dans vos conditions de voyages, ça peut vite devenir une « expedition » au vrai sens du terme.. avec logistique lourde ..
question concernant ton travail de fruitpicker: penses tu qu’il ya aurait moyen de bosser sans workinghollyday visa, là ou des employeurs son peu regardant sur la paperasse ..? car dépassé 30 berge c’est fini t’est plus considéré comme un pti jeune ;)

Je ne pense pas que tu puisses trouver du travail facilement en picking sans visa de travail, les employeurs veulent etre en règle et il y a tellement de backpackers demandeurs d’emploi qu’ils n’ont que l’embarras du choix. Tu as peut-etre plus de chance en ville, restaurants, hotels, nettoyages et autres petits boulots, et encore je suis pas sur. A mon avis c’est possible mais compliqué et il te faudra beaucoup de chance pour trouver un employeur au black.

Sinon en cherchant tu peux trouver des gens qui ont besoin de main d’oeuvre pour faire des travaux dans leur maison, faire des réparation ou tondre la pelouse, etc. Et travailler pour eux quelques heures ou quelques jours en étant payé. (j’ai eu quelques opportunités et j’ai par exemple gagné 50$ en cash en travaillant 3 heures pour différents travaux sur le toit d’une maison et dans le jardin). Mais là aussi ca sera du 50$ par ci, 30$ par là mais c’est loin d’etre un travail fixe et stable sur de longues périodes.

Tu peux tenter d’obtenir un visa de travail pour les plus de 30 ans, c’est surement la meilleure solution si tu veux vraiment travailler. (Je ne sais pas comment on fait mais le visa existe).

Il y a également la marche à pied! Cela permet encore plus d’intéraction que le vélo et l’autostop..surtout si tu passes dans les petits villages. Je l’ai fait à certains endroits d’Amérique Latine et on m’a souvent très bien reçu…Après, faire un tour du Monde seulement à pied, cela demande beaucoup de temps. MAis certains l’ont fait :)

La marche à pied oui c’est vraiment le voyage ultime. Le plus « honnête », le plus responsable, le plus intense…

Avec Adrien nous avions marché 130 km entre la frontière Tibet-Népal et Katmandou, de petits villages en petits villages, accueillis par les locaux au milieu des terrasses de riz et des camions Tata indou multicolores. C’était une magnifique expérience, l’une des plus authentiques de ce tour du monde.
http://tourdumonde2010.free.fr/wordpresstdm/?p=3052

la comparaison est très complète, pour le voyageurs tout terrain tout est dis, à chaque partie du monde une façon de le découvrir, au final le chemin à emprunter dépend beaucoup du moyen de transport.
Le vélo qui peut devenir un fardeau si on ne passe pas par une route ou bien s’il est endommagé.

Excellente comparaison!
Rien à redire si ce n’est que pour moi le voyage à vélo signifie indépendance alors que l’autostop signifie totale dépendance, surtout si tu n’as pas de tente.
Avec l’autostop, tu es obligé d’aller d’un lieu de vie à un autre, alors qu’avec le vélo, tu peux t’arrêter hors des lieux de vie si tu le souhaite.

J’ai hâte de lire la suite. Le voilier, j’adore!

Salut à vous !
Je suis parfois vos aventures avec interet, étant dans un projet de redépart en asie, et ailleurs surement; Ayant plus par nature le gout pour le vagabondage, que pour les transports en communs, et pas seulement pour les finances, mais pour la liberté, je me demandais si l’opposition auto-stop versus vélo, ne pourrait pas trouver un compromis- intermédiaire, donnant les avantages deux modes de voyages sans leurs inconvénients ?

Avec un vélo pas trop chargé (surtout pas de sacoches à l’avant, mais seulement arrière et sachose guidon, voire avec un vélo pliable, et de tenter le stop à vélo;
Et donc garder l’indépendance du vélo, sans devoir faire tout le trajet par son seul effort; et être libre de changer son mode de voyage pour aller plus vite ailleurs etc;

Je fais pas mal de randos vtt, sans avoir jusque là eu à le faire, mais l’idée d’essayer le stop avec me parait interessante, surtout si on est seul et pour les portions longues; Et bien sûr si on trouve des véhicules avec assez d’espace pour y mettre un vélo partiellement démonté (au moins la roue avant); Pick up, camions, voitures spacieuses, conducteur seul, etc
L’idée peut paraitre space ou pas évidente, mais je pense que l’image du cyclotouriste au bord de la route tendant le pouce, (la roue démontée peut inciter les gens à s’arreter encore plus s’ils croient que c’est un problème technique)comparée à celle de l’auto-stoppeur sac au dos à l’allure conventionnellement péjorative du « vagabond », peut aussi etre moins intriguante et plus apte à susciter la confiance chez les conducteurs;
A vérifier, mais il serait interessant d’avoir des avis là dessus, voire de « pros » de l’auto-stop comme les deux froggies !

Le compromis pourrait etre une paire de Roller.

Sinon je voyage avec un accordeon de 12kg. Si je n avais pas d accordeon, je pourrais bricoler un velo qui se monte et demonte en moins d une demi heure et qui peut etre mis dans un sac similaire au sac contenant l accordeon.
Quand au poids, un velo pese environ le meme poids qu un accordeon

Salut Yurok. Héhé les grands esprits se rencontrent ! J’avais justement une discussion il y a quelques semaines avec un cycliste australien à propos du « bike-hitchhiking » (ou hitch-biking) : le vélo-autostop.

L’idée peut paraitre farfelue mais j’ai eu l’occasion d’y réfléchir beaucoup quand j’étais à vélo et j’en ai discuté avec plusieurs personnes. Cet Australien m’a prouvé que c’était possible ayant déjà pratiqué ce mode de voyage en Australie avec un vélo classique.

Tu as complétement raison : l’effet « cycliste en panne sur le bord de la route » attire toute l’attention et toute la sympathie des conducteurs, encore plus que si tu n’es qu’un simple autostoppeur. Donc OUI, les conducteurs s’arrêteront pour toi à condition qu’ils aient un véhicule capable de transporter ton vélo et tes bagages.

Sur mon vélo la plupart des affaires étaient rangées dans mon sac-à-dos, maintenu par 2 sangles élastiques, dans ce cas il est donc très facile de le défaire pour le mettre dans un coffre de voiture ou dans une remorque. Mes paniers « fait-maison » n’étaient par contre pas très pratique car ils ne fermaient pas, il me fallait donc les vider complétement avant de pouvoir monter le vélo dans un véhicule. Mais si tu achètes des vrais paniers à vélo (sacoches en francais je crois) ca simplifie grandement les choses. Le panier avant est indispensable car très très (1000 fois très) pratique quand tu es en train de rouler et veux accéder directement à ta bouteille d’eau, muesli-bars, crème solaire, etc. Mais tu peux trouver un moyen de le fermer en bricolant un peu.

Pour info même si je n’ai pas pratiqué directement le « vélo-autostop », je suis monté 2 fois dans des véhicules de gens chez qui j’étais invité à passer la nuit. C’est un peu galère, je ne le ferai pas tous les jours, la logistique du voyage en vélo est déjà assez compliquée, le mélange vélo+autostop devient une corvée je pense rapidement (montage, démontage, affaires dispersées auxquelles il faut faire attention pour ne pas oublier, etc.).

De plus, autre point négatif : à chaque fois que tu montes le vélo dans un véhicule il prend des chocs (gros chocs) et se trouve dans des positions qui l’abime (et je ne parle pas de rayures superflues mais bien de conditions qui peuvent causer de gros problèmes : rayons tordus ou cassés, chaine ou guidon soumis à des forces de coté et torsions très mauvaises, etc.). Surtout que quand tu es pris en stop avec ton vélo tu ne prend pas une demi-heure pour le ranger comme il faut, pour l’accrocher, pour le protéger, etc… Donc il est TRES VULNERABLE dans ces conditions. Ceci est du VECU donc attention à ca pour le vélo-stop avec un vélo classique !!

Concernant le vélo dépliant je n’ai aucune expérience, c’est surement plus sur pour le matériel mais là encore la logistique peut devenir très lourde à la longue.

Donc OUI je suis sur que ca marche, mais il y a des inconvénients à prendre en compte (comme toujours).

Voici un lien (en anglais) intéressant : http://hitchwiki.org/en/Bicycle
Je pense que si tu cherches sur Google « bike-hitchhiking » ou « hitch-biking » tu trouveras quelques infos.

Dans mon article Bref, je fais du stop en Australie http://tourdumonde2010.free.fr/wordpresstdm/?p=5999 j´avais essayer de montrer que le stop n est pas de l aventure en Australie mais un moyen confortable de se deplacer.

A travers ton article, en critiquant l autostop, finalement tu contribues aussi a donner une bonne image de l autostop.

Si je fais de l autostop c est egalement une maniere de rendre le monde plus humain, un monde qui s entraide davantage.
En essayant de rendre l autostop populaire, je participe a mon echelle a l amelioration de l ecologie. Certes on peut reduire la consommation d essence des moteurs mais en reduisant le nombre de voitures sur les routes, on reduit la consommation generale de petrole.

Je critique l’autostop aussi bien que le vélo car ils ont tous les 2 des avantages et des inconvénients, et aucun n’est meilleur que l’autre, ils sont juste complémentaires. Il faut choisir celui qui te correspond le mieux ou celui qui est le plus adapté au pays que tu veux visiter (ou à la facon dont tu veux le visiter).

Re hello,
Merci pour les réponses sympas et retours d’expériences; Qui me confortent pour peut-être envisager l’option « hitchbiking » ou la tester au moins;
Pour ma part, pour mes virées ou plus, j’ai seulement un vtt classique, mon sac dans une housse fixée au porte bagage arrière avec un long tendeur, parfois deux sacoches arrières (ortieb, dimensions moyennes) et une sacoche guidon (assez grande, mais pas la capacité-rigidité pour y mettre une bouteille ou des choses lourdes, c’est surtout pour une carte, papiers persos, barres de céréales ou ce genre de choses); et deux porte gourdes au cadre;

Je fais de l’artisanat « d’art », assez portable et peu encombrant, donc je n’ai pas l’encombrement d’une guitare ou d’un accordéon, mais pas le talent pour ça non plus ; )
Bonne route à vous, et ne changez pas trop !
La pureté de l’esprit vagabond ne devrait dans l’idéal jamais être altéré (ou alors purifié) par les aléas de la route ou les « sirènes illusoires » des babylones;
Take care et keep the faith !
Amicalement

Un comparatif étonnant ! Leur seul point commun pour moi était « voyage à petit budget » mais finalement ils ont beaucoup plus de points communs que je ne l’aurais cru.

Bonjour Frangi, je découvre via votre site web l’ouverture de la « Vélodyssée » en France : 1200 km de piste réservée uniquement aux vélos sur toute la cote ouest de la France du nord au sud ! Wouhaoo !
(lien : http://www.news-voyageur.com/ouverture-de-la-velodyssee/)

C’est déjà sur la liste de mes futurs projets à mon retour au pays ;-)

Bonjour à tous !!!

J’ai UNE SOLUTION ALTERNATIVE !!!

Aparté Pour Julien:
Je suis guitariste mais pas au point d’être capable de jouer dans la rue, existe t’il un article sur ton voyage avec ta guitare ? tu sais un peu comme le voyage avec le vélo avantages/inconvénients car notre guitare est un objet précieux ? Tu joue dans la rue c’est que tu joue réellement bien ? Quelles sont les réactions suivant ton niveau ? Pourrais tu nous parler de ceci ? (moi perso je prends la guitare juste pour jouer pour moi)

Réaction pour tout le monde au sujet du moyen de déplacement
Moi aussi plus ou moins globe trotter quand la santé me le permet, j’ai aussi souvent essayé plusieurs de moyen de déplacement !!! Mon sac ne dépasse jamais 15 kilos, et je voyage toujours avec ma tente car même si je fais régulièrement du porte à porte pour trouver le logement, j’apprécie énormément poser ma tente lorsque je découvre un belle endroit qui m’attire et dormir dans la nature.
Voici mon avis sur les modes de voyage essayés:
- voyage à pied (avec ou sans guitare) … La guitare même si elle doit être porté lorsque l’on marche (j’aime marcher beaucoup), ne pose pas de soucis pour l’autostop. Seul défaut complète dépendance aux véhicules pour aller loin « rapidement » (chaque personne à son point de vue sur le rythme qu’il apprécie)
- à vélo, autostop possible mais ponctuellement (attention le matériel d’entretien/panne/casse pèse vite son poids dans le sac). Guitare difficilement transportable car la casse peut arriver vite.
- à vélo avec remorque (pour moi je dis charette fabriqué maison et non super remorque hi tech vendu dans le commerce). Même inconvénients que le vélo pour l’impossibilité de traverser un champ mais pas besoin de porter le sac (et j’ai fabriqué un emplacement spéciale pour la guitare)
- MAINTENANT voici LA solution alternative: non pas le bike-hitchhiking mais le MONOCYCLE AUTOSTOP (Unicycle Hitchhiking). Le monocycle (24 pouce par exemple) se porte comme une guitare (ou se pousse et se fait rouler comme un vélo) et ne pose donc que très peu de problème de place pour le stop (entre les jambes dans la voiture). Il permet de rouler à une vitesse de 10 à 15 km/h. En revanche, embarquer la guitare semble compromis.
Pour info, il existe aussi des monocycle 36 pouces (environ 1m25 de hauteur, diamètre de roue 91cm, encombrement MAXIMUM … et bien j’ai déjà fait de l’autostop avec celui ci et pris 4/5 véhicules d’affilés sur le même trajet … lors d’un gros orage en campagne)

Merci d’avoir pris le temps de lire et merci des réactions

PS: la VéloDyssée est également aussi sur ma liste … mais je n’ai pas encore décidé si elle sera en vélo ou en monocycle !!!

Salut Bastien, merci pour ce complément sur les différents modes de voyages et les associations possibles. Avec le « monocycle autostop » et tous les autres commentaires cet article devient de plus en plus technique et complet !

Concernant mon voyage avec la guitare, tu peux retrouver mon récit dans cet article : http://tourdumonde2010.free.fr/wordpresstdm/?p=5752 ( »2 mois à Sydney entre guitare et recherche de boulot »)
Mon niveau n’était pas très bon mais suffisant pour jouer dans la rue. Cependant je m’en suis vite lassé (à cause de mon faible niveau notamment).

J’ai ensuite revendu ma guitare car elle devenait trop encombrante pour l’autostop (je privilégie la légèreté qui pour moi est synonyme de confort).

Bonjour,
j’avais déjà fait un tour sur votre site et là je suis retombée dessus en cherchant une réponse à ma question: stop ou vélo ?! Très intéressant! bon c est un peu personnel, mais j’aurais aimé votre avis, si jamais vous pouvez me conseiller!! entre stop et vélo pour aller en tunisie et italie ; au départ je voulais faire un grand tour de la méditerranée en stop mais le passage de l’algérie bloque un peu, dommage donc je me replis sur seulement tunisie et italie, mon but étant d’aller au forum social mondial à tunis.
Habituée des voyages en stop dans les balkans, j’y ai pris goût et n’ai eu que de belles expériences (à part peut-être un gars relou et chelou en espagne)
or j’ai rencontré aussi des gens qui font le périple en vélo alors je me suis prise à m’imaginer rejoindre le convoi de vélo..
Bien envie de faire un voyage à vélo, il y a aussi la difficulté, pas d’expériences, beaucoup d’organisations; le stop est si simple et comme vous dîtes si facile, un sac et hop; et là en vélo, déjà faut en acheter un, et puis le matos; et puis en italie ne serais-ce pas trop dur pour moi? Mais en même temps ça doit être chouette cette autonomie, oui mais ça fait long quand même toute l’italie en vélo, oui mais on est si libre, et puis le stop en italie ça va être très rude, oui mais mais mais oui tergiversations multiples!
Si jamais vous avez une idée sur la question,une expérience dans ces pays; je vais allée fouiller sur le site.. n’hésitez pas!
merci d’avance, au plaisir, cecile

Si je devais choisir un mode de voyage en Italie je choisirais le vélo, d’abord parce que c’est un magnifique pays et que la liberté du vélo permet d’apprécier beaucoup plus qu’en autostop, et aussi parce que le stop est difficile en Italie (nous avons testé et nous avons fini par prendre le train à force de perdre notre temps sur les routes, c’est le pays d’Europe où nous avons rencontré le plus de difficultés pour faire du stop).

Ensuite, pour un tour de la Méditerranée, les 2 moyens de transports se complètent et offrent chacun leurs avantages et leurs inconvénients, ca sera juste 2 voyages différents…

Personnellement, si je devais choisir entre les 2, aujourd’hui, pour un tour de la Méditerranée, je choisirai le vélo, pour la liberté, pour l’indépendance, pour prendre le temps d’apprécier les paysages. Et si tu trouves un compagnon de voyage pour faire du vélo, c’est encore mieux !

salut julien!
super sympa votre petit site et vos recits d’aventure!
je suis a peu pres dans le meme genre de trip, je viens de faire 8 mois en asie du est a velo, en alternant avec quelques pauses pour bosser ou profiter!
demain, je serai a cairns, et je vais me lancer a la recherche de fermes a velo dans les alentours, avec pour objectif d’arriver jusque sidney, voire melbourne et tasmanie…
j’ai vu que tu as fais un bout a velo en australie, est ce que tu le recommandes pour trouver du taf? je me dis que y aller au culot peut peut etre mieux marcher que d’attendre les offres d’emploi sur gumtree… et puis je n’ai pas un rond et pas le permis de conduire, donc je pense que c’est la meilleure solution!
en tous cas, je suis preneuse de tout bon plan!
et si jamais tu veux te joindre a moi pour un bout de route, c’est toujours plus sympa de rouler a plusieurs!
maeva, 27 ans de grenoble

Salut Maeva, le vélo pour trouver du boulot c’est pas mal mais ca ne vaut pas une voiture, les distances sont tellement grandes entre les villes et même entre les fermes, ca ce compte en dizaines et en centaiens de kilomètres…. C’est mieux que d’etre à pieds mais c’est pas non plus la solution idéale. Surtout que, quand tu fais le tour des fermes on te demande souvent de repasser plus tard si c’est pas encore le début de la cueillette par exemple.

Si tu es toujours à Cairns tu peux travailler pour les pédicabs, ils cherchent du monde ! (jette un oeil à mon article sur les pédicabs si tu ne sais pas de quoi je parle ;-) )

D’ailleurs, je t’ai répond un peu tard, désolé… Ou es-tu en ce moment ? As tu quitté Cairns ? As tu trouvé du boulot dans les fermes alentours ?

Pour ma part je quitte l’Australie dans environ 3 semaines, je n’ai donc plus aucun projet de voyage en vélo pour l’instant, mais je me relancerai surement plus tard dans un voyage à vélo quelque part en Asie ou en Europe.
Tu as raison, c’est beaucoup plus sympa de rouler à plusieurs !

Bon courage

Ah oui je voulais savoir aussi, quel est ton sentiment sur ces 8 mois de voyage à vélo en Asie ? C’est très long 8 mois ! Et quel genre de boulots as-tu trouvé en Asie ? Etait-ce assez bien payé pour auto financer ce voyage ?

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