La Nouvelle-Zélande, pays du rugby, du wwoofing et de l’autostop

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 17-11-2011

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P1130056Notre séjour en Nouvelle-Zélande commence à Auckland, au nord de l’ile du Nord. Auckland est de loin la plus grande ville du pays mais ca n’est pas la capitale, qui est… Wellington.

Le choc culturel est important après avoir passé 3 semaines en Papouasie-Nouvelle-Guinée et plus d’un an en Asie. PAF ! La grosse claque…

Que tout est différent ici ! Que tout est moderne et que de lumières partout…

Et tous ces gens là qui nous entourent, ils nous ressemblent tellement, où sont passés les yeux bridés asiatiques et les Papous si charmants ? Où sont passés les tuk-tuk, les petits marchands de rue, les soupes de noodles, les étals de noix de bétel  ? Où sont passés les cocotiers, les bananiers et les palmiers qui ont été notre décors pendant si longtemps en Asie ?

Après 2 escales en Australie pour changer d’avion (Brisbane et Sydney) nous arrivons à l’aéroport d’Auckland et nous revoilà dans le monde occidental, un monde « européen » on peut dire, un pays très moderne où les gens parlent anglais et où tout est cher… (par rapport à l’Asie). Nous voilà donc revenu à notre bonne vieille société de consommation qui ne nous avait pas manqué du tout, mais alors vraiment pas du tout, pendant ces dernières semaines en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

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Nous survolons la grande barrière de corail australienne… Wahhooo Grandiose !

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On passera quelques nuits dans les différents aéroports au milieu des foules agitées, allongés par terre ou sur des banquettes métalliques qui sont de loin beaucoup plus Froides que les Chauds planchers en bois des maisons des Papous.

Bref, retour à la réalité de la vie ? Non. Retour à UNE réalité de la vie, celle du monde qui bouge à toute vitesse, qui court vers l’argent,  vers la modernisation et vers la mondialisation. Le monde occidental.

Ca y est là c’est sur, on n’est plus en Papouasie.

Après cette introduction nostalgique (déjà? ben oui !) parlons un peu plus du pays dans lequel on vient d’arriver : la Nouvelle-Zélande.

Malgré le fait que nous soyons revenu dans un pays anglophone, nous avons toujours autant de difficultés à communiquer avec les locaux ! C’est que l’accent néo-zélandais est assez prononcé (pour rester poli), et même de nombreux mots ou expressions sont nouveaux pour nous. C’est pas évident du tout au début, mais ca viendra un peu avec le temps.

Comme en Europe, on ne peut pas vraiment trouver de nourriture bon marché dans la rue ou dans les petits restos, à notre grand regret. Il va donc falloir reprendre les habitudes du début du voyage : acheter à manger dans les supermarchés et se faire nos sandwich nous même (pain de mie, thon en boite, jambon fromage et confiture premier prix) et on arrive à s’en tirer pour quelques euros par jour.

En ce qui concerne l’hébergement, autant dire qu’on n’a pas du tout le budget pour. Les lits en dortoir les moins chers sont à environ 20 NZ$ (~12€) ce qui n’est pas trop cher en soit mais juste pas dans notre budget.

Nous passerons donc nos 2 premières nuits en squat : d’abord dans un cinéma, cachés au milieu des cartons de café, sur une belle moquette et en plus… au chaud ! La 2eme nuit sera un peu moins… confortable, un peu plus… glauque : au niveau inférieur d’un parking souterrain nous partagerons la dalle de béton avec un SDF qui dormait tellement bien qu’il ne nous a ni entendu arriver, ni entendu repartir.

En nous baladant dans les rues d’Auckland nous rencontrerons Julien, un Français artiste de rue, jongleur, qui « gagne sa vie » grâce à ses balles. Ils nous donnera quelques bons plans pour manger pas cher comme par exemple guetter la sortie des poubelles des restaurants vers 22-23h et récupérer le fruit du gaspillage de notre chère société de consommation : des donuts tout frais mais invendus par ici, des pâtisseries indiennes par là, des fruits et légumes « moches » qui n’ont pas trouvé acheteur sur le marché, il n’y a qu’à chercher un peu, il y en a partout et pour tous les gouts. Bon, nous on a surtout retenu l’adresse du supermarché où les produits sont déjà beaucoup moins chers que dans les petites boutiques du centre-ville. Laissons le contenu des poubelles à ceux qui en ont vraiment besoin : les SDF, il y en a un certain nombre à Auckland, même si ca n’est pas comparable avec nos grandes villes françaises comme à Paris.

Quitter Auckland en stop, comme pour toutes les grandes villes, c’est mission impossible. Nous prendrons d’abord un train jusqu’à Papakura pour quitter l’agglomération urbaine d’Auckland. En le prenant depuis la station Newmarket ca coûte moins cher que depuis Britomart (pour ceux que ca intéresse…). De là nous commencerons le stop. Nous n’attendrons pas longtemps avant d’être pris par une voiture à la sortie d’un rond-point.

Ca yest c’est parti ! L’aventure en Nouvelle-Zélande commence maintenant. Notre destination : Masterton, une ville située au sud de l’ile du Nord. Nous y avons rendez-vous dans quelques jours avec Maggie, la propriétaire d’un vignoble, et nous allons y passer 2 semaines en wwoofing (travail en échange de la nourriture et de l’hébergement).

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Cliquez sur la carte pour l'agrandir
Cliquez sur la carte pour l’agrandir

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Notre 1er conducteur, Paul, nous fera avancer d’une centaine de km jusqu’à Hamilton, mais surtout il aura la gentillesse de nous proposer son toit pour la nuit. Nous remangerons pour la 1ere fois depuis des lustres …assis en famille autour d’une table et chacun sur sa chaise (comment ca c’est normal ? oui en France peut-être, mais en Asie ca ne nous était pas arrivé souvent !). Bref, et cerise sur le gâteau : il y a du (vrai) vin à table !

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Chez Paul avec sa famille

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Bref, nous voilà définitivement revenu dans le monde occidental : on mange à la maison, sur une table, avec la télé allumée dans le dos, la cuisine toute équipée qui permet de faire des bons petits plats soit-même, la bouteille de vin sur la table, et même… le bon vieux tire-bouchon ! Ah non en fait non, pardon… Pas de tire-bouchon en Nouvelle-Zélande. En fait on s’en est toujours pas remis et je crois qu’aucun Français n’est capable d’accepter un tel outrage : des bouteilles de vin avec un bouchon en alu, à dévisser.

Imaginez notre déception devant notre 1ere bouteille de vin, demandant gaiement à Paul un tire-bouchon (ou plutôt en mimant le geste pour nous faire comprendre), et Paul nous répondant avec un grand sourire naïf « Ben non les gars y a pas besoin, il suffit de tourner pour dévisser ! ». PAF, 2eme claque dans la tronche en Nouvelle-Zélande.

Il paraitrait que le bouchon en liège c’est « pas écologique du tout, blabla, puis c’est cher à fabriquer, ceci-cela, et très consommateur en énergie pour produire le liège, blabla, et en plus, pas recyclable. »

Mouais… Les arguments sont entendables, ok, mais va expliquer ca à un Français…

Non vraiment on ne s’en est toujours pas remis surtout que toutes les bouteilles sont comme ca en Nouvelle-Zélande, pas juste les 1er prix. Même un vin à 40€ il a son bouchon en alu à dévisser. Triste Nouvelle-Zélande…

Paul nous fera découvrir un peu sa ville le lendemain matin avant de nous déposer à nouveau sur la route où nous reprendrons le stop.

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Statuette Maori, dans un jardin maori à Hamilton
Sculpture maori en bois, dans un jardin maori à Hamilton

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Nous serons pris par Jim, un sympathique Néo-Zélandais quinquagénaire qui nous fera traverser d’un seul coup toute l’ile du nord jusqu’à Palmerston North. Sur la route il nous payera des « pie » (prononcer « paille »), une sorte de friand rond constitué d’une pâte feuilletée ultra-beurrée et d’une garniture de viande en sauce… Délicieux !

Comme le courant passe bien entre nous (malgré les énormes difficultés à comprendre son anglais) nous passerons 2 jours et 2 nuits chez lui. Il nous prêtera son camping-car pour dormir et nous passerons le plus clair de notre temps à cuisiner à et à manger ! Il nous fera aussi visiter sa région et puis finalement nous emmènera directement jusqu’à Masterton (où nous avons rendez-vous) pour nous éviter d’avoir à refaire du stop.

Quelle hospitalité ces Néo-Zélandais ! On nous avait dit que le stop fonctionnait bien en NZ mais on n’imaginait pas un tel accueil dans un pays moderne, occidental et assez touristique.

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Jim prépare le diner. Quel bonheur de remanger de la nourriture occidentale !

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A table !

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On ne savait pas trop quel genre de boulot nous attendait dans le vignoble, sachant que ca n’est pas du tout la saison des vendanges.

Notre 1er jour sera consacré au lavage des 3 voitures des propriétaires, puis nous enchainerons sur des travaux de rangement de l’atelier, tri des différents métaux pour le recyclage, fabrication d’étagères pour ranger les outils, pose de filets pour empêcher que les oiseaux n’entrent dans l’atelier, etc. puis nous nettoierons aussi les murs extérieurs de la maison qui n’avaient pas vu passer une brosse depuis de nombreuses années. Nous nous chargerons aussi d’installer une petite « station météo » dans le vignoble pour avoir des alertes en cas de températures négatives, nous réparerons le système d’arrosage automatique des vignes, ramasserons les branches mortes pour en faire un grand feu, débarrasserons le jardin de nombreux déchets et autres clôtures ravagées par le temps…

La liste des petits boulots est longue mais ne nous a occupé que quelques petites heures par jour, partagées avec 2 autres wwoofers taïwanais. Le tout dans une ambiance conviviale où nous choisissons nos horaires, où nous ne travaillons ni le samedi ni le dimanche, et où nous passons des après-midi entières à regarder les match de rugby tous ensembles à la télé, ou à cuisiner le repas du soir !

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Tarte aux pommes et crème anglaise, servie avec une boule de glace vanille… :-)

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Gateau au chocolat et aux éclats de noix, servi sur un lit de crème anglaise et accompagné d’un coulis de chocolat !

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P1130032Une super ambiance de travail que nous avons tellement adoré que nous sommes finalement resté 3 semaines au lieu des « une ou 2″ qu’on s’était programmé.

Grâce à nos 2 camarades taïwanais, nous mangerons un jour sur 2 de délicieux repas asiatiques, et un jour sur 2 des repas « français » ou des gâteaux que nous cuisinerons nous même, et que nous prendrons un ENORME plaisir à faire ! Le tout dans une cuisine moderne équipée de frigo, four, batteur, mixeur, plaques chauffantes, micro-onde… la totale !

Nous aurons aussi la chance de déguster tous les jours le vin de Maggie, un délicieux Pinot Noir à 30$ la bouteille en magasin ! (~20€)

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Nous ferons aussi la connaissance de Tony, le compagnon de Maggie qui revient après avoir passé 8 mois en mer, sur un cargo où il est mécanicien/pilote d’hélicopter.
L’ambiance n’en sera que meilleure avec ce nouvel arrivant qui… aime bien boire, on peut le dire !

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Vive la France !

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Quel plaisir aussi de retrouver un vrai lit, avec un gros matela, et une vrai salle de bain avec une douche et de l’eau chaude (confort absolu ! on a tendance à l’oublier…). Et heureusement quand même car il fait nettement plus froid en Nouvelle-Zélande qu’en Asie. Nous arrivons ici en Septembre ce qui correspond à la fin de l’hiver et nous avons donc des températures qui frisent les 0 degré la nuit, et tout juste un petit 10-15 degrés la journée. Après un an passé en Asie… PAF, troisième grosse claque en Nouvelle-Zélande. Le climat, le froid.

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Il a neigé sur la Nouvelle-Zélande ce matin. Les 2 Taïwanais n’en reviennent pas, c’est la 1ere fois de leur vie qu’ils voyent de la neige !

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D’un autre côté c’est aussi un certain plaisir de retrouver de la fraicheur, surtout pendant la journée pour travailler dehors, c’est le temps parfait. Alors qu’en Asie on transpirait au moindre effort, ici on peut travailler au soleil toute la journée sans être trempé ni même fatigué.

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Balade sur la côte un dimanche après-midi

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C’est aussi chez Maggie que nous rencontrerons Jérémy Marie, un grand voyageur qui fait actuellement un tour du monde entièrement en stop, dans le sens Est-Ouest (à l’inverse de nous). Il est arrivé en Nouvelle-Zélande en voilier depuis l’Amérique centrale… Nous le considérons un peu comme le « successeur » de Ludovic Hubler, c’est donc un honneur pour nous de le rencontrer et un vrai plaisir d’échanger quelques heures ensemble à discuter de… voyage, d’auto-stop, de bateau-stop… en mode GEEK !

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Photo souvenir avec Jérémy. On ne se recroisera pas avant longtemps…

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Après ces 3 semaines de wwoofing, et des aurevoir pas faciles parce qu’on aurait vraiment aimé rester plus longtemps, nous quitterons Maggie et son inoubliable vignoble pour continuer notre route vers le sud. Nous rejoindrons en quelques heures de stop Wellington, la capitale.

C’est dans cette ville que nous assisterons au 1er match France-NZ de cette coupe du monde de rugby, dans la « fan-zone » : un espace pour accueillir les supporters devant un écran géant. Beaucoup de rires et de moqueries pendant le match à propos de l’équipe de France… On a filé discrètement à la fin car il faisait pas bon être Français ce soir là !

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La fan-zone à Wellington. Nous sommes presque les seuls Francais au milieu des nombreux supporters kiwi. Résultat du match : [New Zealand 37 - 17 France]

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Le lendemain les moqueries continuent dans la presse néo-zélandaise. Les « french toast » !

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Puis nous prendrons le ferry à Wellington pour passer de l’ile du Nord à l’ile du Sud. Normalement la traversée coute aux alentours de 50$ par personne mais nous réussirons à obtenir des billets gratuits grâce aux bons conseils de Jérémy Marie. Notre première expérience de « bateau-stop » si on peut dire ! Merci aussi à la compagnie de Ferry Interislander de nous avoir offert les 2 aller-retour gratuits.

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Thank’s to Interislander for the free tickets !

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Arrivée sur l’ile du Sud en ferry-stop

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Nous descendrons ensuite jusqu’à Christchurch, en passant notamment par Kaïkoura et en découvrant la magnifique route de la côte Est qui offre une vue à la fois sur l’océan pacifique, ses longues plages de sable et ses fortes vagues agitées par le vent, et à la fois sur la chaine de montagnes des « Southern Alps » aux sommets enneigés de l’autre côté de la route.

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Kaïkoura, sur la route de Christchurch

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On s’arrêtera aussi pour aller voir les phoques sur la côte

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Puis nous traverserons rapidement Christchurch, la 2eme plus grande ville du pays, qui a subi d’importants tremblements de terre depuis ces 12 derniers mois qui ont détruits une grande partie de la ville. Dans la foulée nous arriverons à Akaroa où nous avons notre 2eme rendez-vous wwoofing, dans une ferme de plusieurs milliers de moutons juste au bord de l’océan Pacifique.

Nous y rencontrerons John et Carol, le couple de fermiers avec qui nous allons travailler pendant environ 2 semaines. En dehors des petits boulots de jardinage habituels, nous passerons notamment une journée entière à faire du « tailling » c’est à dire couper les queues des agneaux. Pourquoi couper les queues des agneaux ? A priori c’est principalement pour des raisons de propreté et d’hygiène. Encore une fois nous aurons quelques « difficultés » à discuter avec ce couple de fermiers qui, malgré leurs efforts pour nous expliquer les choses, continuerons de nous parler comme si nous étions anglophones : très vite et avec un accent si fort à se demander parfois s’ils nous parlent en anglais ou dans une autre langue.

Au bout de quelques jours ils nous annoncent qu’ils partent en vacances et nous demandent si ca ne nous dérange pas de garder la maison et la ferme pendant leur absence !

Nous ne seront pas débordé par le travail : ramasser le bois mort dans un pré puis en faire un grand feu de joie, déraciner les chardons le long des clôtures, et surtout le plus important : donner à manger au chat et aux chiens. Pendant 10 jours nous aurons donc la maison pour nous tous seuls, une grande cuisine et un frigo rempli de bons petits plats majestueusement cuisinés par Carol, le salon avec une énorme télé sur laquelle nous pourrons regarder tous les match de rugby en dégustant les bières que nous ont laissés les patrons avant de partir !

Quand nous étions dans le vignoble nous buvions du bon vin tous les jours. Ici nous mangeons de l’agneau à tous les repas et même les chiens ont droit à leur morceau de mouton tous les matins !

Encore une excellente expérience de wwoofing qui associe : des petits travaux journaliers très agréables à faire, un confort maximal dans une grande maison où l’on fait tout comme chez nous, de délicieux repas avec des produits de qualité (viande et légumes du jardin, fruits et produits laitiers, etc.), tout ca dans un environnement où l’on découvre, de l’intérieur, comment se passe la vie en Nouvelle-Zélande.

Et bien sur le tout sans dépenser un centime puisque ce sont les quelques heures de travail quotidiennes qui nous permettent de ‘financer’ notre séjour.

Le wwoofing, on adore !

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Nous rentrerons ensuite à Christchurch pour y accueillir David (le frère de Julien) à l’aéroport, il vient passer un mois de vacances en Nouvelle-Zélande et ramène avec lui l’accordéon d’Adrien.

En patientant dans l’aéroport, avant l’arrivée de l’avion, nous aurons droit à notre tremblement de terre d’une intensité de 5.5 sur l’échelle de Richter, en plein match de rugby Nouvelle-Zélande–Argentine.

Et PAF ! … La 4eme claque en Nouvelle-Zélande : un tremblement de terre, rien que ca !

C’est le 8eme plus important depuis celui du 4 Septembre 2010 (magnitude 7.1) qui avait détruit une partie de la ville. Heureusement pour cette fois, aucun dégât à signaler. Mais quelle étrange sensation que de vivre un tremblement de terre… Ca ne dure pas longtemps (une dizaine de seconde) mais c’est très intense et on ne peut rien faire d’autre qu’attendre la fin en espérant que le toit et les murs ne s’écroulent pas sur nous…

La région de Christchurch a subi plus de 7000 tremblements de terre depuis Septembre 2010, dont 3 très gros qui ont complétement détruit le centre-ville, les bâtiments anciens comme les églises et la cathédrale sont démolis, mais aussi tous les bâtiments récents qui sont maintenant trop fissurés pour pouvoir être conservés. Le centre-ville n’est plus du tout accessible, trop dangereux, il est bouclé par les militaires qui s’assurent que personne ne passe sans autorisation spéciale. Christchurch, 2eme ville la plus peuplée du pays avec ses 400000 habitants, est maintenant une ville en ruine. Beaucoup de gens ont fuit et beaucoup continuent de déménager car ils ont trop peur d’un nouveau gros séisme.

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L’ambiance reste quand même 100% rugby 100% All Blacks, même à Christchurch!

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Le mois prochain Adrien et moi voyagerons séparément. Adrien retournera sur l’ile du Nord pour faire du wwoofing et jouer de l’accordéon dans la rue. Quant à moi, je passerai 4 semaines avec mon frère, principalement sur l’ile du Sud en mode vacances, trek et camping !

Et le tout toujours… en autostop, évidemment !.

A bientôt sur le blog des Aventures de Froggy.

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Commentaire(s) (17)

On ressent dans ce nouvel article, d’une part, la nostalgie de ce pays tellement chaleureux qu’est la Papouasie par rapport à la Nouvelle Z (une 1ère claque) mais, d’autre part, paradoxalement le bonheur de retrouver des repères dans ce pays « occidentalisé » en particulier la nourriture, un peu le climat pour travailler, le logis douillet et ce qui nous fait plaisir à nous lecteurs, la surprise de trouver ces gens « modernes » si gentils pour vous offrir l’hospitalité. Surprise, et quelle surprise, aussi d’apprendre que vous avez connu votre premier tremblement de terre (+ 5 ). Vous aurez vraiment tout vu, tout connu en un an et demi des caprices de notre planète. Bonne continuation surtout pour manger du mouton tous les jours….avec un bon vin ?

J’adore! j’adore vous lire les gars! merci de faire partager vos saventures! Je suis actuellement au Cambodge en TDM également. Peut etre nous croiserons nous dans les ameriques?! ;-)

Not sure if this is the right place to send you a message but just have to say your site looks great, love seeing all the pictures you took while here…… shame I cant read French!!!!! Hope you are continuing to have a great adventure. :)

Y a pas à dire, je ne vous connais pas, mais votre « séparation » me rend déjà nostalgique.

Bonjour,
Comment prendre contact avec l’un où l’autre pour des messages,voire envoyer des dons,etc.. ?
J’avoue vous regrettez un peu, ensemble vous formiez UN et c’est pas si mal…
Avez vous des news de la jeune fille avec qui vous avez voyager en Russie,Mongolie,etc..
Voyagez au maxxxximummm…
Faites nous rêver..
Je vous suis O combien reconnaissant et prêt à vous envoyer des t-shirts…
Je continuerai à vous suivre et à vous lire.
Respect .
Cordialement à vous deux..
Patrick de let’s talk.com

Pour les e-mail ca ne change pas, vous pourrez toujours nous contacter sur nos adresses mail perso, ou meme sur l’adresse commune Froggy qui restera un adresse commune pour nous 2.

Et pour les dons ca change pas non plus, c’est toujours sur le meme compte Paypal et ensuite nous gérons le partage de dons nous même et aussi en fonction de ce que souhaitent le donateur s’il a une envie précise pour l’utilisation de son don.

Quant à Julie, qui a voyagé avec nous en Russie-Mongolie, je n’ai pas de nouvelles ces derniers mois mais je crois qu’elle est toujours en voyage en Asie.

OK, je vous connais pas, mais ça fait quelques temps que je suis vos aventures ….c’est super ! merci de nous faire partager vos voyages, vos émotions.
Bonne route à tous les deux, chacun de votre coté, on aura encore plus de frissons à vous lire.
Marie

Hello,

Suis bien contente que vous appréciiez votre séjour. La Nouvelle-Zélande avait été un véritable coup de coeur.

J’ai été très étonnée par votre remarque sur les bouchons en alu. Vous n’en avez vraiment pas en France ? Chez nous en Suisse c’est monnaie courante. On a les bouchons en liège (de moins en moins), les bouchons qui ressemblent à du liège mais qui n’en sont pas et les bouchons en alu.

Autrement il y a une phrase qui m’a faite réagir

« Quelle hospitalité ces Néo-Zélandais ! On nous avait dit que le stop fonctionnait bien en NZ mais on n’imaginait pas un tel accueil dans un pays moderne, occidental et assez touristique. »

Pensiez vous vraiment que dans un pays touristique et occidentale les gens pouvaient n’être que malpolis, ou pas sympa ? Voyons les gars… que de préjugés !!!! Quel dommage.

Je vous souhaite déjà de très bons et beaux moments à tous les deux.

Au plaisir de vous relire.

Biz

Diane

On pensait retrouver une hospitalité similaire a la France ou a l’Europe.
Apres avoir traversé la Papouasie, nous pensions que les gens allaient etre un peu moins accueillant.
Cependant, ce fus une grande surprise de trouver une si grande hospitalité. Je pense que les francais ne le sont pas autant avec les voyageurs.

le wwoofing à vraiment l’air tentant, ça semble toujours un peu fou de se voir confier une maison par des gens qu’on connait à peine.
Encore de bien beaux récits revenu à un mode de vie plus occidental mais dépaysant quand même, les paysages verdoyants, enneigés ou maritimes sont magnifiques, ça donne envie de se poser avec un livre et profiter de l’air et du silence.
En France on est peut être moins accueillant, je dirais en général plus méfiants, toujours peur peut être que des inconnus abusent de l’hospitalité.
(ps: avec l’alu le vin est pas « bouchonné » … mais ça manque de charme ^^ )

Parce que l’alu, ça ne demande pas bcp d’énergie peut être? Et le liège, ne demande pas de transformation pour devenir bouchon, juste qqs traitements. Et ensuite, on peut tout à fait le recycler.

Sympa vos expériences de wwoofing ; ça semble la règle générale. Je n’ai encore pas entendu de gens s’en plaindre.

Adrien, à un fan de Renaud (si je me souviens bien) qui joue de l’accordéon, je demanderais « un petit bal du samedi soir » et « la jeune fille du métro » :-) et en pays anglo-saxon, même si il n’y a pas d’accordéon, un petit « It is not because you are ».

Amusez-vous bien les gars!

NB : Dans 15 j, il y aura la première rencontre de Travel With A Mission.

GENIAL LA NZ!!! J’ai travaillé 4 ans à WELLINGTON. Ce pays FANTASTIQUE avec des habitants tranquilles et remplis d’une grande gentillesse et d’une belle générosité humaine à déchainé l’ENTHOUSIASME de TOUTE ma famille…Embrassez le sol de la part de NOUS!:o) J’ai encore des amis à Auckland qui sont profs et aiment la France et les Français (c’est + rare!) si vous repassez par cette ville dites le moi vous pourriez vous rencontrer.
ENJOY! Le pays au LONG NUAGE BLANC…
Bien à vous
JC

Merci beaucoup pour votre blog qui nous aiguille énormément.
Je voulais savoir si vous aviez pris un Working visa pour faire du woofing car apparemment il en demande un.
Bonne route.

Bonjour Lydie, non nous n’avions pas de WHV pour la Nouvelle-Zélande, seulement un visa tourisme de 3 mois. Nous n’avons jamais eu de problème pour faire du wwoofing, et des milliers de voyageurs font du wwoofing sans visa de travail, je crois que c’est autorisé, en tout cas c’est tout comme !

Merci beaucoup!
En tout cas votre blog m’aide beaucoup pour notre aventure!
Bientôt la NZ et après l’Australie pour renflouer les caisses.
Bonne route.

Salut ! Très sympa ton article, ton aventure fut bien bien riche. Une chose m’a interpellé, comment as tu fait pour traverser gratuitement le ferry ?? Je m’apprette à le prendre binetot ca peut etre interessant lo

Salut Mikalev,

Pour obtenir un billet de ferry gratuit nous avons envoyé un e-mail à la compagnie maritime en leurs expliquant notre « tour du monde » et ce que nous faisions sur notre blog de voyage. Nous leur avons proposé de mentionner leur nom (et de mettre un lien vers leur site web) dans l’un de nos articles en échange d’un billet gratuit pour faire la traversée.

Il faut savoir que ces compagnies ont des quotas (à l’année) de billets à distribuer gratuitement pour une cause ou pour une autre. Il suffit de demander, d’être crédible, et d’avoir un peu de chance.
Et ca marche ! ;-)

Pour infos, c’est notre ami voyageur Jérémy Marie qui nous a donné l’idée et les conseils pour contacter la compagnie. Jérémy Marie que nous avons justement rencontré en Nouvelle-Zélande pour la première fois, au croisement de nos voyages respectifs.

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