Douceur de vivre au Laos et 1ère expérience d’HelpX

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Publié par Froggy | Classé dans Asie, humanitaire | Publié le 17-06-2011

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Ballade en vélo au Laos Au menu de cette article, réflexion sur notre mode de vie, première expérience HelpX et rencontre avec les petits laotiens.

De la frontière Panghok à Oudomxai

Après une dernière session d’autostop assez réussi, nous voilà à la frontière de notre 23ème pays : le Laos.

Nous donnons 32$ aux douaniers et quelques minutes plus tard, nous sommes en possession de notre sésame pour pouvoir visiter cette ex-colonie française.

Nous souhaitions reprendre le stop mais le poste frontière de Panghok près de Dien Bien Phu est loin d’être très fréquenté. Nous irons donc boire une bière au bar du coin en compagnie des douaniers et du médecin qui était censé vérifier que nous n’avions pas la grippe H1N1. Ils nous offrirons un peu de LaoLao, un alcool fort à base de riz, un bon moyen d’éliminer un éventuel virus.

Après quelques heures dans le bar, un seul camion passera la frontière mais il nous demandait de l’argent. Finalement nous déciderons de dormir dans un petit abri pour attendre le bus.

Le lendemain matin, le bus ne passera pas et nous verrons arriver 10 voyageurs venant de Dien Bien Phu en stop payant. Nous aurons la chance de repartir avec eux en profitant de leur pick-up (et en payant notre part) pour nous emmener jusqu’à la prochaine ville à plusieurs heures de route.

Sur les routes boueuses du Laos

Les cheveux au vent, et sur une route boueuse en pleine construction, nous pourrons profiter des paysages, des montagnes et petits villages laotiens que nous traversons.

150km et 5h de route plus tard, nous arriverons à Khoa. Une toute petite ville où nous profiterons de la rivière Nam Ou pour nous baigner avant de rejoindre une des très nombreuses chambres d’hôtes à moins de 3€ la nuit.

baignade dans la rivière Nam Ou
Après une nuit bercée par la mousson, nous retournons sur la route pour tenter de rejoindre Oudomxai en stop. Nous marcherons près de 3 heures en voyant passer seulement 5 véhicules . Nous déciderons donc d’arrêter le prochain bus qui passe.

Le « Lao Time » ou apprenons à prendre le temps de vivre

Sur la carte, Oudomxai semble être une grande ville mais en réalité en moins d’une heure on traverse la ville d’un bout à l’autre. Quand on a visité le Vietnam et ses villes immenses on est content de se retrouver dans ces petites villes laotiennes avec une seule rue principale où on ne peut pas se perdre et où l’on profite des montagnes et où la ville ne ressemble pas à un essaim d’abeilles avec ses centaines de motos prêtes à rugir à chaque feu vert.
Nous profitons de cette petite ville pour vivre au rythme du Laos : une « Beerlao » à la main en observant depuis son hamac la rivière couler, ou en faisant une partie de pétanque à l’ombre d’un cocotier, avec les Laotiens qui vous invitent facilement à rejoindre une partie dans leur jardin.

Partie de pétanque au bord du Mékong à Luang Prabang

Le rythme laotien (Lao Time) est également très visible dans les hôtels et les supermarchés. Quand on arrive dans un hôtel, il n’est pas rare de voir le gérant allongé dans son canapé. On lui demande le prix de la chambre. Si on lui dit qu’il est trop élevé pour nous, il n’essaiera pas de négocier le prix et nous indiquera simplement un hôtel moins cher, sans sortir de son canapé.

Au Cambodge ou au Vietnam, nous avons essayé de visiter toutes les places intéressantes indiquées par notre guide de voyage. Cependant, vouloir tout voir nous fatigue et ne nous plait pas tant que ça. Depuis le début de notre voyage, ce qui nous à le plus plu sont les semaines passées à aider des associations. Nous aimons bien sûr découvrir de nouveau pays mais nous avons vraiment besoin d’une certaine stabilité.

De plus, la culture et la cuisine sont plus ou moins la même dans l’ensemble de l’Asie du Sud-Est et nous n’avons plus la même joie qu’au début de découvrir un nouveau pays.

Les Asiatiques ne comprennent pas pourquoi on utilise tant d’énergie pour voyager. Si nous n’avons plus la même envie de voyager, c’est peut-être qu’ils nous ont convaincu de vivre comme eux. Si nous avons décidé de voyager, c’est pour pouvoir être libres ! Pourquoi notre culture européenne nous impose-t-elle de toujours être tourné vers l’action ?

Nous prendrons donc le temps de vivre en restant 3 jours dans cette ville où il n’y a pas grand chose à faire à part si on souhaite s’aventurer dans la campagne avec un guide pour découvrir les minorités ethniques. La chaleur et la mousson ne nous donnent cependant pas très envie de partir pour des heures de marche comme nous l’avions fait au Népal en décembre dernier.
Nous rejoindrons ensuite Luang Prabang en stop. Même au milieu du Laos, sur des routes « principales », la circulation est loin d’être très dense et il nous faudra beaucoup de persévérance pour trouver 2 véhicules avec lesquelles on se battra pour expliquer que si nous marchons en pleine forêt, c’est parce que l’on ne peut pas payer le bus ou une voiture-taxi.

Luang Prabang

Luang Prabang est la 2ème ville du pays mais tout comme Oudomxai, elle est étonnamment calme.

Classée au patrimoine de l’UNESCO, la ville a su préserver son charme. Située entre 2 rivières (le Mékong et Khan River), Il est extrèmement agréable de s’y promener et il n’est pas rare de croiser les moines bouddhistes à la mode « orange fluo » rejoignant l’un des très nombreux temples de la ville.

Sous la mousson

Au bord du Mékong

Les moines et leur parasol

Temple Bouddhiste à Luang Prabang

Notre première expérience HelpX :

Alors que nous pensions rester seulement quelques jours dans cette ville, nous avons découvert un peu par hasard que nous pouvions être HelpXeur à Luang Prabang.

Nous pensions enseigner l’anglais à de petits Laotiens avec l’aide d’une association locale (Big Brother Mouse). Cependant, il y avait déjà plus de volontaires que d’élèves. Nous avons donc profité de ce temps libre pour mettre à jour le blog et pour nous inscrire au réseau HelpX afin d’envoyer quelques e-mails à des hôtes en Nouvelle-Zélande, un pays où HelpX et WWOOFing sont très populaires. (voir notre article sur HelpX)

Après nous être inscrits, nous avons eu la curiosité de regarder si HelpX était connu au Laos. Il y a seulement 6 hôtes inscrits dont un dans la ville de Luang Prabang où nous sommes en ce moment.

Étant donné que la ville nous plait, nous décidons d’écrire un e-mail à Nathalie, la gérante québecoise de la piscine La Pistoche et du restaurant Dyen Sabai. Après une réponse rapide, dés le lendemain matin, nous serons sur les bords de la piscine prêt à travailler en échange du gîte et du couvert. Notre première expérience en tant que HelpXeur peut commencer.

Qu’avons nous fait ?

Pendant 2 semaines, nous découvrirons le travail du bois.
A l’aide de matériel chinois pas toujours de bonne qualité, nous découperons des planches afin de réaliser le coffrage de la terrasse en bois autour de la piscine. Nous construirons également des balustrades que nous poncerons et peindrons.

Travailler avec des clous qui se tordent trop facilement, avec des prises que l’on doit rebrancher toute les 2 minutes, ou avec du bois de qualité inégale n’est pas toujours agréable mais les palmiers et les bananiers autour de nous ainsi que la bonne musique et la bonne ambiance en compagnie du staff lao et de Sam et José (2 autres helpxeurs) nous rendront le travail très agréable !

Sous un soleil de plomb...

Construction de la balustrade

Peinture du coffrage

En dehors de cette activité principale autour de la piscine, nous construirons une petite estrade derrière le bar du restaurant afin que les Laotiens soient un peu plus grands et à la hauteur des clients européens. Nous redresserons également une partie du restaurant qui s’affaissait petit à petit dans le Mékong et nous reconstruirons intégralement l’une des toitures en bambou du restaurant.

Nous n’avions vraiment aucune expérience dans le travail du bois. Cependant grâce à l’aide des Laotiens et de Sam (l’expert !), nous apprendrons rapidement et deviendrons en quelques jours plus ou moins autonomes.

Sam, notre camarade helpxeur, est un Francais qui voyage depuis environ 7 ans sur les différents continents et a déjà eu de nombreuses expériences HelpX/Wwoofing en Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Guatemala…
Quand il ne fait pas les saisons en tant que cuisinier dans les Alpes, il aime découvrir le monde tout en travaillant. Grâce à ses différentes expériences HelpX, il est devenu un excellent bricoleur et il nous apprendra énormément durant la dizaine de jours passé avec lui.

Nous avons aussi participé au marketing en fabriquant de nouvelles pancartes pour indiquer où se trouve le restaurant, et nous avons tenu le bar de la piscine, fait la plonge, ou encore testé des cocktails pour tenter de les améliorer !

Ce sera également l’occasion de redonner des prospectus dans des dizaines et des dizaines de guesthouses et d’hotels de Luang Prabang, qui en conte plus de 250 !

La distribution de prospectus peut sembler être une tâche laborieuse mais ce fût un excellent moyen de discuter avec les gérants qui n’ont souvent peu ou pas de travail. Avec l’arrivée de la mousson, les touristes préfèrent voyager dans d’autres pays. Certains gérants nous ont même demandé si nous pouvions les aider à développer leur business ou leur enseigner le français et l’anglais en échange du gîte et du couvert.

Si nous voulions rester plusieurs mois au Laos, les opportunités ne manquent pas !

Notre emploi du temps à Luang Prabang

Chaque jours nous travaillons de 9h à 17h avec une pause déjeuner au bord de la piscine (parfois un peu moins).

Une fois notre journée de travail terminée, nous nous installons autour du bar de la Pistoche et profitons gratuitement de délicieux smoothies ou milk-shake à base des fruits locaux : banane, ananas, papaye, mangue…
Quand la gérante est contente de notre travail, ou de bonne humeur, nous avons parfois le droit à un cocktail ou à un petit pastis ! En effet, les « cadres » de la piscine sont francophones. On aura également un immense plaisir à remanger une fondue savoyarde ou des pommes de terre à la graisse d’oie alors que nous sommes en plein milieu de l’Asie.

Après le petit tour au bar, nous profitons de la piscine autour de laquelle nous avons travaillé toute la journée sous un soleil de plomb. Travailler tout en voyant les touristes profiter de la piscine est parfois agaçant, mais nous savons que nous pourrons en profiter dés notre travail terminé.

En plus de la piscine, nous aurons l’occasion de rejouer de multiple fois à la pétanque en compagnie de quelques touristes ou expatriés, et bien-sur du petit groupe de Français de la Pistoche !

+ de photos de la piscine ici

Cocktail dans la piscine


Vers 19 heures, nous rejoignons le restaurant à environ 30 minutes à pieds. Le trajet est long et assez fatiguant, mais si nous le faisons chaque jour, c’est pour pouvoir profiter de savoureux plats laotiens tels que le poisson cuit dans des feuilles de bananier, le larb kway (salade de buffle), la salade de papaye, le curry de poulet, etc. Le tout accompagné de sticky rice, un riz collant et extrêmement populaire au Laos et dans le nord de la Thaïlande.

Habituellement, un restaurant laotien ne possède pas de dessert. Mais étant donné qu’il attire essentiellement des clients occidentaux, nous pourrons profiter des crêpes à la banane ou à la papaye, et des fameuse crèmes au citron ou au Chocolat-Baileys.
De plus quand nous en avons marre des plats de riz et de la nourriture asiatique, nous pouvons varier en prenant des frites, de la purée ou des spaghettis-bolognaise.

Quel luxe et quel plaisir de pouvoir manger chaque soir dans un bon restaurant !

Après notre bon repas, nous rejoignons ensuite notre maison en bois au bord du Mékong, où nous logeons avec nos 2 camarades et collègues de ‘travail’ : Sam le Francais, et José le Portugais qui voyage après avoir tout juste fini ses études.

+ de photos du restaurant ici

Le restaurant Dyen Sabai

Conclusion

Notre première expérience en tant que HelpXeur restera un excellent souvenir.

Nous avons pu apprécier les qualités et les défauts de vivre et travailler au Laos, nous avons amélioré notre niveau en bricolage, nous avons découvert la vie d’un gérant de restaurant au Laos, nous avons découvert les meilleurs plats laotiens, nous avons pu enfin remanger de la nourriture occidentale (en qualité et en quantité !) et nous avons passé d’excellents moments avec l’équipe de la piscine et les autres helpxeurs.

Bref, nous avons envie de revivre des expériences similaires à celle-ci dans d’autres pays. Nous avons déjà contacté certains hôtes en Malaisie après avoir lu les profils et choisi les lieux qui nous attirent (voir page des hôtes en Malaisie).

Ballade en vélo et distribution de livres

Après ces 2 semaines à Luang Prabang, où nos journées étaient extrêmement bien remplies, nous avons eu envie de découvrir les environs de la ville.
Dans les précédents pays, nous avions pris l’habitude de rencontrer les enfants pour leur offrir un peu de notre temps et leur offrir un peu de rêve.
Après avoir rencontré l’association BigBrotherMouse à Luang Prabang, nous avons décidé de les aider en achetant une vingtaine de livres écrits en laotien et en anglais destinés à des enfants qui savent lire le lao, et à des adolescents et adultes souhaitant améliorer leur anglais.

L’achat de livres augmente évidemment notre budget quotidien mais tout au long de notre voyage, nous recevons des dons et c’est avec plaisir que nous utilisons ces dons pour aider des pays plus pauvres. Même si un livre coute 2$, quand on sait qu’un salaire moyen au Laos est d’environ 500 000 Kip par mois soit 60$, les familles préfèrent bien évidemment acheter du riz et des légumes plutôt que des livres.

Nous partirons donc 2 jours nous promener en vélo dans les campagnes laotiennes avec les sacoches pleines de livres prêts à être distribués aux enfants rencontrés sur le bord des routes et chemins.

Le premier jour, nous partirons en direction des chutes d’eau Khouang-sy à 25km. Alors que nous pensions les atteindre en un peu plus d’une heure, nous mettrons près de 3 heures. Pédaler avec un vélo de location de fabrication chinoise sans vitesse, et avec une chaleur et une humidité élevées rendent cette promenade beaucoup plus sportive que prévue. Même quand la route semblait plate, nous avions l’impression de rester collé au bitume. Le vélo semblait freiner alors qu’il n’avait pas suffisamment de frein lors des descentes…

Notre effort sera récompensé puisque nous arriverons dans un endroit surréaliste où nous pourrons nous baigner dans un lagon vert entouré d’une forêt de bambous.

Les chutes d'eau Khouang Sy

Adrien au milieu des bambous

Julien dans les cascades

La nuit tombant petit à petit, ainsi que la température, le chemin du retour sera plus facile. Toutefois, nous nous arrêterons plusieurs fois dans les villages pour rencontrer des enfants et leur offrir quelques livres. La plupart, si ce n’est la totalité, ne parlent pas anglais mais ils pourront profiter des histoires illustrées écrites dans leur langue.

Le second jour, nous traverserons le Mékong pour rejoindre l’autre rive de Luang Prabang et nous aventurer avec nos vélos sur des chemins caillouteux. Heureusement l’absence de pluie nous a évité de rencontrer des pistes boueuses.

De nouveau, nous avons traversé de petits villages et grâce à nos livres, nous avons pu passer un peu de temps avec les enfants pour jouer avec eux ou discuter avec un électricien parlant anglais.

Distribution de livre

Activité lecture

Julien et les petits laos

Acheter des livres réalisés par une association pour les distribuer dans les villages les plus pauvres est un excellent moyen de rencontrer la population locale, de créer un lien sans avoir l’impression de ressembler à des touristes visitant un zoo.

Cependant, après avoir rencontré quelques associations au Népal, en Inde ou au Cambodge, nous pensons que cette distribution de livre n’est absolument pas une bonne idée pour aider un pays. Certes, il est important que les enfants aient accès à des livres pour pouvoir améliorer leur ouverture d’esprit et pourquoi pas pour améliorer leur anglais. Mais en distribuant des livres comme un père Noël, nous donnons naissance à la mendicité. Ainsi lors de notre tournée en vélo, quelques enfants laotiens nous ont demandé des stylos ou de l’argent.

Si on veut vraiment aider un pays, nous pensons que ce n’est pas la meilleure idée que de distribuer des livres et des stylos. Les villages les plus pauvres ont besoins de professeurs qui donnent de leur temps pour leur raconter des histoires, leur enseigner l’anglais ou un métier. Offrir un bien matériel peut rendre dépendant. En offrant une formation, on aide le pays sur le long terme.
Bien évidemment, ce n’est que notre opinion, une opinion de voyageurs découvrant les associations humanitaires dans les pays pauvres d’Asie.

Nos vélos au Laos

Suite du voyage

Finalement nous ne nous arrêterons pas à Vang Vieng et son célèbre Tubing, paradis des vices européens (drogue-alcool à bas prix) et enfer pour la culture laotienne. (voir le très bon article de Romain et Marie concernant le WWOOFing et le Tubing au Laos)

Nous prendrons un bus pour aller directement dans la capitale, Vientiane, avant de rejoindre la frontière thailandaise à une vingtaine de kilomètres.
370 km séparent Luang Prabang de notre destination mais il nous faudra environ 10 heures pour les parcourir. Les paysages superbes nous permettrons de patienter et d’apprécier le trajet contrairement aux Laotiens qui visiblement supportent très mal les trajets sur les routes sinueuses de leur pays. Dans le bus, on pouvait entendre ou observer un vomi environ toutes les 10 minutes…

Pourtant cette route, notamment entre Luang Prabang et Vang Vieng, est certainement l’une des plus belles que l’on ait parcouru depuis le début de notre voyage. Une nouvelle fois, nous ne nous lasserons pas de nous émerveiller devant les vertes collines et les petits massifs montagneux semblant sortir tout droit d’un compte pour enfants ou d’un dessin animé. Nous admirerons une dernière fois les villages laotiens où les enfants aiment s’amuser au milieu des poules et des vaches traversant avec nonchalance la route peu fréquentée. Les maisons en bois avec leur toit à base d’herbe séchée, ainsi que la présence de petites maisons sur pilotis et de quelques sangliers rappellent le village d’Astérix et Obélix.

Habitat traditionnel

Arrivés à Vientiane, nous apprécierons une nouvelle fois le calme de la ville au bord du Mékong. Nous sommes dans la capitale, mais tout semble si paisible. Les Laotiens savent prendre le temps de vivre.

La vie au Laos ainsi que quelques rencontres à Luang Prabang nous ont donné envie de découvrir la méditation Vipassana. Nous retournons donc en Thailande pour rejoindre les moines à Khon Kaen avec qui on espère pouvoir participer à un stage de méditation pendant 10 jours.

A suivre…

La douceur de vivre au Laos

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Retrouvez toutes les photos du Laos dans l’album-photo.

Commentaire(s) (16)

Oui, les dons, le père noêl qui arrive comme celà pour distribuer des livres et pourquoi pas de l’argent apprend à mendier. Le proverbe chinois qui dit  » Ne leur donne pas de poissons, ils doivent apprendre à le pêcher » est peut-être la meilleur formule.
Bien content de voir que vous mangez mieux. Votre nouvelle formule a l’air bien. Continuez ainsi.

Oui c’est tout à fait exact. Dès le début en rencontrant l’association BigBrotherMouse on avait trouvé le principe assez bizarre. Mais bon comme c’était une association officielle avec une bonne image dans la ville, on a quand même voulu participer.

Et sur le terrain, ca a confirmé ce qu’on pensait : jouer les « père noel », même si c’est pour distribuer des livres, ca n’est peut-etre pas une bonne idée pour l’image du cadeau gratuit qui arrive de nul part.

On a joué le jeu, on a tenté l’expérience, et même si on a passé de bons moments, on reste pas trop d’accord sur le principe de distribution gratuite.

merci pour tous ces commentaires et photos. C’est toujours aussi agréable à lire. Continuez ainsi, vous êtes sympas.
gros bisous à Julien et amitiés à ton ami

Je ne sais pas si tu te rappelles en troisième , au centre aéré de Montchanain, où l’on retapait des logements. Et bien , j’ai l’impression que tu revis un peu la même chose ^^
C’est pas vraiment du boulot, c’est juste un coup de main, donc effectivement ça doit être sympa de temps en temps.
Quand tu te poses de temps en temps dans des associations, je pense que tu peux presque considéré ça comme des vacances (plus besoin de stresser pour savoir où dormir , tu as de bon repas, un bon lit, tu profites d’un cadres super , d’une piscine, des gens cool pour faire des pétanques ou autres… Ces moments là doivent etre pas mal !)

Sinon, en ce qui concerne des cadeaux gratuits : pourquoi ne pas organiser des « concours » , des tournois de pétanques, et les meilleurs on eu récompense : un livre
Ou alors, les embaucher pour faire des ptits travaux, et en récompense un livre…

l’idée de benjamin n’ai pas mauvaise le faite d’organiser des petits tournois ou de travailler simplement les convainqueraient sans doute mieux!!
en tout cas continuer comme ça !!!
a +

Content de vous retrouver en terre connue. Les mêmes impressions que vous concernant le laos : état d’esprit, tranquillité et paysage sauvage et naturel.
« Bo Pegniang » est bien le mot d’ordre du pays ;)
Bon courage pour la suite et merci encore de nous faire partager vos aventures.

Dites les gars, vous n’avez pas peur qu’il y ait des crocodiles ou autres poissons carnivores dans vos fleuves ? Vous vous renseignez avant ?

Oui oui on demande quand meme avant de se baigner ! Ou alors quand on voit des locaux qui se baignent, on sait qu’on peut y aller les yeux fermés.

En fait, le danger n’est pas les crocodiles ou les piranas (il n’y en a pas dans cette région) mais ce sont les forts courants au milieu des rivières, ou des fleuves, qui peuvent nous entrainer très très loin…

Alors là je dis bravo les boys. Et moi qui n’ai rien ajouté a mon blog depuis….heu 4 ans?! C’est cool de vous lire. Et c’était super de vous rencontrer et bosser avec vous.
Ledit expert Sam.
La bise a tous les deux.

salut les amis c a l air de bricoler sec c est pour la bonne cause bon allez bonne continuaation en MALAISIE bon allé a plus bye bon courage

ha ouai là je dis vraiment c mortel !
trop d’infos inintéressantes pour taffer en helpX..
ton récit est très précis et franchement c’est claire et bien écrit… ça donne vraiment des idées et de la motivation pour faire « le grand saut » et partir au tour du monde.
merci vraiment d’échanger vos expériences

Bonne fête Julien ! Bisous

« En offrant une formation, on aide le pays sur le long terme. »
Je suis entièrement d’accord!

Votre expérience d’HelpX fait envie. A retenir!

Salut,

Belles rencontres, heureux de voir le sourire d’enfants..
Vidéos et photos fantastiques..
Patrick

Génial !

Salut,
Je fais un projet sur les différentes façons de voyager, en particulier le voyage en sac à dos (backpacking) et les expériences HelpX, Woofing, Workaway…
Ce serait cool si vous remplissiez ce questionnaire (rapide !), vos réponses m’aideront beaucoup !
http://goo.gl/forms/susgxMdCVO
Merci d’avance,
Chloé

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