Un an de voyage ! Une interview exclusive pour le 100eme article !

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Publié par Froggy | Classé dans Asie, Autres..., Bon plan, Reflexion sur le voyage | Publié le 03-05-2011

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P1100817Cela fait déjà un an que nous avons quitté la France pour faire le tour du monde. Au départ on pensait partir environ un an mais au cours du voyage la durée s’est allongée… Plus les semaines passent et plus nous nous apercevons que le monde est grand, que chaque nouveau pays est si différent des autres que nous voulons rester assez longtemps pour tous les découvrir et pas seulement les traverser, et que nous avons aussi besoin de beaucoup de temps pour nous occuper du blog.

En Asie, dans chaque pays nous consacrons beaucoup de notre temps avec des associations pour les aider et ainsi découvrir des aspects de la culture qui nous échapperaient en tant que simples voyageurs. Nous rencontrons aussi les écoles dans lesquelles nous présentons notre tour du monde devant des enfants toujours impressionnés de voir qu’on peux voyager d’une façon originale et avec un petit budget.

Après un an de voyage, nous voilà arrivé au Viet-Nam ! Nous avons seulement visité une partie de l’Europe et une partie de l’Asie, mais tout le reste est encore à découvrir. Nous ne sommes donc qu’au début de notre voyage !

Pour parler de ces « 1 an » de vadrouille et de nos impressions, Guizmo nous a interviewé tous les 2 et a fait un petit bilan de ce début de voyage dans un article questions/réponses que voici.

La coïncidence à fait de cet article le 100ème de notre blog et nous vous remercions de nous avoir souvent laissé des commentaires et de nous donner la motivation de le tenir à jour régulièrement.

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1 – Guizmo : Comment vous sentez-vous après un an de voyage ? Est-ce fatiguant ?

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- Julien : C’est assez fatiguant de voyager comme on le fait, souvent sans savoir où l’on va dormir, ce qu’on va manger, devoir toujours tout négocier pour ne pas se faire avoir et respecter notre budget. Il y a aussi les longues heures de marche en ville pour éviter de payer le taxi ou sur la route quand on fait du stop, il y a la chaleur en Asie qui nous liquéfie un peu plus chaque jour et le sac-à-dos qu’on essaye d’alléger petit à petit mais qui est toujours un peu trop lourd… Il y a aussi les problèmes de digestions et les diarrhées qui font parti du quotidien depuis qu’on est en Asie, c’est parfois très fatiguant physiquement. Mais à part ça on mange bien quand même, on dort assez bien dans l’ensemble et on n’a pas de problème de santé à part la digestion. On est donc en forme malgré tout ça !

- Adrien : Pour moi, la fatigue est principalement mentale. Retrouver ses repères à chaque fois qu’on change de pays ou de villes est épuisant. Dans chaque pays en Asie, il faut connaitre les prix puis négocier pour ne pas payer 2 fois plus car on est blanc. L’absence de stabilité est le plus épuisant et à chaque fois nous sommes extrêmement ravis de pouvoir nous arrêter plus d’une semaine dans la même ville pour aider une association.

Etre loin de sa famille et de ses amis pendant si longtemps est également très dur. J’aimerais participer à des repas de famille autour de délicieux plats français et refaire le monde en apportant mon point de vue « international ». J’aimerais aussi retrouver les amis pendant un week-end. Une partie de karting ou de squash suivi d’une bonne bière avant de passer la soirée à jouer au Poker.

Noël et le jour de l’an furent très difficile. Comment ne pas repenser au tartare de saumon et aux bonnes bouteilles de Bourgogne ?

Malgré ces aspects négatifs, je sais que je veux absolument poursuivre l’aventure. J’ai eu l’expérience d’un retour prématuré en France (fin juillet 2010) et maintenant je suis convaincu que je dois aller jusqu’au bout de l’aventure. Même si ce n’est pas facile tous les jours, en restant en France, je rêverais de vivre cette aventure.

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2 – Guizmo : Pourquoi avez-vous décidé de voyager beaucoup plus longtemps que prévu et comment voyez-vous la suite du voyage ?

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- Julien : Nous n’avons pas décidé de voyager plus longtemps ; c’est le voyage qui a décidé à notre place ! Petit à petit on s’est rendu compte que ça serait ridicule de passer seulement 2 semaines dans un pays ; qu’on n’aurait ni le temps de le visiter, ni le temps de se reposer, ni le temps d’écrire des articles pour le blog, ni le temps de faire des activités comme du bénévolat alors que ce sont souvent les plus belles expériences. On pense donc que 1 ou 2 mois est le minimum pour visiter un pays, mais comme nous faisons un tour du monde nous savons aussi que nous ne pourrons pas rester 2 mois dans tous les pays, ou alors le voyage ne finirait jamais. Il faut donc trouver le juste milieu : 2 ou 3 mois dans les grands pays, quelques semaines dans les petits pays, et notre voyage devrait durer 3 ou 4 ans.

Pour la suite du voyage, nous allons finir de visiter l’Asie dans les prochains mois, puis nous nous poserons un an en Australie à partir de décembre 2011, pour chercher du travail car nous allons avoir besoin de remplir les caisses. Ensuite on ne connait pas encore bien le programme mais on aimerait traverser l’océan Pacifique en voilier ou en cargo pour rejoindre les Amériques.

- Adrien : Faire un tour du monde en 1 an serait un voyage « chinois », voyager pour dire « j’ai vu, j’ai la photo » alors que notre voyage est axé sur les rencontres et la compréhension de modes de vie différents de ceux que l’on connait en Europe. Nous voyageons également pour vivre des expériences qu’un quotidien et une carrière professionnelle en France ne nous permettrait pas. Avec 5 semaines de congés en France, il serait difficile d’avoir le luxe de marcher pendant 130 km au Népal, cumulé à 15 jours d’aide dans une association puis un trek de 10 jours.

De même on profitera du voyage pour tester la vie de bohémiens en vivant de la musique en Australie, ou simplement en travaillant dans un pays étranger.

 

Passer plusieurs mois sur un bateau est également une expérience que l’on souhaite vivre et pour cela il faut savoir prendre le temps de trouver un bateau et avoir ensuite plusieurs mois de liberté pour traverser l’océan. On aimerait également découvrir le monde des fermes biologiques (WWOOFing) en plus du monde associatif. 3 à 5 ans est, selon nous, un bon compromis entre vivre des expériences uniques à travers le monde tout en préservant du temps pour pouvoir construire plus tard une vie « normale » en France.

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3 – Guizmo : Vous passez tout votre temps ensemble, tous les jours. Est-ce que l’entente n’est pas trop dure parfois ?

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- Julien : Nous n’avons pas trop de problème pour nous entendre car nous avons souvent les mêmes envies et la même façon de voir les choses. En plus, c’est parfois le budget qui décide à notre place : ce qu’on va manger, l’endroit où on va dormir, si on va prendre un train ou si on va y aller en stop, etc… Le budget nous aide souvent dans nos décisions !

Et puis nous faisons tellement de rencontres qu’il ne se passe pas une journée sans qu’on passe un bon moment avec d’autres personnes, des locaux ou des voyageurs. Donc nous ne nous retrouvons jamais seuls et isolés juste tous les 2 pendant plus d’une demi journée. Pas de risque qu’on se tape dessus, il y a tout le temps du monde avec nous !

- Adrien : Le fait d’avoir mis notre budget en commun et d’avoir la même vision du voyage nous aide à nous entendre. Tous les 2 sommes ravis de s’arrêter parfois pour aider des associations ou rencontrer des écoles. Concernant le stop, nous voulons tous les 2 en faire un peu dans chaque pays sans forcément traverser la totalité du pays, surtout quand le stop n’est pas dans la culture du pays et ne fonctionne pas très bien.

De plus, il y a une bonne coopération pour tenir le blog à jour. Nous nous répartissons les tâches sans conflit : écriture des articles, mise à jour des pages fixes, gestion du budget, recherche d’associations, montage vidéo, réponse aux e-mails et aux commentaires…

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4 – Guizmo : Quel est votre meilleur souvenir, votre meilleure expérience pendant ce voyage ?

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- Julien : C’est très difficile de ressortir une seule expérience parmi tout ce qu’on a vécu pendant un an. Toutes les fois où l’on a été volontaires dans une école ou pour une association nous laisse des souvenirs magnifiques (Bodhgaya, Calcutta, Kep, etc.). Toutes les épreuves ’sportives’ aussi sont inoubliables, les treks, notamment en Chine et au Népal (Grande Muraille, Emeishan, Kodari-Katmandou, Annapurnas).

Mon meilleur souvenir est quand même celui du trek de 8 jours sur la Grande Muraille de Chine, une expérience totalement déjantée et impossible à décrire dans le langage des humains. Mais il y a aussi les nuits passées à la belle étoile dans le désert de Gobi en Mongolie, ou sur l’ile d’Olkhon en Sibérie, à admirer les plus beaux ciels étoilés qu’on ait jamais vu…

Les 2 semaines que nous avons passées dans un petit village reculé du Népal sont aussi un des plus beaux souvenirs de ce voyage, au milieu des montagnes de l’Himalaya, loin des routes, des voitures, des klaxons, loin des journaux, des télés et des radios, loin très loin d’internet et de tout ce qui fait le monde moderne, nous n’étions plus très loin du paradis. La vie était si agréable avec ces gens simples, qui ne parlaient pas la même langue que nous mais qui étaient capables de nous transmettre beaucoup plus que des mots : des émotions, des savoir-faire, de la joie et surtout beaucoup d’humanité.

- Adrien : Il m’est impossible de dire quel est mon meilleur souvenir ou ma meilleure expérience de voyage. Les 2 mois d’autostop en Europe, le faux-braquage en Bosnie, le vol du sac à dos en Russie, les activités avec les enfants au Népal, le trek des Annapurnas, notre travail pour l’association Mère Teresa, les rencontres avec les écoles…  resteront de grands moments dans ma vie. Je n’ai pas encore assez de recul pour pouvoir choisir celui qui restera le plus ancré dans ma tête dans quelques années.

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5 – Guizmo : Et la plus belle rencontre que vous ayez faite ?

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- Julien : Là aussi c’est difficile d’en choisir une parmi les innombrables rencontres de ce voyage. Je pense d’abord à Mylène et Sanu, le couple suisso-népalais avec qui nous avons passé 2 semaines dans le petit village au Népal. Ce sont 2 personnes extraordinaires avec un très grand coeur. Il y a aussi Salvéli, le Moldave qui nous a accueilli chez lui comme si nous étions des amis d’enfance, et Govidna et Nicha au Népal que je n’oublierai jamais. Je pense aussi à Mickael avec qui j’ai parcouru la Muraille de Chine… On pourrait faire une longue liste des rencontres inoubliables, que ce soit avec des locaux qui nous ont chaleureusement accueilli ou avec les autres voyageurs croisés sur la route.

- Adrien : Les rencontres les plus belles sont les rencontres imprévues en faisant du stop ou en demandant un renseignement dans la rue. Je n’oublierai jamais Salvéli, le Moldave parlant un très bon français et nous ayant accueilli 2 nuits. Je repense également à Slava qui m’a beaucoup aidé lorsque je me suis fait volé mon sac en Russie. Je citerai également Govidna et Nicha, 2 népalais nous ayant accueilli avec tout leur amour dans leur modeste maison.

J’aimerais également citer plein d’autres personnes pour les remercier de nous avoir aidé au cours de ce tour du monde ou simplement accepter de partager leur vie et leur quotidien.

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6 - Guizmo : Avez-vous fait de belles rencontres avec des filles ?

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- Julien : Pendant le voyage, presque toutes les rencontres que nous faisons sont éphémères. Quelques minutes, quelques heures ou quelques jours tout au plus. C’est peut-être aussi pour ça que, souvent, ce sont de belles rencontres et qui laissent de bons souvenirs. Mais malheureusement ça a aussi ses inconvénients et il est dur de créer de vrais liens avec une personne en si peu de temps. De plus, 90% des gens qu’on rencontre sont des hommes, très peu de femmes viennent spontanément vers nous pour discuter.

- Adrien : Voyager en stop et sans payer les hôtels chaque soir nous a permis de rencontrer énormément de personnes. La plupart du temps, ce sont des hommes car ils sont moins timides pour nous accoster et ont un meilleur niveau d’anglais. On a toutefois rencontré de nombreuses filles. Cependant nous n’avons jamais eu de coup de foudre.
Plusieurs asiatiques m’ont dit qu’elles adoraient mes yeux bleus et que j’étais fort, comparé aux hommes asiatiques qui ont des allures d’adolescents de 15 ans avec leur scooter et téléphone portable. Personnellement, les filles asiatiques ne m’attirent pas vraiment physiquement et ne sont pas mon genre. Ce sont certainement d’excellente femmes au foyer mais ce n’est pas ce que je recherche.

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7 - Guizmo : Quel est le pays que vous avez préféré visiter ?

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- Julien : Peut-être le Népal, grâce à toutes les belles aventures qu’on a vécu là-bas (une marche de 130km jusqu’à Katmandou, un trek au milieu des Annapurnas avec un passage glacial à 5416m d’altitude le jour de Noël, un séjour incroyable en compagnie de Mylène et Sanu dans un village reculé, et un épisode d’autostop original qui nous a emmené jusqu’à l’intérieur d’une centrale hydroélectrique…). En Mongolie, on se retrouve sur une autre planète, fabuleuse, et au Cambodge il est si simple de voyager et de rencontrer les gens qu’on voudrait que ça ne s’arrête jamais.

- Adrien : J’ai à la fois adoré et détesté l’Inde. C’est de loin le pays le plus différent de celui de la France. Les Indiens n’ont jamais compris pourquoi on voyageait en stop et pourquoi on voulait dormir chez eux. Et nous, nous n’avons jamais compris comment les Indiens pouvaient vivre dans une ambiance si bruyante, si sale, avec des salaires d’ « esclaves » sans avoir envie de se révolter pour tout changer. J’ai adoré rester 2 mois en Inde mais je ne pourrais vraiment pas vivre dans ce pays. Je préfère vivre en Slovénie ou au Népal, des pays où la nature est extrèmement belle, où les gens parlent un peu anglais et où les villes, même les capitales, n’ont pas des tailles inhumaines.

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8 - Guizmo : Quel est le pays que vous avez le moins aimé et pourquoi ?

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- Julien : Il n’y aucun pays qu’on a détesté, mais certains aspects de la culture dans certains pays ne sont pas à notre gout… Par exemple en Inde, le bordel constant des klaxons et de la circulation folle a rendu notre séjour désagréable. C’est dommage car c’est quand même un pays incroyable et magique sous certains aspects. C’est un pays qu’il faut absolument visiter au moins une fois dans sa vie. Mais il faut pouvoir le supporter…

- Adrien : Le Vietnam. C’est un pays où l’on augmente les prix par 2 quand on voit un « blanc ». On doit sans cesse négocier et il est dur d’avoir le dernier mot. On s’est sans doute fait avoir plusieurs fois. De plus, le pays étant communiste, il est beaucoup plus difficile de dormir chez l’habitant. Les Vietnamiens ne parlant pas anglais, et nous qui n’arrivons pas à prononcer correctement le nom des villes, visiter le Vietnam sans l’aide d’un guide est une vraie galère.

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9 - Guizmo : Quel est votre plus mauvaise expérience pendant le voyage ?

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- Julien : Le vol du sac d’Adrien est l’un des plus mauvais souvenirs du voyage, même pour moi… J’ai aussi eu plusieurs mauvaises expériences avec des Mongols bourrés, devenus stupides et agressifs à cause de l’alcool. Pour finir, en Inde, quand on commence à faire caca du sang 6 fois par jour, on flippe un peu… Je vous rassure maintenant ça va beaucoup mieux !

- Adrien : Le vol est une mauvaise expérience bien évidemment mais j’en garderai un souvenir intense. Je n’aimerais pas revivre ces moments mais l’aventure aurait beaucoup moins de charme si tout se passait trop facilement. Le vol du sac et du passeport n’est pas vraiment ce qui ma le plus dérangé mais c’est surtout le fait de voir le magnifique trek sur la muraille de Chine depuis la France qui m’a touché.

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10 - Guizmo : Vos familles et vos amis ne vous manquent-ils pas trop après un an de voyage ?

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- Julien : Oui, la famille et les amis me manque énormément et je pense très souvent à eux. D’ailleurs, c’est avant tout pour eux que ce blog existe et qu’on continu de le mettre à jour régulièrement. j’espère bien qu’ils viendront me rendre visite un jour ou l’autre dans un prochain pays !

- Adrien : Comme je l’ai dit précédemment, c’est une des choses les plus dures du voyage. Si je n’avais pas de bon rapport avec ma famille et si je n’avais pas eu la chance d’avoir un vrai petit groupe d’amis, le voyage serait beaucoup plus facile. Régulièrement, j’ai des « coups de déprime ». Quand on travaille en France, on pense parfois beaucoup aux vacances et on est impatient de les avoir. En voyageant si longtemps, on pense parfois beaucoup aux amis et à la famille cependant on sait qu’on ne les reverra pas avant quelques années… et croyez moi, c’est très dur. Avant le voyage, j’étais pourtant persuadé que ça ne me dérangerai pas car je n’avais jamais vraiment ressenti le manque de quelqu’un.

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11 – Guizmo : Qu’est ce qui vous manque le plus d’être si loin de la France pendant si longtemps ?

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- Julien : A part la famille et les amis, c’est surtout la nourriture française qui nous manque le plus. Depuis le début du voyage ça nous manque, même après quelques semaines de voyage c’était déjà dur et plus le temps passe plus on y pense. Heureusement on rencontre parfois des Français qui nous préparent de bons petits plats français qu’on apprécie beaucoup. Et puis la nourriture locale est bonne dans la plupart des pays qu’on visite en Asie, ça aide à supporter le manque.

- Adrien : La stabilité. J’aimerais parfois rester 1 an dans un pays pour travailler et avoir des amis sur un plus long terme. Mais en même temps, j’ai le besoin de découvrir de nouveau pays.

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12 – Guizmo : Au final, êtes-vous satisfait de votre voyage ou regrettez-vous certaines choses ?

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- Julien : Globalement le voyage se passe très bien et nous avons vécu des tas d’expériences enrichissantes. On a envie que sa continue.

- Adrien : Notre voyage est totalement créé  par nous. Si certaines choses ne nous plaisent pas, nous essayons d’adapter le voyage pour qu’il soit plus proche de nos attentes et de nos désirs. Toutefois, comme dans chaque projet, il est difficile d’obtenir la perfection.

Si nous avions fait le choix de travailler un an de plus en France, nous pourrions manger plus souvent de bons restaurants, dormir dans des bons hôtels, et se faire plus souvent plaisir.

Mais avec plus d’argent, aurions-nous la motivation de faire du stop, de rencontrer l’habitant pour dormir chez lui ? Comme tout être humain, nous aurions choisi la facilité et notre voyage aurait été très certainement moins riche en rencontres et en imprévus.

Un regret : le manque de temps. Nous avions emmené chacun un harmonica et nous pensions avoir le temps d’apprendre à en jouer. De même, nous aimerions avoir du temps pour lire de nombreux livres ou regarder des documentaires concernant l’histoire et la culture des pays. En 1 an de voyage, nous avons eu le temps de regarder à peine 30 films et de lire seulement une dizaine de romans.

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13 – Guizmo : Respectez vous le budget que vous vous étiez fixé (8€/jour par personne) ?

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- Adrien et Julien : Oui ! Après un an de voyage, nous avons dépensé en moyenne un peu plus de 6,5€ par jour au lieu des 8 initialement prévu. De plus, nous avions légèrement surestimé le prix du Transsibérien ou celui des visas. Avec nos économies (17600€ pour 2 avant achat de l’équipement, vaccins…), nous pensions pouvoir tenir entre 500 jours et 2 ans, soit jusqu’en avril 2012 maximum. Si nous continuons comme ça et sans devoir travailler, nous pourrons tenir jusqu’en Août 2012.

En ayant fait beaucoup de stop en Europe sans payer d’hôtel, puis en négociant toujours les prix en Asie, nous réussissons facilement à respecter le budget de 8€ par jour. Par ailleurs, en Asie du Sud-Est, les prix sont souvent en dollars. Nous profitons donc du taux de change dollars-euros très avantageux (1€=1,48$).

 

Nous aimerions également remercier tout ceux qui nous ont fait des dons avant et pendant le voyage. Grâce à eux, notre budget quotidien moyen est même inférieur à 6€.

Si vous voulez en savoir plus sur la gestion de notre budget, vous pouvez consulter la page « Budget et statistiques« .

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Budget tour du monde 1 an
Répartition du budget annuel (total) pour 2 personnes

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14 – Guizmo : Selon vous, quel est le budget idéal pour pouvoir voyager tout en étant assez proches des locaux et sans trop souffrir du manque d’argent ?

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- Adrien : Avoir 8€ par jour me semble être assez proche du budget idéal pour un tour du monde. Cependant, pour être au plus proche des locaux, il vaut mieux vivre avec un budget proche du leur. Ainsi au Cambodge, un bon salaire étant de 150$, j’indiquai que j’avais 5$ par jour. Avec ce budget, les Cambodgiens pouvaient alors comprendre pourquoi je faisais du stop alors qu’un bus permettant de faire 100 km coute 3$ et également comprendre pourquoi un hôtel à 4$ me paraissait beaucoup trop cher.  Ce fut donc assez facile de faire du stop et de dormir chez l’habitant en utilisant seulement 5$ (3,6€). Il me restait alors ensuite assez de budget pour pouvoir visiter les temples d’Angkor, le musée S21, ou gouter quelques spécialités culinaires.

On pourrait bien sûr avoir un budget inférieur à 8€/jour mais quand l’on voyage plus de 6 mois, il est important de pouvoir se faire plaisir régulièrement afin de compenser l’absence de la famille, des amis et du confort de vivre plusieurs mois au même endroit.

Réussir à faire un tour du monde avec moins de 8€/jour, ou après avoir mis seulement 9000€ de coté, est aussi l’occasion de se donner un défi et de prouver que l’on peut voyager longtemps sans avoir le besoin d’être riche. Quand l’on croit à ses rêves, tout est possible. Il faut juste avoir une grosse motivation.

- Julien : Avec maintenant un peu de recul et d’expérience, je pense que 8€/jour est un budget cohérent, qu’il n’est pas trop dur à respecter grâce au faible cout de la vie en Asie, et grâce au couchsurfing et à l’autostop en Europe.

Il n’est pas non plus trop élevé, ce qui nous oblige souvent à faire du stop même en Asie, pour économiser quelques dollars par jours, et qui nous motive à aller dormir chez l’habitant pour économiser le plus souvent possible une nuit d’hôtel.

S’il notre budget était plus élevé, nous voyagerions de façon plus classique (transports en commun, hôtels, bons restaurants) et nous ferions beaucoup moins de rencontres avec les locaux, notre voyage serait moins une aventure mais ressemblerait plus à des vacances, et il serait surement plus agréable mais moins intéressant, moins enrichissant.

Ceci dit, la nourriture occidentale nous manque affreusement et on est très souvent obligé de se priver de restaurants « occidentaux » même si on en a très envie, car ils sont toujours destinés à une clientèle riche ou aux touristes européens qui peuvent payer. Dans ces restaurants, une simple assiette de spaghettis, une pizza, ou des pommes de terres vapeur avec une entrecôte sont souvent aussi chers qu’en France, de 6-8€ à 15-20€… Quand on a un budget de 8€ par jour, c’est inabordable. De ce point de vue là, on pourrait dire que le budget est insuffisant, mais pour l’instant on tient le coup en mangeant uniquement la nourriture locale.

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15 – Guizmo : Votre tour du monde est un tour du monde en autostop. Pouvez nous parler un peu de vos expériences d’autostoppeurs ? Est-ce vraiment possible de faire un tour du monde en stop ? Pourquoi prenez-vous parfois le train ou le bus ?

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- Adrien et Julien : Nous avons pris beaucoup de plaisir à faire du stop en Europe. Tout le monde sait ce que c’est et nos conducteurs parlaient souvent un bon anglais, ce qui nous a permis de faire de belles rencontres. Le stop a été plutôt facile dans tous les pays que nous avons traversé en Europe mis à part en Italie. Notre traversée de l’Europe en stop a également été un peu gâchée par la pluie.

Concernant le stop en Asie, c’est beaucoup beaucoup moins agréable. L’autostop n’étant pas un concept connu sur ce continent, nous sommes obligés d’expliquer que nous avons pas d’argent pour prendre le bus ou le train. Les habitants pensent alors que nous n’avons pas du tout d’argent et ils nous considèrent un peu comme des mendiants.

Traverser l’Asie uniquement en stop ne serait vraiment pas agréable c’est pourquoi nous faisons du stop uniquement quelques jours par pays. Toutefois la gentillesse des Népalais ou des Cambodgiens nous a permis d’apprécier un peu plus le stop.

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16 – Guizmo : Est-ce facile de dormir chez l’habitant ? Devez vous parfois payer, ou ‘forcer’ la personne à vous loger (à la façon « Pékin Express ») ?

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- Julien : Parfois c’est très facile de dormir chez l’habitant, ils nous accueillent avec plaisir, mais parfois on a beaucoup de mal, ça dépend du pays, ça dépend aussi de la chance qu’on a. Quand on n’y arrive pas, on fini dans une auberge pas chère, ou dans un squat.

Pour résumer on peut dire que : dans les grandes villes c’est difficile, et dans les campagnes c’est assez facile. Mais même dans une toute petite ville de campagne, s’il y a un hôtel pas loin alors ça devient dur de dormir chez l’habitant, car tous vous renvoient vers l’hôtel.

En Inde et en Chine c’est difficile d’être accueilli chez les gens, on dirait qu’ils n’osent pas, souvent en Inde ils nous disent que leur maison est trop petite (ce qui est vrai). Au Viet-Nam c’est aussi difficile de dormir chez l’habitant car, à cause du régime communiste, les Vietnamiens sont obligés de prévenir la police quand ils hébergent un étranger. La plupart du temps cela les dissuade de nous héberger alors qu’ils aimeraient bien nous aider.

- Adrien : En voyageant en stop puis en marchant au milieu des campagnes, loin des villes et des hôtels, la population est souvent ravis de pouvoir aider des étrangers. De plus, c’est un excellent moyen pour eux d’améliorer leur anglais.

On a également utilisé le site internet « couchsurfing.org » pour dormir chez l’habitant. Cependant les personnes inscrites sur ce site ne sont pas très représentatives de la population quand on est en Asie.

Nous n’avons jamais payé pour dormir chez l’habitant et nous avons réussi à dormir environ  60 fois chez les locaux (en dehors de couchsurfing et des associations)

- Julien et Adrien : Récemment, en nous promenant dans les rues d’Ho Chi Minh City, au Viet-Nam, un couple nous accoste en nous disant « Hey, c’est vous les Froggy’s ! ». Paulo et Julie, 2 Français en contrat VIE connaissaient notre blog et nous ont reconnu dans la rue. Ils nous ont ensuite invité à dormir chez eux après nous avoir offert un délicieux repas dans un trés bon restaurant vietnamien : du « boeuf à la Vache Qui Rit », des cuisses de grenouilles, des fruits de mer… le tout cuit au barbecue !

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Le gateau d’anniversaire chez Paulo et Julie au Vietnam : Ananas, bananes, fruits du dragon, litchis, pommes d’eau, mangues, etc… Que des fruits locaux !

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Ces rencontres totalement imprévues restent toujours d’excellents souvenirs.

Nous aimerions par ailleurs remercier tout ceux qui nous ont invité à manger chez eux ou au restaurant pendant le voyage. En un an, nous avons eu le plaisir d’être invité une à deux fois par semaine. L’hospitalité des gens à travers le monde (y compris celle des Français) nous apporte beaucoup de bonheur et sans toutes ces personnes, nous ne pourrions pas avoir un budget quotidien si faible.

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17 – Guizmo : Que vous a apporté le voyage ? Est-ce que votre vision du monde à changée ?

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- Adrien : Le voyage a été extrêmement riche. En seulement 1 an j’ai l’impression d’avoir vécu 10 ans. Le voyage m’a apporté beaucoup de souvenirs et m’a donné l’occasion de vivre des expériences uniques.

Le voyage m’a également apporté beaucoup de confiance en moi. Quand on est seul (ou à 2), nous sommes obligés de nous débrouiller, d’aller demander des informations et à forcer nos caractères pour avoir ce que nous voulons. En France, il était impensable pour moi de négocier mais quand on a un petit budget et qu’on sait que les prix sont 3 fois plus élevés que la normale même pour une simple bouteille d’eau, on apprend à se défendre et à ne pas se faire arnaquer parce qu’on ressemble à des touristes pleins aux as.

Le voyage m’a permis d’avoir beaucoup plus foi en Dieu (peu importe la religion). Quand on voyage en stop sans avoir assez d’argent pour payer l’hôtel, on laisse une grande place à Dieu pour apparaitre. A de multiples reprises, nous pensions être vraiment dans la galère et grâce à un coup de chance, nous avons obtenu la voiture tant attendue ou rencontré la personne qui nous a aidée.

De plus, selon moi, on devrait enseigner la compréhension des signes et des rêves à l’école. Au cours d’une aventure comme la notre, ou lorsqu’on doit prendre des décisions importantes dans sa vie personnelle ou professionnelle, la compréhension des signes serait très utile. En voyageant en stop, on se laisse énormément guider par nos intuitions et nous essayons de porter un maximum d’attention aux coïncidences. Selon moi, le monde que l’on voit n’est que « la partie visible de l’iceberg ».

Concernant ma vision du monde,  elle est malheureusement plus sombre. Je m’aperçois que dans de nombreux pays, la corruption est très importante. Si l’on souhaite développer son entreprise ou seulement une association, il faut préparer quelques enveloppes de billets pour les policiers ou le gouvernement.
En dehors de la corruption, je ressent également un manque de liberté. La France est sans doute l’un des rares pays où un journaliste peut critiquer en direct à la télévision le chef de l’Etat.

En France, nous avons la liberté de choisir notre avenir. Dans de nombreux pays, le destin est tout tracé. L’accès à l’éducation étant parfois difficile, l’avenir d’un enfant est souvent le même que celui de ses parents. L’écart de richesse entre les plus riches et les plus pauvres étant de plus en plus important, beaucoup ont assez peu d’espoir de voir leur vie s’améliorer. Je pensais que l’esclavage était abolit mais quand on sait que certains gagnent à peine assez pour manger leur bol de riz quotidien, on ne peut qu’être révolté et avoir honte que l’être humain soit si inhumain.

De plus, ce voyage m’a malheureusement fait prendre conscience que le respect de l’environnement n’est absolument pas dans les moeurs. Je suis choqué que les gouvernements en Asie n’ont aucun (ou presque) budget attribué à la collecte et au recyclage des déchets. Dans de nombreux pays en Europe et en Asie, les gens n’ont aucune gène à jeter un papier par terre alors que ça fait partie de l’éducation d’un enfant en France.

La protection de l’environnement ne concerne pas seulement les plus pauvres, car les plus riches d’un pays n’hésitent pas à construire des hôtels sans se soucier du paysage. L’argent que récoltera l’hôtel est le plus important même si la ville doit perdre de son charme.

Toutefois, ma vision du monde n’est pas totalement sombre. Nous avons trop fait de belles rencontres pour noircir totalement le tableau. L’hospitalité et la gentillesse de l’être humain existent encore, et elles sont aussi présentes dans les pays riches que dans les pays pauvres.

 

- Julien : Pareil ; prise d’initiative et sens de la négociation renforcés. Détachement petit à petit de l’aspect matériel des choses (mais il y a encore du boulot). Légère approche de la spiritualité même si je n’arrive toujours pas à concevoir l’existence d’un Dieu avec une telle misère et autant de malheurs partout dans le monde. Par contre je commence à croire à certaines choses mystiques inexplicables, avec la sensation que plus le monde se modernise et plus cette part de « mystique » disparait de nos esprits. (Ça serait trop long à expliquer mais je me comprend).

Malgré les « problèmes » politiques en France, on peut s’estimer chanceux d’avoir un gouvernement stable et pas trop corrompu. A travers les siècles de combat menés par les Français, on a aujourd’hui la ‘chance’ d’avoir des bons systèmes de redistribution de l’argent, des systèmes de retraite et de santé plus que corrects, et de payer des impôts dont -au moins une partie- est utilisée pour des choses légitimes, c’est loin d’être le cas dans la plupart des pays en développement, en Asie ou ailleurs.

Malheureusement pour le monde et pour sa diversité, la mondialisation est en train de détruire rapidement les cultures et les traditions, les modes de vie, etc… Parfois même les langues ou les alphabets disparaissent (Tibet, Mongolie, Vietnam…) au profit de l’uniformisation mondiale. De plus, quand on voit de grandes affiches « Coca-Cola » au milieu du plateau tibétain, quand on voit les nomades mongols qui s’équipent de plus en plus en téléphones portables, paraboles et télévisions dans les yourtes, quand on voit que partout se construisent de nouvelles grandes routes, de nouveaux bâtiments modernes tout en béton, on ne peut pas être optimiste pour l’avenir. Dans quelques générations, quand on voyagera on ne pourra plus savoir si on se trouve en France, en Chine ou en Mongolie car tout sera construit selon le même modèle.

Je pense que le tourisme de masse contribue pour beaucoup à la mondialisation.

Enfin, l’environnement est surement le plus grave problème actuel pour la planète. En Asie on est confronté chaque jour à la pollution et à l’absence de recyclage des déchets. Souvent il n’y a aucune poubelle et personne n’est gêné de balancer une cannette vide par la fenêtre de sa voiture, ou un sac plastique rempli d’ordures  directement dans la rivière…

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18 – Guizmo : Que ferez vous quand vous rentrerez en France ?

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- Adrien : Je ne pense pas à mon retour en France, pour le moment. Je pense plutôt à l’année 2011 et à la préparation du voyage dans les autres pays.
Quand je serai en France, je serai dans un pays connu et il me suffira de trouver un petit boulot pour retrouver les « rails » d’une vie classique.

- Julien : Je ne pense pas non plus au retour en France. Ça ne sert à rien pour l’instant car on ne sait pas quand ça sera et il y a déjà beaucoup de choses à penser avec le voyage. On doit d’abord préparer notre passage dans chaque prochain pays et penser à organiser notre vie en Australie à la fin de l’année (acheter un van, trouver du travail, etc.).

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19 – Guizmo : Quels conseils donneriez vous à quelqu’un qui souhaite vivre une expérience similaire à la votre ?

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- Adrien : Je lui conseillerais de suivre les conseils qu’on indique dans nos pages fixes concernant l’administratif, les visas, les sac-à-dos et l’itinéraire. Pour le moment, nous avons toujours voyagé pendant la bonne saison.

Je conseillerais d’être convaincu de ses motivations. Ce n’est pas toujours très simple de tout quitter et de vivre avec un petit budget. Afin de mettre de l’argent de coté pour ce voyage, je vivais très modestement avec 800€ par mois en France. Vivre avec 200€ par mois, même en Asie est loin d’être facile surtout quand il n’y a pas de famille ou d’amis pour t’apporter un peu de réconfort.

Je conseillerais de ne pas voyager seul. Je suis extrêmement content de voyager avec Julien car à tour de rôle, chacun peut apporter son énergie et donner  du rythme au voyage. En voyageant seul, lors de coups de blues, on pourrait tenter de se laisser aller et passer plusieurs jours à ne rien faire dans une ville où l’hôtel serait peu cher.

- Julien : C’est vrai que pour un voyage aussi long c’est plus facile de voyager à 2 pour pouvoir un peu compenser le manque de la famille et des amis. Se retrouver tout seul serait parfois très dur, surtout en Asie où la culture est différente et où on a souvent l’impression d’être un extra-terrestre au milieu de gens avec qui il est impossible de communiquer. Les locaux nous regardent souvent comme si on venait d’une autre planète, ils nous dévisagent, nous suivent car il sont curieux ou ont quelque chose à nous vendre, ils rigolent entre eux de nous voir prendre des bus locaux ou marcher avec un gros sac-à-dos, parfois ils se foutent de nous aussi… Et là ça devient très rassurant de ne pas être le seul ‘extra-terrestre’ et de pouvoir partager ces moments avec quelqu’un qui nous comprend.

Pour avoir voyagé un peu tout seul en Chine, avant qu’Adrien revienne dans l’aventure, je peux dire que c’est plus difficile de garder la motivation d’un voyage à petit budget : tout seul, on a besoin de plus de confort pour compenser le manque (hotels, bonne bouffe, autostop moins motivant) et donc on a un peu plus de mal à respetcer le budget. D’un autre côté, voyager tout seul est beaucoup plus intense et facilite encore plus les rencontres.

Quelqu’un qui souhaite voyager de facon similaire à la notre doit être assez résistant physiquement et surtout moralement. On est toujours en manque de quelque chose : carences alimentaires d’une alimentation très différente : impossible de manger souvent des « produits de luxe » comme du jus de fruit, du fromage, des produits laitiers, des gateaux ou viennoiseries, de la viande de qualité, etc. alors qu’en France tout ça fait partie de l’alimentation de tous les jours. Et puis le manque de confort, le manque de stabilité, les amis et la famille…, tout ça pèse assez lourd mais on doit faire avec.
A deux, c’est plus facile.

Quand on part voyager pendant longtemps il faut être sur de pouvoir ’survivre’ à tout ça, et de ne pas craquer en cours de route.

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- Guizmo : Voilà, l’interview est maintenant terminée ! Pour finir voici un petit résumé en chiffres de la 1ere année d’aventures de Julien et Adrien :

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Statistiques tour du monde et blog après un an de voyage

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Notre itinéraire Europe/Asie du 03 Mai 2010 au 03 Mai 2011 :

 

Mappemonde Trajet Itinéraire 1 An 365 jours
Cliquez sur la carte pour l’agrandir

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Commentaire(s) (38)

20. Quels objets que vous avez emmenez et que vous ne vous êtes pas servi? Et quels objets vous est finalement devenus indispensables? Pouvez vous à terme vous passer complétement de sac à dos?

Sinon vous dites, je cite: « quand on voit de grandes affiches « Coca-Cola » au milieu du plateau tibétain, quand on voit les nomades mongols qui s’équipent de plus en plus en téléphones portables, paraboles et télévisions dans les yourtes, quand on voit que partout se construisent de nouvelles grandes routes, de nouveaux bâtiments modernes tout en béton, on ne peut pas être optimiste pour l’avenir »

=> en gros vous souhaiteriez qu’ils continuent à se chauffer à la bouse de yak pour préserver le côté bucolique?

20 – Réponse concernant le matériel :

On ne s’est jamais servi (ou presque jamais) de :
- la tente (revendu après 3 mois)
- un partie des vêtements (2 t-shirt suffisent)
- du carnet de dessin+ matériel de peinture
- d’une grosse lampe (une petite frontale suffit)
- des harmonicas (peu servis)
- du dico d’anglais (internet est souvent plus utile)
- la 1ere trousse à pharmacie (crèmes & gadgets…)
- d’un couteau multifonction (type couteau suisse)
- des lunettes de soleil
- des chapeaux et casquettes
- d’une prise électrique universelle (adaptateur)

Les objets indispensables dépendent du pays dans lequel on voyage. Par exemple le sac de couchage nous a été très utile en Europe/Russie/ Mongolie/Chine, mais depuis le Népal, Inde et Asie du sud-est nous nous en sommes jamais servi.
Globalement, voici les objets qui nous sont indispensable depuis le début du voyage :
- Le sac de couchage (+ sac de soie)
- 2 pantalons, 2 t-shirt, 2 slips, 2 paires de chaussette
- une bonne veste (qui sert aussi d’oreiller)
- un paire de chaussures de marche
- une paire de tongues ou chaussures légères
- médicaments : smecta/immoduim (diarrhées)
- brosse à dent, dentifrice, savon, mini-serviette
- la lampe frontale (pas servi souvent mais très utile)
- le téléphone portable (heure + alarme/réveil)
- le netbook (mise à jour du blog, tri des photos)
- l’appareil photo

La popote (gamelle, couverts et réchaud) n’est pas indispensable mais bien utile pour faire des économies sur la nourriture, et dans les endroits reculés et/ou froids pour faire des noodles ou juste boire quelque chose de chaud.

Je pense qu’on ne peux pas se passer complétement de sac-à-dos sur un voyage aussi long, et surtout avec notre petit budget.
Pas de sac veux dire pas de duvet donc obligé de dormir à l’hotel (quand ca n’est pas possible chez l’habitant), ca veux dire aussi aucun vêtement de rechange, donc obligé de laver ses vêtements très souvent et d’attendre qu’ils soient secs pour repartir. On a aussi besoin de livres pour se divertir, du netbook pour maintenir le blog, etc.

Belle aventure les gars :)
Par contre, dire que des lunettes de soleil et/ou chapeau ne sont pas utiles pour voyager, et en particulier en asie, je suis pas sur que ce soit un très bon conseil lol. C’est votre point de vue mais de manière générale, c’est bien utile pour protéger sa santé!

Désolé, pour les conseils santé notre aventure et nos réponses ne sont pas vraiment une référence !

Par rapport aux lunettes de soleil et chapeau, en fait quand on n’en a pas on fait en sorte d’etre à l’ombre le plus souvent possible.
J’ai quand meme un bob qui m’a servi 2 ou 3 fois en un an, notamment pour un trek en Chine, très ensoleillé. On n’a presque jamais pris de coups de soleils depuis le début du voyage.

« => en gros vous souhaiteriez qu’ils continuent à se chauffer à la bouse de yak pour préserver le côté bucolique? »

Pas vraiment, ce qui est choquant c’est que la modernisation arrive d’un seul coup sur ces pays, et qu’ils n’ont pas le temps de s’adapter au changement.

En France, en Europe et en Occident, la modernisation est arrivée progressivement, de facon controlée.
En même temps de produire de plus en plus de produits de consommation et d’emballages, nous avons construit de plus en plus de poubelles et de moyens des recyclage.
En même temps que nous avons construit de nouvelles villes toujours plus modernes, nous avons gardé notre architecture traditionnelle, nous avons adapté la modernisation avec nos modes de vie.

Mais dans tous ces pays en développement, la modernisation et la mondialisation arrivent beaucoup trop vite : la consommation est de plus en plus importante, mais très mal gérée (notamment le traitement des déchets).
Les gros bâtiments bétonnés qui remplacent les petites habitations traditionnelles sans respecter le style, ca choque et c’est la disparition progressive des traditions (architecturales ou autres…)

Le problème des nomades mongols n’est pas qu’ils aient un téléphone portable ou une télé dans leur yourte mais que, à force de modernisation, ils sont déja passé du cheval à la moto, ils passeront bientot à la jeep, puis rejoindrons les villes qui grossirons dans des amas de gros cubes bétonnés… Et, oui, on trouve ca triste car c’est la mort d’une culture, à cause d’une modernisation trop rapide et pas controlée. Et à cause du besoin, qu’on a tous, de gagner toujours plus d’argent et de consommer toujours plus.

Selon nous, beaucoup de pays perdent une part de leur personnalité en tombant dans les pièges du marketing occidental. En s’équipant avec des produits européens ou américains, ils ont l’impression de devenir riches. Ils s’équipent parfois pour le paraître et non pour la vraie utilité.
On peut comprendre que des mongols s’équipent en parabole pour s’ouvrir sur le monde mais si ensuite ils regardent des téléfilms ou des émissions de télé-réalités débiles, on trouve ça assez triste.

Mille merci et un grand bravo pour cette expérience hors pair!
J’en rêve chaque jour et grâce à vous je voyage un peu, beaucoup, passionnément!… Merci!!
Ce 100ème article est à la hauteur d’un anniversaire!
Bon anniversaire pour vos 1 an de nomadisme-découverte-à-la-recherche-de-l’autre!
Aller voir de l’autre côté du monde si on y est une bien belle manière d’apprendre en premier lieu sur soi!
Vivement le prochain épisode!
Amitiés.
Véronique

Excellent article ! Il faut dire que Guizmo est un excellent interviewer ! Très instructif. Merci beaucoup les gars de tenir à jour et d’une si bonne manière le blog.

Ce qui est rassurant dans cet exposé, c’est de voir deux jeunes comme vous, qui ont pris la peine de se connaitre, en jaugeant sa motivation, et celui de l’autre, pour aller dans le même sens -le rêve de voyages et d’aventures- et qu’ au bout d’un an « le contrat est rempli ». L’entente entre vous deux parait parfaite et nous vous souhaitons le même moral pendant tout votre voyage.
Le bilan, au bout d’un an, parait positif.

Super article!

J’ai l’impression de voir de plus en plus de backpackers qui prolongent leur voyage!
Tant mieux car c’est un vrai plaisir de vous lire, j’adore votre conception du voyage!

Bonne continuation, prenez le temps :)

Bonjour à tous,

Votre blog est superbe! C’est un plaisir de vous lire, un grand bravo pour tous les détails que vous partager.
Je vous souhaite bonne continuation dans votre tour du monde, je serais à la fin du mois en Malaisie, est ce-que les Froggy’s y seront?

Karim de Casablanca

Non on arrivera plutot mi-Juin en Malaisie. Pour l’instant, on est encore qu’au Laos !

votre voyage fait vraiment rêvé et je vous souhaite bonne chance pour la suite de votre aventure.

juste un petit bémol, il y a un cliché énorme envers les femmes asiatiques « Ce sont certainement d’excellente femmes au foyer mais ce n’est pas ce que je recherche. », pour vivre en Asie depuis près de 7 ans cette phrase me choque vraiment, la femme asiatique est comme la femme française, chacune est différente et une népalaise est très différente d’une taiwanaise, même si elles sont toutes les deux asiatiques.

et puis les asiatiques ne sont pas ton types… attend de venir à Taipei ou à Tokyo… tu risques de changer d’avis ;-)

bonne continuation pour votre voyage et faites nous encore rêver !!!!

D’après nos rencontres, les filles asiatiques préfèrent davantage s’occuper de la famille et préparer le repas comparer à une femme française qui préferera s’épanouir au travail ou en ayant des activités sportives, mode-déco… Evidemment, j’affirme cela uniquement en ayant passé 6 mois en Asie et pas dans les régions les plus modernes comme le sont Taiwan ou Tokyo.

Pour le physique, c’est pareil. J’aime beaucoup les françaises et les polonaises mais pas les allemandes. Un pays qui est pourtant entre les deux. Les filles de Taipei et Tokyo sont peut-être plus belles que celles d’Hanoi ou de Calcutta. On a bien sûr rencontré de très belles asiatiques notamment en Chine ou en Thaïlande mais de façon générale je préfère les filles d’Europe de l’Ouest ou d’Europe Méditerranéenne.

en fait il y a un monde entre l’Asie sous-développé ou en développement et l’Asie moderne, les mentalités dans les pays les plus modernes d’Asie se rapprochent de ce que nous connaissons en France (avec bien entendu des coutumes, traditions et particularités locales) et je peux te certifier par exemple que le but dans la vie d’une taiwanaise, japonaise ou shanghaienne n’est pas de faire le ménage et préparer la popote !
j’espère que malgré votre budget journalier restreint vous trouverez le temps de visiter des pays comme le Japon, Taiwan ou Hong-Kong, qui valent aussi le détour et pas seulement le côté urbain, il y a par exemple à Taiwan des villages aborigènes où la vie est totalement différente de la vie de Taipei pourtant situé à quelques centaines de kilomètres.

Coucou les garçons, j’adore votre blog, j’adore votre façon d’écrire, très mûre à votre âge, vous êtres tout simplement géniaux ! pourriez vous juste me dire comment vous gérer vos épisodes « diarrhées » car vous n’avez pas de médocs pour la nuit des tps je suppose et moi je sui strès fragile de ce côté là ! je vous demande conseille !! bisous à vous trois et Guizmo est un bon accompagnateur !!

Pour les médocs eh bien on les achete au fur et à mesure qu’on en a besoin, dans les pharmacies. Tout simplement comme en France !

Dans les pharmacies des grandes villes, les pharmaciens parlent souvent anglais. Sinon, mimer une dhiarrée ou des problèmes de digestion n’est pas trop difficile non plus !
Voilà, rien de sorcier ;-)

Encore bravo à vous pour votre motivation.
Nous allons bientôt faire l’expérience du stop et du petit budget pour nos 9 mois en Inde, avez-vous quelques conseils peut-être? Genre les trucs qu’on ne pense pas quand on n’est pas encore sur la route? :)

Si on doit vous donner un conseil… Prenez le train en Inde ! C’est pas cher et beaucoup plus agréable que le stop… (Voir notre article : http://tourdumonde2010.free.fr/wordpresstdm/?p=3452 )

Testez un peu le stop quand même mais ca vaut pas vraiment le coup, en plus on a beaucoup de mal à se faire inviter à dormir chez les Indiens.

Enfin, vous aurez peut-etre plus de chance que nous !

Un 2em conseil pour l’Inde : achetez vous des boules-quies (vraiment). Pas convaincu ? …–> http://tourdumonde2010.free.fr/wordpresstdm/?p=3852

On s’est encore manqué de peu les gars, je suis au Cambodge !
Vous pensez aller où ensuite ? Je pars sur thailande et Indonésie je pense.
5 ans.. vos familles ne vont plus vous reconnaitre ! Mais je comprends votre avis sur l’envie de s’arrêter dans un pays pour en voir vraiment les fondements.
J’ai eu la même expérience que vous sur le vietnam (beurk lol) mais je kiffe les cambodgiens. D’ailleurs je vais peut être rester faire un peu de bénévolat ici.
Bon en tout cas contente de voir que vous allez toujours bien tous les trois, je repense encore à notre rencontre avant votre départ et à tout ce que vous avez fait depuis..
J’espère vraiment vous croiser en chemin ;)
Bizous à vous 3
Amy

bravo les mecs!! maintenant c’est vous qui m’impressionnez!! je me rends compte que le fait d’avoir pas mal d’argent de côté avant d’entreprendre mon grand voyage m’a perdue sur le chemin du confort et de la facilité. sur la partie asiatique en tout cas. peut-être la traversée de l’europe en stop a-t-elle été trop rapide, puis la russie, la chine… des pays tellement incroyables qu’en y passant seulement un mois on n’a pas le temps de les « digérer »… vous avez raison de souligner combien c’est fatiguant de voyager dans ces conditions. j’espère que vous continuerez longtemps en tout cas!! pour ce qui me concerne, je recharge un peu les batteries avant de repartir. après un an et demi, j’ai tout de même eu besoin de rentrer et de reprendre un quotidien plus facile et plus routinier. bises

salut, merci pour ce super article, vraiment top. par contre j’ai encore une question à savoir comment vous faites avec l’argent je veux dire par la, comment dépensez vous votre budget ?? retirer beaucoup de cash ?? paiment par carte ?? ou planquez vous votre argent c’est surtout point de vue securitere que que je m’interroge ??
genre un budget de 15 000 euros forcement vous ne retirez pas 500 euros en cash ?? donc si vous pouviez me donner un peu de détail à ce sujet, car je me pose toujours la question.

merci d’avance
et encore une fois au top au top !! j’attend mon aventure avec impatience !! en attendant et bien je suis votre blog et j’en rêve !! donc continuer !!!

Pour l’argent, on fait des gros retraits et on en fait le moins possible pour payer le moins de frais banquaires possible. Ensuite on se répartie l’argent et on le cache dans nos poches et pochettes.

On essaye de gérer les retraits (et dépenses) pour ne pas garder d’argent en sortant d’un pays (car sinon il faut le changer et on pert 5 à 10% du montant).

On ne fait jamais de payement par carte tout simplement parce qu’en Asie on ne peut pas. La carte à puce est une invention francaise qui s’est dévellopé énormément en France mais pas encore beaucoup dans le monde. Mise à part pour les ATM qu’on trouve un pau partout.

On n’a jamais plus de [l'équivalent de] 100 ou 200€ sur nous car en Asie les ATM donnent seulement des ‘petites’ sommes. (relatif ou cout de la vie dans le pays).

Par contre on a toujours une petite somme de dollars US sur nous car c’est trés pratique pour payer de nombreux visas et ca s’échange facilement partout dans le monde.

On a presque jamais eu de problème pour notre sécurité ou meme ressenti d’insécurité(*), pas plus qu’en France donc on garde les memes habitudes qu’en France (plus ou moins).

(*) exeptions : faux-braquage en Bosnie, vol de sac en Sibérie, insécurité en Mongolie, vol de portable raté au Népal.

merci beaucoup pour ta réponse !!! cela me rassure.
allé bonne continuation au plaisir de live vos prochains articles !!

Exellent article. Voilà un an que vous êtes partis; vous me manquer beaucoup. Cette interview est vraiment très bien écrit car vous répondez aux questions de guizmo et je crois que beaucoup de personnes voulaient vous les poser également.
En tous cas continuez à nous faire rêver. Gros bisous

1 an déja …
une motivation toujours intacte,
une sincère solidarité entre vous,
une soif de découvertes et de partages avec les enfants,
une certaine approche spirituelle,
un regard critique sur la mondialisation et ses conséquences,
….. et que de chemins parcourus… et à parcourir.
bonne continuation à vous !!!

Bravo pour ce super article!Toutes les semaines je me fais un plaisir de lire votre blog et vos nouveaux articles! Bonne continuation!

Salut les froggy’s !
Cet article est de loin le plus complet que vous ayez écrit ! Loin des points les plus intéressants est qu’il montre à quel point vous avez pu gagner en maturité pendant 1 an.
J’ai pris le temps de lire votre article pour essayer de comprendre au mieux les différents points de votre expérience ainsi que votre ressenti.
Je trouve également que vous êtes sur la même longueur d’onde. Ça fait plaisir de voir que l’entente fonctionne bien entre vous deux !
Cet article m’a tellement plu que j’aurais pleins de choses à dire sur chaque question évoquée et vos réponses. Mais je finirai par écrire un commentaire aussi long que votre article et ce n’est pas le but ^^
Le point sur lequel je me permet de m’attarder est votre vision du monde sous l’aspect spirituel que j’ai trouvé très très intéressant ! J’aimerai tellement passer un peu de temps avec vous, ne serait-ce que quelques heures pour discuter de votre expérience !! Cela m’a même rappelé le réveillon du jour de l’an 2009 où j’ai passé une bonne partie de la soirée à discuter avec Julien de concepts plus ou moins élaborés, une bière à la main ;)
Perso, étant agnostique, je me rapproche plus du point de vue de Julien, mais j’ai trouvé vos deux convictions toutes aussi intéressantes l’une que l’autre. Il est certains que l’homme perd son instinct qui le reliait auparavant à la nature, et que c’est regrettable de perdre une telle richesse… Mais bon, on ne va pas refaire le monde !
Et surtout, malgré les méfaits de la technologie, il ne faut pas renier ses avantages : sans internet, je ne pourrais pas suivre vos aventures, ni vous écrire :) Et je passerai tout simplement à côté de quelque chose d’énorme !
Allez, j’arrête mon petit roman ici ! Je vous souhaite une bonne continuation à vous deux ;)
Tchoo !

Désolé pour la faute au début (c’est ça de se relire qu’après avoir cliqué sur envoyer ^^) : « L’un des points les plus intéressants… » Je n’en ai pas vu d’autres mais je n’y ai pas mis toute ma concentration non plus ^^
Tchoo !

Ah, le nouvel an 2009… je me souviens bien des bières oui, mais… de quoi on avait parlé déjà ?? ;-)

Ecoute Nico si tu veux nous rejoindre un de ces jours pour continuer la discussion (n’importe laquelle), c’est quand tu veux et ou tu veux, tu connais notre planning pour les prochains mois !

Hello Julien !
Pour cette année, ça va être mort. Pour le moment, je n’ai pas encore de vacances avant septembre, et je ne suis pas sur de pouvoir prendre plus de 15 jours. Mais l’année prochaine, pourquoi pas ! Si je ne me trompe pas, vous serez en Australie. Wait and see ! ;)
Bonne continuation à vous deux.
Tchoo !

Je viens de lire cette interview, dans un petit café au Costa Rica, et si je n’étais pas déjà en train de voyager, cet article m’aurait certainement convaincu de le faire ! Je suis ravie que le bilan de la première année soit positif. J’ai aussi hâte de vous croiser sur le bord d’une route, en haut d’une montagne ou au milieu du pacifique; afin d’échanger nos points de vues (qui sont assez proches pour le moment :)

Profitez bien des derniers mois en Asie et préparez-vous au changement australien ! Une autre façon de voyager, qui j’en suis sûr, se révélera riche en expériences trépidantes et rencontres incroyables !

See you on the road !

content de voir que vous étes toujours ravi de continuez de faire ce sacré tour du monde!!!
et que l’entente entre vous 2 soit toujours d’actualité!!!
continuez comme ça et surtout bon courage et garder le morale !!!

SALUT A VOUS !!!

Content de voir un résumé de votre année de voyage et d aventures ;
Pour nous aussi c est dur tu nous manques énormément mais on se dit de notre coté aussi que tu vis une expérience incroyable alors surtout ne lache rien et n hésites pas a nous contacter via conversation vidéo comme la dernière fois ca nous a fait super plaisir allez on t adore ADRIEN et profitez bien et bonjour a JULIEN aussi .
BONNE CONTINUATION !!!!!

Salut à vous 2,

Je me joins à cette liste d’encouragements et de félicitations!
Vraiment Bravo pour d’une par votre façon de voyager, votre humanisme et votre sens des réalités et d’autres part merci pour ce super blog qui nous fait rêver et qui nous aide également beaucoup à préparer à notre tour un voyage (similaire au votre) qui débutera en septembre 2011 date de retour non prévue!
Courage et surtout continuez à nous faire partager votre rêve!

Bonne anniversaire Guizmo.

Un an déjà que régulièrement tu me divertis, voir me pervertis (d’une saine perversion selon moi… tout est question de point de vue, mais au moins ça rime).

Mais finalement, un an seulement. Quand on regarde comme tu as changé en un an, on vient à s’en demander si avec tous les fuseaux traversés, les années sont bien toujours de 365 jours et non plus. Chaque jour l’aventure se renouvelle (et pas le contraire sinon on parle de marmottes) et la barre est fixée un peu plus haut. Qui sait où tu arriveras lorsque tous les fuseaux auront été franchis. Certainement pas le point de départ et, je te le souhaite, pas le point d’arrivée non plus.

EnjoY!

Excellentes vos réponses et questions!
Je ne peut qu’être d’accord avec vous!

J’aime beaucoup pour ma part voyager seul, mais cela est fonction de chacun!

Bonjour à vous deux!
Premier post sur ce site incroyable que j’ai découvert deux semaines auparavant (presque terminé la lecture de l’intégralité de vos articles.)
Je rêve (et commence très doucement à planifier) un tour du monde en stop, et cet article a confirmé une peur que j’avais : partir seul.

Dans un des premiers article, Adrien explique que vous ne vous connaissiez pratiquement pas avant de partir, et c’est ce point que j’aimerais éclaircir si vous le voulez bien :)
Comment vous êtes vous rencontré ? Comment avez vous décidé de partir avec un « inconnu » pendant plus de 2 ans ? Comment l’organisation d’un tel voyage a été possible ?

En tout cas merci de nous montrer que tout cela est possible et que le monde mérite d’être vu!
En espérant un jour vous rencontrer
Elie

Nous avons déposé des annonces sur « voyage-forum » et « routard » en indiquant tous nos critères (début du voyage, durée indéterminée, budget quotidien inférieur à 10€, mode de transport : autostop, hebergement : squatt, camping sauvage, chez l’habitant avec ou sans couchsurfing, budget au départ…)

Avec toutes ces précisions, on est tombé mutuellement sur nos annonces assez similaires.
Nous avons été en contact avec d’autres voyageurs mais le contact n’est jamais passé aussi bien.

Même si nos envies avant le voyage étaient similaires, on savait qu’on prenait un risque de ne pas d’entendre mais nous étions prêts à voyager chacun de notre coté en cas de mésentente.

Etant donné, qu’on se retrouve régulièrement avec d’autres voyageurs, ou dans des associations, nous ne sommes pas toujours en tête à tête, ce qui permet de garder un bonne ambiance entre nous deux.

De plus, nous souhaitons avant tout que le voyage se déroule le mieux possible et une des règle est de bien s’entendre avec son voisin même si son opinion ou ses défauts ne nous plaisent pas.

Concernant l’organisation du voyage, on l’a préparé chacun de notre coté en échangeant par mail nos recherches. Nous nous sommes également rencontrés 4 fois en 6 mois pour parler plus longuement de l’itinéraire, pour mettre en place le blog, pour acheter l’équipement et apprendre un peu à connaitre la vie de l’autre.

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