Echange culturel dans un petit village népalais, une expérience inoubliable !

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Publié par Froggy | Classé dans Asie, Bon plan, Reflexion sur le voyage, humanitaire | Publié le 19-12-2010

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decor (5)Après près de 3 semaines passées dans la campagne népalaise, sans écrire d’article, nous sommes de retour !

Il est assez dur de résumer ce que nous avons vécu. Nous pourrions écrire des dizaines de pages.

Depuis le début de notre tour du monde, nous souhaitons aller à la rencontre des populations locales, nous éloigner des lieux touristiques et également rencontrer les enfants pour partager avec eux notre chance de voyager.

En plus de 6 mois de voyage, nous n’avons malheureusement pas eu beaucoup de temps pour rencontrer des enfants. Nous avons donc décidé de profiter d’une opportunité pour passer 15 jours dans un village au Népal afin d’aider l’association « Culture Népal » et partager notre temps avec les enfants tout en découvrant la vie au Népal.

Tout d’abord, le Népal est un des pays les plus pauvres du monde. D’après l’indicateur du développement humain (IDH), le pays est classé 144ème sur 182. Et seule une personne sur 2 sait lire et écrire.

enfant népal

Le Népal est le pays rêvé pour faire du rafting, du canyoning, du parapente ou du saut à l’élastique ; beaucoup d’activités alléchantes mais assez couteuses Cependant nous avons préféré utiliser vos dons pour payer nos ‘guides’ et ‘traducteurs’ : Mylène et Sanu, afin de vivre 2 semaines dans un tout petit village au plus près des habitants et de leur culture. Bien sûr, la plupart du temps nous réussissons à nous débrouiller sans aide de guide, mais sans eux il aurait été impossible de s’intégrer dans le village, organiser des activités avec les enfants et aider le village à se développer grâce aux différents projets de l’association.

En passant 15 jours dans ce village, nous allons essayer de comprendre la vie des villageois et aider l’association pour améliorer durablement les conditions de vie du village tout en respectant les traditions.

Comment vit-on dans un petit village népalais ? Pourquoi les gens sont pauvres ? Est-ce l’absence de travail ? La difficulté de travailler à cause du climat ? Le problème de familles trop nombreuses ? Ou est ce que les difficultés ont d’autres raisons ?

Présentation de l’association Culture Népal

L’association « Culture Népal » est composée uniquement de Mylène et Sanu.

Mylène est originaire de Suisse et après avoir rencontré Sanu au Népal il y a 2 ans, elle a voulu aidé son village. L’association des compétences de gestion de projet de Mylène, et la connaissance du terrain et de la langue népalaise de Sanu est une chance unique pour le village de se développer. Vous pouvez en savoir plus en visitant leur site internet : http://www.culturenepal.ch

La vie au  Népal est très différente de la vie en France et des autres pays que nous avons visité.  Dans une première partie nous allons donc vous parler de la vie dans le village, puis dans une seconde partie de notre aide envers l’association.

A / La vie dans le village

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Le décor

A Katmandou, nous avons pris le bus en compagnie de Sanu pour rejoindre son village à 140 km. Malgré la proximité avec la capitale il nous faudra 8 heures de bus pour rejoindre la ville d’Arughat. Nous passerons une partie du trajet sur le toit du bus pour mieux admirer les magnifiques paysages, les sommets enneigées de plus de 7000 m, voir des singes traverser les chemins de terre rouge, et apprécier les manœuvres du chauffeur de bus quand un camion arrive dans l’autre sens sur le chemin étroit…

Après ces heures de bus, nous avons rejoins à pied le village de Sanu situé à 2 heures de marche de la ville, un peu plus haut dans la montagne. A travers des petits chemins, impraticables en VTT ou même à cheval, nous traverserons plusieurs fois la rivière et nous marcherons entre les bananiers, les arbres à mangues ou à papaye, et les arbres à canne à sucre que nous pourrons déguster pendant la balade. Nous verrons aussi de nombreux plants de marijuana.

Nous sommes au milieu des montagnes les plus hautes du monde, mais ici à moins de 2000 m d’altitude le climat est tropical. Pendant nos 15 jours au village, nous aurons le plaisir de profiter chaque jour d’un ciel bleu sans nuage, avec un beau soleil et une température de plus de 20°C.

Paysage népalais

Vue sur la vallée depuis la maison de Sanu

Vue sur l'Himalaya

Le Mont Manaslu, 8ème plus haut sommet du monde à 8163m

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L’organisation d’une journée type

6h00 : Le village commence à se réveiller en même temps que le soleil. Le petit déjeuner est à base de thé au lait et de quelques biscuits secs.

7h00-9h00 : les villageois (y compris les enfants) nourrissent leurs animaux et commencent parfois le travail aux champs.

9h00-9h30 : Les enfants mangent le Daal Bhat.

Le Daal Bhat est l’un des seuls plats népalais. Il est composé du Bhat : riz, et du Daal : soupe de lentilles. Le Daal Bhat est souvent accompagné de légumes au curry, tel que des pommes de terre, et aussi du pickles, une sauce épicée. Les Népalais aiment rajouter un peu de lait de buffle dans le plat, ou parfois du beurre fondu ou du fromage liquide.

Le repas est ensuite mangé à l’aide de la main droite, toujours la main droite… car la main gauche sert pour se nettoyer les fesses après le passage aux toilettes (il n’y a pas de papier, mais juste une bassine d’eau avec un petit seau). Après le repas, les enfants vont à l’école de 10h00 à 15h00, à 20 minutes de marche en haut de la colline.

Daal bhat

10h00 : Nous mangeons à notre tour le Daal Bhat avec les adultes, assis sur le sol de la cuisine ou devant la maison.

10h30-15h30 : Travail dans les champs (labour, coupage du millet, battage des céréales, etc…)

16h00 : Tout le monde mange un brunch ; du riz soufflé, de la soupe de nouilles, ou des biscuits salés avec un verre de thé au lait.

16h30-18h30 : Activités avec les enfants (dessins, cuisine, jeux, etc…)

18h30-19h30 : Second Daal Bhat de la journée

19h30-21h30 : Les enfants et quelques mères de famille se regroupent pour regarder des films népalais devant une des rares télévisions du village.

Devant la TV

Les enfants vont à l’école tous les jours sauf le samedi, mais il n’ont pas vraiment de vacances car leur temps libre est consacré à aider leurs parents pour le travail dans les champs.

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L’agriculture

Au village, l’agriculture occupe une place très importante. Les villageois se nourrissent en très grande partie grâce aux récoltes (céréales et légumes) et aux animaux.

Les animaux

Chaque famille possède quelques animaux. Dans la famille de Sanu, il y avait 2 taureaux pour labourer, 2 buffles, environ 6 chèvres et 4 poules.

Les buffles permettent d’avoir du lait frais chaque jour. Ils peuvent aussi être mangés lors de grande fêtes. Cependant, les Népalais mangent très peu de viande. Dans la religion hindouiste la vache est sacrée (il est donc interdit est impensable de tuer une vache). Les chèvres et les poules sont toutefois élevées pour leur viande plutôt que pour le lait ou les œufs.

L’épandage du fumier

Le samedi, étant donné que les enfants n’ont pas classe, ils aident leur parents. Le second samedi de notre séjour, nous les avons aidé à transporter le fumier de la maison jusqu’aux champs.

Dans un premier temps, ils remplissent des paniers de près de 50Kg à l’aide de leurs mains et d’une petite pelle. Ensuite, ils descendent le chemin caillouteux pendant 10 minutes pour y verser les « petits » tas de fumier dans un champs avant de remonter. Adrien dans le fumier Julien porte le fumier Transport du fumier

La récolte du millet

En décembre, les villageois récoltent le millet après avoir récolté le riz en octobre et novembre.

La récolte du millet s’effectue à l’aide d’une faucille. Pendant qu’un groupe de villageois récolte la partie supérieur de la plante (les grappes de graines), l’autre coupe l’herbe à la base, en suivant juste derrière le 1er groupe. Adrien coupe le millet

Le millet sera ensuite mis à sécher au soleil, puis battu à la main avec comme seul outil un bâton d’environ 1,5 m, afin de récupérer uniquement les graines.

On bat le millet à la main

L’herbe coupée sera ensuite donnée aux animaux.

Julien transporte l'herbe

Lors de notre séjour, l’herbe coupée du riz à été étalée devant la maison. Les enfants ont ensuite joué dedans pour bien mélanger le foin, afin qu’ils ne se tasse pas, qu’il soit aéré, et qui servira ensuite à nourrir les animaux. Les quantités de foins étant relativement faibles, faner (foiner) devient un jeu pour les enfants du village pendant quelques soirées. Ensuite, des petites bottes sont confectionnées à l’aide d’une corde en paille avant d’être empilées sur le toit des abris pour animaux.

Au Népal, les « foins » se font uniquement avec quelques faucilles et paniers. Les tracteurs et les remorques ne pourront jamais exister sur ces petites terrasses et sur ces chemins aussi pentus et accidentés. Quant à la fourche, un des emblèmes de la fenaison en France, nous n’en avons pas vu au Népal. .

Conclusion et problème pour nourrir l’ensemble de la famille

Les villageois travaillent chaque jour pendant environ 7 heures. Les enfants aident leurs parents après l’école et le samedi toute la journée. Mais malgré ces nombreuses heures de travail, les récoltes ne produisent pas suffisamment pour pouvoir en vendre une partie. Les familles n’ont donc aucun revenu grâce à leur travail dans les champs.

En fait, les récoltes et les animaux ne sont mêmes pas suffisants pour nourrir la famille pendant une année.

Il est donc nécessaire d’acheter du riz, ou des légumes dans le village. Étant donné qu’il est impossible de vivre de l’agriculture au Népal, un des membres de la famille doit travailler en ville ou à l’armée pour obtenir une aide financière et la partager avec sa famille. Ainsi, dans la plupart des familles, la femme vie seule car son mari travaille loin du village.

Dans la famille de Sanu, le père peut continuer de travailler dans sa ferme car Sanu et son frère sont guides de montagne et ont donc un revenu d’argent.

Les rendements ne sont pas suffisants

Chaque année, la situation s’aggrave. La population augmente plus vite que les productions agricoles.

Le Népal ne produisant pas assez, il est obligé d’acheter la nourriture à l’Inde et à la Chine. Cependant ces 2 pays sont en pleine croissance économique et les prix augmentent de 10 à 15% par an alors que les villageois népalais n’ont pas ou presque pas de revenus.

Quand on voit l’état des routes et des chemins pour rejoindre le village, nous sommes assez étonné d’apprendre que le village continue de s’agrandir.

Notre étonnement ne s’arrête pas là. En France, ces champs de culture auraient déjà tous été abandonnés, mis en jachère. Comment peut-on avoir le courage de cultiver des parcelles de terres ne dépassant pas 5 mètres de largeur. Quant à la longueur, elle peut atteindre les 100 mètres, mais avec les conflits familiaux ou à cause du relief, elle dépasse rarement les 30 mètres. Nous pouvons admirer le courage des Népalais, leur envie de rester dans le village pour produire leur propre alimentation et leur envie de vivre avec leur famille.

Labourer au Népal

En France, quand nous rencontrons quelqu’un, nous lui demandons souvent ce qu’il fait dans la vie. Au Népal, le métier n’a pas autant d’importance et on nous a souvent demandé combien nous avions de frères et sœurs, si nous étions mariés ou si nous vivions avec nos parents.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur les problèmes agricoles au Népal, vous pouvez lire ce petit document : http://www.iaahp.net/fileadmin/templates/iaah/pdf/NAAH_Nepal_FR.pdf

Afin d’illustrer au mieux le monde agricole au Népal, nous avons réalisé une vidéo pour vous présenter les différentes activités. Pour mieux comprendre les difficultés, nous avons travaillé quelques heures par jour dans les champs avec les villageois.

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B/ Les projets de l’association pour aider le village

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Malgré les difficultés, il est toujours possible d’améliorer le quotidien.

C’est pourquoi Mylène et Sanu ont souhaité s’associer pour participer au développement du village. Les Népalais vivent au jour le jour et font très peu de grand projet à long terme. La connaissance de gestion de projet de Mylène et la connaissance du milieu agricole de Sanu est donc une opportunité pour le village.

Après avoir discuté avec le ‘Groupe des mères‘ et plusieurs villageois, Mylène et Sanu ont compris qu’il y avait 2 projets importants à développer dans le village :

- Un projet « légumes » qui consiste à cultiver des légumes à la place du riz ou du millet pour ensuite revendre les récoltes. – Un projet « réservoir d’eau » : De Décembre à Juin, les précipitations sont très faibles et les villageois doivent donc parcourir de longues distances pour faire le plein d’eau. L’eau permet de cuisiner le riz, se laver, boire et abreuver les animaux. Chaque jour, une famille a besoin d’environ 250 litres d’eau. En période de sécheresse,  il y a de longues files d’attente aux réserves pour avoir de l’eau, de plus il n’y a pas assez d’eau pour tout le monde. Quand le débit est insuffisant, il n’est pas toujours possible d’avoir de l’eau. Si le voisin du haut utilise le tuyau pour prendre de l’eau, l’ensemble des maisons en aval doit attendre qu’il ai terminé. projet eau (2)

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Le projet « Légumes »

Pour en savoir plus sur le projet « Légumes », nous vous conseillons de lire le très bel article de Mylène sur son ancien  blog : http://www.culturenepal.free.fr/spip.php?article6

Planter des légumes peut paraitre être un projet simple vu depuis la France. Avant d’arriver dans le village, nous ne comprenions pas pourquoi il était nécessaire d’avoir le soutien d’une association.

En discutant avec Mylène et Sanu, et en allant demander des informations à la coopérative agricole à 2 heures de marche du village, nous avons pu nous rendre compte des nombreux problèmes. Tout d’abord, il n’est pas si facile d’avoir des informations pour connaitre les meilleurs mois pour planter les légumes, les récolter, les vendre… L’économie est locale et les villages sont en concurrence entre eux, quand il n’y a pas de concurrence au sein même du village.

Il est donc impossible d’avoir des conseils des voisins pour produire mieux, pour savoir ce qui rapporte le plus.

Planter les légumes

En discutant avec la coopérative agricole, nous avons pu nous apercevoir que les prix varient énormément. Ainsi le kilo de pommes de terres peut se vendre entre 20 centimes et 50 centimes. Pour être un bon agriculteur au Népal, il faudrait connaitre le cours de la patate pour savoir si il est intéressant de stocker ou non les récoltes quelques mois.

Après les problèmes pour s’informer, il y a les problèmes de sécurité. Apparemment il n’est pas rare que certaines récoltes soient pillées par d’autres villages. Il faut également protéger les légumes des oiseaux mais aussi des singes !

Comme les problèmes n’arrivent jamais seuls, il faut également prendre en compte les problèmes d’irrigation. Pour planter les légumes, il est donc nécessaire que les champs soient raccordés à des sources d’eau permettant d’arroser les légumes toute l’année.

En Aout, il faut également prévoir les problèmes liés à la mousson, pendant laquelle de grandes quantités d’eau peuvent s’abattre en quelques heures.

Après avoir réussi à récolter les légumes, il faut les vendre. Il faudra donc effectuer 2 heures de marches avec un panier d’environ 30 à 50 kg sur le dos pour rejoindre la ville. Il faut ensuite être sur de vendre quelques dizaines de kilos si on ne veut pas être obligé de les ramener au village en les portant sur plus de 2 heures de marche en montée !

De janvier à juillet 2011, Mylène et Sanu seront en Suisse et essaieront de récolter un peu d’argent pour financer ce projet. L’argent permettra de financer une tranchée de quelques centaines de mètres pour installer des tuyaux entre la source et le réservoir d’eau. Il faudra aussi construire le réservoir, acheter des pommes de terres et d’autres graines pour pouvoir cultiver.

Si vous avez envie d’aider ce projet, n’hésitez pas à contacter Mylène et Sanu pour avoir plus d’informations. Depuis le début de notre tour du monde, nous gérons au mieux notre petit budget et en questionnant Mylène et Sanu, nous nous sommes aperçu qu’ils faisaient de même. En effet, ils ne veulent absolument pas donner l’impression aux villageois qu’il est facile d’avoir beaucoup d’argent en Suisse. Beaucoup d’associations offre des sommes d’argent pour aider des villages sans penser à l’image négative qu’elles peuvent laisser.

Ainsi, dans les différents projets du village, les villageois doivent participer concrètement à la création du projet en installant les tuyaux et en creusant le réservoir.

L’argent ne pousse pas sur les arbres ! En offrant quelques euros, vous pourrez aider le village à planter de nombreux kilos de légumes et ainsi améliorer les conditions de vie.

Mylène et Sanu discutent avec les villageois

Mylène et Sanu discutent avec le groupe des mères

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Le projet « Réserve d’eau »

Comme pour le projet précédent, nous vous conseillons de lire l’article suivant sur l’ancien site de l’association : http://www.culturenepal.free.fr/spip.php?article7

Depuis 10 ans, le village souhaite avoir une réserve d’eau mais rien n’avance. L’aide de Mylène et Sanu a déjà permis de faire venir un géomètre et un ingénieur.

Quand nous sommes arrivés au village, nous avons donc pu lire le dossier de l’ingénieur réalisé à l’aide des données du géomètre.

La première page du dossier affiche le tarif du projet : 30 000€ pour offrir un accès à l’eau pour environ 250 habitants !

Pendant quelques après-midis, nous avons donc aidé Mylène et Sanu à comprendre le dossier de l’ingénieur pour savoir pourquoi le devis était si élevé. L’étude de ce dossier fut également importante pour pouvoir ensuite interroger l’ingénieur.

En étudiant le premier dossier, on peut s’apercevoir qu’un ouvrier Népalais reçoit un salaire journalier de 200 à 330 Roupies suivant ses compétences, c’est à dire 2 à 3,3€ par jour !

Par ailleurs, quelques chiffres étaient peu fiables, comme par exemple le résultat du calcul du débit minimum et les dimensions de réservoirs.

On a également pu relever qu’il faut environ 1 jour pour creuser 1 mètre cube dans le sol. Même si la main-d’œuvre n’est pas très bien payée, on ne peut pas dire qu’elle soit très efficace !

A l’aide d’informations et des chiffres relevés au village, nous avons également recalculé les dimensions du réservoir. Nous avons du estimer au plus juste la consommation d’eau par foyer et le débit minimum d’eau dans l’année.

Dimensionnement du réservoir d'eau

Après avoir bien étudié le dossier, nous avons rencontré l’ingénieur à Katmandou pour avoir plus de renseignements. Il nous a dit qu’il avait utilisé les chiffres officiels du gouvernement et qu’il avait estimé la taille du réservoir en fonction de la demande des villageois. Il nous a expliqué que les salaires et les rendements sont les chiffres publiés par le gouvernement. Avec seulement une pioche à moins de 10€, il est en effet difficile de creuser 1 mètre cube de terre s’il y a beaucoup de roches.

L’ingénieur a pris en compte nos calculs sur Excel et grâce à notre étude du dossier il transmettra une nouvelle étude beaucoup plus proche de la réalité du terrain.

Travailler sur ce projet à été très enrichissant. Il nous a permis de découvrir que le concept d’entreprise tel qu’on le connait en France n’existe pas vraiment au Népal. Ainsi l’ingénieur travaille indépendamment. Il n’a pas de patron ni d’ouvrier à sa disposition.

C’est au client de trouver les ouvriers. C’est également au client de négocier les salaires avec les ouvriers. De plus, l’ouvrier n’a pas d’outil, c’est donc une nouvelle fois au client d’acheter pioches, pelles, clés, clous, bois…

Rencontre avec l'ingénieur

Rencontre avec l'ingénieur

En dehors de ces aspects financier et organisationnel, il faut également savoir que les conflits politiques à l’intérieur du village sont bel et bien présents. Le réservoir d’eau doit bénéficier à l’ensemble du village, cependant certains villageois ne souhaitent pas participer à la construction ou ne veulent pas partager les rares aides financières du gouvernement.

Aider Mylène et Sanu sur ce projet a été très utile pour comprendre pourquoi le Népal a de nombreuses difficultés à se développer.

Nous avons simplifié considérablement l’explication du projet, si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ou à contacter Mylène.

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C/ Activités avec les enfants

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Chaque soir, avec l’aide de Mylène nous avons organisé des activités avec les enfants du village pour partager nos différences culturelles. Étant donné que très peu d’enfants parlent anglais, l’aide de Sanu nous a été essentielle pour traduire et nous faire comprendre. Pendant ces 15 jours nous avons appris des dizaines de mots en népalais mais c’est encore loin d’être suffisant pour pouvoir vraiment discuter en népalais…

Dessins

Dans une des activités ‘dessins’ nous avons demandé aux enfants de dessiner leurs rêves, ou leur futur métier.

Cette activité nous a permis de découvrir que les enfants étaient très attachés à leur village et qu’ils aimaient beaucoup les montagnes, les animaux et la nature. Presque aucun enfant ne souhaite quitter le village plus tard pour rejoindre une grande ville ou pour avoir un métier différent. La vie difficile d’agriculteurs autonomes qui les attend ne leur fait pas peur. Il aiment leur vie dans le village et n’aiment pas les grandes villes, qu’ils connaissent un peu à travers les films.

Lors d’une autre soirée dessins sur le thème de la France, nous avons donné un sujet à chaque enfant afin qu’ils tentent d’imaginer et de dessiner différents choses comme une ville, une cuisine, une ferme, un homme, une femme, des paysages, etc., tels qu’ils sont en France. Nous avons ensuite parlé de chaque dessin avec tous les enfants pour leur expliquer les différences entre la France et le Népal, sur chacun des thèmes.

Cette activité nous a permis de faire découvrir aux enfants de nombreux aspects de la France, et nous a aussi permis d’apprendre beaucoup de choses à propos du Népal ! dessin népal dessin népal dessin népal Julien

Jeux en plein air

Nous avons organisé quelques activités en plein air. Ces activités nous ont permis de lier des liens d’amitié très forts avec les enfants. Ils ont pu découvrir des jeux français comme « La balle au prisonnier » ou « La tomate », et nous avons nous aussi découvert des jeux népalais comme le « Routoutou » et d’autres jeux très amusants.

Rugby

Le Rugby est un sport méconnu au Népal. Il est impossible ou presque de trouver un ballon de rugby. Aucun des enfants n’a déjà vu un match de Rugby à la télé.

Cependant nous avons essayé de leur enseigner ce sport collectif. Après 2 entrainements, nous avons été ravis de voir l’engagement des enfants pour essayer de récupérer le ballon ou tenter quelques plaquages.

Cette activité nous a permis de voir qu’il est très difficile de trouver un terrain correct pour jouer au foot ou au rugby.  Nous avons joué sur une des plus grandes parcelles du village, un terrain labouré d’environ 50 mètres sur 10.

Nous avons été étonnés de voir les enfants jouer et courir pieds-nus sur ce terrain très accidenté et caillouteux. Nous nous sommes fait très mal aux pieds en essayant de faire comme eux !

Rugby Népal

Présentation du monde

A l’aide de notre pico-projecteur et de notre ordinateur portable, nous avons offert un cours ludique de géographie. Les enfants et quelques adultes on pu découvrir où se trouvait le Népal, la Suisse (pays de Mylène), la France, l’Inde…

A l’aide d’un ballon de volley sur lequel nous avons redessiné le globe terrestre, nous avons expliqué aux enfants que la Terre était ronde, pour pouvoir ensuite leur expliquer plus facilement qu’on faisait un ‘tour du monde’. Nous avons aussi tenté de leur expliquer que la Terre tournait sur elle-même, ce qui entraine les jours et les nuits, etc.

Une partie de la présentation s’est effectuée à l’intérieur de la maison des parents de Sanu. Malheureusement 2 enfants n’ont pas pu y assister à cause de ‘problèmes’ culturels. En effet l’un des garçons était d’une caste ‘inférieure’, et une des jeunes filles avait ses règles. Pendant cette période il lui est interdit de rentrer dans une maison, même pas la sienne. Elle doit même manger et dormir dehors ! Cette tradition liée à l’hindouisme est aujourd’hui officiellement interdite au Népal. Mais les traditions anciennes sont encore très ancrées et respectées dans certains villages.

Présentation monde Julien

geo (3)

géographie

geo

Atelier cuisine : le gâteau au chocolat et à la banane

Étant français et adorant les desserts, nous avons voulu faire découvrir le gâteau au chocolat aux Népalais. Certains en avaient déjà mangé mais la plupart ne connaissaient pas. A l’aide des ustensiles locaux, nous avons donc essayé de cuisiner un gâteau au chocolat. Dans un premier temps nous avons mélangé du chocolat en poudre avec environ 300 grammes de beurre local, et un peu de lait de buffle. A chaque fois, les quantités ont été approximatives car il n’y a bien sûr pas de verre-doseur.

Adrien en cuisine Les enfants ont ensuite séparé le blanc des œufs. Une activité totalement nouvelle pour l’ensemble du village. Pendant que les jaunes étaient mélangés au sucre et à la farine, Sanu battait les blancs en neige à l’aide d’un simple cuillère. Sans batteur électrique, ni fouet, ni fourchette, nous pouvons féliciter Sanu d’avoir réussi à obtenir de magnifiques œufs en neige !

Cuisine au sol et à la lampe de poche Après avoir mélangé le chocolat, les jaunes d’oeufs et les œufs en neige, les enfants ont rajouté un peu de banane et de noix de coco du Népal. Étant donné qu’il n’y a pas de couteau, ils ont utilisé les faucilles pour couper les petits morceaux de fruit ! Concernant la cuisson, d’après la recette, il faut préchauffer le four sur le thermostat 7 et cuire le gâteau 30 minutes… Étant donné qu’il n’y a pas de four au village, nous avons fait cuire le gâteau au bain marie sur un feu de bois, pendant environ 3 heures. Encore une fois merci à Sanu pour sa technique du « four au feu bois bois » qui a fonctionné à merveille.

Gâteau au chocolat cuit au bain-Marie Le lendemain, nous avons pu déguster le gâteau. Malgré des différences importantes entre la recette de base et notre préparation, le gâteau était très réussis et eu beaucoup de succès !

Gâteau au Chocolat au Népal

Conclusion

Les activités avec les enfants resteront de grands moments d’échange et de partage. Nous remercions infiniment Mylène et Sanu de nous avoir aidé à organiser ces activités et à vivre des moments aussi uniques.

Contacter Mylene et Sanu via leur site si vous voulez en savoir plus sur l’association : http://www.culturenepal.ch/

Notre programme pour les 3 prochaines semaines

Après ces moments magiques, pleins d’émotions, de partage et de sourires, nous sommes retournés à Katmandou afin de régler nos démarches administratives :  demande de visa indien, renouvellement du visa népalais, achat du permis de trekking pour les Annapurnas, avec à chaque fois de longues heures de files d’attente, de longs formulaires à remplir et des dizaines de photos d’identité à imprimer et à coller sur tous ces documents. Triste et difficile retour à la réalité…

Écrire l’article avec les photos et les vidéos nous aura occupé des dizaines d’heures ! Passer autant de temps devant l’ordinateur pour un rendement si faible est vraiment insupportable. Nous sommes assez patients quand nous devons faire du stop, mais être patient devant un ordinateur avec une connexion internet pitoyable, c’est beaucoup plus dur.

Nous espérons que cet article vous plaira et qu’il aidera l’association de Mylène et Sanu, avec qui nous avons passé de grands moments.

Après cet enfer informatique et administratif, nous allons maintenant nous changer les idées en partant pour un des plus célèbres treks du monde : le trek des Annapurnas. Une marche d’environ 20 jours nous attend au milieu des géants…

Si tout va bien, nous passerons donc Noël et le Jour de l’An au coeur des montagnes de l’Himalaya, et avec un peu de chance nous verrons les traces du Yéti, l’abominable homme des neiges, comme dans Tintin au Tibet !

Les Népalais ne fêtent pas Noël car ils ne sont pas de religion chrétienne. De plus, leur calendrier n’est pas le même qu’en Europe. En effet, ils fêteront le nouvel An 2068 le 14 avril 2011 ! Vous n’avez pas compris ? Et bien, leur calendrier a 57 ans d’avance sur le notre, et le 1er jour de l’année est aussi décalé, il correspond à notre 14 Avril à nous !

Nous ne fêterons donc aucune des deux fêtes. On se contentera de se souvenir des bons repas des années précédentes et de la magie de Noël en France… Mais pour nous consoler, nous pourrons admirer de magnifiques paysages au milieu des plus hautes montagnes du monde !

Nous serons au milieu des montagnes enneigées à Noël !

Nous serons au milieu des montagnes enneigées à Noël !

Commentaire(s) (33)

Très bel article les gars… Continuez :)

très bel article …

Salut !
Ça fait chaud au cœur de voir à quel point vos rencontres vous ont touchés. En tout cas, vous avez pleinement réussi à transmettre les émotions à travers votre écrit, de la joie que vous avez pu partager avec les enfants du village, à la nostalgie de la distance avec la France. Je ne sais pas si ça vous aidera à garder du courage face aux difficultés de connexion à Internet, mais en tout cas, vous nous faites vraiment rêver ! Continuez de profiter de cette belle aventure :)
Tchoo !

C’est vrai que dans nos pays « développés » la première interrogation à l’autre c’est : « tu fais quoi comme métier ? » Ces Népalais ont visiblement d’autres valeurs.
Vos articles nous enchantent,mais quel travail !…
En plus, nous, lecteurs, nous sommes exigeants car impatients de voir toutes vos photos.
Bonne continuation.

Coucou Adrien et Julien. Les articles sont très bien écrit et les vidéos encore une fois très belle (J’ai une préférence pour la 1ère vidéo car on vous voit davantage et la musique de font est plus douce).Mon article préféré est celui de la fameuse recette du gateau au chocolat et des jeux (vous êtes de très bons animateurs et j’ai hâte de voir la vidéo complète). En tous cas vous nous faite voyagé et c’est trop magique. Vous nous décrivé un pays et ses traditions d’une telle clarté (avec des vidéos et des photos) que j’ai envie de savoir la suite de vos aventures. Gros bisous

trés bon résumé de ses quelques jours passer avec des personnes qui ont l’air trés sympatique on voit la difference entre la france!!!pas un 1/4 des francais ne travaillerais dans de tel conditions ,c’est incroyable et en plus de ça ils ont l’air en pleinne forme!!!ils ne tombent jamais malade? de quel manière se soignent t’ils si c’est le cas ? et vous n’avez vous pas souffert du dos ou des mains ?
continuez comme ça , bon courage pour la suite

Merci pour vos récits passionnants et vos belles images. Continuez à vous éclater et à nous faire rêver.

je dois dire que cela fait une semaine que j’attends avec impatience le récit de vos deux semaines au népal, et je ne suis pas déçue !
Vivement dans 20 jours pour découvrir vos aventures sur les Annapurnas.
Encore merci pour vos articles, ils nous font voyager.

Très bon article et super vidéos qui permettent de voir les villageois à l’oeuvre.

C’est un tres bel article. Je n’ai juste pas pu lire les videos a cause de la connexion… Mais l’experience que vous avez vecue a l’air d’etre tout simplement geniale.

Bon courage pour la suite

Un délice :)

Hors sujet : montez-vous les vidéos vous-mêmes ? Si oui avec quel logiciel ? Etant dans les préparatifs pour partir, je galère un peu pour trouver un logiciel qui tourne (même mal) sur mon EeePC.

Bravo à vous pour ce périple. Faire ça à votre age c’est purement génial. vos articles sont passionnants et les videos nous permettent de ressentir un peu l’ambiance…
On a toujours hate d’en voir d’autres!
Tenez bon devant la lenteur des connexions.
bonne route pour la suite

adrien,de la part de mamie et papy ou ils ont regardé le résumé du népal
méme que vous soyer loin de nous,ont vous souhaite un joyeux noél et une bonne année 2011
ainsi qu’une bonne santé à tous les 2,nous de notre coté nous avons eu beaucoup de neige et des temperatures trés froide ,la memére a demenagé elle habite désormais à st berain sous sanvignes
bonne continuation.on vous embrasse, à bientot!

Pourquoi s’intérressé à l’existence d’extraterrestre alors que sur notre propre Terre, il y a des coutumes qui pourraient être qualifier d’un autre monde, d’une autre planète.
Quand on parle des pays pauvres, ou des pays reculés, on s’imagine se genre de choses, mais quand on les vits (directement ou travers qqn : via ton blog) c’est encore totalement différent.
En ce qui concerne le calendrier : 2068 , ca peut remettre en question celui des Mayas….
Heureusement qu’ils se basent sur des phénomènes planétaire , et du coup que cela ne tient compte d’aucune religion ou culture.

J’ai quelques articles de retard, mais à tu déjà demandé leurs visions de l’Apocalypse, s’il y a des légendes , l’existence d’infraterrestres, ou celle du Yeti (si elle a été inventé par les Européens, ou par les gens locaux…)

Bon courage pour la suite, et bonne continuation !!

Salut à vous,
Votre article m’a ému, il est réaliste,et grâce à vos vidéos on voit votre vécu.
Bravo à vous, et bonne continuation à vous.
Patrick..

Que dire de plus que ce qui a déjà été (tout?) dit??… Votre voyage (devrais-je dire vos voyages tant les rencontres et les cultures que vous rencontrez sont différentes?…) me transporte et l’émotion m’envahit bien souvent en vous lisant… J’imagine bien toutes les difficultés que doivent représenter de tenir un blog comme le votre mais franchement ça en vaut la chandelle!! Courage à tous les 2, bravo et un grand merci de nous faire partager une telle aventure!
Bien à vous.
Véronique

les vraies rencontres,inoubliables, humilité, relativité,votre tour est désormais reussi ,je vous félicite aller vers l’autre ca c »est la vérité,ému et jaloux

Merveilleux comme toujours, votre article. Je me demande comment je ferais pour revenir a la réalité de mon monde apres un tel voyage.. Bonne continution

coucou!
Nous sommes contents de lire ces quelques lignes et de voir que vous avez trouvé mylène et sanu aussi chaleureux que nous. Avec notre association 3 petits points dans le monde nous allons aider à la contruction des citernes et aussi mener à bien d’autres projets. Rdv sur notre blog pour la suite des évènements.
Nous sommes contents aussi de voir que nos photos vous ont plu ! (mylène et sanu en noir et blanc).
Pensons solidaire.
Clem et Kris

Réponse à JC :

Pour les vidéos, nous les montons nous même grace à notre laptop et au logiciel de montage inclus dans Windows : Movie Maker. Il est assez limité mais facile à utiliser et suffisant pour ce qu’on veux en faire.
On est aussi obligé de compresser les vidéos avant le montage, car des trop grosses vidéos font planter Movie Maker, et on doit recompresser la vidéo encore après le montage pour pouvoir la mettre sur internet, ce qui à chaque fois est mission impossible depuis que nous sommes en Asie…
La qualité des vidéos pourrait etre meilleure si nous payions des connexions internet dans les cyber-cafés, nous aurions de biens meilleurs connexions internet, mais souvent au prix cher.
Pour info, nous utilisons Free Video Converter pour compresser nos vidéos et aussi pour les convertir du .MOV en .MP4 ou .AVI. (très bon logiciel simple et gratuit).

plein de bonne chose et de belle rencontre pour cette nouvelle année !!! julien je suis une collégue a ta maman et je trouve que cette experience pour vous es super . c une grande joie de pouvoir suivre cette aventure avec vous bon courage a vous deux … audrey

merci pour les videos on a passer un bon moments inoubliable…bn courage a vs 3 a bientot vers de nouvelle videos alexandra

Je ne peux pas voir les vidéos car ma connexion est trop lente mais j’adore ce que vous avez fait les gars et c’est très bien rédigé. Je ne sais pas si vous l’avez prévu mais je vous conseille d’aller à Dharamshala quand vous serez en Inde, vous y retrouverez les beau paysages du Népal et vous rencontrerez des Tibétains non censurés.
Bonne continuation

je viens seulement de lire cet article sur le Népal c’est fantastique, on se croirait presque sur place lorsque on le lit. Bon courage a vous

Bonjour Adrien et Julien,

Merci pour votre article. Mais surtout, merci de nous avoir fait confiance, d’avoir été présent au village, d’avoir su vous adapter et vous ouvrir aux villageois, d’avoir participé à la vie du village et d’avoir partagé tant de choses avec les enfants. Vous êtes des personnes touchantes et nous sommes ravis d’avoir partagé des moments émouvants avec vous.

Nous espérons que les lecteurs seront interpelés par votre article et seront intéressés de nous aider pour le projet. Sans aide, on ne peut aboutir à rien.
Je souhaiterais toutefois ajouter concernant les trous à effectuer pour les tuyaux d’eau que cela n’est pas si facile que cela, sachant qu’ils font tout à la main et des matériaux basiques. Nous en avons discuté avec des personnes ayant l’habitude de construire des réserves d’eau ici en Suisse et m’ont confirmé que le temps prévu est tout à fait dans la norme.

Nous vous souhaitons tout le meilleur pour la suite et nous aurons plaisir à rester en contact avec vous.

Mylène et Sanu

Encore merci.
Géniales vos activités avec les enfants. J’avais déjà réfléchi dans ma tête aux activités de dessins, jeux et échanges mais je n’avais pas pensé à la cuisine.

J’ai l’impression que ce n’est pas si facile de se rapprocher des écoles et des enfants finalement. Vous n’avez pas le temps? vous n’avez eu que peu d’opportunité? d’autres raisons?

Au fait, pour le papier pour les dessins, vous avez offert les feuilles?

Le Népal est pauvre mais les enfants ont l’air vif et en bonne santé en tout cas.

Rencontrer les écoles n’est pas si facile.
Il faut dans un premier temps que les instituteurs parlent anglais, ensuite il faut qu’il ait l’autorisation du directeur. On doit ensuite attendre quelques jours pour savoir si on peut intervenir ou non dans la classe.

Pour le papier, stylos, ballons, ingrédients pour le gateau… nous avons donner de l’argent à l’association qui permet en parti de réaliser ses activités.

Merci pour la vidéo sur l’agriculture.
Elle est géniale!
Avec les deux autres, on a un véritable aperçu de la vie au village.
Je suis sûr que ces trois vidéos pourraient illustrer un cours de Géographie… si elles n’étaient pas sous copyright :-)

Bravo pour ce témoignage et les vidéos, très réussies. Connaissant un peu Mylène , j’avais une petite idée de la vie dans un village au Népal, car elle en parle très bien, mais c’est impressionnant de voir les images. Merci à vous deux !

Et bien entendu, bravo à Mylène et Sanu pour leur beau projet !

Bonjour,

J’ai eu la chance de faire la connaissance de Mylène grâce au site internet que je suis entrain de l’aider à préparer.

J’ai lu pratiquement tout l’article, juste un remarque, que j’ai déjà faite à Mylène, la permaculture pourrai aider les cultures dans le coté manque d’eau et il n’y aurai alors plus besoin d’irrigation comme ce que l’on pratique chez nous et qui est très (trop !) coûteux en eau.

Enfin merci beaucoup pour cet article que je finirais de lire ce soir.

Je te conseille de lire le livre de Manasobu Fukuoka, telechargeable gratuitement ici https://sites.google.com/site/permacultureperak/usefu
Il explique comment cultiver du riz sans innonder.
Sinon, tu peux lire mon article sur la permaculture http://tourdumonde2010.free.fr/wordpresstdm/?p=4579
peut etre que tu connais mieux que moi le systeme mais dans l’esprit permaculture, le monde peut s’ameliorer qu’en s’aidant mutuellement.

Bravo pour tout ce que vous faites, merci pour les adresses que vous donnez de par le monde. Nous partons pour un an en Asie en octobre et nous irons aider également, nous avons déjà une petite expérience (2 fs Inde, 2 fs Népal) plusieurs pays visités…
Nous vous tiendrons informés
A bientôt

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