Kodari-Katmandou : 130 km à pied du Tibet jusqu’à la capitale népalaise

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Publié par Froggy | Classé dans Asie | Publié le 26-11-2010

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En route pour Katmandou !16 Novembre 2010. Après notre petit périple au Tibet, nous arrivons à la frontière népalaise dans le village de Zhangmu, où nous faisons nos adieux à notre guide Kunzé qui, lui, n’a pas le droit de passer la frontière… Il a le ‘malheur’ d’être Tibétain, et la Chine lui interdit bêtement et simplement de sortir des frontières chinoises, comme tous ses compatriotes tibétains…

Après avoir fait contrôler nos visas auprès des autorités chinoises, nous passons à pied le « Friendship bridge », le pont qui enjambe la rivière Bhote Kosi et qui relie le Tibet au Népal.
Nous voilà sortie de Chine, mais on n’est pas encore officiellement au Népal ! En effet nous n’avons pas encore notre visa népalais. Nous sommes pour l’instant dans une sorte de zone internationale qui n’appartient à personne, un ‘no man’s land’ où nous croisons militaires Chinois et Népalais, ainsi que de nombreux camions de marchandises qui transitent d’un pays à l’autre.

Heureusement, le visa népalais s’obtient facilement à la frontière, en quelques minutes et après avoir déposés nos passeports et photos d’identités au bureau d’immigration, nous voilà munis de nos nouveaux visas népalais ! Pour 40 $US, nous aurons droit à 30 jours sur le territoire népalais.

Ca y est, nous sommes officiellement au Népal ! Et après 3 mois en Chine il était temps d’en finir avec tout ce bruit, cette foule, ces grandes villes et ces klaxons incessants pour trouver un peu de calme au milieu de l’Himalaya ! Du moins, c’est ce que nous imaginions…

Kodari - Népal
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Kodari - Népal

Dès les premières minutes au Népal, nous avons l’impression d’arriver en Inde : en quelques centaines de mètres seulement, nous sommes passé du bouddhisme à l’hindouisme, découvrant tous ces gens en vêtements traditionnels, et cette fameuse marque rouge sur leur front. Les voitures chinoises et japonaises sont remplacées par les nombreux camions Tata (la marque indienne), et les maisons sont complètement différentes de celles du Tibet. La pauvreté commence aussi à se faire ressentir.

Après avoir échangé nos derniers Yuans contre des Roupies népalaise au bureau d’immigration, il ne nous reste plus qu’à mettre à l’heure nos montres : 2h15 de décalage horaire ! Il y a une demi-heure, au Tibet, il était 18h00, et nous voilà au Népal il est maintenant 16h15… Pourtant le soleil, lui, n’a pas changé son horaire ! Il est donc 16h15 et la nuit va commencer à tomber.

Nous quittons les 6 autres personnes de notre groupe, échanges d’adresses mails et chaleureux au-revoir ; eux s’apprêtent à prendre un bus pour rejoindre Katmandou en quelques heures.

Nos plans sont un peu différents, nous avions d’abord prévu de faire du stop pour rejoindre la capitale népalaise, et comme il est un peu tard pour commencer l’auto-stop, nous décidons de passer la nuit à Kodari, la ville frontalière, avant de prendre la route demain matin.

Kodari - Népal

Nous en profitons pour visiter cette toute petite ville et son unique rue qui la traverse de part en part. D’un côté : la montagne, de l’autre côté : la rivière et encore la montagne… Pas de place pour y construire des rues secondaires !

En 15 minutes seulement nous avons donc fait le tour de la ville et y découvrons :
- Une culture ‘indienne’ (visages, vêtements, véhicules, temples hindou…)
- Des odeurs d’encens s’échappant des boutiques et des fenêtres des maisons
- Plein de gamins jouant dans la rue et s’amusant autour de feux d’ordures
- Des femmes faisant leur vaisselle à l’eau de la cascade
- Des militaires népalais avec qui on peut facilement discuter et rigoler

Un vieil homme au visage ridé est assis en tailleur devant la porte d’entrée de sa maison, en face de lui : 3 oeufs posés sur le sol, chacun est accompagné d’une petite structure en plume qui le surmonte. De l’encens brule de chaque côté, enfumant l’ensemble de la scène dans une atmosphère assez mystique. Une demi-heure plus tard, le vieil homme est toujours là, assis devant ses 3 oeufs, il n’a pas bougé. Peut-être est-il en train de prier ?

En nous baladant dans la rue à la nuit tombée, nous discutons avec une bande de gamins dont le plus vieux dit être le conducteur du bus Tata qui est juste derrière nous. Ils nous expliquent qu’ils dorment dans le bus toutes les nuits, toute l’année, que c’est leur ‘maison’, et qu’ils n’ont pas froid car ils ont suffisamment de couvertures. Quelques minutes après un autre gamin d’une dizaine d’années nous proposera du cannabis, dans un petit sachet sorti de sa poche… Nous sommes définitivement très loin de la Chine qui pourtant se trouve juste de l’autre côté de la rivière, à une centaine de mètres, sur la rive opposée où nous pouvons voir les lumières de la ville chinoise. Pendant ce temps, de notre côté nous subissons une énième coupure d’électricité…

De l'autre côté de la rivière : la Chine
De l’autre côté de la rivière : la Chine

Après avoir passé la nuit dans un hotel miteux à Kodari, dans une chambre sans verrou, sans clé, sans eau chaude et où les toilettes communs donnent directement dans la rivière, nous commencerons la marche en direction de Katmandou par l’unique route serpentant au milieu de la vallée.

cascade sur la route de KatmandouDès les premiers kilomètres nous découvrons de superbes paysages qui nous donnent envie de faire la balade à pied jusqu’au bout : montagne, verdure, jolie rivière et nombreuses cascades tout le long…

En plus il fait très beau, assez chaud pour dormir dehors et pas trop chaud pour marcher… Et puis on croise plein de petits villages très mignons le long de la route où l’on pourra se ravitailler en nourriture.

Et si on laissait tomber l’idée de faire du stop ? Et si on allait à pied jusqu’à Katmandou, finalement ? Après tout, nous ne sommes qu’à 130 km, c’est à dire 4 ou 5 jours de marche. Ok ! Il n’y a vraiment aucune raison de rater une ballade aussi magnifique. C’est décidé, nous irons jusqu’à Katmandou à pied !

Sur notre chemin, tous les Népalais que nous croiserons nous dirons bonjour avec un grand sourire et nous regarderons parfois d’un air étonné, pas vraiment habitués à voir passer des étrangers à pieds par ici…
Ce qui est incroyable, c’est que tout le monde, où presque, parle anglais. Nous pourrons ainsi discuter avec beaucoup de népalais très accueillants, mais intrigués, à qui nous devrons expliquer à chaque fois pourquoi nous ne prenons pas le bus pour aller à Katmandou !

Tous les gamins cris des « Hello , hello ! » à notre passage, et nous verrons même des tous petits, ne tenant pas encore sur leurs jambes, se retourner à notre passage et nous envoyer un « Hello ! » avec un grand sourire et un coucou de la main !

Hindouisme_Népal

La rivière Gautékossi

Après une première journée de marche, belle et pleine de rencontres, nous nous arrêterons jouer au foot sur un tout petit terrain au pied de la montagne, invités par les jeunes du village. Une épuisante partie de foot après une longue journée de marche ! Nous aurons ainsi la chance de rencontrer Govidna qui nous invitera à dormir dans sa maison, avec sa grande sœur et ses parents.

Pour rejoindre la maison, il faut passer de l’autre coté de la rivière par le mince pont suspendu qui relie les 2 rives. Le paysage est magnifique. On peut voir d’innombrables terrasses de riz à flan de montagne et les petits paysans qui labourent la terre à l’aide de leur vache et de leur charrue. On peut aussi admirer une végétation luxuriante, presque tropicale : des palmiers, des bananiers, des cactus, des bambous, etc… Nous qui pensions avoir très froid et marcher les pieds dans la neige ! On est très loin de l’image qu’on avait du Népal il y a seulement quelques jours !

Végétation_Népal

Nous avons vraiment eu une chance incroyable de rencontrer Govidna car, grâce à lui, nous découvrirons la vie « à la locale » dans une petite maison de campagne et nous passerons des moments inoubliables en compagnie de sa famille.


En train de prendre le repas dans la cuisine avec Govidna
En train de prendre le repas dans la cuisine avec Govidna

La maison est en pierres et en terre, aucun mur n’est vraiment droit, comme pour toutes les autres maisons, ce qui leurs donne ce caractère si particulier et les rend aussi belles. A l’intérieur il y a très peu de lumière, une ampoule par pièce au maximum, et les murs sont couleur terre, ce qui assombrie les pièces mais en même temps les rend si chaleureuses et intimes. Dans la grande pièce qui sert de hall d’entrée on peut voir, suspendus au plafond, des centaines d’épis de maïs en train de sécher. Ils resteront là 6 mois avant d’être utilisés pour faire de la farine. Il y a aussi un lit où l’on voit parfois le père de famille faire sa sieste.

Une autre pièce, celle qui sera notre chambre pendant 2 jours, est en fait la chambre de Govidna mais c’est aussi le salon, dans lequel se trouve le poste de télévision et la platine CD. Cette dernière reste allumée toute la journée pour y diffuser de la musique indienne ou népalaise dans toute la maison.

Deux autres pièces de chaque coté du couloir sont les chambres des parents et de Nicha, la sœur de Govidna. Et au fond du petit couloir sans lumière on arrive dans la cuisine où les seules lumières sont celles du petit feu de cheminée, accompagnées des rayons du soleil qui passent à travers les différentes tôles qui constituent le toit de la cuisine.

Il n’y a aucun appareil électrique dans la cuisine, juste un feu en coin qui sert pour la cuisson des aliments, et une simple étagère où sont rangées les assiettes en métal. Il n’y a pas de couvert, au Népal on mange avec les mains !

Une grosse pierre plate accompagnée d’une autre ronde, plus petite, est l’outil indispensable qui permet de moudre les herbes, épices, pois et autres céréales afin de préparer les sauces. Il n’y a pas de table, pas de chaises, pas de meubles, tout est au plus simple et il y a seulement une paillasse au sol sur laquelle on s’assoit pour manger le « Dhal Bat » ce plat traditionnel qu’on mange à tous les repas : du riz accompagné d’une sauce pimentée, de pois en sauce et d’une soupe. On verse le tout sur le riz et on mélange avec les mains, ou plutôt LA main (toujours la main droite) avant de manger avec… la main !

De l’autre coté de la cuisine se trouvent les 4 chèvres sur leur litière de paille, qu’on rentre le soir avant la tombée de la nuit et qu’on ressort le lendemain matin. Nous prenons donc les repas en compagnie des chèvres, à coté du feu de bois et entre 4 murs de pierre : atmosphère très rurale et vraiment magique.

Un peu plus haut de la maison, à 100 mètres, il y a le moulin qui permet au village de moudre de grosses quantités de riz ou de maïs, entre 2 énormes pierres actionnées par la force du courant d’une autre rivière.

Enfin, la salle de bain… Mais au fait, c’est quoi déjà une salle de bain ?? Voilà un terme bien occidental ! « Salle de bain »… Ici il n’y pas l’eau courante dans les maisons et c’est à la rivière que l’on va se laver ou faire la lessive. On prend également l’eau dans la rivière pour la consommation mais on la boit toujours chaude (comme en Chine) après l’avoir fait bouillir pour la dépolluer.


Avant chaque repas il faut filtrer le riz pour enlever les petits cailloux
Avant chaque repas il faut filtrer le riz pour enlever les petits cailloux

Pendant 2 jours nous partagerons les activités courantes de toute la famille : cuisine au feu de bois, filtrage du riz à la main, repas sur le sol de la cuisine, aller-retour au moulin pour récupérer la farine de maïs, soirée DVD spéciale « film népalais », découverte de la musique népalaise, de la culture, de la langue, etc… Nous commencerons ainsi à apprendre quelques mots de népalais grâce à Govidna et Nicha.

Les au-revoir seront un peu douloureux pour tout le monde, nous avons passé de très bons moments tous ensemble et nous aurions bien aimé rester plus longtemps en compagnie de cette famille si accueillante. Mais nous ne voulons pas abuser de leur hospitalité et nous devons maintenant reprendre la marche vers Katmandou. Eux aussi auraient voulu qu’on reste plus longtemps… nous avons été très émus en voyant Nicha pleurer quand nous sommes partis.

Nous avons pris le temps de noter leur adresse postale et nous leurs enverrons bientot une petite carte avec toutes les photos que nous avons prises ensemble.


Govidna, Nicha, et leurs parents
Govidna, Nicha, et leurs parents devant la maison

Nous voilà repartis sur le chemin de Katmandou, encore 90 km de marche qui nous attendent dans les prochains jours !

Sur la route, nous nous arrêterons quelques heures pour nous laver à la rivière, sous un beau soleil estival. Nous sommes en plein mois de Novembre au milieu de l’Himalaya et pourtant le temps est magnifique. On ne s’attendait vraiment pas à ca, tant mieux !

pause bain à la rivièreDe nombreux Népalais sont venus pique-niquer au bord de la rivière et on peut entendre de la musique indienne qui sort à fond d’une des voitures garée sur la plage.

Les cochons se baladent paisiblement au milieu des campeurs, sauf un qui sera attrapé, tué, et cuit au feu de bois directement sur la plage, pour servir de repas à un de groupe de 10 personnes venus pique-niquer… Il n’avaient peut-être pas prévu assez à manger !

Après cette toilette bien méritée, nous passerons une autre nuit sous un toit, invité par un restaurateur chez qui nous avons pris notre repas. Très sympa, il nous laissera même sa chambre et son lit.

Les journées de marches s’enchainent, les douleurs au dos et les ampoules aux pieds sont maintenant bien présentes… Ca faisait longtemps qu’on avait pas autant marché ! Il faut dire qu’en Chine on passait plus de temps à manger et à gouter de nouveaux plats qu’à faire du sport !

Nous passerons une première nuit dehors, sur le palier d’une maison inhabitée. Comme nous n’avons pas de tente nous sommes obligé à chaque fois de trouver un endroit qui soit un minimum abrité de la pluie et du vent. Mais généralement cela ne nous pose pas problème : en cherchant un peu, on fini toujours par trouver un endroit correct.

Ce soir il ne fait pas froid, il n’y a pas de nuages à l’horizon et, cerise sur le gâteau : il n’y a pas de moustiques. Aucun problème pour dormir dehors, donc ! Oui mais voilà, nous serons tous les 2 malades pendant une bonne partie de la nuit, avec dhiahrrées et vomissements… Nous ne savons pas si c’est à cause des piments entiers que nous avons mangé au repas du soir, de l’eau des rivières que nous buvons, ou alors le fait que nous mangeons le Dhal Bat avec les mains… Peut-être que l’association des 3 n’est pas très bon pour nos fragiles estomacs d’européens aseptisés !

Après avoir dormi quand même quelques heures, et réveillés à 7h par un occupant de la maison qui n’était pas si inhabitée que ca, nous reprendrons la route, toujours aussi motivés pour rejoindre Katmandou à pied !

Sur la route de Katmandou

Il est parfois difficile de ne pas craquer en voyant passer les nombreux bus qui font le trajet pour une poignée de roupies… Mais nous sommes bien décidés, nous irons jusqu’au bout en marchant.

Pourtant, plus on se rapproche de Katmandou et plus la ballade devient ennuyeuse et fatigante… Les beaux paysages de montagne et de nature verdoyante se transforment petit à petit en villes, de plus en plus grandes, de plus en plus grises, salles et polluées.
Les gros camions Tata et les nombreux bus crachent de gros nuages de fumée noire qui atterrissent directement dans nos yeux et dans nos narines. On est loin de l’ambiance champêtre du début de la ballade…

Le soir en cherchant un endroit pour dormir, nous aurons quand même la chance de rencontrer un Népalais a qui on essayera d’expliquer qu’on veut dormir dans un bâtiment en construction à 100m derrière sa maison. Il ne comprend pas vraiment et nous dit qu’on ne pas dormir là bas, que c’est pas possible… Puis de fils en aiguille il finira par nous inviter à dormir chez lui ! Ce très gentil monsieur nous laissera la chambre d’amis pour la nuit et nous offrira le repas du soir (encore du Dhal Bat !) ainsi qu’un étrange thé au poivre le lendemain matin. Nous partirons en nous échangeant adresses postales et adresses mails, et nous lui enverrons bientôt par courrier la photo que nous avons pris tous ensemble avec sa femme, avant de partir !

Notre hote pour la nuit

Notre dernière journée de marche, dans l’agglomération de Katmandou, sera plus difficile : de plus en plus de circulation, de klaxons, de pollution… Mais aussi de plus en plus d’ampoules aux pieds et de douleurs dans le dos à force de porter le sac !

En arrivant en ville, il nous faut trouver une auberge où nous passerons quelques nuits avant de partir dans l’arrière-pays népalais. Un petit tour dans un cyber-café, une recherche rapide sur le site hostelworld, et nous voilà partis pour rejoindre l’un des hôtels les moins chers de Katmandou : nous payerons notre chambre seulement 400 Roupies par nuit (pour 2 personnes), soit environ 4€.

En arrivant dans le quartier de Thamel, où se situe notre hôtel, nous découvrons que ce quartier est LE quartier touristique de Katmandou : beaucoup de monde, beaucoup de touristes, plein de taxis qui n’arrêtent pas de klaxonner, des rues ‘piétonnes’ où l’on risque de se faire accrocher par une voiture ou un pousse-pousse toutes les 5 secondes… Sans compter tous les petits vendeurs au noir qui nous accostent tous les 50 mètres pour nous proposer : hashish, marijuana, « pollen », et « magic mushroom » qu’on pourrait traduire par champignon hallucinogène, je pense.

Tout cela ne ressemble pas vraiment au calme Himalayen dont nous avions rêvé… Mais pour cela il faudra attendre d’être loin de Katmandou, dans les prochaines semaines…

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Pour finir : voici notre programme des 2 prochaines semaines :

Nous avons rendez-vous avec Mylène et Sanu, un couple Suisso-Népalais, qui vont nous faire découvrir leur village au milieu des montagnes : pendant 14 jours nous aurons la chance de vivre avec les Népalais au cœur de ce petit village de 200 habitants, nous ferons des activités avec les enfants : dessins, cuisine, géographie, jeux, etc., et nous aiderons le village à développer un système d’irrigation afin d’améliorer le rendement de leurs cultures. Un projet mis en place par l’organisation de Mylène et Sanu : Culture-Népal.
Nous n’aurons bien sur pas internet pendant ces 2 prochaines semaines. Nous vous disons donc au-revoir et rendez-vous dans 2 semaines pour de nouveaux articles, pour vous parler de notre vie au village avec l’association.

Quelques chiffres en conclusion :

Nombre de jours (total) : 6
Nombre d’heures de marche : 30
Nombre de kilomètres parcourus : 130
Poids total des deux sacs-à-dos : 27 kg
Nombre d’ampoules sous les pieds (total) : 6
Nombre de ‘vraie’ douche : 0
Nombre de bain dans la rivière : 1
Nombre de nuits chez l’habitant : 4
Nombre de nuit passée dehors : 1
Nombre de repas offerts : 6
Nombre de repas (total) : 12
Repas le plus cher : 150 roupies (~1,5€)
Repas le moins cher : 50 roupies (~0,5€)
Nombre de plats différents : 2 (Dhal Bat et noodles)
Nombre de vomis : 1
Nombre de grosses diarrhées : 2
Argent dépensé (hors nourriture) : 0€
Journée la plus longue : 26h15 au lieu de 24h
Nombre de belles rencontres que nous n’oublierons pas : plus d’une dizaine…

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Retrouvez toutes les photos du Népal dans l’album-photo !

Commentaire(s) (27)

Tout simplement monstrueux.
Articles toujours aussi bien relatés, un vrai plaisir de vous lire. Cette péripétie avait l’air tout simplement génial, et les gens accueillant, ça donne (une nouvelle fois) beaucoup envie.
Dommage cependant que la nourriture soit si peu varié, dommage de ne pas avoir eu une belle photo de vos ampoules, et dommage également que vous n’ayez pas cuisiné une chtite omelette au champipi!! hihi … rien que pour le délire …

mais juste Génial… Merci de nous faire partager ces aventures. Très bien écrit, superbes photos, ca donne envie de tout claquer et de partir loin ..comme vous…

Bravo !

13O KM, il faut le faire ! surtout à pied… Bravo encore une fois.
A vrai dire, les commentaires et les quelques photos du Népal nous paraissent plus « colorés » que le Tibet, mais celà n’engage que nous. Vous venez de vivre encore une jolie aventure. Les larmes de gens qui vous ont reçu dans leur logis, au moment de votre départ est très émouvant.
On vous souhaite un bon sèjour avec Mylène et Sanu pour les 1O/15 jours à venir.

encore une fois un trés beau recit,dommage que vous aillez eu des petits desagréments,
j’espere que les prochains jours seronts meilleurs pour vous 2
aussi bien au niveau de votre petit estomac!!! qu’au niveau de vos pauvres petit pieds!!!
nous attendrons avec impatience de vos nouvelles dans 2 semaines
bon courage en attendant!!

Merci de nous faire voyager, continuer d’écrire, vous me faites rêvé! :)

Bravo à tous les 2. Les articles sont toujours très bien écrit , le blog est très bien réalisé. Félicitations. Continuez ainsi. Je vous embrasse très fort.

Magnifique !
Cela est aussi bien valable pour le Népal et ses paysages que vous nous faites partager avec vos photos que pour votre article, à travers lequel vous insinuez réellement les émotions de votre périple.
Vous devenez TRES TRES TRES doués en écriture d’article alors félicitations !
Continuez comme ça, vous nous faites rêver ;)
Tchoo !

Franchement le Nepal est un pays qui me donne envie.
Avec l’hindouisme, il y a un coté mystique que j’aime bien .
En tout cas, profite a fond de cette culture, et vu que tu peux facilement échanger en anglais , n’hésite pas à découvrir peut être des choses étranges, surnaturel.. ^^

Jolie lecture de voyage.
Merci pour les details et les rencontres :) ) Comme quoi, le voyageurs peut ameliorer ce monde en multipliant les interactions culturelles :) )
Bravo a vous deux,
Jeremy

treeeeees interesant, je suis envieuse sometimes ;)

quelqu’un a dit autrefois: vouloir c’est pouvoir, mais ce n’est pas vrai… mais pour moi c’est tres interesant lire vos histories, regarder ces photos et films. je ne suis pas capable de voyager si loin mais quand je lis votre blog et regarde vos photos je me sens que je suis la-bas, vraiment. je n’ai lu tous mais j’ai l’intention.
je voudrais etre capable de remplir mes reves, comment vous remplissez les votres :D

pardon pour mon francais, je lui apprendre pour 2 ans maintenant et je ne suis pas tres bien.

Namasté !!!
Bonjour je suis heureuse de vous voir dans le pays de Saru mon animatrice à Blanzy.
Ce matin nous avons préparé des dessins que nous enverrons au Népal dans le village de montagne . Nous avons parlé népalais avec l ‘école de Thimi
Ici il neige beaucoup et il fait froid !
Pheribhetola . aurelia

salut à vous deux. c’est super de nous faire voyager dans vos récits et vos rencontres. vous vivez des moments d’exception. profitez en et portez vous bien.bonne continuation.

J’aime beaucoup le recap final! Depuis un moment j’voulais vous demander si justement la santé va aussi bien que l’espris!
Bon courage pour la suite!

Salut a vous deux, heureux d’étre tombé sur votre site,
vos conseil vont m’étre d’une grande aide, personnellement, j’attaque un tour du monde a la decouverte des cultures, traditions, et des savoirs-faires, en aout 2011, vous vivez une expérience que tous le monde devraient vivre, cela changerais considérablement les mentalité égoiste des pays « riche », en attendant de vos nouvelles, prennez soin de vous, a bientot Et que brille le soleil dans vos moments les plus sombre. profiter un max vous ete des gars geniaux.

bravo pour votre récit , j’avais vu que vous partiez faire le tour du monde , je vous retrouve aujourd’hui , maintenant je vais vous suivre régulièrement , car je compte moi aussi faire un tour du monde dans pas mal de temps , mais le faire . Profitez bien , passez de bon moments , bon courage pour la suite. J’ai hate d’etre ua prochain épisode. Je vais d’ailleurs lire les précedents.
Véronique

namasté !
comme prévu on n’a pas pu se croiser à kathmandu… je retiens de ce pays l’accueil chaleureux dans les petits villages, ces enfants couront vers moi en me saluant d’un « namasté, des écoles qui m’ont ouvert leur porte, leur dure vie de labeur dans les champs dans des logements vraiment vétustes, des paysages himalayéens époustouflants, quelques randos sans aucun touriste… des « momos » et des « chowmeins » … une capitale polluée aux klaxons incessants… des marchés colorés… hindouistes cotoyant boudhistes… mais aussi des véhicules des UN.. tout cela et bien plus encore bien sûr… passez une bonne fin d’année du côté des Annapurnas…

Comme tous les ans c’est ton anniversaire le 11 décembre. Alors joyeux anniversaire Adrien. Même si tu es en chine pense de l’ aroser! Gros bisous

Nous nous joignons à « ta petite soeur » pour te souhaiter un bon anniversaire. On met quoi dans son verre ? quelle est la boisson locale à cette occasion, dans cette contrée lointaine qu’est le Népal ?

adrien,j’espere que tu a recu notre email d’hier concernant ton anniversaire,si ce n’ai pas le cas toute la famille y compris mamie et papy se joint a moi pour te souhaité un bon et joyeux anniversaire!!!
nous attendons avec impatience de vos nouvelles
gros gros bisous

Un petit coucou de Moscou!
Ah… le Nepal…
Je ne sais pas si vous etes deja au milieu des geants mais si c est le cas, faites leur une reverence et deposez un petit cailloux sur leurs cairns de ma part (un cailloux rouge de 6 cm de long, de forme ovoide avec un fossil de scarabe dessus). Voila, c est tout ce que je demande…
Profitez bien de ce sacrement beau pays!!!
Micha. `

Merci pour mon anniversaire. J’ai eu 24 ans dans un petit village nepalais loin des grandes villes et d’internet et au milieu de gens tres tres accueillants, de magnifiques montagnes et avec une meteo digne d’un mois de juillet en France.
Concernant la boisson, l’Asie en general consomme peu d’alcool. Je me suis contente d’un lait de Buffle avec du the.
Felicitation Nadia, tu resumes tres bien le Nepal en quelques lignes.

ENCORE UNE JOLIE VIDEO !!!

Encore une fois merci à tous pour vos commentaires qui nous font très très plaisir et qui nous donnent l’énergie de continuer à écrire des articles. Sans ca, on aurait du mal à passer autant de temps sur internet alors qu’il y a tant de choses à découvrir dans les pays qu’on visite.

@Micha : Promis Mickaël je déposerai un caillou en ton honneur quand on sera au plus haut des Anapurnas au col de Thorung La à 5400m, dans une ou 2 semaines. Par contre je te promet rien pour la forme et la couleur du caillou, mais je vais faire mon possible pour qu’il ressemble au mieux ;-)

Vous voir vous baigner, alors que chez nous nous avons neige et froid, ça c’est de la provocation.
Vos vidéos nous font toujours réver !… Bonne continuation.

bonjour comment allez-vous?
nous sommes un groupe d’enfant de blanzy nous sommes en train de faire des dessins sur le Népal. avez-vous des nouvelles de Mylène et Sanu.est-ce que vous pouvez nous donner l’adresse de l’ecole de Mylène et Sanu.
chez nous il fait très froid , il neige et chez vous ?
A bientôt oceane et alexandra.

Bonjour ! je suis tombée sur votre site par hasard, en cherchant des infos pour un éventuel voyage au tibet… Je n’arrive plus à me décoller de vos récits que je lis avec gourmandise… Comme l’ont déjà dit de nombreux lecteurs vous êtes très agréables à lire et communicatifs !
merci pour les infos, je vais probablement suivre une petite partie de votre périple, par exemple (mais cela reste à creuser) arrivée en chine, passage au tibet puis katmandou et le treck de anapurnas ! Mais je ne ferai pas la marche à pied entre la frontière tibétaine et katmandou ! malheureusement pas assez de temps !
je vous suivrai désormais avec plaisir ! profitez bien ! A bientot;-)

Superbe!
Ça me démangeeeeeeee!!!!!
Vous me donnez vraiment envie de vous rejoindre… sauf que vous êtes loin du Népal maintenant :-)
Je sais pas encore combien mais je l’écrirais à chaque fois que je le pense, excellent article.
C’est magique de vous lire. J’oublie un moment les chaines qui me retiennent pour sept mois encore.

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