Mongolie : Le désert de Gobi

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Publié par Froggy | Classé dans Asie | Publié le 26-08-2010

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Gobi

C’est parti pour Gobi !

Le désert de Gobi est situé dans le sud de la Mongolie. Avec Julie, Nicolas et Guillaume, nous avons pris un bus pour rejoindre Dalanzadgad la principale ville du Gobi : 15 heures de route sur une piste en terre de 500 km de long, à travers la steppe, et parfois quand la piste en terre disparait, le bus roule alors directement sur l’herbe. 15 heures à rouler sur des bosses et dans des nids-de-poule, dans des flaques d’eau qui ressemblent parfois à des mares, à l’arrière d’un petit bus bondé où il est presque impossible de lire ou de dormir tellement les secousses sont fortes ! Sur le trajet nous avons croisé seulement 3 villages… Et des centaines de yourtes de nomades. Déja malade à cause d’un bol de lait de jument fermenté bu 2 jours avant à Terelj, ce trajet ne m’a pas fait beaucoup de bien !

Bea et ManixDans le bus nous avons fait la connaissance de 2 autres français venus visiter la Mongolie : Béa et Manix. Les pauvres n’ont même pas eu la chance d’avoir un siège dans le bus car ils sont arrivés un peu trop tard, ils ont donc passé 15 heures assis sur des sacs et sur une grosse mallette à outils.

N’ayant encore rien planifié à Gobi, nous avons décidé de préparer une petite ballade tous les 6 pour partager les frais (voiture, essence). Nous avons trouvé un chauffeur à Dalanzadgad pour nous emmener au cœur du désert de Gobi.

Gobi nuit a la belle etoile

Nous avons donc programmé une ballade de 4 jours en mini-van, avec : réserve de nourritures pour 7 (avec le chauffeur), réserve d’eau, et batteries d’appareils photos chargées à bloc ! Nous avons eu la chance d’avoir du beau temps pendant les 4 jours, et nous avons ainsi pu dormir à la belle étoile au milieu du désert (2 nuits) et également une nuit dans une yourte chez des amis de notre chauffeur. Malgré la présence de petits scorpions (vus !) et, d’après notre chauffeur, aussi de serpents, nous avons tous très bien dormis dehors, avec quand même un bon duvet car la nuit les températures diminuent, et les vents chargés de sable ne sont pas là pour nous réchauffer !

Au programme pendant ces 4 jours dans le désert :

- Une surprise d’abord : le désert de Gobi, c’est pas un désert de sable ! (il y a des dunes de sables par endroit mais la plus grande partie du désert c’est plutôt de la terre rocailleuse/sablonneuse avec de la végétation très sèche disséminée un peu partout.

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- On a fait la rencontre avec des animaux comme le scorpion (l’un d’eux s’est retrouvé dans la poche de Guillaume pendant une partie de carte !), des araignées et autres insectes par centaines, une sorte de gros grillon avec un dard énorme (vraiment pas sympathique), des geckos (sorte de lézard), et puis des troupeaux de chameaux partout, et aussi beaucoup de chevaux et de chèvres.

Scorpion, Gobi

- On a fait des parties de cartes avec notre guide qui ne parlait pas anglais (on a joué au ‘hiltchique’, un jeu mongol que nous a appris Béa et qui siginifie ‘âne’ dans la langue mongole)

- On a dormis à la belle étoile au milieu du désert; et loin des villes et des hommes le ciel était magnifique…

- On a assisté à de superbes couchers de soleil

- On a appris quelques mots de mongol, comme cheval (mor), chameau (témé), eau (hos), yourte (yourté), essence (benzine), et un tas d’autres mots qu’on arrive pas à prononcer !! (la langue mongole est très difficile à prononcer)

- On a passé une soirée mémorable dans une yourte avec les amis du guide, où on a bu et mangé les spécialités locales (lait de chameau fermenté, fromage et yaourt maison, pâtes et viande bouillie, et toujours l’incontournable vodka qui rythme les soirées et les journées des mongols)

dans la yourte

- On a chanté aussi, toute la soirée, tour-à-tour des chansons mongoles et des chansons françaises, en vidant les verres de vodka pour se réchauffer et se donner de la voix

- On a découvert l’hospitalité des Mongols, leur gout pour la musique, pour le chant et pour la fête, leur joie de vivre, mais aussi leur gout prononcé pour la vodka, et ses excès qui les rend parfois mauvais…

- On a mangé du sable, dormi sur du sable, respiré du sable, retiré des kilos de sable de nos chaussures après l’escalade de la grande dune de sable !

Dune de sable, Gobi

- On a fait du fait du chameau avec un guide qui ne s’était pas remis de sa soirée et qui dormait sur son chameau…

Balade en chameau dans le desert

- On a fait la vaisselle au sable (pratique courante dans les déserts, quand l’eau est une ressource rare, et c’est d’ailleurs très efficace pour nettoyer et dégraisser)

- On a fait du feu pour se réchauffer, pour éloigner les insectes et pour préparer à manger

- On a admiré le ciel la nuit et on a vu des dizaines d’étoiles filantes…

- On a écouté en boucle dans la voiture une cassette de musique mongole (le top50 de 2010) et moi j’ai bien aimé !

Musique mongole

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4 jours dans le désert, c’est fatiguant (la chaleur le jour, le froid la nuit, le vent et le sable, les heures de voiture sur des pistes en mauvais état, etc.), on était tous bien content de rentrer à Ulan-Bator après une nouvelle journée de bus à travers la steppe. On remercie notre chauffeur mongole au nom imprononçable, qui a été comme un ami pendant ces 4 jours passés ensembles, même si on a pas vraiment pu discuter avec lui, à cause de notre méconnaissance de la langue mongole.

De retour à Ulan-Bator dans notre auberge favorite, après avoir quitté Nicolas et Guillaume qui sont partis vers la Chine, ainsi que Béa et Manix rentrés en France, nous avons préparé avec Julie notre prochaine expédition, vers l’ouest…

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Chameaux dans le desert de Gobi

Yourte - Gobi

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Retrouvez toutes les photos de Mongolie dans l’album-photo !

Commentaire(s) (7)

Les photos sont vraiment superbes.

Le contraste entre ma vie d’opérateur soumis à la cadence des pots de moutarde et la vie en Mongolie pleine de liberté est difficile à accepter.
Je suis impatient de retrouver l’aventure en Chine au bord de l’Himalaya pour faire de belle randonnée.

Tu as vécu dans les yourtes, fait des excursions en « Bus-4X4″ , Chameau, cheval, pris un guide pendant quelques jours… mais as tu réussi à respecter le budget ou est ce que tu t’es fait plaisir sachant que la Chine est très bon marché?

Autre question, on avait planifié de faire Moscou-Pékin avec 300€ en transport (train+bus), combien as tu dépensé (sachant qu’on est en haute saison)?

Comme Adrien l’indique, ces photos sont bien jolies. Une ambiance un peu irréelle plane… des reves qui se concrétisent…. Peut-on savoir si avec la canne à pêche, le poisson arrive aussi au menu du midi? On pense à toi Julien, on pense à vous tous qui avaient soif de rencontres et de découvertes mais aussi aux deux manquants qui ne tarderont pas à vous rejoindre.

ca donne envie, merci.

@GarnierSeniors :
Malheusreusement le poisson se fait rare au bout de l’hamecon… A tel point que je me suis débarrassé de ma canne à peche a Ulan-Bator, pour gagner un peu de place dans le sac. Dorénavant j’irais chez le poissonnier c’est bien plus efficace.

@Adrien :
Concernant mon budget en Mongolie, il été d’environ 10/11€ par jour, soit un peu plus que prévu. Si la nourriture n’est pas cher (1 ou 2€ par repas), le cout des transports est élevé. La tente m’aurais aussi permis de faire des économies sur au moins 10 nuits (environ 3€ la nuit en auberge/yourte).

J’ai terminé de rattraper mon retard et j’ai lu tout votre blog.
Je suis content de voir que ça se passe bien et je salue Adrien pour sa persévérance.
Je pense que c’est bien de mettre un lien vers votre galerie photos à la fin de chaque articles comme pour celui-ci.
Comment faites-vous sinon pour la Chine car je sais qu’il faut justifier d’un billet d’avion AR pour obtenir le visa?

Bonne chance et bon courage.

@LesVoyageursFous :
Alors pour le visa Chinois, il m’a suffit d’un billet de train (pour l’entrée en Chine, pas pour la sortie), et des traditionnels : passeport + 1 copie + photos d’identité.
La liste ‘officielle’ des documents à fournir pour obtenir le visa est énorme (billets A/R, réservation d’hôtel, justificatif bancaire etc etc…). Heureusement dans la pratique c’est un peu plus simple !!

Quel que soit le consulat et le pays ou l’on va, on ne sait jamais exactement quels documents fournir car : C’EST A LA TETE DU CLIENT et aussi EN FONCTION DE L’HUMEUR DU TYPE QUI VERIFIE LE DOSSIER….
Ca peut paraitre fou mais c’est comme ca.
Pour l’un ca va marcher, pour l’autre non…
(dans le cas de la Chine il semble quand même que le billet d’entrée train/avion est indispensable pour avoir le visa).
Attention si vous demandez le visa depuis Ulan-Bator, le payement doit se faire en DOLLARS US uniquement (30$ ; visa de 90 jours, simple entrée).

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