Entre l’Inde et l’Iran : une escale de 2 jours à Dubaï aux Emirats Arabes Unis

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Publié par Froggy | Classé dans Asie, Moyen-Orient | Publié le 09-01-2016

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–> Dubaï, ville factice et ultime symbole de la décadence humaine

DSC03296 [600x450_portrait (tdm_blog)]Pourquoi aller à Dubaï ?

Tout d’abord, pourquoi avoir quitté l’Inde en avion ?

Tout simplement parce que le seul moyen terrestre de voyager entre l’Inde et l’Iran aurait été de traverser le Pakistan. Mais que malgré mes demandes dans plusieurs consulats pakistanais de différents pays je n’ai pas pu obtenir de visa. J’ai d’ailleurs compris à cette occasion que le seul moyen d’obtenir un visa pakistanais pour un citoyen français est d’en faire la demande à Paris, ce qui m’est totalement impossible durant mon voyage.

Alors tant pis pour le Pakistan, et tant pis pour le voyage en surface, je dois me faire une raison… Je quitterai l’Inde en avion.

J’ai donc imaginé un trajet alternatif pour contourner le Pakistan qui soit le plus court possible notamment en distance de vol, tout en prenant en compte le coût du trajet. C’est comme cela que je me suis retrouvé à bord d’un avion pour Dubaï. Sachant que depuis Dubaï il est ensuite possible de prendre un ferry vers l’Iran, tout proche.

Je ne peux pas dire que visiter Dubaï m’intéressait particulièrement mais je suis tout de même curieux de voir à quoi une telle ville ressemble réellement, de l’intérieur, et comme elle se trouve sur mon chemin je ne vais pas me gêner pour aller y faire un petit tour.

Voici donc mon trajet en 2 étapes entre l’Inde et l’Iran, intégrant une escale à Dubaï :
1–> Avion de Mumbai (Inde) à Dubaï : 7663 Roupie = environ 100 € (avec la compagnie aérienne Air India)
2–> Ferry de Dubaï à Bandar Langeh (Iran) : 310 Dhiram soit environ 80 € (avec la compagnie de transport maritime Valfajr)
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En rouge mon vol Mumbai-Dubaï. En bleu la traversée en ferry vers l’Iran. Et en noir mon itinéraire prévisionnel des prochaines semaines : Iran et Turquie

Dans l’enfer urbain de Dubaï

Je débarque à l’aéroport de Dubaï le 13 Novembre vers 22h00 (heure locale) après un petit vol de trois heures depuis Mumbai en Inde. J’ai définitivement quitté le sous-continent indien et me voilà maintenant dans une toute autre région du monde : le Moyen-Orient !

Mes demandes de couchsurfing (sur internet) pour loger chez l’habitant se sont toutes révélées négatives. Les hôtes CS étant peu nombreux, les réponses l’ont été encore moins : seuls deux couchsurfeurs m’ont répondus pour me dire qu’ils étaient désolés de ne pas pouvoir m’accueillir. J’imagine que les pauvres doivent aussi avoir beaucoup de demandes…

Bref, je devrai me débrouiller seul pour trouver un endroit où dormir. Et on ne peut pas dire que Dubaï soit une ville de « backpacker » ou une ville de voyageurs à petit budget. En fait il s’agit même de l’une des villes les plus chères et les plus luxueuses du monde, tout l’inverse ! Et l’auberge la moins chère que j’ai pu trouver sur internet à ce moment là était tout de même à 40$ (30€!) pour un simple lit en dortoir ! Sans compter que l’auberge en question est située loin du centre-ville et que les transports sont également très chers. Il est évidemment hors de question que je dépense autant d’argent pour passer la nuit dans un lit, je devrai donc me débrouiller autrement…

Après une petite balade autour de l’aéroport dans la chaleur nocturne encore étoufante, je décide de rentrer à l’aéroport pour y dormir ! C’est encore et de loin le meilleur endroit pour passer la nuit : ouvert 24h/24, climatisé (un peu trop d’ailleurs), équipé de sièges confortables et de boutiques en tout genre (nourriture, etc.), possiblité de s’allonger par terre (sur un sol propre) pour dormir comme le font d’autres voyageurs en transit, accès aux toilettes et eau potable, et même une connexion wifi, lente et limitée certes, mais quand même ! Pour le prix, difficile de trouver mieux !

D’ailleurs je réalise assez vite que le coût de la vie à Dubaï est celui d’un pays « riche et développé » : je suis maintenant bien loin de l’Asie et des Indes, le style de vie a changé du tout au tout. Fini les stands de nourriture fumants et attrayants à chaque coin de rue, fini les petits plats modestes et bon marchés -mais toujours délicieux- disponibles partout et à toute heure.
Ici à Dubaï le choix doit se faire entre restaurants haut de gamme ou fast-food hors de prix. Je retrouve alors mes vieilles habitudes d’Australie : les courses au supermarché ! Une grosse miche de pain complet tranché comme nourriture de base, quelques trucs à tartiner pour rendre le repas comestible, tel du beurre de cacahuète, de la confiture, du tahin, etc. Si possible des produits qui soient transportables facilement et qui ne craignent pas la chaleur. Ajoutez à cela une poignée de produits frais (bananes, tomates, etc.) pour transformer le casse-croute en festin !
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Mon coin « pic-nic » à l’ombre des palmiers juste derrière le supermarché ! (au fond : le drapeau des Emirats Arabes Unis)


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Je tomberai à moitié malade à cause de la climatisation poussée à l’extrême et le froid glacial qui règne dans le terminal de l’aéroport, mais j’arriverai quand même à passer une nuit à peu près correcte.

Et puis, le lendemain, il me faudra essayer de régler au plus vite cette histoire de réservation de ferry pour rejoindre l’Iran, mais cela ne sera pas une partie de plaisir…

La ville est tellement immense, tellement étendue surtout, et même si le réseau de transport (bus, métro, taxi) est moderne et performant, il est aussi trés cher et je dois donc essayer de trouver le juste équilibre entre transports en commun et marche à pied. Le plus compliqué dans tout ça fût à la fois d’arriver à obtenir la bonne adresse du bureau de vente des billets, et surtout de trouver le bureau en question au milieu de cette gitantesque jungle de béton.

J’aurai alors la bonne idée de demander de l’aide au personnel du bureau d’information de l’aéroport, une très charmante demoiselle, afin d’obtenir cette foutue adresse introuvable sur internet. De nombreux coups de téléphone seront nécessaires avant d’obtenir une information fiable et correcte. (Pour voir l’adresse et les coordonnées de l’office, rendez vous à la fin de l’article)

Après avoir pris un bus pour rejoindre ce qui me semble être le centre-ville, les quartiers « anciens », je passerai des heures à tourner en rond, à pied, sac sur le dos par 35 à 40°C, cherchant désespérément les bureaux de la compagnie, demandant de l’aide dans les magasins pour passer d’autres coups de téléphone et obtenir plus de précisions sur l’adresse, dans ces quartiers où j’ai décidemment beaucoup de mal à trouver mon chemin…

Arrivé au bureau de la compagnie, exténué, je dois encore monter deux étages à pied, tout transpirant, puis je dépose mon sac-à-dos devenu bien lourd devant le comptoir et demande au responsable un billet pour le prochain ferry à destination de l’Iran !

Le prochain bateau part dans 2 jours, après-demain matin, c’est parfait car ça me laisse une journée complète pour visiter Dubaï et je pourrai ensuite m’en aller vers des horizons meilleurs…
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Une fois mon précieux billet en poche je profite de mon temps libre pour aller faire de longues balades à pied dans toute la ville, et je réalise alors l’immensité de l’agglomération mais surtout l’absurdité de l’architecture de cette métropole dédiée à 100% aux voitures et à 0% aux piétons. De longues et interminables avenues bordées de près ou de loin par des centaines de gratte-ciels gigantesques, des distances considérables entre les différents quartiers de la ville, séparés par des étendues désertiques de béton brut ou des no man’s lands autoroutiers. Le soleil et la chaleur (avoisinant les 40°C) me rendent la tâche encore plus difficile mais il me faudra du temps avant de réaliser que cette ville n’a pas été conçue pour les piétons, ce qui est tout-à-fait contre-nature de mon point de vue.

Le sable du désert, tout proche, reprend ses droits petit à petit le long des axes routiers ou au pied de certains murs où il fini par s’accumuler, là où les services de nettoyages motorisés ne peuvent accéder. Pour le reste, la ville dépense probablement des quantités folles d’argent et de resources (eau, énergie…) pour à la fois désensabler la ville, la maintenir dans un état de propreté impeccable et arroser les kilomètres carré de haies, de gazon verdoyant, les interminables rangées d’arbres qui bordent les routes, les espaces verts où personne ne va, et même de gigantesques zones fleuries qui donnent un peu de vie à la ville mais qui, sans l’arrosage automatique intensif, ne survivrait pas bien longtemps dans ce désert aride…

L’expèrience « Dubaï » fût pour moi le deuxième enfer urbain après celui de Dhaka (au Bangladesh) mais dans l’opposition la plus totale : c’est un enfer d’inhumanité, une ville factice, artificielle, dénuée d’identité. Dubaï est une ville de voitures, une ville de moteurs, une ville de béton et de goudron, une ville de gratte-ciels démeusurés à la hauteur de la folie de leurs concepteurs.
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Dubaï, ville factice et ultime symbole de la décadence humaine

La ville de Dubaï est la capitale de l’émirat du même nom, qui lui-même fait parti d’un état plus grand : les Emirats Arabes Unis, dont la capitale fédérale est Abu Dhabi.

Les Emirats Arabes Unis (E.A.U.) forment un petit pays situé entre l’Arabie Saoudite et le golfe Persique. De l’autre côté du golfe Persique, à 150 km à vol d’oiseau, se trouve l’Iran !

L’histoire du commerce à Dubaï commença sobrement par la pêche de perles et puis s’amorça une rapide croissance économique après la seconde guerre mondiale grâce à la découverte de quelques puits de pétrole importants. Mais ces dernières décennies c’est le réinvestissement massif de l’argent du pétrole (aujourd’hui épuisé) dans d’innombrables projets commerciaux, immobiliers, financiers, qui a fait prospérer l’économie à tel point que Dubaï est maintenant devenu un symbole de réussite économique dans le monde arabe et dans le monde entiter.

En effet ce petit émirat fait beaucoup parler de lui à travers les projets architecturaux les plus fous et les plus démesurés jamais imaginés, accompagnés de moyens de financement tout aussi démesurés.
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Ca saute aux yeux, l’argent coule à flots à Dubaï : La ville est un océan de gatte-ciels vitrés ultra-modernes tous plus hauts les uns que les autres, où le plus impressionnant d’entre eux atteint même les 828 mètres, record du monde. Les rues, ou plutôt les « avenues-autoroutières » sont empruntées par un nombre considérable de voitures de luxe : Ferrari, Porsche, Jaguar, Lamborghini, Bentley, Aston Martin, Bugatti, etc. Les centres commerciaux sont gigantesques et plus luxueux que des grands hôtels.

Dubaï est considéré comme une destination internationale de « shopping de luxe » et c’est même aujourd’hui l’un de ses principaux attraits touristiques. Elle a d’ailleurs son festival annuel de shopping qui dure un mois et qui a pour but de promouvoir… le shopping et la consommation.

On dit souvent de Dubaï qu’elle est la ville des superlatifs : avec la plus haute tour du monde (le Burj al Khalifa, 828m), le plus grand centre commercial du monde (Dubaï Mall, 1,1 milions de m²), l’hôtel le plus cher et le plus luxieux du monde (le Burj Al Arab, autoproclamé « 7 étoiles »), l’un des plus grands aquariums du monde, ou encore la construction (inachevée) des plus grandes iles artificielles du monde (The Palm et The World), etc. etc. etc.

Sans oublier ses improbables parcours de golf, parcs d’attractions, patinoires, et même une station de ski (en intèrieur) alors que la ville se trouve en plein désert aride avec des températures moyennes variant entre 20 et 40°C sur l’année ! Bref, une aberration sans nom. Tous ces projets pharaoniques et insensés impliquant évidemment une consommation phénoménale de ressources naturelles ainsi que des problèmes environnementaux tout aussi gigantesques.

A l’heure d’un début de conscience collective mondiale sur le problème environnemental et la finitude des ressources, Dubaï sonne comme une terrible fausse note, un système voué à l’échec et terriblement destructeur à tous les niveaux.

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Les problèmes sociaux ne sont pas en reste à Dubaï où seulement 5 à 10% des habitants sont des « dubaïotes » c’est à dire des natifs de l’émirat. On les croise parfois dans les centres commerciaux ou à l’aéroport, ils sont vétus d’une djellaba toute blanche et portent un gros cerceau noir sur la tête. Les 90 % restant sont soit des travailleurs emigrés du sous-continent indien ou d’Asie du sud-est, apportant la main d’oeuvre bon marché nécessaire à la construction d’un tel empire, soit des hommes/femmes d’affaire et des entrepreneurs arrivés des quatres coins du monde pour profiter un peu de cette orgie capitaliste et financière qui ne semble avoir aucune limite éthique.

Je ne peux oublier cette discussion avec mon ami indien Deepak (à Hyderabad) qui m’expliquait à quel point il était attristé par l’image brillante que Dubaï renvoie au monde entier (grandeur, réussite, richesse, modernité, prospérité…) alors que tous les projets architecturaux pharaoniques qui ont fait de Dubaï ce qu’elle est aujourdhui ont été construits par la force de travail étrangère, en grande partie indienne, dans des conditions d’exploitation à la limite de l’esclavage.

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« Gaspillage des ressources naturelles et exploitation des pauvres du monde entier. Dubaï est une honte pour l’Humanité entière, tant sur le plan humain que sur le plan écologique. Cette Babylone des temps modernes finira ensablée comme toutes les cités bâties par l’arrogance et on la visitera comme les ruines de Petra ou les Pyramides de Louxor. » (http://www.egaliteetreconciliation.fr/Dubai-l-antithese-d-une-nation-14077.html)

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Quelques liens pour comprendre Dubaï

« Dubaï, l’antithèse d’une nation » :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Dubai-l-antithese-d-une-nation-14077.html

« Dubaï : ville fragile » :
http://www.trop-libre.fr/duba%C3%AF-ville-fragile/

« A quoi sert Dubaï, ville miroir ? » :
http://www.slate.fr/story/81005/dubai-ville-miroir

« Dubaï : voyage dans la ville la plus anti-décroissante du monde » :
http://www.reporterre.net/Dubai-voyage-dans-la-ville-la-plus

« Dubaï, territoire d’un nouveau type dans le monde arabe » :
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/de-villes-en-metropoles/corpus-documentaire/dubai-territoire-dun-nouveau-type-dans-le-monde-arabe

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En route vers l’Iran !

J’aurai passé en tout 2 jours et 3 nuits à Dubaï. Dormant une pemière nuit, puis une deuxième, à l’aéroport, prenant ma douche au jet d’eau dans les toilettes publics du centre commercial le plus luxieux du monde (il faut bien ça) et passant ma dernière nuit sur un banc à l’extérieur (en t-shirt tellement il fait chaud toute la nuit) dans le Port Rashid juste en face de la salle d’embarquement de la compagnie iranienne Valfajr où je dois me rendre le matin suivant pour prendre mon ferry vers Bandar Lengeh en Iran.

Après un réveil matinal et quelques heures d’attente à l’embarquement me voilà parti pour cinq heures de voyage à bord d’un ferry transportant quelques dizaines de personnes seulement.

Je vais alors traverser le célèbre détroit d’Ormuz, point de passage ultra-stratégique du commerce maritime avec un tiers du pétrole mondial qui transite chaque jour depuis le golfe persique vers l’océan indien, fournissant en énergie le reste du monde.

Bref, ce soir, je serai en Iran !
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De Dubaï à Bandar Lengeh…

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La silhouette de Dubaï se dessine à l’horizon. Vue sur la ville depuis le golfe persique, depuis le ferry.

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Pavillon iranien… A peine quitté Dubaï et déjà un pied en Iran !

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Informations sur les ferrys entre Dubaï et l’Iran :

Compagnie maritime (iranienne) : VALFAJRE-8 SHIPPING COMPANY

Coordonnées de l’agence pour la vente des tickets (à l’office de Dubaï) :

–> Téléphone : 042352352
–> Adresse : “AL RAIS TRAVEL” au métro “Union Street” / Deira / Baniyas Road “Abra” / le long de la baie, dans le quartier des banques (NBK Bank, Islamic Bank, Iran Bank, etc.)

En général 5 trajets par semaine dans le sens Bandar Lengeh –> Dubaï :
- un ferry “express” (environ 4-5 heures de traversée) : dimanche, mardi, jeudi
- un ferry “normal” (environ 10 heures) : lundi et mercredi
Tous les deux plus ou moins au même prix : respectivement à 310 et 290 Dirham, soit une centaine de dollar, soit environ 80€.

Les horaires de retour (dans le sens Dubaï –> Iran) sont un jour plus tard que les horaires à l’aller.

Possibilité d’emporter jusqu’à 40/50 kilos de bagages (inclu dans le prix)

L’embarquement se fait au Port Rashid où il faut se rendre en taxi (ou à pied !) car il n’y a ni bus ni métro à proximité. Dans ce sens les ferrys lèvent l’encre à 11h00 du matin mais il est demandé d’être sur place à 7h00 (contrôles d’identité, immigration, bagages, sécurité, etc.). Une taxe de départ de 35 Dirham (~9€) doit être payée juste avant le départ.

A savoir qu’il existe une route maritime alternative entre Sharjah (20 km au nord de Dubaï) et Bandar Abbas en Iran, opérée par la même compagnie.

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Commentaire(s) (8)

salut

Encore un super article…
Après toutes ces semaines passées dans le « chaos » du Bangladesh et de l’Inde, ces quelques heures passées dans ce monde si futile doit ressembler pour toi à un mirage….

Salut Dan. Oui, c’est le mot : un mirage !

Passer d’une extrême à l’autre, c’est perturbant, déboussolant, ca vous met une bonne claque.
Mais ce fût un mirage sans le côté « paradisiaque » ou « fabuleux » du mirage. Bien au contraire. Un désagréable mirage.

Je préfère 1000 fois être dans le chaos ambiant de l’Inde, au milieu d’une rue bondée avec des boules-quies dans les oreilles, que là à Dubaï, dans cette caricature de ville où tout semble irréel, où toute trace d’humanité a disparue, et où je ne demande qu’à me réveiller à chaque instant pour fuir la solitude absolue qui m’oppresse.

Un autre mirage fût l’arrivée en Iran, dans un monde encore inconnu pour moi, si différent de tout ce que j’ai pu voir auparavant, mais cette fois pour le meilleur ! :-)

Article super intéressant sur cet ovni qu’est Dubaï… J’imagine à peine le dépaysement que tu as du vivre sur place…
En tout cas continue à nous faire voyager hein! :D On veut savoir comment ça se termine cette histoire ;)

on attend la suite sur l’Iran surtout que j’envisage d’y aller, je suis impatient de te lire.

Quel choc !

À quand la suite des aventures ? J’ai été en Iran il y a quelques années, hâte de lire ton récit !

Exact géniaux ces articles, votre blog est une sacré mine d’information les gars ! En tout cas vivement la suite qu’on connaisse la fin du périple de ton côté :) !

Merci à tous pour vos messages !
La suite arrive bientôt avec un prochain article sur mon passage en Iran.

J’ai passé ces 2 derniers mois en Indonésie et en Malaisie (sur l’île de Bornéo) et j’ai donc encore pris du retard sur l’écriture du blog ! Mais ça m’a aussi fait beaucoup de bien de repartir (un peu) à l’aventure, et au soleil.

A très vite sur le blog !

Ahhhhh trop cool!! :D

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