Carnet des Indes – Chapitre 5 : De Chennai à Mumbai

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Publié par Froggy | Classé dans Asie | Publié le 03-01-2016

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DSC03123 [600x450_portrait (tdm_blog)]Introduction

30 Octobre 2014 : me voilà de retour à Chennai, en Inde, après un peu plus de 2 semaines passées au Sri Lanka.

Après des démarches administratives (sur internet) qui auront durées plusiseurs mois je vais enfin pouvoir récupérer mon visa iranien au consulat d’Hyderabad.

Mais avant de prendre le train pour Hyderabad je vais d’abord aller faire un tour à Pondichery, une petite ville située tout près de Chennai. Puis je terminerai mon périple indien à Mumbai (Bombay) sur la côte ouest du pays. C’est de là que je m’envolerai pour Dubai avant d’attaquer la prochaine partie du voyage au Moyen-Orient.


1) Chennai

J’atterri en pleine nuit à l’aéroport de Chennai, dans la province indienne du Tamil Nadu. Après un petit somme de quelques heures devant les grandes baies vitrées du bâtiment en travaux je décide de quitter la ville pour me rendre à Pondicherry. J’avais déjà fait un bref passage à Chennai avant mon aller-retour au Sri Lanka et rien ne me retient donc ici. Je ne veux pas m’éterniser dans cette gigantesque ville qui ne m’avait pas vraiment tapé dans l’oeil lors de ma première visite.

C’est à bord d’un bus que je ferai le trajet jusqu’à Pondicherry, car d’après le personnel de la gare ferroviaire il semble que ce soit le meilleur moyen de s’y rendre ! Il me faudra quand même 3 heures pour effectuer les 170 km d’autoroute, sans compter les quelques galères et le temps perdu pour trouver la station de bus dans Chennai…

J’ai aussi l’intention de visiter Auroville : une bourgade un peu particulière située juste à côté de Pondicherry.

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2) Pondicherry et Auroville

Pondichery est une petite ville d’un demi-million d’habitants située au sud de Chennai. Elle fût jadis un comptoir hollandais puis un comptoir français durant l’époque coloniale.

Je passerai quelques jours à Pondicherry, tranquillement installé dans un petit hôtel bon marché (était-ce Amala Lodge ?…) situé tout près du Grand Bazaar, proche de tous les commerces du centre-ville, entouré de nombreux boui-bouis et restaurants, de boutiques de jus de fruits ou de thé aux épices, de bonnes librairies d’occasion et même de quelques boulangeries françaises !

La nourriture ici est délicieuse, je me régale à chaque repas et presque toujours pour moins d’un euro en testant comme à mon habitude la plupart des échoppes du quartier et la plupart des plats. Même si tout est divinement succulent, j’ai une petite préférence pour le traditionnel « dal bhat » (riz, lentilles, légumes) et aussi pour les quelques spécialités de pains indiens (roti, dosai, etc.) fourrés à la pomme de terre, au pois chiche et aux épices, entres autres…

Je me balade au grés des rues parfaitement quadrillées de cette surprenante ville taillée en damier et ne suis qu’à une dizaine de minutes de marche de la côte, des parcs et des plages. J’apprécie énormément l’atmosphère presque « pantouflarde » et le calme relatif de la ville.

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La grande plage de Pondicherry : c’est loin d’être l’endroit le plus intéressant de la ville mais c’est l’une des seules photos que j’ai !

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Pondicherry, c’est l’Inde que j’aime : Foisonante de vie mais pas grouillante non plus, belle, simple et colorée, bruyante sans être assourdissante, pleine de saveurs et d’odeurs à tous les coins de rue, expressive, à la fois tranquille et animée. Mais absolument pas infernale comme peuvent l’être les villes du nord de l’Inde tel que dans le Bengale Oriental (Kolkata), dans le Bihar (Varanasi, Patna, Gaya…), ou dans l’Uttar Pardesh (Agra), etc.

Afin d’élargir mon horizon limité de simple piéton je dépenserai quelques roupies pour louer un vélo pendant 3 jours et j’irai explorer un peu la campagne environnante. Ainsi je pourrai me rendre à Auroville, une petite ville située à 12 km de Pondicherry.

Auroville

Auroville est à la fois une expèrience et un lieu uniques au monde : c’est une ville expèrimentale crée en 1958 par un couple franco-indien et qui a vocation d’être, selon leurs termes : « le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités. »

Auroville comporte aujourd’hui un peu plus de 2000 habitants d’une cinquantaine de nationalités différentes, mais le projet à long terme envisage une augmentation de la population jusqu’à 50000 personnes.

Il est possible de devenir volontaire à Auroville dans des domaines aussi variés que : l’agriculture, l’architecture, la construction, les technologies innovantes, la production et les activités commerciales, l’artisanat, la santé, l’éducation, l’aide aux villages, les études spirituelles, l’art, la culture et les médias… (Voir le site web officiel d’Auroville pour plus d’information)

Pour ma part je vais découvrir Auroville très brièvement, à travers quelques balades à pied et en vélo, car je n’ai que quelques jours à consacrer à cette région de l’Inde avant de devoir partir pour des obligations de visa. J’aurais pourtant aimé y passer plusieurs semaines et devenir un membre actif de la communauté, volontaire comme l’avait été mon ami Yogo quelques mois plus tôt. Je conseille d’ailleurs de lire son article bien plus complet et interressant sur son expèrience à Auroville.

J’apporterai une maigre participation financière au projet en achetant dans les boutiques du « centre d’accueil des visiteurs » quelques produits fabriqués localement soit à Auroville soit dans les villages alentours : du savon confectionné par les femmes sans revenu des villages et dont les bénéfices sont reversés à leur petit collectif, un gros paquet de spiruline (complément alimentaire surpuissant), quelques très jolis colliers à offrir, sans oublier les plats et boissons à consommer sur place.

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Le « Matrimandir » est un immense bâtiment sphérique de 36 mètres de diamètres situé très précisément au centre d’Auroville. C’est avant tout une gigantesque salle de méditation dont l’accès est réservé aux résidents. Il est aussi devenu le symbole de la ville.

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Un four solaire utilisé par les habitants d’Auroville, un exemple parmi tant d’autres des capacités techniques offertes par les énergies renouvelables.

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Le banyan sacré d’Auroville : Il s’agit d’un seul et même arbre avec ses racines aèriennes (poussant du haut vers le bas) devenues des sortes de troncs secondaires pour soutenir les branches qui s’étendent à n’en plus finir !

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Je dois maintenant quitter la région de Pondicherry et Auroville, non sans quelques regrets d’être passé si vite, pour me rendre à Hyderabad : une grande ville située dans la province de Telangana dans le centre de l’Inde.

C’est seulement après un long trajet en train de plus de 20 heures, incluant un changement à Chennai, que j’arriverai à la gare centrale d’Hyderabad. La nuit fût agréable à bord du wagon-dortoir de seconde classe bien installé dans ma petite couchette.

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3) Hyderabad

Hyderabad est l’une des plus gandes métropoles indiennes avec ses quelques 7 millions d’habitants.

Fraichement débarqué à la gare centrale (Kacheguda) au petit matin, complètement perdu dans cette immense agglomération, je marcherai des heures avant de trouver un hôtel convenable, tout de même assez cher et plutôt mal situé par rapport aux transports, au centre-ville et au consulat iranien. Mais j’ai beau chercher je n’ai pas trouvé mieux… Et puis quelle chaleur aussi ! Cette longue marche urbaine avec le sac sur le dos m’a lessivé. Alors maintenant que je suis posé je ne bouge plus !

A moitié malade à cause de la chaleur et de la fatigue (et de l’air pollué de la ville?) je profiterai tout de même de ma première soirée en allant au cinéma du coin, tout proche de l’hôtel, pour aller voir ce nouveau film dont je n’ai jamais entendu parler mais que je découvre sur les affiches : « Interstellar » … Une belle découverte, un super film !

Et puis entre temps mon ami voyageur Yogo avec qui je garde contact par e-mail me donne l’adresse de ses amis indiens (et couchsurfeurs) d’Hyderabad : Ipsita et Deepak. C’est vrai que je n’avais pas pensé à faire du couchsurfing ou à loger chez l’habitant ces derniers temps (depuis plusieurs mois en fait) mais après tout c’est une excelente idée, car je commence sèrieusement à me lasser de la solitude et des hôtels/auberges qui n’invitent pas à la rencontre et aux échanges.

Je prends contact par e-mail avec Ipsita et Deepak à la dernière minute et sans trop d’espoir car je me dis qu’ils seront surement occupés, j’aurais dû les prévenir un peu à l’avance… En fait ils me répondront très rapidement et m’inviteront sans hésiter à venir passer quelques jours chez eux. Ils m’aiderons ensuite à trouver l’adresse du consulat iranien ainsi que le trajet précis pour s’y rendre en bus dans cette immense ville surpeuplée où l’on a vite fait de se perdre. Une aide tombée du ciel !

Cette dernière partie des démarches au consulat iranien se déroule sans trop de problème maintenant que j’ai obtenu mon fameux « numéro d’autorisation » fourni par une agence en ligne spécialisée (après plusieurs longues semaines d’attente…). Mais jusqu’à la dernière minute j’appréhende un éventuel nouveau problème, un documemant manquant ou quelque chose du genre. Sachant que je n’ai ni billet d’avion pour entrer en Iran (je vais arriver en ferry depuis Dubai) ni billet d’avion pour sortir (je quitterai par la route vers la Turquie), ni assurance, ni justificatif de fonds bancaires, et que je viens juste de m’apercevoir que mon carnet de vaccination international n’est plus à jour depuis un moment !…
Pourvu qu’ils ne me demandent rien de tout ça, pourvu qu’ils ne me demandent rien de tout ça, pourvu qu’ils ne me demandent rien de tout ça…

Je laisse donc mon passeport au consulat accompagné du formulaire de demande et je devrai venir le récupérer deux jours plus tard lorsque le visa sera prêt.

Deux jours plus tard comme prévu me voilà de retour au consulat iranien (sur la rue Imam Khomeini, ça ne s’invente pas !) et les nouvelles sont bonnes car on me remet mon passeport en mains propres sans rien me signaler d’anormal, sans me demander de justificatif supplémentaire pour quoi que ce soit. J’ai maintenant mon visa pour l’Iran. Wahooouu !!!! Depuis le temps que je rêvais d’y aller et depuis le temps que les démarches trainaient… C’est un grand jour !

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Je l’ai !!

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Au milieu de ces démarches consulaires je passerai aussi un peu de bon temps en compagnie de Deepak et Ipsita, et de leur fils Jadoo, tous les trois adorables et super accueillants.

Deepak travaille pour une grande entreprise pharmaceutique, il est amené à voyager très souvent et dans le monde entier pour participer à des réunions ou des conférences. Sa femme Ipista est professeur de sciences sociales à l’université. Tous deux sont très éduqués et incroyablement ouverts sur le monde, les conversations sont passionnantes. De plus ils rayonnent de bonheur et de paix interieure. Ils semblent, au moins à mes yeux, dans toute leur modestie avoir atteint un haut niveau de spiritualité et d’ouverture d’esprit. Ils ont aussi fait le choix d’être végétariens (malgré leur niveau de vie élevé) et à chaque fois qu’ils achètent à manger à l’extèrieur ils prennent le double de portions afin d’en faire profiter les sans-abris autour d’eux. Ils trouvent profondément injuste de voir autant de pauvreté dans leur propre pays et ils font leur part des choses au jour le jour pour tenter de rétablir l’équilibre, à leur niveau.

Ils sont un merveilleux exemple de générosité, d’altruisme, de délicatesse et de spiritualité. Avec Jadoo, leur fils d’une dizaine d’années, ils forment une belle et heureuse petite famille.

Je passerai trois jours en leur compagnie dans leur joli petit appartement et nous ferons ensemble quelques sorties en ville, dont une virée nocturne en bateau sur le grand lac au centre de la ville. Il m’inviteront aussi à manger dans le meilleur restaurant de Biryani de la ville ! (J’adore les Biryani et j’en raffole depuis plusieurs semaines à la fois en Inde et au Bangladesh, ils me font là un beau cadeau!)

Puis comme ils sont quand même très occupés par leur travail, c’est tout seul que j’irai visiter la partie historique de la ville : le quartier de Charminar, avec l’immense mosquée Mecca Masjid ainsi que le marché de Laad Bazaar, et bien bien sur le célèbre monument Charminar : c’est ce magnifique « Arc de Triomphe » construit il y a près de 5 siècles et qui est devenu aujourd’hui le symbole de la ville.

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Après avoir passé de grands moments avec Ipsita, Deepak et Jadoo, vécu de grandes rigolades et de grandes discussions, partagé quelques délicieux repas mais aussi quelques chouettes parties de football dans le petit parc en bas de leur immeuble, je vais leurs dire au revoir avec une pointe de tristesse car je commencais à m’attacher à eux.

Je reviendrai en Inde un jour, ca ne fait aucun doute, et je reviendrai vous voir les amis !

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C’est à nouveau en train que je vais quitter Hyderabad et c’est un long voyage de 16 heures qui m’attend pour traverser les centaines de kilomètres qui me séparent de Mumbai, sur la côte ouest du pays.

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4) Mumbai (Bombay)

Je n’ai que deux jours à passer à Mumbai avant de prendre l’avion et j’avais déjà contacté des gens via le site Couchsurfing mais j’apprend à la dernière minute que Yogo se trouve aussi à Mumbai en ce moment ! Il est hébergé chez un autre couchsurfeur et tous deux m’invitent à dormir et à passer la soirée ensemble.

Nous passerons quelques heures à nous balader dans la loingtaine banlieue de Mumbai et le long du « fleuve à la pagoda » pour admirer un superbe coucher de soleil, mais aussi à nous délecter de centaines de ces délicieux « pani puri » : des petits beignets ronds, creux et croustillants, remplis d’une purée de pois chiche aux épices…. La subtile (pour ne pas dire l’ultime!) combinaison de sucré-salé, de crémeux-crousti llant et de chaud-froid à la fois ! (Voir aussi l’article de Yogo sur son passage à Mumbai)

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Je pourrai rester avec Yogo une nuit de plus mais pour ne pas décevoir mon couchsurfeur Prajesh qui semble se faire une joie de me recevoir je décide de passer ma deuxième nuit chez lui. Ce sera ma toute dernière nuit sur le sous-continent indien.

Le soir avec Prajesh nous mangeons dans un très bon restaurant de son quartier qui sert probablement les meilleurs thali que j’ai jamais mangé ! Quel souvenir ce thali, quel délice, je crois que je pourrai retourner en Inde uniquement pour repasser une soirée dans ce restaurant !

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Enfin, après une très bonne nuit passée dans le canapé dépliant du petit appartement de Prajesh, dans le quartier d’Oberoi Mall, je vais profiter de ma toute dernière matinée en Inde pour aller visiter le parc national de Sanjay Gandhiv situé à quelques dizaines de kilomètres au nord de Mumbai : une immense zone forestière préservée qui habrite notamment les vestiges d’une ancienne ville troglodyte et de temples bouddhistes creusés dans la roche il y a plus de 2000 ans : les grottes de Kanheri.

Avec Prajesh nous louons des vélos à l’entrée du parc pour parcourir les 6 ou 7 km de piste qui nous mènent aux ruines bien conservées de la ville ancienne. Ce parc n’est pas très célèbre mais il vaut vraiment le détour si vous êtes de passage à Mumbai. Merci Prajesh pour cette belle découverte !

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Vol AI983 pour Dubaï

Je quite Mumbai en avion le 13 novembre 2014 après ces deux dernières semaines passées en Inde. Mais au total c’est un peu plus de 2 mois et demi (seulement!) que j’aurai passé à travers le sous-continent indien depuis mon arrivée en Inde du Nord-Est à la fin du mois d’août.

Ma décision récente de vouloir rentrer en France pour Noël m’aura fait faire un peu malgré moi un voyage de retour « express » mais aussi de nombreux sacrifices quant à mes rêves ou à mes plans de voyage initiaux en Inde : Je n’irai pas au Rajasthan par exemple, ni dans les provinces himalayennes du Ladak et du Kashmir, je ne retournerai pas à Bodhgaya, ni au Népal, bien que l’idée m’ait effleuré l’esprit un moment.

Bref, par manque de temps je n’ai pu visiter qu’une infime partie de l’Inde et de l’ensemble du sous-continent. Bien sur ça n’est que partie remise et je sais que je reviendrai un jour, probablement pour de plus courts voyages, mais ça sera différent.

Quant à Dubaï ça ne sera qu’une étape de quelques jours dans mon grand voyage vers l’ouest, vers la France, une rapide escale entre l’Inde et le Moyen-Orient, mais un passage obligé avant de continuer ensuite en ferry vers l’Iran où je passerai les trois prochaines semaines.

Dans le prochain article je vous parlerai donc de mon bref passage à Dubaï !

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En rouge mon itinéraire de ces 2 dernières semaines en Inde : Chennai, Pondicherry, Hyderabad, Mumbai. Les autres couleurs représentent l’ensemble de mon voyage sur le sous-continent indien depuis 2 mois et demi (incluant Bangladesh et Sri Lanka). Cliquez sur la carte pour l’agrandir !

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Commentaire(s) (2)

Ipsita, Deepak et Jadu, quelle famille extra!
Je trouve que tu as trouvé les bons mots pour parler d’eux.

Si je retourne en Inde, mon programme : Hyderabad, Cochin et sa région, Mumbai, Ladakh et Cachemire!

L’Inde est l’un des pays pour lesquels je ressens le plus grand besoin d’y retourner. Malgré tous les aspects « insuportables » (surtout le bruit) il me fascine !

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