[Papouasie-Nouvelle-Guinée] Enquête à Kamusi : comment sortir de la jungle ?

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 14-06-2014

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Introduction

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Comme décrit dans l’article précédent, je me trouve en ce moment dans le village de Kamusi, petit camp forestier perdu au milieu de la jungle. Touristiquement parlant, Kamusi n’est pas un choix stratégique… Mais c’est une étape obligée dans mon périple vers le nord, c’est l’un des seuls endroits habités de toute la région, je peux notamment y trouver: un toit pour dormir, de la nourriture, et une aide indispensable pour préparer la suite de mon parcours. Et puis, Kamusi, c’est tout simplement là où mon dernier conducteur m’a déposé

Pour mieux comprendre la situation, je vous invite à jeter un oeil à cette carte de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sur laquelle j’ai tracé mon itinéraire parcouru depuis Daru (en ligne continue) ainsi que mon itinéraire prévisionnel (en pointillé) vers les villes de Mendi et Mount Hagen dans la région des Highlands, les hautes montagnes au centre du pays:
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Fête nationale et danses traditionnelles en Papouasie-Nouvelle-Guinée

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Article-vidéo, Océanie | Publié le 06-06-2014

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P1170413Kamusi – Western Province

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Nous sommes le 15 Septembre 2013 et je pose enfin le pied à terre après plusieurs jours de bateau-stop depuis mon départ de Daru. Voir l’article précédent

Kamusi est un important camp d’exploitation forestière au coeur de la jungle, quelque part à la frontière entre la Province Western et la Province du Gulf, dans le sud-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Au milieu de la jungle épaisse et humide, de nombreuses zones défrichées, des étendues de boue, des débris de bois et d’écorce, des hangars, des camions, des grues et machineries diverses, ici les hommes abattent tous les jours des arbres majestueux bien plus âgés qu’eux, qui seront transportés par barge vers la côte et irons rejoindre les grands ports asiatiques sur des cargos chinois.

Aucune route ne sort de ce camp, seules quelques pistes de boue permettent de rejoindre les petits camps forestiers secondaires de la région, les campements de travailleurs, et les quais de chargement/déchargement sur les affluents de la rivière Bamu.

Nous sommes le 15 septembre 2013 et j’arrive enfin à Kamusi, un jour seulement avant la fête nationale papoue, la célébration d’indépendance du 16 Septembre. Pour rappel, La Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) appartenait autrefois à l’Australie, jusqu’en 1975 où le pays a obtenu son indépendance dans le calme et la diplomatie. La PNG est toujours aujourd’hui un état du Commonwealth, tout comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, avec à leur tête la -très symbolique- reine d’Angleterre.

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Du bateau-stop en Papouasie-Nouvelle-Guinée [3/3] : Au coeur de la jungle

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 19-03-2014

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P1170325Introduction

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Trois jours se sont écoulés depuis que j’ai quitté Daru. Trois jours et trois nuits passés sur le cargo à bivouaquer en compagnie de l’équipe de travailleurs papous (voir l’article précédent).

Comme toujours depuis mon arrivée en Papouasie-Nouvelle-Guinée, je découvre au compte-goute les informations concernant mes prochains mouvements, j’avance à l’aveugle. En l’occurrence, c’est sur le cargo que j’apprends que le cargo en question n’ira pas plus loin qu’Umuda, son lieu d’ancrage actuel. On m’explique alors avec de grands sourires chaleureux, mais très peu de détails, le déroulement de la suite de mon voyage sur un petit bateau-remorqueur jusqu’au camp forestier de Kamusi, ou serait-ce celui de Panakawa ? Ou bien l’un des camps secondaires dont les noms m’échappent ? Les avis diffèrent. Par contre on me fait savoir avec plus de certitude que je vais remonter l’immense rivière Fly jusqu’à l’endroit où elle devient trop étroite pour la navigation des bateaux. A moins que ce ne soit sa petite sœur la rivière Bamu? Ou l’un de ses affluents… ? Rien n’est moins sur !

Comme le disait Confucius dans d’autres termes : « Peu importe la destination, ce qui compte c’est le chemin à parcourir pour y arriver » . Le voyage -géographique- permet de concrétiser ce proverbe qui peut s’appliquer aussi à tout autre projet dans la vie.

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Du bateau-stop en Papouasie-Nouvelle-Guinée [2/3] : Bienvenue à bord !

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 06-03-2014

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P1170252Cet article fait suite à celui publié quelques semaines plus tôt : « Du bateau-stop en PNG [1/3] : Enquête chez les Papous »
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Le bureau du gros-arbre

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A Daru mes recherches de bateau m’ont menées jusqu’à un certain monsieur nommé Daira Ona, présenté comme le « Chairman » , le chef de l’équipe d’ouvriers travaillant pour la compagnie d’exploitation forestière. C’est lui qui m’autorisera à rejoindre son équipe sur le cargo, avec l’accord du capitaine du cargo (qu’il négociera à la toute dernière minute, une fois arrivé à bord!). Il me faudra aussi obtenir l’autorisation du service d’immigration de Daru puisque le cargo sur lequel je vais voyager est un navire « international » qui arrive de l’extérieur et qui repartira ensuite vers l’Asie quand il aura terminé sa mission en PNG.

Le plus compliqué dans la préparation de ce périple fut de ne jamais savoir, pendant presque 2 semaines, quel jour allait arriver le cargo et quel jour allait s’effectuer l’embarquement. Il me faut donc aller chaque jour aux nouvelles pour être sur de ne pas rater mon cargo ! C’est sous le « big-tree office » comme je l’appelle (le bureau du gros-arbre), que je rencontre le Chairman tous les matins, assis sur l’une des énormes racines qui sortent de terre, à l’ombre des branches, lisant le journal et mâchant ses noix de bétel les pieds nus sur la terre fraiche ! Son bureau fait de racines et de terre est aussi le point de rendez-vous des ouvriers qui attendent les nouvelles du cargo tout comme moi, mais également un lieu de socialisation pour tous les Papous qui passent à cet angle de rue, mâchant et crachant tout rouge leurs noix de bétel à longueur de journée.

Les informations sur l’arrivée du cargo étant complétement aléatoires, je passerai parfois la journée entière à attendre sous le gros-arbre avec mon sac-à-dos, prêt à partir à tout moment, pour finalement rentrer dormir le soir au campement faute de bateau pour quitter Daru… Journées de perdues à attendre, stress inutile, organisation de mes affaires et préparation de mon sac-à-dos pour rien, plusieurs fois dis au revoir à tous mes camarades au campement sans savoir que j’allais les revoir le soir même… Bref, un calvaire d’organisation ce départ de Daru ! Jusqu’au jour ou enfin… l’attente ne sera pas vaine, l’information officielle sera… officielle (pour une fois) !

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Du bateau-stop en Papouasie-Nouvelle-Guinée [1/3] : Enquête chez les Papous

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 17-02-2014

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Petit guide pratique pour quitter Daru en surface (sans prendre l’avion)

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Introduction

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Le 30 aout 2013, j’arriverai en Papouasie-Nouvelle-Guinée sur l’ile de Daru, située dans la région qu’on appelle « Western Province » l’une des régions les plus isolés du pays. Immense zone plate couverte de mangroves, de marécages et de foret tropicale. Cette province, la plus grande du pays, est presque totalement dépourvue de routes, et les seules pistes existantes appartiennent aux compagnies de déforestation, d’exploitation de gaz ou d’exploitation minière, et sont pratiquées quasi-exclusivement par leurs propres véhicules.

Les transports en commun n’existent pas. Les locaux ne voyagent pas beaucoup, quand ils doivent se déplacer pour faire du commerce ou visiter de la famille ils n’ont que très peu de possibilités : déplacement en canot (fluvial ou costal) pour ceux qui en possèdent, à pied à travers la jungle pour des voyages ne dépassant pas quelques jours, ou en avion qui est encore le moyen de transport le plus fiable et le plus répandu dans le pays. En effet chaque ville mais aussi de nombreux villages possèdent leur aérodrome ou leur micro-piste d’atterrissage en bitume, en herbe ou en terre battue.

Mon objectif étant de traverser tout le pays en surface (sans prendre l’avion), le simple fait de « voyager » ou « d’avancer » constitue un vrai challenge et demande beaucoup d’efforts, beaucoup de temps et beaucoup de patience.

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Map_Png_Explications1
Après avoir traversé le détroit de Torrès depuis l’Australie, je suis à Daru dans le sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Je dois maintenant trouver une solution pour quitter Daru et voyager jusqu’au centre du pays, l’enquête commence… (Cliquez sur la carte pour l’agrandir)

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Australie / Papouasie-Nouvelle-Guinée : Le détroit de Torrès en avion-stop

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Publié par Froggy | Classé dans Autres..., Bon plan, Océanie | Publié le 09-02-2014

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Ou petit guide pratique pour ne pas rater sa traversée du détroit de Torrès en surface…

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Cliquez ici si vous souhaitez (re)lire le début de l’histoire : « Cairns-Bamaga, la péninsule du Cap York en autostop » et comprendre pourquoi je me retrouve à faire du bateau-stop dans le détroit de Torrès.

19 Aout 2013. Après un court trajet en ferry depuis Seisia (ma dernière étape sur le continent australien) me voici sur l’ile de Thursday Island dans le détroit de Torrès.

Map Torres Strait - Détroit de Torrès

Le détroit de Torrès est une étendue d’eau qui sépare l’Australie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sur environ 150 km. Il compte plusieurs centaines d’iles, très petites, dont seulement une poignée sont habitées. Officiellement la plupart de ces iles appartiennent à l’Australie, mais sont peuplées essentiellement par « les insulaires du détroit de Torrès » qui sont très différents des aborigènes d’Australie avec une culture et une histoire propre à eux.

Le détroit de Torrès fut l’un des passages par lequel le peuple australien (le vrai, originel, celui à la peau noire) est arrivé il y a environ 60000 ans, depuis la Papouasie et l’Asie du sud-est, à l’époque où le niveau des océans était plus bas qu’aujourd’hui et permetait de franchir ce détroit facilement à pied ou sur de petites embarcations.

Malheureusement (pour moi!) le climat de la planète a changé depuis cette époque lointaine, la température moyenne est montée de quelques degrés, le niveau des océans s’est élevé de plusieurs mètres et il n’est plus possible aujourd’hui de traverser le détroit à pied ! Il va me falloir trouver un autre moyen pour passer de l’autre coté…

Mon visa australien expirant le 31 aout, il me reste moins de 2 semaines pour trouver un bateau vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Inutile de dire qu’il n’y a ici aucun ferry, aucun transport public, aucune liaison régulière entre les 2 pays !

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Australie/Julien [2/2] – En route vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée en stop !

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 01-01-2014

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–> Deuxième partie : Cairns-Weipa-Bamaga, la péninsule du Cap York en autostop

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Cliquez ici pour (re)lire la première partie de l’article : « Darwin-Cairns, 3000 km les doigts dans le nez ! »
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P1170153Introduction
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Cairns, 12 Aout 2013. Mon visa australien expire dans 18 jours et j’attaque maintenant la deuxième partie de ce périple en stop vers la Papouasie. Je dois rejoindre Bamaga à la pointe nord de la péninsule du Cap York, dans une région de l’Australie encore peu explorée où les routes sont des pistes en terre et les seuls véhicules à y circuler sont des 4×4.

Il y a longtemps que je prépare cette expédition vers le Cap York et longtemps que cela tourne dans ma tête : « Est-il possible de remonter en stop les 1000 km de piste qui mènent à Bamaga ? Si oui, combien de temps me faudra-t-il ? ». Malgré une préparation de longue date, une étude minutieuse de toutes les cartes routières que j’ai eu entre les mains, des recherches approfondies sur internet, et des dizaines d’Australiens interrogés sur la faisabilité du périple, j’en reviens toujours au même point : il va me falloir tout découvrir par moi-même ! Il semble que personne ne soit jamais allé en stop jusque là-haut, et même les locaux dans la région de Cairns n’ont jamais voyagé sur ces pistes et sont incapables de me renseigner. L’avis général est plutôt pessimiste. Et moi je reste planté devant mes cartes routières, essayant d’imaginer à quoi ressemblera dans la réalité ce petit trait en pointillés de 1000 km qui sera ma seule et unique option vers la Papouasie.

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Australie/Julien [1/2] – En route vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée en stop !

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 23-12-2013

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–> Première partie : Darwin-Cairns, 3000 km les doigts dans le nez !

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P1170004Introduction

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Aout 2013. Mon séjour en Australie touche à sa fin. Voilà bientôt 2 ans que je voyage au pays des kangourous, 2 ans que je profite de ce grand et beau pays tout en cumulant des petits boulots qui m’ont enfin permis d’économiser l’argent nécessaire à la suite de mon voyage.

Darwin fût la dernière grosse étape de mon voyage en Australie, avec plus de 3 mois dans la même ville à profiter pleinement de mon Visa-Vacances-Travail. Visa qui expire à la fin du mois d’aout, c’est à dire dans un mois. Ma vie citadine, stable et sociale de ces derniers mois se termine et c’est tristement que je quitterai Darwin en disant adieu à mes amis et collègues de travail.

A partir du 5 aout je redeviens voyageur, auto-stoppeur et sans domicile fixe. Je suis excité de reprendre enfin le voyage avec des projets plein la tête, et notamment comme grandes lignes : traverser en stop les 3000 km de désert qui séparent Darwin de Cairns puis remonter, toujours en stop, les pistes de terre rouge de la péninsule du Cap York, qui m’emmèneront jusqu’à Bamaga et Seisia à la pointe nord de l’Australie. Enfin, mon objectif final sera de rejoindre la Papouasie-Nouvelle-Guinée en tentant la traversée du détroit de Torres en avion-stop ou en bateau-stop. Derrière ca, si tout va bien, si je passe, si les vents sont favorables, alors je débuterai un nouveau voyage au pays des Papous.
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Google_Map_Darwin-Cairns
Cliquez sur la carte pour l’agrandir

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Darwin et le Litchfield National Park

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 14-11-2013

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P1160885Introduction : pourquoi Darwin ?

C’est après plus d’un mois et demi de recherche de travail que j’atterrirai à Darwin dans le nord de l’Australie. Plusieurs semaines passées dans les villes de Gold Coast et Brisbane n’ont abouties à rien en terme de boulot, si ce n’est quelques opportunités pour des « tout petits boulots » de seulement quelques heures par semaine comme du nettoyage à domicile, des cours de français ou encore de la garde de chiens. Mais payer un bus 15$ aller-retour pour aller travailler 2 heures à l’autre bout de la ville et gagner seulement 30$ n’est vraiment pas intéressant… Peut-être qu’en cumulant une dizaine de ces « tout petits boulots » et en étant extrêmement bien organisé il est possible de se créer un emploi du temps « complet » de 20 ou 30 heures par semaines, mais il faut être prêt à consacrer plusieurs heures chaque jour dans les transports en commun pour rejoindre les différents « lieux de travail », pour un salaire de misère une fois déduit les frais de transport. Ca ne ressemble pas à une solution à mes yeux.

J’ai aussi eu l’opportunité de travailler sur un marché à Brisbane, après un « entretient d’embauche » succin, mais là encore pour des missions de seulement quelques heures chaque week-end. Enfin, quelques vrais entretiens d’embauche pour du travail de manutention n’ont pas aboutis non plus malgré tous mes espoirs. L’un des managers que j’ai rencontré lors de ces entretients m’a confié qu’il avait reçu plusieurs centaines d’e-mails et de coups de téléphone dans les 24 heures après avoir posté l’annonce sur internet. Et la plupart de ces demandeurs d’emplois sont des Australiens. Difficile donc pour moi, étranger, de décrocher le job.

Après un bref passage à Sydney pour renouveler mon passeport français je m’envole donc pour Darwin, dans le Territoire du Nord, rejoindre mes amis Pierre et Hélène rencontrés à Cairns l’an passé, ainsi que mon ex-collègue de pédicabs Richie, rencontré à Gold Coast quelques semaines plus tôt. Richie, ancien conducteur de pédicabs, est maintenant le manager de l’office de Darwin, je n’aurai donc pas de mal à re-signer le contrat et reprendre du service pour les Pédicabs !

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Des fêtes de fin d’année pas comme les autres… à Byron Bay !

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 03-08-2013

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P1160565Introduction

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Retour à Byron Bay, ville où j’avais été de passage voilà maintenant 6 mois. J’y étais arrivé un soir en stop et avais passé la nuit dehors, sous une pluie incessante, juste avant de rejoindre mon premier hôte HelpX/Wwoofing. J’en avais gardé un très mauvais souvenir à cause de la météo épouvantable qui m’avait même empêché d’aller mettre les pieds sur la plage.

Cette ville très populaire pour tous les surfeurs, devenue aussi très touristique, ne m’inspirait pas vraiment, mais une seule nuit passée à Byron Bay n’était pas suffisant pour me donner un réel aperçu de cet endroit pas comme les autres.

J’y reviens maintenant pour d’autres raisons : le travail. En effet nous sommes début décembre 2012 et Noël approche, la saison touristique est en train de commencer. Le gérant de la société de pédicabs à Byron Bay m’a confirmé que je pourrais commencer à travailler dès mon arrivée. Comme mes recherches de travail à cette période sont encore sans résultat, je n’hésite pas une seconde, j’irai passer 2 mois à Byron Bay, j’irai travailler sur les pédicabs et gagner des sous pour renflouer le compte en banque.

Byron Bay, ancien établissement hippie est devenu un lieu incontournable pour tous les surfeurs australiens. Cette petite ville de 5000 habitants attire toujours de nombreux hippies et surfeurs, mais aussi de plus en plus de backpackers et de voyageurs indépendants venus profiter de l’ambiance festive et décontractée, de la qualité de vie et des superbes plages de cet endroit remplie de bonnes énergies !

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Australie : Du stop dans le désert, ou 24 heures d’attente dans une station-service

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Publié par Froggy | Classé dans Océanie | Publié le 14-07-2013

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Cimg3533_P1160381Alice Springs, 28 Novembre 2012. Notre petite virée en voiture/camping-car est terminée. Après avoir découvert les paysages incroyables du Centre Rouge de l’Australie, après avoir vu le célèbre monolithe d’Uluru et autres montagnes et canyons de la région, nous voilà sur le point de quitter le désert pour retourner vers des régions moins hostiles. Notre destination : Adélaïde d’abord, et puis Melbourne, dans le sud de l’Australie.

Avec Corentin nous avons décidé de faire cette dernière partie du road-trip en autostop, pour changer un peu, mais aussi parce que nous voulons économiser notre argent. Pour Corentin, ça sera une toute première expérience d’autostop. Et après lui avoir raconté mes aventures en stop à travers le monde il est plus que motivé pour ‘rejoindre’ l’aventure et se lancer lui aussi, pouce tendu, sur les routes australiennes !

Il est déjà tard quand nous rentrons à Alice Springs et rendons la voiture de location, nous commencerons donc le stop demain matin. Ce soir, nous allons dormir dehors. Malgré toutes les recommandations pour ne pas dormir dehors à Alice Springs, ville dite dangereuse, malgré toutes les histoires qu’on nous a raconté concernant cette ville peuplée d’aborigènes alcoolisés, nous allons dormir dehors ce soir. Dehors oui, mais pas dans le centre-ville. Nous marcherons une petite heure pour arriver en périphérie de cette ville peu accueillante dans laquelle nous ne souhaitons pas passer une journée de plus. Nous prenons la direction du sud, longeons la route principale, la Stuart Highway, et installons notre campement dans le lit d’une rivière asséchée à 100 mètres de la route. Ainsi nous serons prêts demain matin à la première heure pour prendre la route.
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Le Centre Rouge de l’Australie : Uluru, Kata Tjuta et Kings Canyon

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 25-06-2013

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P1160270cIntroduction

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Après avoir quitté Cairns 5 jours plus tôt et roulé 2500 km vers le cœur de l’Australie, me voilà à Alice Springs, dans la région qu’on appelle le « Red Center », le Centre Rouge de l’Australie, à cause de la couleur rouge de cette terre brulée par le soleil.

Toujours accompagné de Corentin, Karl et Annika, mes compagnons de route, nous louons ensemble une voiture pour aller visiter les paysages uniques de cette région désertique. Nous verrons notamment le célèbre rocher d’Uluru, un monolithe gigantesque et sacré pour le peuple aborigène, les formations rocheuse de Kata Tjuta et de Kings Canyon.

Comme il n y pas grand chose d’original à dire, et que les photos parlent d’elles-même, je vous laisse découvrir notre petite aventure en images :

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Nous louons cette fois une voiture pour aller visiter la région d’Uluru, un mini 4×4 est nécessaire pour pratiquer les pistes en terre qui séparent les différents lieux d’intérêt.

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Relocation: un camping-car à 5$/jour! Cairns-Alice Springs, 2500 km de désert

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Bon plan, Océanie | Publié le 20-06-2013

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P1160171bIntroduction :

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Le 20 Novembre 2012, je quitte Cairns avec mon pote Corentin, ancien collègue de travail conducteur de pédicab, ainsi que Karl, japonais, et Annika, allemande, 2 autres voyageurs rencontrés sur le site web Gumtree après avoir laissé une annonce pour du covoiturage.

Ensemble, nous partons pour un road-trip de 2500 km qui nous emmènera à Alice Springs, en plein milieu du désert australien, d’où nous irons visiter le célèbre monolithe d’Uluru et les magnifiques paysages de cette région.

Mais dans un premier temps je vous propose un article-photos sur la première partie du road-trip, notre voyage en camping-car de Cairns jusqu’à Alice Springs.

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C’est quoi la « relocation » de véhicule ?

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Avec mes camarades de voyage, Corentin, Karl et Annika, nous louerons un camping-car pour faire ce trajet qui nous prendra 4 jours. Pour ne pas payer trop cher de location de véhicule et d’essence, nous décidons tous ensemble de louer un camping-car via ce qu’on appelle la « relocation ».

Comment ca marche : En Australie (ou ailleurs) les touristes louent des véhicules pour voyager d’une ville à une autre, mais ils ne reviennent pas forcément à leur ville de départ. Du coup les compagnies de location se retrouvent toujours confronté au même problème : elles accumulent des véhicules dans certaines villes alors que d’autres villes manquent de véhicules au même moment. En effet la circulation de ces véhicules n’est pas parfaitement équilibrés dans les 2 sens.

Le problème est encore plus marqué en Australie où les distances entre 2 villes sont souvent énormes (plusieurs milliers de kilomètres).
Pour palier à ce problème les agences de location ont mis en place un système intelligent, qui arrange le touriste autant que la compagnie elle-même : une location de véhicule à très bas prix pour aller d’une ville A à une ville B. La ville A étant en surabondance de véhicules, la ville B étant en déficit de véhicules. C’est ce qu’on appelle la relocation.
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Cooktown, Cap Tribulation, et Rainbow Gathering: rencontre avec les hippies

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Publié par Froggy | Classé dans Article-photos, Océanie | Publié le 15-06-2013

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Au nord, tout au nord, au bout de la route, il y a Cooktown…

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P1160059Après avoir passé une semaine en pleine nature à Cedar Bay (voir l’article précédent), nous nous devons avec Nina de refaire des provisions de nourriture pour une autre semaine de camping, que nous allons consacrer à visiter la région de Daintree et Cap Tribulation.

Première étape : Cooktown, une toute petite ville située à 50 km au nord de Cedar Bay, c’est aussi l’endroit le plus proche où nous pouvons faire des courses avant de reprendre le stop dans cette région reculée de l’Australie. Cooktown est la dernière ville accessible par route bitumée au nord du Queensland, c’est un peu le bout de la route, le fond du cul-de-sac, au-delà la forêt tropicale est encore plus dense, plus humide, plus isolée, et il n’y a plus aucune ville ni aucune vraie route sur les 900km qui la sépare de la pointe nord du Cap York.

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