Tour du monde de FroggyLe blog d'un long voyage autour du monde avec Julien et Adrien. 2010-2014. Autostop, bivouac, vélo, musique, randonnée, volontariat, wwoofing, petits boulots…

Nous voilà pour la 2eme fois de notre voyage en Thaïlande. Cette fois nous arrivons par la route depuis le Laos et nous prenons la direction de Khon Kaen, la ville où l’on est censé passer nos 10 prochains jours dans un centre de méditation « Vipassana ». Vipassana est le nom de la technique de méditation du Bouddha, qu’il a utilisé avec succès il y a 2500 ans en Inde (à Bodhgaya).

Nous nous étions inscrit par internet quelques jours avant et nous avions même eu une confirmation (pour passer les 10 jours dans le centre) mais malheureusement nous venons de recevoir un nouvel e-mail nous disant que c’est complet pour la prochaine session et qu’il n’y a pas de place pour nous. Nous avions aussi demandé dans un autre centre à Chang Mai (dans le nord de la Thaïlande) qui nous a aussi répondu qu’il était complet. (Et nous avions déjà tenté notre chance à Bodhgaya, en Inde, mais là le centre était fermé pour cause de vacances…).

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Au menu de cette article, réflexion sur notre mode de vie, première expérience HelpX et rencontre avec les petits laotiens.

De la frontière Panghok à Oudomxai

Après une dernière session d’autostop assez réussi, nous voilà à la frontière de notre 23ème pays : le Laos.

Nous donnons 32$ aux douaniers et quelques minutes plus tard, nous sommes en possession de notre sésame pour pouvoir visiter cette ex-colonie française.

Nous souhaitions reprendre le stop mais le poste frontière de Panghok près de Dien Bien Phu est loin d’être très fréquenté. Nous irons donc boire une bière au bar du coin en compagnie des douaniers et du médecin qui était censé vérifier que nous n’avions pas la grippe H1N1. Ils nous offrirons un peu de LaoLao, un alcool fort à base de riz, un bon moyen d’éliminer un éventuel virus.

Après quelques heures dans le bar, un seul camion passera la frontière mais il nous demandait de l’argent. Finalement nous déciderons de dormir dans un petit abri pour attendre le bus.

Le lendemain matin, le bus ne passera pas et nous verrons arriver 10 voyageurs venant de Dien Bien Phu en stop payant. Nous aurons la chance de repartir avec eux en profitant de leur pick-up (et en payant notre part) pour nous emmener jusqu’à la prochaine ville à plusieurs heures de route.

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1- Vous souhaitez améliorer votre anglais mais vous n’avez pas l’argent pour vous payer un stage intensif d’anglais ou un séjour de plusieurs semaines à l’étranger.

2- Vous souhaitez apprendre à construire une maison en bois ou en paille de A à Z.

3- Vous souhaitez découvrir le fonctionnement d’une ferme écologique pour améliorer votre jardin.

4- Vous aimez voyager mais vous avez un budget serré.

5- Vous êtes à la retraite et souhaitez partager votre expérience et votre savoir-faire.

6- Vous aimez l’ambiance du film « L’auberge espagnole » : vivre au sein d’un petit groupe plurinational et multiculturel.

7- Vous souhaitez découvrir la culture japonaise mais après avoir payé le billet d’avion et à la vue du coût de la vie, vous ne pourriez pas y rester plus de 2 semaines…

8- Vous souhaitez ouvrir une maison d’hôte ou un bar à l’étranger mais vous ne savez pas si vous aurez les compétences.

9- Vous avez un bar, une maison d’hôte, une ferme et vous avez besoin de main d’œuvre et souhaiter partager vos passions.

10- Vous rêver d’un nouveau monde où les mots « développement durable », « tourisme responsable », « permaculture », « échanges de compétences », « respect de l’environnement », partage, nature… auraient une place plus importante.

Si vous vous reconnaissez dans quelques unes de ces définitions, alors vous allez peut-être adorer le concept développé par HelpX et WWOOFing !

Nous avons décidé d’écrire ce bon plan, car nous avons adhéré récemment à HelpX et actuellement, nous vivons notre 1ere expérience d’HelpXeurs au Laos et nous adorons ce concept.

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Nous voilà arrivés au Vietnam. Comme à l’habitude, un passage de frontière marque de grosses différences entre 2 pays voisins. Ici c’est d’abord la densité de population qui nous a surpris : en effet on passe du Cambodge peu peuplé (15 millions d’habitants) au Vietnam et ses 90 millions de Vietnamiens. On le ressent tout de suite, à peine quelques centaines de mètres après avoir traversé la frontière : il y a d’un coup beaucoup plus de monde sur les routes ! Surtout des motos et aussi des camions, des piétons, et beaucoup plus de petites boutiques de tout et de rien le long des routes, comme on avait l’habitude de voir en Chine.

Et pourtant, malgré la circulation on aura beaucoup de mal à reprendre le stop. On avait rejoint la frontière facilement en autostop depuis Kep, au Cambodge, mais là ca semble se compliquer un peu : personne ne veut s’arrêter pour nous prendre.

Nous marcherons environ 2 heures avant qu’un bus ne s’arrête pour nous proposer de monter… Nous expliquons que nous n’avons pas d’argent et qu’on aimerait monter mais qu’on ne peut pas payer le bus. D’abord, le conducteur refuse puis finalement il accepte quand les 2 dames assises derrières nous nous font signe de monter dans le bus. Nous comprendrons plus tard qu’elles ont payé notre ticket parce que le conducteur ne souhaitait pas nous prendre gratuitement.

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Cela fait déjà un an que nous avons quitté la France pour faire le tour du monde. Au départ on pensait partir environ un an mais au cours du voyage la durée s’est allongée… Plus les semaines passent et plus nous nous apercevons que le monde est grand, que chaque nouveau pays est si différent des autres que nous voulons rester assez longtemps pour tous les découvrir et pas seulement les traverser, et que nous avons aussi besoin de beaucoup de temps pour nous occuper du blog.

En Asie, dans chaque pays nous consacrons beaucoup de notre temps avec des associations pour les aider et ainsi découvrir des aspects de la culture qui nous échapperaient en tant que simples voyageurs. Nous rencontrons aussi les écoles dans lesquelles nous présentons notre tour du monde devant des enfants toujours impressionnés de voir qu’on peux voyager d’une façon originale et avec un petit budget.

Après un an de voyage, nous voilà arrivé au Viet-Nam ! Nous avons seulement visité une partie de l’Europe et une partie de l’Asie, mais tout le reste est encore à découvrir. Nous ne sommes donc qu’au début de notre voyage !

Pour parler de ces « 1 an » de vadrouille et de nos impressions, Guizmo nous a interviewé tous les 2 et a fait un petit bilan de ce début de voyage dans un article questions/réponses que voici.

La coïncidence à fait de cet article le 100ème de notre blog et nous vous remercions de nous avoir souvent laissé des commentaires et de nous donner la motivation de le tenir à jour régulièrement.

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En Inde, nous avions laissé de côté l’autostop après quelques essais un peu difficiles (fatiguant), mais nous voilà maintenant en Asie du sud-est où nous allons reprendre nos bonnes vieilles habitudes !

Après avoir quitté Bangkok, rejoint la frontière cambodgienne en stop, passé 3 jours dans un monastère bouddhiste en compagnie de Ni et de sa famille, effectué les démarches pour le visa cambodgien, nous partons donc vers un nouveau pays où nous allons voyager un peu différemment. Pendant 2 semaines nous nous séparerons et nous voyagerons donc seuls, chacun de notre côté, mais toujours… en autostop !

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20 Mars 2011

Nous revoilà partis pour un nouveau pays, le 20ème depuis le début du voyage.

Après avoir pris un dernier petit dèj’ en compagnie de Ni et sa famille, notre charmante Thaïlandaise nous emmènera en voiture jusqu’à la frontière. Avant de quitter le pays, elle nous donnera à chacun un petit mot pour nous remercier d’avoir passer un peu de temps avec elle et pour nous dire qu’elle aimerait aussi faire le tour du monde. Nous lui proposons de nous accompagner en stop au Cambodge, mais par timidité ou par peur, elle n’osera pas venir avec nous.

Après seulement 10 jours en Thaïlande, nous voilà au Cambodge en espérant avoir un si bon accueil.

Dans la première ville frontière, tout le monde semble parler anglais et tout le monde nous propose de nous emmener à Siem Reap en Taxi.

Après avoir retiré quelques dollars américains, une des monnaies utilisées au Cambodge, nous nous éloignons à pied du centre ville et de ces nombreux taxis.

Quelques minutes plus tard, un routier nous permettra d’aller à Sisophon à environ 60 km. Dans cette ville, avec Julien nous avons décidé de nous séparer !

Pourquoi une telle décision ?

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Après avoir rencontré des enfants au Népal, en Inde, nous voici en Thaïlande où nous allons rencontrer des petits français vivant à l’étranger.
L’aide du directeur Pascal et de l’institutrice Marie nous permettra de partager notre aventure avec les classes de CP, CE1 et CM2 de l’école française de Bangkok.
La classe de CE1, nous connait déjà un peu puisque Marie leur a donné des recherches à faire sur notre blog.

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Tout d’abord, nous avons le regret d’annoncer que nous avons pris l’avion pour la 1ere fois depuis le début de ce tour du monde. Jusqu’à aujourd’hui, depuis la France jusqu’à l’Inde, nous avions fait tous nos déplacement par les terres : auto-stop, train, bus, marche à pied.

Mais là, arrivés à Kolkata (Calcutta) dans l’est de l’Inde, nous voilà bloqués pour continuer vers l’est, vers l’Asie du sud-est.

Plusieurs obstacles majeurs nous empêchent de continuer par les terres, mais le problème principal est celui du Myanmar (Birmanie) qui est toujours aujourd’hui une dictature très fermée sur le monde extérieur et qui n’autorise pas à traverser ses frontières terrestres. Le seul moyen d’entrer en Birmanie est de prendre un avion, mais c’est impossible de rentrer en voiture ou en train.

Nous avions aussi pensé à rentrer par la voie maritime, mais les ambassades de Birmanie n’ont pas su nous dire si c’était possible ou pas… (malgré les nombreux e-mails envoyés). D’autres voyageurs nous ont cependant indiqué que c’était impossible.

Pour rejoindre la Thaïlande nous avons donc décidé de contourner la Birmanie, donc éventuellement traverser le golf du Bengale en bateau, mais là aussi on s’est cassé les dents : même s’il est possible d’aller jusqu’aux iles Andaman en bateau (depuis Kolkata par exemple), il est ensuite impossible de continuer en bateau vers la Thaïlande car… il n’y a pas de bateau (à part quelques rares cargos à 100€ la journée).

Aujourd’hui, grâce/à cause du faible coût de l’avion, la traversée n’est plus possible en bateau et tout se fait uniquement par avion.

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Si vous n’êtes jamais allé en Inde, voici une petite vidéo qui vous donnera un avant goût de l’atmosphère indienne. Peut-être vous donnera-t-elle envie de visiter cet incroyable pays !

N’oubliez pas d’allumer les hauts-parleurs de votre ordinateur et de monter le son très fort pour mieux ressentir ce que nous avons ressentis pendant 2 mois !

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Depuis Bangkok, je vais essayer de vous retranscrire notre quotidien pendant 3 semaines à Calcutta, l’ancienne capitale indienne. Un quotidien totalement différent de celui de la capitale thaïlandaise mais qui restera une des grandes expériences de ce début de voyage.

En arrivant en Inde, nous nous sommes aperçus que nous étions dans un pays où la misère est  très visible. Plusieurs fois par jour, nous croisions des enfants réclamant de l’argent pour manger, ou des handicapés qui mendiaient pour pouvoir survivre. Nous n’avions encore jamais vu un pays où la dignité humaine était autant bafouée.

Nous ne sommes pas les premiers à observer cette misère.
En 1946, Mère Térésa a eu envie de quitter le confort de son couvent pour aller dans les bidonvilles de Calcutta aider les plus pauvres des pauvres. En eux, elle voyait Jésus, le fils de Dieu. Depuis Mère Térésa à ouvert plus de 600 maisons à travers le monde. Les volontaires sont les bienvenus pour aider les centres accueillant les enfants malades, handicapés, et les personnes mourantes, ainsi que certains enfants des rues pour leur offrir un repas.

Nous avons donc décidé d’aller à Calcutta pour aider l’association de Mère Térésa pendant 2 semaines.

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Après avoir passé une semaine dans un lieu de pélerinage bouddhiste, quelques jours dans la ville sacrée des hindouistes, puis dans la ville du très célèbre Taj Mahal, nous voici à Mumbai (Bombay).

Pourquoi avons nous décidé de passer par Mumbai ?

Depuis Agra nous aurions pu visiter la capitale de l’Inde, New Dehli. Nous aurions pu aussi visiter la région incontournable des touristes : le Rajahstan et son magnifiqe désert. Nous aurions pu aussi aller pour quelques centimes de plus à Goa, réputée pour ses magnifiques plages.  Si nous n’avions pas fait le choix d’être volontaires pendant plusieurs semaines à Bodhgaya puis à Calcutta, nous aurions sans doute visité ces 3 endroits. Cependant nous avons choisi Mumbai.

Passer quelques jours à Goa aurait été un bon moyen de se relaxer après le bordel insupportable de l’Inde mais dans quelques mois nous serons en Thailande et nous pourrons profiter de ces plages paradisiaques.

D’après l’avis de plusieurs voyageurs, le Rajahstan semble très beau mais c’est une région beaucoup trop touristique à notre goût et il sera sans doute très difficile de rencontrer les locaux.

Quand à Dehli, son métro serait magnifique et il y a plein de musées et quartiers à visiter comme dans toutes les capitales du monde. Toutefois nous aimons assez peu les grandes villes.

Nous irons donc à Mumbai, une ville encore plus grande que Dehli ! C’est même la plus grande ville du pays avec 16 millions d’habitants mais avec ses SDF, la population réelle est sans doute plus importante.

Si nous avons choisi d’aller à Mumbai, c’est pour pouvoir « visiter » le plus grand bidonville d’Asie (et du monde selon certaines sources). Le nom du bidonville est Dharavi. Il est situé à 30 minutes de train de Colaba et 600 000 personnes y vivraient.

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